Vous n'êtes pas identifié(e).
Tandis que leur entrevue se poursuit, un légiste pénètre dans la salle d'audience autrichienne. Sur un signe de la main de l'archiduc Philippe, il s'approche du Régent d'Okord, s'incline devant lui et lui remet les feuillets.
Seuls le Régent et les Autrichiens ont, à ce stade, connaissance de leur teneur.
De l'honneur blessé et de la réparation par les armes
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PRÉAMBULE
Par la grâce des Dieux, Nous, Morvayn, Roi d'Okord, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.
Considérant que l'honneur d'un seigneur est son bien le plus précieux après la vie, et que nul ne saurait le bafouer sans conséquence ;
Considérant que les querelles entre nos vassaux, lorsqu'elles sont légitimes, doivent pouvoir se résoudre par les armes sans que le Royaume tout entier soit embrasé ;
Considérant qu'il appartient à Notre justice de distinguer la guerre juste de la violence arbitraire, et de protéger le faible contre l'oppression du fort ;
Avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
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Tout seigneur d'Okord qui aura subi l'une des offenses suivantes peut invoquer un Casus Belli contre l'auteur de l'injure :
I. Des offenses à l'honneur :
- Insulte publique portant atteinte à la dignité du seigneur ou de sa Maison
- Calomnie avérée devant témoins nobles
- Refus de satisfaction après défi légitime
- Manquement grave à la parole donnée sous serment
II. Des préjudices matériels :
- Pillage de terres sans déclaration de guerre préalable
- Destruction délibérée de bâtiments en temps de paix
- Vol manifeste de biens ou de ressources d'importance
III. Des atteintes aux droits féodaux :
- Usurpation de titres ou de prérogatives seigneuriales
- Violation de frontières établies
- Refus délibéré de rendre hommage dû
- Séduction ou enlèvement d'un membre de la famille du seigneur
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Le seigneur offensé doit, avant de porter les armes, faire proclamer publiquement son Casus Belli par héraut, en précisant :
- La nature de l'offense subie
- L'identité de l'offenseur
- La réparation exigée
Cette proclamation doit être portée à la connaissance de Notre Cour dans les sept jours de sa publication, sous peine de nullité du Casus Belli invoqué.
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Le seigneur ayant proclamé un Casus Belli légitime acquiert le droit de porter la guerre sur les terres de l'offenseur, selon les usages de la guerre noble.
Cette guerre est dite Guerre Juste et bénéficie de la protection de Notre loi. Nul ne peut s'y immiscer, sous peine des sanctions prévues à l'Article VI de la présente ordonnance.
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Par exception au principe établi à l'Article III, un tiers peut légitimement intervenir dans une Guerre Juste dans les deux cas suivants :
I. De la supériorité excessive :
Lorsque le seigneur offensé attaque avec une supériorité numérique excédant le rapport de un virgule deux (1,2) en termes de soldes dues aux troupes levées. Tout seigneur d'Okord peut alors prêter main-forte au défenseur pour rétablir l'équilibre des forces.
II. De l'acharnement illégitime :
Lorsque l'offenseur s'est publiquement soumis, reconnaissant son tort et offrant réparation convenable, et que le seigneur offensé poursuit néanmoins la guerre avec acharnement. En ce cas, tout seigneur peut intervenir pour protéger celui qui a fait amende honorable.
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L'offenseur peut à tout moment mettre fin à la Guerre Juste en déposant les armes et en offrant réparation selon l'une des formes suivantes :
- Reconnaissance publique de son tort devant témoins nobles
- Versement d'une compensation en or ou en nature
- Restitution des biens dérobés ou usurpés
- Prestation d'un serment de non-récidive
La soumission doit être proclamée publiquement et portée à la connaissance de Notre Cour. Dès lors, la Guerre Juste prend fin et toute poursuite des hostilités devient illégale.
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Tout seigneur qui s'immiscerait dans une Guerre Juste en dehors des exceptions prévues à l'Article IV commet le délit d'Ingérence Illicite dans Conflit Noble.
L'intervenant illicite devra en outre verser au seigneur lésé des dommages et intérêts dont le montant sera fixé par Notre justice.
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Nous Nous réservons le droit exclusif de statuer sur toute contestation relative à la légitimité d'un Casus Belli.
Toute partie estimant qu'un Casus Belli a été invoqué abusivement peut en appeler à Notre justice dans les quatorze jours de la proclamation. Nous examinerons les preuves et témoignages, et prononcerons Notre jugement souverain.
Si le Casus Belli est déclaré illégitime, la Guerre Juste devient Guerre Injuste, et son auteur sera passible des mêmes peines que l'ingérence illicite, aggravées selon la gravité du cas.
Notre décision est sans appel et s'impose à tous Nos vassaux.
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La présente ordonnance sera enregistrée en Notre Chancellerie, lue et publiée dans toutes les cours seigneuriales du Royaume, affichée aux portes des châteaux et des villes principales.
Tous Nos baillis, sénéchaux, prévôts et officiers sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller à son exécution.
Car tel est Notre plaisir.
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Donné en Notre palais de Verdelaine, 24e-X-25
Par le Roi en son Conseil
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
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Parvenue entre les mains du nouveau roi Kap Hital, cette proposition sera discutée en conseil royal.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Le Grand Chambellan , Aguilar de Vivesource , représentant du Roi en Salle du Trône en son absence , décide de rendre ce texte de loi public en Salle du Trône afin de recueillir les avis et opinions de tous avant de laisser le Conseil Royal trancher au final . (Ce texte est donc désormais connu de tous) .
Le seigneur de Vivesource établira un rapport résumé des opinions exprimées au sujet de cette proposition de loi en Salle du Trône et l'adjoindra à la proposition initiale afin que le conseil royal ait tous les éléments en main pour statuer .
Dernière modification par Max (2025-10-29 01:15:24)
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Documents relatifs à la loi de la guerre dite "juste" , en vue de l'examen final de cette loi par le conseil royal .
- PIECE NUMERO 1 -
(Copie d'une proposition concernant la loi "juste" . L'auteur est inconnu puisque le document original a été trouvé accroché à un pigeon fléché qui a sans doute chuté dans une souille boueuse au moment du tir , ce qui a fort abimé le document qui était à peine lisible . les sceaux ont du être aussi arrachés pendant la chute au travers de branchages et il a été de ce fait impossible d'identifier l'auteur du document qui reste inconnu à ce jour) .
Ordonnance Royale sur le Droit de Guerre Juste
Principe :
Un seigneur peut recourir (1) à la guerre dite "Juste" (3) sous conditions de motif légitime (dit casus belli (2) ) pour obtenir réparation (4).
(1) Déclaration obligatoire
Avant tout combat le seigneur offensé doit :
- proclamer publiquement son Casus Belli (hrp : salle du trône et forum)
- indiquer l’offenseur, l’offense et la réparation demandée
- attendre le verdict de l'autorité royale sous un délai de 7 lunaisons (hrp : 7 jours entiers)
Note : Le processus prend fin immédiatement en cas de Réparation Anticipée (4-2).
(2) Casus Belli (motif légitime)
Les motifs légitimes sont les suivants :
- offense à l’honneur de la maison (insulte, calomnie, parjure, refus de duel, ...)
- préjudice matériel (pillage, vol, destruction, ...)
- atteinte aux droits féodaux (usurpation, violation de frontières, refus d’hommage, enlèvement familial, ...)
(3) Guerre dite Juste
Le Roi décide seul de la légitimité d’un Casus Belli.
Un Casus Belli reconnu légitime octroie la Guerre Juste, reconnue et protégée par la loi.
Toute intervention extérieure est interdite, sauf exceptions (5).
Le Roi peut établir des modifications sur les termes de la Réparation.
(4) 1- Réparation
Les termes de la Réparation doivent être précis, définis dans le temps ou en numéraire.
Un délai juste est donné à l'offenseur pour lui permettre de donner Réparation.
(4) 2- Réparation Anticipée
L’offenseur peut donner Réparation Anticipée suivant les motifs annoncés et la Réparation demandée.
Le Roi décide seul de la légitimité d’une Réparation Anticipée.
- Si la Réparation Anticipée est jugée illégitime, le processus se poursuit.
- Si la Réparation Anticipée est jugée légitime, la paix devient immédiate et obligatoire entre les parties.
Exemples de Réparation Anticipée :
- en reconnaissant sa faute
- en indemnisant ou restituant les biens
- en jurant de ne pas recommencer
(5) Exceptions
D’autres seigneurs peuvent intervenir (6) si et seulement si :
- le rapport de force est jugé inéquitable par le roi (hrp : environ 20% minimum).
- la Réparation a été réalisée mais la guerre continue.
Le Roi seul accorde l'autorisation d'intervention.
(6) Toute intervention dans une Guerre Juste non autorisée par le roi octroie un Casus Belli à la victime.
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- PIECE NUMERO 2 -
(Proposition de texte de loi présentée par Le seigneur de Vivesource , avec pour objectif de simplifier et résumer le texte original qui lui semble trop technique) .
Loi sur la déclaration de guerre .
Droit d'entrée en guerre :
Toute entrée en guerre d'un seigneur okordien doit remplir deux conditions :
- L'attaquant doit disposer d'un casus belli (motif légitime) contre l'attaqué . Par exemple : offense à l’honneur de la maison (insulte, calomnie, parjure, etc ...) , préjudice matériel (pillage, vol, destruction, ...) , atteinte aux droits féodaux (usurpation, violation de frontières, refus d’hommage, enlèvement familial, ...) .
- L'attaquant doit faire une déclaration au Roi avant le début des hostilités et précisant le casus belli , les noms des parties concernées , ainsi que les réparations qu'il exige aux dépends de celui qui l'a offensé .
Si ces deux conditions sont remplies valablement , la guerre en question est dite "juste" . Dans le cas inverse , les belligérants s'exposent à des interventions royales .
Droit de réclamation :
Tout belligérant qui s'estime victime d'une attaque au motif non légitime ou dont le déroulement lui parait abusif , a le droit de demander l'arbitrage du Roi . Le Roi décide alors s'il saisit son prévôt ou s'il juge lui même l'affaire en question .
Le Roi ou le prévôt déterminent alors si la guerre en question est bien "juste" ou pas et s'il est besoin soit de la faire cesser , soit d'en modifier les modalités (réparations demandées , équilibre des forces , etc ...) ou bien de la laisser continuer en l'état .
Les décisions du Roi ou du prévôt sont irrévocables . Toute désobéissance aux décisions royales exposera leur auteur à des représailles royales .
Droit d'ingérence :
D'autres seigneurs ne peuvent pas s'immiscer dans une Guerre Juste . Toutefois , si le Roi a été saisi d'une plainte d'un des belligérants , il peut accorder une autorisation d'intervention à un ou d'autres seigneurs dans les cas où le rapport de force est estimé trop inéquitable , ou si la réparation a été réalisée et que la guerre continue . Toute intervention dans une Guerre Juste non autorisée par le roi octroie un Casus Belli à la victime .
Droit de réparation :
Les termes de la Réparation doivent être précis, définis dans le temps ou en numéraire . Un délai juste est donné à l'offenseur pour lui permettre de donner Réparation .
Droit de mettre fin au conflit :
L'offenseur peut à tout moment mettre fin à la guerre en déposant les armes et en réalisant sur le champ la réparation demandée par l'offensé .
Dernière modification par Max (2025-11-02 00:29:49)
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Un silence tombe sur la salle du trône. Hélène, Duchesse d'Autriche, se lève de son siège. Ses pas résonnent sur les dalles de pierre tandis qu'elle s'avance lentement vers le centre de la salle. Elle s'arrête devant De Vivesource, Grand Officier du Roi, et le fixe longuement.
Les courtisans remarquent immédiatement son apparence : ses traits sont tirés, marqués par les nuits sans sommeil et le poids des nouvelles venues de Vienne. Ses yeux, d'ordinaire si posés et diplomatiques, brillent d'une lueur inhabituellement dure. Quand elle prend la parole, sa voix est claire, contrôlée, presque trop calme.
Messeigneurs,
Après l'avoir proposée, l'Autriche retire son soutien à l'ordonnance sur le droit de guerre juste.
Non parce qu'elle serait imparfaite, mais parce qu'elle est inutile. Les événements récents prouvent que les Okordiens ne respectent que la loi du plus fort et sont incapables de se soumettre à un cadre juridique.
Pendant que nous débattions de seuils numériques et de délais procéduraux, Vienne est assiégée par deux armées. De tout temps, les us et coutumes d'Okord interdisaient qu'un seigneur soit seul attaqué par plusieurs adversaires. Cette règle ancestrale, dernier vestige de notre honneur commun, a été piétinée. Des milliers d'Autrichiens meurent chaque jour parce qu'une ambassadrice a refusé de se mettre à genoux.
Le seigneur de Vivesource s'indignait récemment : "Peut-on laisser les seigneurs s'étriper à leur bon vouloir, sans motif particulier ?" Belle indignation ! Mais où était-elle quand deux armées se mettaient en marche contre Vienne ? Où était ce souci de l'intérêt du royaume quand les coutumes les plus sacrées étaient violées ?
Il semble que l'indignation morale soit sélective. Qu'elle s'exprime dans les débats théoriques, mais se taise devant les massacres réels.
L'Autriche a compris la leçon : Okord n'est plus qu'une arène où les coalitions écrasent les isolés, où la loi du nombre remplace la loi de l'honneur. Nous n'avons que faire d'ordonnances dans un tel contexte. La seule loi qui compte ici, c'est celle des armes.
D'ici peu, Vienne tombera. Nous ne nous faisons aucune illusion. Mais l'Autriche se relèvera, retrouvera sa puissance militaire, et désormais ne laissera plus le code de chevalerie fictif d'Okord l'immobiliser. Vous nous avez appris qu'ici, seule la force compte.
À ces derniers mots, sa voix se brise légèrement. Un tremblement imperceptible parcourt ses mains, qu'elle serre fermement. L'émotion, contenue pendant tout le discours, affleure soudain — une colère glaciale mêlée à un chagrin profond pour ceux qui meurent en ce moment même à Vienne.
Elle reprend, d'une voix rauque mais résolue :
Nous retiendrons la leçon.
Elle se détourne et regagne sa place dans un silence absolu.
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
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Dame von Eisenberg , votre partialité vous égare totalement . Et je vais vous répondre point par point . En effet , je me suis interrogé "peut on laisser les seigneurs s'étriper à leur bon vouloir , sans motif particulier" , parole que j'assume et revendique bien sur . Et vous m'accusez pour cela d'indignation sélective !
Vous oubliez , Dame , que l'attaque sur Vienne est fort loin de se faire sans motif .
Vous oubliez , Dame , que l'Autriche ne manque pas de soutien , que n'avez vous pas convoqué l'un d'eux à Vienne pour équilibrer les combats ? Au lieu que de les envoyer attaquer d'autres seigneurs okordiens qui ne sont pour rien dans l'attaque sur Vienne .
Vous oubliez , Dame , que l'armée autrichienne était nettement supérieure en nombre aux deux armées réunies qui lui font face .
Vous oubliez encore , Dame , que la leçon , c'est Vienne et son bras armé , le Lys , qui l'a déjà donnée depuis un temps certain . Et que ce sont les okordiens qui ont retenu la leçon . Et pas l'inverse .
Vous parlez de loi du plus fort , dois je rappeler les méthodes autrichiennes ? Un seul exemple , vous n'avez pas hésité à envoyer sans aucune concertation vos troupes faire plier la cité des Happs alors qu’aucun défenseur ne s’y trouvait .
Vous parlez de loi du nombre, mais qui a mobilisé une armée plus grande à elle seule que les deux armées du Roi et du Connétable réunies?
Votre maison n'a en vérité jamais cessé de jouer avec les limites de la loyauté envers Okord et son bras armé le lys a menacé explicitement les okordiens . Ce sont les faits ! Votre maison a eu toutes les occasions d'apaiser ses relations avec Okord et d'y vivre en bonne intelligence, occasions qu'elle a systématiquement écartées pour au contraire pousser toujours un peu plus loin la provocation et la menace .
Le désastre de Vienne est le fruit de la politique de menaces de la maison d'Autriche. Vous récoltez ce que vous avez semé , et vous venez quand vient le temps des comptes , accuser les autres d'être responsables des conséquences de vos choix .
Quand à dire que les okordiens sont incapables de se soumettre à un cadre juridique , vous en êtes assurément l'exemple le plus flagrant . Je ne vous rappellerais pas l'étincelle qui a mis le feu aux poudres , c'est pourtant bien votre refus de vous plier à un cadre légal et traditionnel . Une fois de plus , vous accusez les autres de travers que vous cultivez au plus haut point vous même .
Et alors que la bataille n'est pas encore achevée , vous vous enfoncez , Dame , dans la fuite en avant en réitérant de plus belle vos menaces envers les okordiens et le royaume pour l'avenir , montrant à nu le vrai visage et les vraies intentions de l'Autriche .
Aujourd'hui , la maison d'Autriche n'est plus un aigle , elle ressemble plus à un paon qui fait le beau en public , pendant que dans l’arrière cour il afute ses ergots .
Enfin , vous me mettez en cause en me demandant où je me trouvais alors que vos gens mourraient en masse à Vienne . Vous devriez pourtant bien le savoir . J'étais en train de communiquer avec mon capitaine , Peyrus , alors que mes propres gens mourraient en masse en défendant mon domaine alors que celui ci était attaqué par les troupes mercenaires du seigneur Haldinblad .
Peut être pourriez vous , Dame , nous expliquer comment il se fait que ces troupes mercenaires s'en sont prises subitement aux terres laissées sans défense du Seigneur Altéria dans un premier temps ??? Puis dans un second temps , qu'elles s'en soient prises à mon domaine , alors qu'aucun litige d'aucune sorte ne m'oppose au seigneur Haldinblad ???
Mais je vais plutôt l'expliquer moi même à la Salle du Trône . Ces mercenaires s'en sont pris aux okordiens parce qu'ils ont été payés par la maison d'Autriche pour attaquer les okordiens ! *Brandit à la ronde un parchemin* Regardez ce sceau , c’est bien celui du mercenaire Haldinblad ! Il est écrit distinctement * lit * "Ma compagnie 50 000 hommes est mobilisée par l’Autriche jusqu’à la fin de cette guerre" . * Va le placarder à la vue de tous * https://ibb.co/qLMg1drs
Et c'est contre moi , Dame , qui ne suis pour rien dans l'attaque de Vienne et qui ne vous ai jamais rien fait , que vous envoyez ces troupes tenter de semer la désolation dans mon domaine . Voilà la belle leçon de morale que l'Autriche nous adresse .
Alors , Dame , remettez plutôt en cause la politique de votre maison au lieu de vous préoccuper de mon intégrité morale et de ma partialité . Je n'ai jamais agressé personne sans raison . Gardez donc vos accusations déplacées pour vous . J'aurais l'amabilité de les mettre sur le compte du malheur que vous vivez , malheur dans lequel je ne suis pour rien et dans lequel votre maison est pour tout .
Quand à la loi sur la guerre , puisque tel est votre choix , nous nous passerons de votre soutien pour la discuter et la voter .
Dernière modification par Max (2025-11-02 17:52:54)
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- Rapport du seigneur de Vivesource sur les avis et commentaires exprimés en SDT
sur les propositions de loi sur la Guerre Juste -
Deux propositions de textes de loi sur la guerre ont été proposés et sont exposés ci avant en "PIECE NUMERO 1" et "PIECE NUMERO 2" .
Les seigneurs Ravenswood et de Vivesource ont exprimé leurs avis communs que la proposition de loi initiale était trop longue , complexe et technique . Ils recommandent d'adopter le plus souvent possible des lois simples et concises .
Dame Happs estime qu'Okord n'a pas besoin d'une telle loi et préfèrerait qu'il soit légiféré sur le cadre de la guerre plutôt que sur ses motifs . Garantir un droit sacré au duel quelque soit le motif , tant qu'il se déroule dans le respect des traditions de la chevalerie (armée équivalente , etc …) .
Messire Ravenswood et Eudes appuient l'avis de Dame Happs , arguant qu'il s'appuie sur une tradition la plus lointaine qui a permis à nos générations successives d'être entrainées en permanence et prêtes au combat pour défendre Okord et repousser les invasions extérieures .
Dame Happs ajoute que la légitimité d'une guerre est une notion trop subjective pour qu'on puisse légiférer à ce sujet et qu'il vaut mieux éviter cette subjectivité en ne légiférant pas sur ce point .
De Vivesource lui rétorque que toute loi est forcément subjective , mais que y renoncer pour ce motif ne résout rien , et que sans loi , Okord n'a plus rien qui lie ses seigneurs et n'a plus de véritable existence . Sans loi , un groupe de seigneurs n'est plus qu'une juxtaposition de domaines mais plus un royaume .
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Dame von Eisenberg , votre partialité vous égare totalement . Et je vais vous répondre point par point . En effet , je me suis interrogé "peut on laisser les seigneurs s'étriper à leur bon vouloir , sans motif particulier" , parole que j'assume et revendique bien sur . Et vous m'accusez pour cela d'indignation sélective !
Vous oubliez , Dame , que l'attaque sur Vienne est fort loin de se faire sans motif .
Vous oubliez , Dame , que l'Autriche ne manque pas de soutien , que n'avez vous pas convoqué l'un d'eux à Vienne pour équilibrer les combats ? Au lieu que de les envoyer attaquer d'autres seigneurs okordiens qui ne sont pour rien dans l'attaque sur Vienne .
Vous oubliez , Dame , que l'armée autrichienne était nettement supérieure en nombre aux deux armées réunies qui lui font face .
Vous oubliez encore , Dame , que la leçon , c'est Vienne et son bras armé , le Lys , qui l'a déjà donnée depuis un temps certain . Et que ce sont les okordiens qui ont retenu la leçon . Et pas l'inverse .
Vous parlez de loi du plus fort , dois je rappeler les méthodes autrichiennes ? Un seul exemple , vous n'avez pas hésité à envoyer sans aucune concertation vos troupes faire plier la cité des Happs alors qu’aucun défenseur ne s’y trouvait .
Vous parlez de loi du nombre, mais qui a mobilisé une armée plus grande à elle seule que les deux armées du Roi et du Connétable réunies?Votre maison n'a en vérité jamais cessé de jouer avec les limites de la loyauté envers Okord et son bras armé le lys a menacé explicitement les okordiens . Ce sont les faits ! Votre maison a eu toutes les occasions d'apaiser ses relations avec Okord et d'y vivre en bonne intelligence, occasions qu'elle a systématiquement écartées pour au contraire pousser toujours un peu plus loin la provocation et la menace .
Le désastre de Vienne est le fruit de la politique de menaces de la maison d'Autriche. Vous récoltez ce que vous avez semé , et vous venez quand vient le temps des comptes , accuser les autres d'être responsables des conséquences de vos choix .Quand à dire que les okordiens sont incapables de se soumettre à un cadre juridique , vous en êtes assurément l'exemple le plus flagrant . Je ne vous rappellerais pas l'étincelle qui a mis le feu aux poudres , c'est pourtant bien votre refus de vous plier à un cadre légal et traditionnel . Une fois de plus , vous accusez les autres de travers que vous cultivez au plus haut point vous même .
Et alors que la bataille n'est pas encore achevée , vous vous enfoncez , Dame , dans la fuite en avant en réitérant de plus belle vos menaces envers les okordiens et le royaume pour l'avenir , montrant à nu le vrai visage et les vraies intentions de l'Autriche .
Aujourd'hui , la maison d'Autriche n'est plus un aigle , elle ressemble plus à un paon qui fait le beau en public , pendant que dans l’arrière cour il afute ses ergots .Enfin , vous me mettez en cause en me demandant où je me trouvais alors que vos gens mourraient en masse à Vienne . Vous devriez pourtant bien le savoir . J'étais en train de communiquer avec mon capitaine , Peyrus , alors que mes propres gens mourraient en masse en défendant mon domaine alors que celui ci était attaqué par les troupes mercenaires du seigneur Haldinblad .
Peut être pourriez vous , Dame , nous expliquer comment il se fait que ces troupes mercenaires s'en sont prises subitement aux terres laissées sans défense du Seigneur Altéria dans un premier temps ??? Puis dans un second temps , qu'elles s'en soient prises à mon domaine , alors qu'aucun litige d'aucune sorte ne m'oppose au seigneur Haldinblad ???
Mais je vais plutôt l'expliquer moi même à la Salle du Trône . Ces mercenaires s'en sont pris aux okordiens parce qu'ils ont été payés par la maison d'Autriche pour attaquer les okordiens ! *Brandit à la ronde un parchemin* Regardez ce sceau , c’est bien celui du mercenaire Haldinblad ! Il est écrit distinctement * lit * "Ma compagnie 50 000 hommes est mobilisée par l’Autriche jusqu’à la fin de cette guerre" . * Va le placarder à la vue de tous * https://ibb.co/qLMg1drs
Et c'est contre moi , Dame , qui ne suis pour rien dans l'attaque de Vienne et qui ne vous ai jamais rien fait , que vous envoyez ces troupes tenter de semer la désolation dans mon domaine . Voilà la belle leçon de morale que l'Autriche nous adresse .Alors , Dame , remettez plutôt en cause la politique de votre maison au lieu de vous préoccuper de mon intégrité morale et de ma partialité . Je n'ai jamais agressé personne sans raison . Gardez donc vos accusations déplacées pour vous . J'aurais l'amabilité de les mettre sur le compte du malheur que vous vivez , malheur dans lequel je ne suis pour rien et dans lequel votre maison est pour tout .
Quand à la loi sur la guerre , puisque tel est votre choix , nous nous passerons de votre soutien pour la discuter et la voter .
Messire Aguilar,
J'ai écouté avec attention votre longue énumération de griefs contre l'Autriche. Permettez-moi d'observer un détail qui semble vous avoir échappé : aucun de ces griefs n'existait lorsque vos armées se sont mises en marche.
Vous me reprochez d'avoir sollicité les mercenaires d'Haldinblad ? Cette alliance date d'hier. Vos armées marchaient déjà sur Vienne. Et contrairement à vous, ce mercenaire a eu la décence d'attaquer des forces capables de se défendre, plutôt que de fondre à deux sur un adversaire seul.
Vous invoquez les menaces de l'Autriche ? L'Autriche dormait depuis sept années. Nos deux seules décisions récentes furent d'accepter d'administrer une région à la demande de votre ancien roi, et d'empêcher notre vassal de faire sécession. Deux actes parfaitement loyalistes envers Okord.
Vous invoquez les provocations du Lys ? Le Lys a simplement codifié une coutume ancestrale : le combat régulier à forces égales entre nobles. Ses rituels — le lys noir, les défis formels — ne sont qu'un cadre symbolique autour d'un principe juste.
Alors dites-moi, Messire : quand vos deux armées se sont-elles mises en marche ? Avant ou après tous ces griefs que vous énumérez si complaisamment ?
La vérité, la voici : vous avez attaqué l'Autriche parce qu'une ambassadrice - qui venait de réaffirmer solennellement la fidélité de l'Autriche au Royaume d'Okord - a refusé de s'agenouiller devant un roi tout juste couronné, sans avoir pu prendre instruction de son archiduc. Voilà votre casus belli. Une génuflexion.
Tout le reste n'est que justification a posteriori d'une décision déjà prise. Je vous laisse juge de savoir si cela relève de la mauvaise foi ou de l'aveuglement.
Les faits parlent d'eux-mêmes. Je n'ai rien à ajouter.
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
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Le comte Jan de Gwendal fait parvenir ses commentaires par missive (un peu tard, je sais, mais il a été terriblement blessé lors de la dernière bataille).
Toute guerre est juste aux yeux de celui qui la mène. Personnellement, je serais favorable à l'abolition du «casus belli».
Au meme temps, un code d'honneur devrait etre respecté en temps de guerre, en accordant une attention particulière à l'équilibre des forces armées et à la capacité du peuple attaqué à se défendre.
Il suffirait de transcrire ce code, qui n'existe aujourd'hui que par tradition orale, en une véritable loi.
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Duchesse , comme on sait si bien le faire dans votre maison , vous savez parfaitement faire dire aux mots ce que vous souhaitez leur faire dire . Mettre en avant les faits qui vous arrangent , et oublier ceux qui vous gênent . C'est pourquoi je ne m'engagerais pas plus loin dans une polémique qui serait sans fin et sans utilité .
Je dois toutefois constater que vous semblez incapable d'un propos constructif et non polémique . Vous êtes enferrée dans votre haine viscérale d'Okord et ne faites que proférer menaces , accusations envers le royaume et critiques envers ceux qui le servent , sans jamais laisser espérer ou entrevoir une possibilité de dialogue ou d'apaisement , sans jamais laisser voir le moindre désir de trouver des solutions à ce qui nous oppose .
J'en déduis que vous ne cherchez aucunement le dialogue , mais seulement la possibilité d'exprimer votre rage . Je n'ai pas le souhait de vous servir dans ce but . Puisqu'aucun dialogue véritable n'est possible , je ne perdrais pas mon temps à communiquer avec vous . Par votre représentation , la maison d'Autriche semble n'avoir aucune volonté de résoudre le conflit qui l'oppose à la couronne d'Okord . J'en prends note et je met fin , en ce qui me concerne , a tout échange avec votre maison , puisque sans espoir d'avancée , sans intérêt pour moi puisque n'ayant aucune envie de simplement m'étriper verbalement avec vous .
Je regrette cette position aussi peu ouverte à un dialogue constructif . Je m'étais bêtement imaginé qu'une solution pouvait être trouvée pour enfin dialoguer de façon constructive et trouver un terrain d'entente avec l'Autriche . J'ai des tendances "doux rêveur" . Mais je n'y crois plus aujourd'hui devant les actes de votre maison et devant vos propos . J'abandonne donc cet espoir et en conséquence , je met fin à ces échanges sans but valable .
Alors c'est entendu , vous avez tout bien fait et nous avons tous les tords . C'est bien évident ! Je n'ai plus rien à ajouter non plus .
Dernière modification par Max (2025-11-04 17:37:06)
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