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#1 2020-08-19 17:12:39

Alzafrar

L'Histoire d'Alzafrar

L'Histoire d'Alzafrar

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Alzafrar était un jeune homme mystérieux. Il a grandi en dehors des frontières d'Okord où il s'est fait un nom comme émissaire. Haut dignitaire d'une lignée marchande, il a très vite décidé quant à lui de se consacrer à la religion. À l'âge de 26 ans, il arrive en Okord et décide de s'y installer définitivement. Une légende circule à son sujet. D'après certains druides anciens, Alzafrar serait immortel ... Il aurait d'ailleurs eu un fils : Luntro Vladimistrop qui aurait vécu en Okord il y a plusieurs années. Il serait donc plus âgé que Luntro (https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=3899), lui même plus vieux que lui et décédé... De quoi faire tourner la tête. Quoi qu'il en soit, Alzafrar s'est installé à l'Ouest avec une centaine de serfs fidèles à sa famille.

Ensemble, ils construiront Rivéra, fief central du Baron Alzafrar. Cette cité prend racine dans la province des Marches de Samarie. Très rapidement, on raconte qu'Alzafrar s’est imposé dans la région en établissant un maillage commercial et fluvial. La quasi totalité de ses cités sont tournées vers la production marchande et agricole.

Accompagné par son suzerain Baudoin de Samarie, il a embrassé le culte de Podeszwa au cours d’un pèlerinage à Damas. En effectuant des batailles et un épurage des camps hostiles, il répandit le culte de Podeszwa. De plus en plus d'adeptes rejoignirent les adeptes de Podeszwa, le confortant dans sa mission ; servir, protéger et répandre la parole de la Sainte-Église de Podeszwa.

Sa route fut longue et son histoire ne fait que commencer.

Son aventure, ses nombreux périples et les actualités qui touchent Alzafrar seront compilés dans ce récit, par son surintendant.

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Dernière modification par Luntro (2021-01-24 16:00:46)

#2 2021-01-22 14:19:23

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Une maison, un domaine, des fidèles, la construction unique d'une famille singulière

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Cela faisait maintenant plusieurs lunes que le seigneur Alzafrar bien que très discret s’était installé en Okord. Sa maison prospère s’était étendue en dehors des frontières de l’Ouest pour embrasser la chaine montagneuse du Sud mais aussi le Duché d’Esterlord où il y avait établi un fief.

Le cœur de sa maison bien qu’à l’Ouest s’était vu redirigé vers d’autres secteurs. Son ancrage en Léopardie était suffisamment organisé, lui laissant la liberté de s’installer dans des contrées moins amicales ou encore plus reculées qu’il ne l’imaginait.

Sa maison se compose désormais de quinze fiefs avec la gestion administrative de la province de Vlador, elle-même composée des cités nourricière de Belfaso et de Terrameter.

Le domaine d’Alzafrar est connu pour son organisation fluviale. En effet, les cités de la maison d’Alzafrar sont toutes tournées vers les fleuves ou la mer.

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La cité maitresse est composée de deux fiefs ; Rivéra, cité fondatrice et Racou ayant fusionné par le jeu d’exodes successives dans les contrées environnantes.

Dans cette cité fondatrice, l’ensemble de la noblesse Vladorienne y est concentrée avec comme particularité que les religieux y soient davantage nombreux.

Plus au Sud, on trouve les quatre cités formant le Triangle Vladorien avec en son centre la cité des Plaines d’Opales qui sert de comptoir militaire pour le compte du Baron Alzafrar. Elle est également avec la cité de Gamma et des Plaines d’Albâtre une cité côtière importante dans l’approvisionnement de poisson et d’épices. Quant à Orkadia, elle est une place marchande plus reculée dans les terres, à deux pieds de la forteresse de « Royaume sous le Ciel » et bénéficie de la proximité de celle-ci pour y vendre l’excédent produit par le commerce du Triangle Vladorien.

Dans sa volonté de ne pas enclaver ses domaines, le lien entre l’Ouest et le Sud se fait au travers de la cité de Plaine Cobalt qui fait le lien Sud / Ouest tout en profitant de sa position géographique avantageuse pour y faire commerce. En effet, elle se trouve non loin de Villespassan - comptoir commercial du Ponant et du Port Karan.

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Malgré d’autres constructions en cours et l’organisation du domaine de Vlador qui n’est pas encore achevé, le Baron Alzafrar commence à s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Habité par Podeszwa, il continue comme à chaque fois de prêcher au sein de chaque cité et d’irriguer ses fidèles de la sainte parole. Le clergé Vladorien lui a attribué le titre de Chevalier Noir de Podeszwa. En effet, ses tatouages, son crâne rasé et ses larges cicatrices au visage s’associe bien à son imposant passé dans l’inquisition Vladorienne, branche non officielle se revendiquant agir pour Podeszwa et sa Sainte Église. Il n’est d’ailleurs pas prouvé qu’il l’ait dissoute et des rumeurs courant à son sujet préciserait que la cité des Plaines Soufrières abriterait en réalité le siège de l’inquisition Vladorienne composée de 13 inquisiteurs.

Politiquement parlant, le Baron ne fait pour l’heure qu’observer un royaume hésitant. Il reste à l’écart, bien qu’ayant déjà rejoint l’Ordre des Chevalier au Léopard.

Le Baron est encore dans les prémices de sa fondation et sa maison reste insignifiante parmi les grands de ce royaume. Sa puissance militaire est encore primaire et ses combats peu nombreux, pourtant, il entrevoit une ouverture et une implication plus grande à l’avenir. Son histoire ne fait que commencer et les aventures qui se profilent sont loin d’être les seules.

Il faut savoir regarder pour juger, voir pour y croire, écouter avant de parler et entendre avant de prétendre. Si l'autorité n'a pas d'oreille pour écouter, elle n'a pas de tête pour gouverner.

Dernière modification par Luntro (2021-01-22 15:20:46)

#3 2021-01-23 23:06:25

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Une prospérité qui s’accompagne par delà son domaine

Les différents intendants siégeant dans les cités sous l’égide de Vlador se sont réunis au sein de la cité maitresse pour traiter des différents sujets à l’ordre du jour ainsi que des projets soumis par le Baron.

Une consultation faisait état de finances saines et de ressources suffisantes pour les lunes et phases à venir. Pourtant, le Baron semblait mécontent, préoccupé.

Ça n’allait pas assez vite pour lui. Les projets en cours étaient couteux et les objectifs ralentis par une démographie forte et un niveau de vie plus que convenable pour tous les ordres de la société.

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Dans son discours introductif, il déclara :

« Cher comité, proches et intendants,

Nous avons construis les bases d’une maison tout à fait respectable, emplie de religiosité et d’un fervent esprit marchand, ce qui somme toute peut être paradoxal à la lueur des idéaux étriqués de certains seigneurs étrangers à notre vision. En effet, c’est toute la peuplade Vladorienne qui est mobilisée pour servir et adorer notre culte. Nos profits et notre budget y sont les premiers impacté, pour le plus grand bonheur de tous. Ces projets ardemment menés par vos cohortes et mes proches amis sont la pierre angulaire qui unit toute notre organisation. Vous avez tous pris connaissances des divers projets que je vous ai soumis. Ils seront volontairement censurés dans la retranscription officielle mais nous tous savons de quoi nous parlons, aussi soyez-libre de vous adresser à moi.

* Censuré *
* Censuré *
* Censuré *

Ne l’oubliez jamais, car les vents tempétueux qui frappent nos tours et nos remparts pourront faire vaciller notre chemin. Aussi, ayez toujours en tête pour qui vous agissez et pour quoi.

Trêve de bavardages, j’ai bien reçu vos rapports et la consultation unanime faite sur le domaine. Je vous en félicite, mais … elle n’est malheureusement pas à la hauteur de nos ambitions.

Aussi et sans plus attendre, je vous demanderai de trouver d’autres sources de revenus. Quels qu’il soient, faites-moi vos propositions ici et maintenant. »

Le Baron se tut et un silence se profila dans toute la salle du comité domanial.

Agacé, il lança un : « ALLONS, nous n’avons pas toute la journée » et les premières prises de paroles affluèrent timidement.

L’intendant de Gamma proposa une taxe sur toutes les marchandises et productions artisanales. Celui de la pleine soufrière suggéra une redevance supplémentaire pour les lieux saints, permettant de dégager une partie du budget pour d’autres chantiers. L’intendant de Rivéra quant à lui était pour la récupération d’un tiers de la fortune des nobles et bourgeois des cités au jour de la succession des héritiers.

Le baron hocha la tête pour signifier qu’il acquiesçait ses mesures. Et à la question de savoir quelle mesure adopter, celui-ci répondit : « Toutes ».

Il répliqua encore : « Et encore, je ne suis pas sûr que cela suffise. Chiffrez-moi tout cela et envoyez-moi au plus vite un prévisionnel des recettes supplémentaires qu’engendrerait ces mesures ». Après une courte pause, son visage s’illumina et il fit au comité le signe de se taire. « Je pense avoir la solution. Nous avons besoin de financements. C’est inéluctable et notre richesse bien que grandissante n’est pas à la hauteur de nos progrès constants. Nous avons besoin d’être financés. Messieurs, faites appel à la noblesse Vladorienne en premier lieu, puis, contactez en mon nom les seigneurs des alentours, peut-être que nos intérêts convergeront vers une entente financière. »

L’intendant de la Plaine d'Opales interpella le baron en lui suggérant d’aller chercher le financement lui-même, que leurs missions avaient été remplis avec brio et que par là il entendait faire savoir au baron qu'il en demandait trop. Un doux message qu’il compris autrement.

« Cher intendant, vous avez raison. La Plaine d'Opale est une place forte et une cité militaire importante de notre maison, donnez l’ordre à vos hommes de se réunir, préparez-les au combat. Que la cité maitresse et tous les domaines sous ma juridiction se préparent en concertation avec le surintendant. Je communiquerais avec lui la stratégie à adopter. Nous irons comme vous l’avez recommandé chercher nous mêmes les financements. Cependant, si cela devait nous couter plus cher, croyez-bien que vous le payerez au centuple. »

Le Comité domanial fit levé peu après et déjà une certaine effervescence  gagnait tous les intendants. Était-ce de la panique ou une envie débordante de se mettre au travail, personne ne le su. Le Baron quant à lui regagna ses appartements avec calme. Il demanda à être seul, puis s'installa dans son bureau dans lequel il resta pendant deux jours entiers.

Dernière modification par Luntro (2021-01-24 22:38:25)

#4 2021-01-24 00:12:36

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

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Une stratégie qui doit s'accompagner par des actes

Deux jours étaient passés.

Le Baron était resté dans son bureau, sans boire ni manger. Il en avait apparement l’habitude. Allez savoir pourquoi mais ce genre de petites choses renforçaient l’admiration de ses domestiques qui répandaient copieusement des rumeurs à son sujet, rumeurs qui le mettait pour la plus grande partie en valeur. De cette manière qui n’était pour sûr pas prémédité, sa popularité auprès de son domaine grandissait. On lui  a de fait attribué une sorte de pouvoir divin, que sa présence dégageait quelque chose de mystique.

Le Baron était un être éclairé, à l’affut et travailleur. Il montrait parfois aux jeunes paysans comment accroitre leurs rendements, avec quel outils ils pourraient tenir leur compte. Il n'avait pas peur de se salir et participait aux aux traditionnelles moissons. Ces actions et cette balade au plus près des habitants lui permettait de faire corps avec son domaine, de se fondre à travers les strates et les ordres prédéfinis. Le meilleur moyen était sans doute son passage quotidien à la chapelle de Racou, où tous pouvaient abandonner un instant leurs conditions pour être des frères. Cela a aidé le Baron tout au long de la construction de ses cités. Plus qu’une ouverture d’esprit, cela a permis de parfaire l’éducation et la bienséance de tous les néo-vladoriens. Tous les nouveaux habitants et les serfs enrôlés par le Baron étaient pacifiés, apaisés et déterminés à se soumettre à la volonté de Podeszwa. Le Baron l’avait bien compris. C’était un outil de pacification des masses en plus d’une manifestation directe de la lumière de Podeszwa à son égard.

Parallèlement aux édifices religieux et à l’importance de son impact, la question militaire n’était pas à écarter. Alzafrar le savait. Un maison forte est une maison de fer. Aussi fallait-il s’armer de cuirasses brillantes et bruyantes.

Cette question était en fait la raison pour laquelle il avait passé les deux jours dans son bureau. Après avoir établi une stratégie et étudié les dernières batailles, il se rendit compte du peu de formation que ses hommes avaient pu recevoir de sa part. Il fallait y remédier. Et quoi de mieux que la pratique pour former de braves hommes. Quoi de mieux que la terreur pour convaincre à l’apprentissage.

L’heure était au combat. Le Baron avait reçu les derniers chiffres du surintendant. Comme il le craignait, les financements ne seraient pas suffisant à son projet. Par conséquent, il lui fallait aller en chercher.

Les troupes s'y préparaient.

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Dernière modification par Luntro (2021-01-24 16:08:55)

#5 2021-01-24 15:04:06

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Une stratégie qui doit s'accompagner par des actes - 01

Les premières batailles ont été lancées au petit matin.

Les rapports d’espionnages affluaient en nombre et déjà une victoire avait été arrachée par le Baron qui avait promis de participer à l’ouverture de la campagne.

Cette première bataille était tout sauf glorieuse. Il n’y avait eu de la part des défenseurs aucune résistance. Alzafrar s’était simplement placé devant les portes de la cité qui quelques minutes plus tard s’étaient ouvertes sans négociation ou violence.

Et … on pouvait le comprendre. Cette cité était certes bien peuplée mais ridiculement pauvre. Le trésor de la ville n’était même pas celui du salaire de dix cavaliers. Autrement dit, cette attaque n’avait servi à rien, si ce n’est remplacer l’entrainement du samedi matin.

Le lieutenant présent auprès d’Alzafrar avait suggéré de piller toutes les maisons mais Alzafrar l’avait formellement interdit.

« Regardez cette tristesse, cette pauvreté maladive. Croyez-vous un instant qu’ils aient quelque chose de précieux si ce n’est leur âme ? » Il poursuivi « proposez à tous ces manants de rejoindre notre maison. Ils méritent un avenir plus digne que celui-ci. Appelez les religieux de Terrameter, dites-leurs de préparer leur coucher dans l’ancienne ferme du frère Robert. Ils seront convertis, nourris et pour ceux qui refuseraient l’un ou l’autre, ils seraient mis dehors. »

Le lieutenant acquiesça et se retira donner les instructions.

Un espion arriva près du Baron pour lui donner un dernier rapport.

Le Baron se mis à sourire. Il fit un constat simple. Aucune attaque n’est rentable dans les alentours. Pas qu’elles soient impossibles, la plupart ne sont pas défendues. Non, la vraie raison est que les villes sont bien trop pauvres, cachées derrières d’immenses murailles comme pour sublimer la couleur marron de la boue.

En feuilletant le rapport, il haussa les sourcils et pensa « Et bien, que voulez-vous, nous ferrons avec, voilà notre prochaine destination ».

Dernière modification par Luntro (2021-01-24 15:46:04)

#6 2021-01-25 00:57:29

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Une stratégie qui doit s'accompagner par des actes - 02

Les troupes du Baron retournèrent à Rivéra pour faire état des premières batailles. Comme celles-ci ne furent pas très éprouvantes, la permission accordée aux garnisons ne dura pas très longtemps.

Le Baron avait été clair. Il fallait retourner sur les routes, continuer à illuminer de nouvelles cités pour tenir les objectifs qu’il s’était donné. Dans l’après midi, plusieurs destinations furent choisies.

Le Baron choisissait ses "adversaires" de façon analytique. Il regardait essentiellement les rapports d’espionnages, le culte adopté par la cité et son seigneur ainsi que la distance à dos de cheval. Plus que de simples sièges, c’était la lumière de Podeszwa qui guidait ses pas. Il purifiait par le feu, rétablissait les bases d’un terrain qui n’en serait que plus fertile au contact du soleil et de l’eau.

L’intendant de la Pleine d’Opales n’avait peut-être pas tort finalement ? Le Baron, lui, restait prudent mais ne cachait pas sa double volonté.


D’une part, il voulait enrichir son domaine et par voie de conséquence Podeszwa à travers ses dons. De l’autre, il voulait purifier, lutter contre les démons de Ciemnota et répandre la sainte parole afin d’élever le Dieu unique.

Cette campagne prenait donc un tournant. Les premiers bourgeons de la contemplation allaient pouvoir fleurir dans les esprits corrompus de ces cités. Il fallait leur montrer la vraie foi, la vérité.

Le but de cette manoeuvre n’était pas de piller les fiefs de ses "adversaires", non. Le véritable but était de convertir ces seigneurs et ses cités. Malgré tout, en cas de dépravation des âmes, cette option serait envisagée. Si les premières attaques ont été des demies-victoires, celles-ci garantiraient un bon butin qui serait partagé entre les soldats, le baron, la cité et Podeszwa.

Le Baron Alzafrar avait choisi le seigneur Bréval du Porhoët. Il eu une vision au moment où on prononça son nom. Il avait la conviction qu’il pouvait être un frère, qu’il avait quelque chose en lui qui exprimait une fascination de la nature propre au Dieu unique.

Surpris par notre arrivée, le seigneur Bréval du Porhoët n’avait pas manqué de nous adresser en toute hâte une missive.

Bréval du Porhoët a écrit :

Salutation baron,

Puis-je savoir ce qui me vaut cette visite sur mon fief de Bastao ?

Je n'ai rien contre une bonne bataille pour me dégourdir, mais peut être pouvons nous discuter de vos motivations entre seigneurs civilisés.

Il ne me semble pas vous avoir nuis de quelque manière que ce soit. Mais si tel est le cas je vous pris de me le faire savoir.

Alzafrar fut encore plus convaincu par son potentiel. Il fallait à toux prix qu’il réussisse à lui faire voir la vérité. Il lui répondit avec le même hâte.

Alzafrar Valdor a écrit :

Baron,

Notre visite est guidée par une volonté unique ; transcender votre peuplade et vous même.

Nous voulons vous donner la chance d’observer les premiers bourgeons de la contemplation.

Repentissez-vous et rejoigniez la sainte lumière de Podeszwa. Faites-le par écrit ou par une des manifestations du culte qui est le don. Faites-don de vous même pour une juste cause. Vibrez au rythme de l’univers.

Devenez un frère, notre frère.

Votre maitrise de la forge, votre rapport à la foret et plus largement à la nature fait déjà de vous un ambassadeur de la manifestation du Dieu unique.

Ne voyez pas à vos portes de simples soldats, laissez-vous plutôt guider par la lumière étincelante de leurs armures. Baron, rendez-vous en personne à Rivéra pour que nous puissions continuer votre élévation spirituelle. J’en suis certain, vous êtes un des nôtres. Il est de mon devoir de vous faire voir la vérité.

Les dés étaient jetés. Alzafrar attendait l'ouverture des portes, l'arrivée de la création luminescente d'un frère.

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Dernière modification par Luntro (2021-01-25 01:32:01)

#7 2021-01-25 18:47:51

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Une stratégie qui doit s'accompagner par des actes - 03

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Le Baron Bréval du Porhoët s’était montré curieux. Pour autant, il était réticent à l’idée de commencer son apprentissage spirituel ou quelconque introspection.

Trois de ses fiefs avaient été encerclés par les troupes vladoriennes le même soir. D’après ses dires, la population craignait notre arrivée. A cela nous répondîmes : « Dites à votre peuple que la présence de nos soldats est la garantie d'une protection contre les démons de Ciemnota. Peut-être y en a t-il au sein de votre cité, caché dans l’ombre de certains villageois, aussi vous faudra-t-il faire appel à nos exorcistes pour le vérifier. Trois inquisiteurs sont à mes côtés et sécurisent spirituellement les lieux, ils en feront de même à l'intérieur sur votre demande. »

Sur la demande du Baron Alzafrar, les deux hommes organisèrent un entretien privé, en dehors du château. Malgré des échanges constructifs, cet entretien fut vain jusqu’à l’arrivée d’une missive dorée. Elle venait de la Princesse Juliette de Varsse et était adressée au Prince Baudoin, notre suzerain. Une longue missive faisant état de plusieurs propositions. Le Prince Baudoin nous partagea cette information sur laquelle le Baron travaillait dans ses quartiers, sur le camp de Bastao.  En parallèle, il discutait avec le Frère Raoul de la Trimouille qui était lui même membre de la chaine vassalique de la Princesse. Au cours de ces échanges, le Baron tentait de comprendre comment son frère faisait pour accepter l’errance spirituelle de ses alliés. Il vu alors une éclaircie dans sa position à adopter. Les alliés de son Frère n’étaient peut-être pas si loins de la lumière de Podeszwa. Ils erraient seulement dans un monde spirituelle remplie d’artifice. Ce n’était pas perdu. Il y avait encore une chance de les convaincre.

Partant de ce constat, le Baron fit écrire deux lettres qu’il envoya à ses deux lieutenants. Nous allions lever le camp.

Dans la continuité du chemin pris, la princesse satisfaite pris les devant pour remercier Alzafrar.

Juliette de Varsse a écrit :

« Baron Alzafrar,

Raoul de la Trimouille m'informe de votre bonne volonté, de votre intention de retraiter vos troupes. Il me fait plaisir que vous ayez continué ainsi les négociations, entre vous, et qu'elles aient abouti.

Comme promis, je délivrerai un convoi de 500.000 okors dans la grande cité de Rivéra. Nous pouvons considérer cela comme un tribut à votre puissance ou bien une récompense à votre audace.
Je me déplacerai en personne et sous escorte à cette occasion, parce que j'ai espoir de visiter cette cité dont la vive réputation m'est parvenue.

En ce qui concerne ma proposition de non-agression avec mes vassaux, je vous abandonne la charge de finaliser le pacte, ou non.
Considérez que cela vise avant tout à assurer votre sécurité contre des représailles mal intentionnées.

Nous vous remercions pour votre intervention. Vous avez porté à notre attention que les terres du Porhoët ne disposent pas de garnisons suffisantes pour assurer leur sécurité.
Je suis convaincue que Bréval remédiera à cela au plus vite et, cela, grâce à vous : nous vous sommes reconnaissants.

J'espère que vous appréciez le succès de votre entreprise et n'en gardez pas goût amer,
Pour notre part, nous sommes satisfaits,

Juliette de Varsse, Epée de Flamme et de Lumière, Princesse du royaume d’Okord. »

Ce à quoi le Baron répondit :

Alzafrar Vlador a écrit :

Princesse de Varsse,

Je suis ravi de voir que mes intentions n’ont pas été déformées. Quand bien même ce « coup d’éclat » ait été perçu comme une agression, ma volonté première et celle qui a guidé cette opération était la diffusion et la transcendance des peuples. Ce fut une grande et agréable surprise que de savoir qu’elle avait touché la plus honorable princesse de ce royaume ainsi que votre chaine vassalique. Il faut parfois user de tentatives audacieuses pour que nos esprits puissent voir Podeszwa et communier dans sa perfection.

Votre convois de 500.000 pièces d’or est une bénédiction. Cependant, voici ce que je vous propose :

Je souhaite (pour faire simple) que le Baron Préval accède à ces demandes ;

-Apprenne la foi, l'interprétation de nos textes sacrés et l’élévation spirituelle au travers d’une introspection sur ses croyances actuelles. Je vous invite d’ailleurs à en faire de même, si votre esprit est attirée par une connaissance plus aguerrie de notre culte.

-Commencer son apprentissage par un don à Damas ou aux petites réunions religieuses locales de Rivéra. Un don de quelques piécettes fera l’affaire. Sa foi n’étant pas encore éveillée, je ne lui demande pas la lune. Pour mon premier pèlerinage à Damas, je n'avais pas les mêmes capacités financières que maintenant par exemple. Tout est affaire de bons sens et d'harmonie.

Pour être plus précis, je souhaite que le Baron Préval se rende en personne à Damas ou Rivéra suivi de 50 de ses fidèles, accompagné d’un présent, une donation comme mentionné ci-dessus.

Ensuite, je souhaite que votre convoi serve à financer l’édification d’une chapelle pour Podeszwa au travers du don. Cet acte serait pour moi la plus grande victoire et pour vous un pas inconscient vers la lumière de Podeszwa. Vous seriez bien entendue invitée d’honneur à la première messe qui je l’espère vous ferait prendre conscience de la magnificence de Podeszwa. En étant actrice de cela, je suis certain que vous pourriez vous élever plus encore spirituellement. J’ai de la sympathie et beaucoup d’estime envers vous. Vous avez l’âme d’une soeur, tout comme le baron Bréval pourrait avoir celle d’un frère. Je le sens. Princesse, vous avez comme vassaux des membres éminents de notre culte. Avec un acte de cette importance, vous enverriez un message fort.

Je pense que ma proposition n’est pas inconcevable et qu’elle serait d’ailleurs bénéfique à bien des niveaux.

Pour ce qui est d'un pacte de non agression, je m'entretiendrai avec les concernés. Merci de votre sollicitude sur ce sujet.

J'espère qu'au travers de mes actes et paroles, vous aurez pu appréhender mon action comme elle l'est réellement. Cela dépasse le simple pillage ou le besoin de financement que vous évoquez, c'est un manifeste religieux et politique qui se construit chaque seconde de chaque minute qui m'est donné de vivre.

Vous comprendrez peut-être au fur et à mesure des récits que l'on rapporte sur moi et mon domaine que mes projets pourraient parfaitement épouser les votres. Les événements et les choses les plus bruyantes ne sont pas les plus importants. Les événements hors du commun ou impressionnants retiennent l’attention des hommes alors que l’essentiel se construit dans l’indifférence et la durée. Mais cela est une autre histoire ...

Vous aurez peut-être une révélation, en attendant, je me réjouis d'avoir permis ce dialogue riche de connaissance.
--
Baron Alzafrar Vlador
Chevalier Noir de Podeszwa.
Chevaliers au Léopard.

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#8 2021-04-25 22:36:19

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Défense de la foi - Les premiers bourgeons de la Rédemption

L'Inquisition Vladorienne était une institution précurseuse en la matière. Elle avait au travers de Terrameter permis le recrutement de nombreux chevaliers qui, après des mois d'épreuves enfilèrent l'habit d'inquisiteur.

Toute cette organisation, toute la fondation de la nouvelle inquisition de Podeszwa était dirigée depuis le commencement par le baron Alzafrar, lui même Chevalier noir de Podeszwa.

Lorsqu'il vu émerger l'Ordre de Podeszwa, il vit une lueur dans le combat qu'il avait initié à ses débuts. Il savait pertinemment que son prêche avait touché les seigneurs de l'Ouest d'une part, mais ensuite de tout le royaume. Voir un Ordre religieux défendre les lieux saints le toucha au plus profond de son être. Enfin ses frères prirent la mesure de l'importance de la défense de la lumière de Podeszwa.

Toutefois, le Baron était fort occupé par sa maison. Son suzerain lui avait confié de nombreuses responsabilités. En effet, il avait sous sa juridiction une province voisine à celle de Vlador. L'administration de celle-ci lui prenait la majorité de son temps.

Malgré tout, lorsque La Chapelle de Tombe Stone fut assiégée, il ne put rester sans rien faire. L'appel de l'Ordre avait résonné en lui. C'est tout naturellement qu'il embrassa cette cause qui était la Défense de la foi. Un premier bataillon d'inquisiteurs fut appelé, puis un second, un troisième et un quatrième. Même le bataillon noir fut réquisitionné par ordre de Rivéra. Dirigés et entrainés par le Baron lui même, pour une seule cause ; Podeszwa. Le bataillon fut mené par par l'inquisiteur Télazus, qui s'installa aux portes du château de Najac. Sans prévenir, l'inquisition sonna les cloches de la rédemption.

En réponse à cela, Gamma était assiégé par Du Guesclin et le Cydon qui, quant à lui, en soutien à son allié s'en pris à un village de bourgade de la maison Vladorienne. Le Baron répondit par un siège au château de MontMirail. Le combat s'étalait désormais sur quatre fiefs.

Au travers de ses écrits, Alzafrar se dit qu'il était temps de revendiquer l'inquisition de Podeszwa devant le Gorny. Il voulait que cette institution soit avalisé par le Haut clergé, et par tous les frères.

L'Inquisition Vladorienne en était la fondatrice. Et quand bien même il exista une inquisition par le passé, celle-ci était bien plus puissante et forte que la précédente.

Il était TEMPS !

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#9 2021-05-04 15:10:41

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Défense de la foi - Les premiers bourgeons de la Rédemption

Les forces obscures étaient plus importantes qu'elles le laissaient penser. De nombreuses bêtes mielleuses et opportunistes arboraient un sourire assoiffé de sang.

Les généraux de la Maison Vlador étaient tous morts au combat. Seul le bataillon de l'Inquisition, les fameux chevaliers noirs avaient survécus et continuaient à se battre.

Alzafrar était excédé par le manque de combativité de ses généraux et l'absence d'organisation de ses intendants. Certes, le Baron Alzafrar était un jeune seigneur, mais il pensait que ses généraux avec davantage d'expérience au combat. En réalité, il vit que non. Les seuls combats qu'ils avaient fait étaient des épurages de camps hostiles.

Ses adversaires démoniaques se servaient de ce désavantage pour répandre de fausses rumeurs et mettre le nouveau roy dans leur poche. Les démons de Ciemnota faisaient du bruit là où le Baron méditait en silence sur les ruines encore fumantes de La Chapelle de Terrameter. Elle serait reconstruite. Encore plus grande que la précédente, elle serait le symbole de cette guerre. La première à tomber, elle était annonciatrice d'une tempête bien plus grande et dévastatrice que des cavaliers fonçant sur des archers mal fagotés.

Comme l'énonçait les saintes écritures : "L'homme est une créature de Podeszwa, c'est un être de justice et de lumière mais il est aussi perverti par Ciemnota car il vie alternativement dans le jour et dans la nuit et son âme est constamment attirée par les appels du chaos"

Ce Chaos, le baron pouvait le pressentir. Il eu toute la nuit des flashs, des prémonitions.

Il devait porter le message de Podeszwa. Pour tous les morts, mais aussi pour tous les survivants. Pour tous les estropiés mais aussi tous les vaillants guerriers qui continuaient à combattre inlassablement ce nuage grouillant de monstres perfides du bas astral.

Dernière modification par Luntro (2021-05-27 23:48:08)

#10 2021-06-03 07:36:24

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

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L'INQUISITION DE PODESZWA
Reconnaissent et soutiennent l'Inquisition de Podeszwa :

Le Baron Alzafrar, représentant légitime de la Maison Vlador

Sire Chilpéric, Gouverneur de Norbury, représentant la Maison Roc et la Norbury en l'absence de son père Alfred

Dame 2 au nom de son fils Brylo, de la maison Éléphant

Le Baron Mordread, de la Maison au croissant de lune d'or

L'Inquisition de Podeszwa est une branche indépendante de l'Église de Podeszwa. Bien qu'elle soit autonome, elle est en étroite relation avec l’Église et le Premier Gorny, lorsque celui-ci souhaite travailler avec elle.

Le siège de l’Inquisition se trouve à Plaine-Soufrière.

Cette institution est dirigée par le Grand-Inquisiteur. Chef de file des Chevaliers Noirs et des Frères Inquisiteurs, il a pour mission de coordonner l’Inquisition dans tout Okord et à l’étranger. L'Inquisition possède également un détachement armé, composé du bataillon des chevaliers noirs. L'Inquisition reconnait tous les ordres guerriers lorsqu'ils sont en adéquation avec la ligne spirituelle du culte de Podeszwa.

Obtention du statut d'Inquisiteur :

Tous les Frères Inquisiteurs sont liés au Grand-Inquisiteur. Ils sont invités à officialiser ce lien par un serment de dévotion. Lorsqu'aucun serment de dévotion n'est fait au Premier Gorny, le frère fait inquisiteur à l'obligation d'être dévouer au Grand-Inquisiteur. Cela conditionne l'obtention de son statut. Tout individu arborant le statut d'inquisiteur sans l'aval du Conseil sera maudit et poursuivi devant Tribunal Inquisitoire.

Le Conseil :

Le Conseil de l'Inquisition est composé du Grand Inquisiteur et du Lieutenant des Chevaliers Noirs. Il est appelé à se réunir pour toute question relevant de l'Inquisition ou du bataillon de détachement des Chevaliers Noirs de Podeszwa. Le Premier Gorny est membre d'honneur du Conseil et peut rendre des avis consultatifs.

Notre mission :

Faire respecter les grands principes du culte et des écrits sacrés, notamment du Pokusa qui a fait naitre la branche inquisitrice du culte.

Le Pokusa ou livre de la tentation, aussi appelé livre du mal, a été écrit deux siècles après la mort du Zwiastun. Il n'a pas d'auteur et l'on suppose qu'il a été écrit par un collège de religieux après la première destruction du temple de Podeszwa quand le royaume d'Osterlich fût envahi par les barbares des steppes du Sud. Le Pokusa se place dans la tradition des livres de l'apocalypse qui ont fleurit au moment de la chute de l'empire d'Ohm. Sur le terreau des vieilles traditions polythéistes, il présente Ciemnota comme une divinité déchue, s'opposant à Podeszwa. Ciemnota va ainsi concentrer tout l'imaginaire du mal et le personnifier. Il devient le créateur des trolls, des gremlins, des croque-mitaines et de toutes les créatures qui hantent les esprits dès que la nuit tombe. Il remplace Bélial et les dieux de la terre des traditions nordiques.

Bien que le haut clergé du culte ait émis des réserves sur ce livre, il ne l'a pas clairement dénoncé. Petit à petit le Pokusa a été intégré au livre saint comme un dernier chapitre posthume. Ce chapitre a permis le développement d'une théorie du combat contre le mal qui a débouché sur la purification par le feu, l'exorcisme et la chasse aux sorcières.

En dehors du Podreznik, livre saint, parole de Podeszwa retranscrite par son prophète, il existe d'autres ouvrages écrits par les théologiens qui ont continué l'œuvre du Zwiastun et notamment de nombreuses exégèses du livre saint et de son quatrième chapitre. Notons par exemple le Démonikon, ouvrage destiné aux prêtres exorcistes dans leur luttes contre les démons de Ciemnota. Ce livre est utilisé par l’Inquisition dans de nombreuses missions.

L’Inquisition n’a qu’un seul but ; combattre l'hérésie, en faisant appliquer aux personnes qui ne respectent pas le dogme des peines variant de simples peines spirituelles (prières, pénitences) à des amendes lorsque l'hérésie n'est pas établie, et de la confiscation de tous les biens à la peine de mort pour les apostats relaps.

Les Frères-Inquisiteurs sont toujours vêtus soit de noir et de violet, soit de noir et de rouge.

Ils répondent à cet adage « la volonté libre sans laquelle personne ne peut bien vivre, tu dois reconnaître et qu’elle est un bien, et qu’elle est un don de Dieu, et qu’il faut condamner ceux qui mésusent de ce bien plutôt que de dire de celui qui l’a donné qu’il n’aurait pas dû le donner […] »

Le libre arbitre est considéré comme un concept absolument positif. C’est un don de Dieu. Cependant, si la liberté est un attribut divin, Dieu ne pouvait en plus donner à l’homme un esprit si puissant qu’il garantirait son bon usage. Cela aurait été faire de l’homme un dieu. C’est bien la finitude, critère qui distingue le Créateur de sa créature, qui fait que l’homme ne peut faire un usage toujours raisonnable de son libre arbitre. Parce qu’il est fini, l’homme peut se tromper, désirer un bien illusoire au lieu du Bien véritable, se décider pour une passion futile au lieu de la seule passion légitime, à savoir l’amour de Dieu."

Le comportement moral de l’homme n’est possible que s’il satisfait ses besoins primaires.
Un homme vertueux est un homme qui a l’estomac plein : "Nourris les, et alors exige d’eux qu’ils soient « vertueux »!"

La faim rappelle l’homme à sa matérialité et à sa finitude ce qui l’empêche de se tourner vers la transcendance. L’homme affamé sent son corps avant de sentir son âme. D’une certaine manière, le « je suis » laisse place au « je ressens ».

Tribunal Inquisitoire

Le Tribunal inquisitoire ne peut se saisir d’une affaire qu’envers les adeptes du Culte. Autrement dit, l'Inquisition possède une compétence EXCLUSIVE sur les adeptes du culte. Elle est donc illégitime, incompétente dans tous les autres cas. Elle respecte donc scrupuleusement l'édit de tolérance religieuse qu'elle a elle même admise. Il n’inflige pas de peines à proprement parler mais des pénitences. Les moins graves étaient appelées « pénitences arbitraires ». C'est la flagellation publique au cours de la messe, les visites aux églises, les pèlerinages, ou l'entretien d'un pauvre. L’Inquisition est également appelée à prononcer des peines économiques, la confiscation de biens voir, pour les cas les plus graves ; la prison à vie ou le bûcher.
Pour prononcer les peines envers les inculpés, l’Inquisition mène systématiquement une enquête.

Les Frères Inquisiteurs ont l’obligation de se rendre sur le terrain afin de mener les enquêtes qui se présentent à eux. En effet, l'inquisiteur est un itinérant qui, arrivé dans une localité, prêche et appelle les fidèles à exposer leurs fautes et celles des autres durant le « temps de grâce » (afin de constituer une liste de suspects). Il expose la doctrine de l'Eglise et énumère les propositions hérétiques. L'édit de Vlador accorde un délai de 2 semaines à un mois aux hérétiques pour se rétracter et être pardonnés. Le délai expiré, l'hérétique peut être amené à être confronté à la justice inquisitoriale.

L’Inquisition reconnait les différents textes de l’Église de Podeszwa :

(sauf passages allant à l'encontre de ce manifeste)

https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=4918

https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=1387

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Tribune d'Alzafrar Vlador :

Podeszwa est attaqué. Partout dans le Royaume, les démons de Ciemnota pullulent.

Nos lieux sacrés ont été réduits en cendres, nos viles et nos villages pillés par dizaines, nos fidèles éventrés sur la place publique et plusieurs de nos provinces arrachées.

Aujourd'hui plus qu'hier, le culte de Podeszwa a besoin d'un phare. Notre ordre religieux doit être renouvelé. Il doit progresser et se refonder en profondeur. Plusieurs mouvements Podeswites émergent et face à la nécessité d'une réponse claire envers les frères et soeurs qui composent notre culte, ils doivent tous être accueillies comme la lumière du soleil sur notre peau.

L'Inquisition officialise sa création, par-delà la maison Vladorienne. Elle est également surnommée "La Nouvelle Inquisition" puisqu'issue de l'Inquisition Vladorienne, reniant l'ancienne Inquisition passée.

Au-delà de sa mission, être un frère inquisiteur, c'est adhérer à un chemin spirituel bien précis, ceux des chapitres un, deux et quatre. Le Frère-Inquisiteur est un homme de terrain, celui qui forme, qui s'assure du respect des textes sacrés et des procès. Une portion minime est dépositaire de la répression ecclésiastique. Ils sont nommés les chevaliers noirs. Il restent néanmoins peu nombreux.

Si vous êtes animés, au plus profond de vous par ce chemin si singulier qu'est l'Inquisition, adressez-vous à moi.

Ensemble, posons les bases de cette nouvelle institution. Toutes les âmes de lumières sont les bienvenues pour dessiner les contours de ce qui fera la Nouvelle Inquisition.

#11 2021-06-03 07:39:29

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Après l'officialisation de la création de l'Inquisition, le Baron Alzafrar lança une grande campagne de recensement des fidèles. De la même manière, il ouvra une enquête sur l'Eglise de Podeszwa.

Petit à petit, le culte de Podeszwa serait refondé, plus fort, plus solide.

#12 2021-07-18 14:05:16

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Un vent nouveau, un souffle puissant

L’engagement d’Alzafrar n’avait pas faiblit, tout comme sa volonté et la pugnacité qu’il avait mis dans son travail pour que, enfin son domaine soit prospère. La structure de son domaine et la création de nouveaux fiefs ont été déterminants. L’implantation de nouvelles villes de la maison Vlador dépendaient également de la géostratégie de son conseil domanial. Les intendants vladoriens ont ainsi pu créer un maillage important en plus du commerce fluvial et terrestre.

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Le Baron Alzafrar a connu une crise domaniale au moment du conflit saxon. Lui qui s’était engagé dans la défense des lieux saint n’avait pas été épargné. Néanmoins, cette épreuve l’avait enrichi d’une expérience et d’une foi incommensurable. En parallèle de la gestion de son domaine, avec le concourt de ses armées et du bataillon de l’inquisition, il a prêché partout où cela était possible. Il finira par obtenir le titre de Vicomte et accroitre son influence à l'Ouest. Sa réforme et sa tribune pendant le grand embrasement avait convaincu de nombreux frères et sœurs du royaume. Il sera nommé plus tard, Premier Gorny, représentant de Podeszwa au Royaume d’Okord.

Pendant sa cérémonie d’intronisation (cf : https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=5274 ), il annoncera plusieurs mesures ; la création de quatre nouvelles chapelles et l’organisation de leur défense, la reconnaissance officielle de l’Inquisition et de l’Ordre, ainsi que leur fusion, la nomination d’un Conseil Religieux et d’un nouveau Haut Clergé, la réforme des statuts au sein de l’Eglise. De manière générale, une décentralisation du pouvoir religieux au bénéfice des initiatives individuelles et collectives ainsi que la dotation d’un bataillon armé visant exclusivement à défendre les lieux sacrés dévolus à Podeszwa.

Outre l’aspect religieux, Alzafrar avait commandé la construction d’un comptoir commercial et d’un port auprès de son conseil domanial. Très rapidement, la capitale Rivéra a vu bondir sa croissance et Racou devenir aussi puissante. Un projet entre les deux intendants des deux villes avait pour but de fusionner les deux cités et de créer une immense capitale politique, religieuse et économique.

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La paix étant revenue dans la région suite à la fin du conflit opposant les saxons et les fidèles de Podeszwa. Ils ouvrirent ainsi la voie à la Ligue du Sudord. Plusieurs seigneurs s’allièrent autour de plusieurs objectifs. Maintenir un climat de paix, favoriser le commerce et aider à insérer les nouveaux seigneurs du royaume. 

L'avenir était encore incertain, d'autant plus que le royaume était empreint d'une désuétude progressive qui laissait perplexe les plus grands de ce royaume. Alzafrar Vlador était prêt à s'engager, comme il l'a fait au tournant de l'Église de Podeszwa. Il avait désormais une responsabilité immense envers les fidèles. Son nom et son domaine était un symbole.

Dernière modification par Luntro (2021-07-18 14:27:03)

#13 2021-07-18 14:13:53

Alzafrar

Re : L'Histoire d'Alzafrar

Un vent nouveau, un souffle puissant 01

Le domaine Vladorien commençant à s’étendre, des ingénieurs de tout le royaume furent recrutés pour venir en aide aux intendants. Toute la logistique de la capitale était passée au crible, tout comme les services rendus par la seigneurie. La gestion des intendants était surveillée. Tout ce qui touchait à la vie quotidienne était optimisé. Gestion des déchets, eau potable, construction et entretien des routes, gestion des flux, commerce, médiation des corporations. Tout, absolument tout faisait l’objet d’un contrôle et d’améliorations le cas échéant. Le domaine entier fut modernisé pour correspondre aux attendus du Vicomte.

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