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Au contraire! C'est ici que nous devons les attendre, devant le grand portail de l'enceinte. C'est là que commencera la procession. Puisque le roi arrive, je vais appeler mes assistants.
Le Ollam Vostramanus frappa dans ses mains et une poignée de prêtres se dépêchèrent de le rejoindre. Deux d'entre eux portaient les fameuses ombrelles qu'il devaient tenir au-dessus de la tête des mariés. les autres avaient, qui des flutes, qui des cymbales, pour accompagner le cortège en musique.
Dernière modification par Vaserul Dent-de-Griffe (2018-05-19 16:28:03)
La mariée était en rouge, elle qui détestait cette couleur, était servie pour l’un des jours les plus importants de sa vie.
Néanmoins elle avait trouvé une astuce et avait revêtue sa robe argentée prévue pour ce jour. Elle avait faite coudre une robe rouge très légère à porter par-dessus sa tenue, afin de pouvoir une fois la cérémonie terminée, quitter ce rouge après le sacrifice s’il avait lieu.
Un léger voile court recouvrait ses cheveux munit d'une petite couronne de cérémonie, couronne étant faite d'argent, se terminant par des pointes représentant en alternance des croix et des feuilles de trèfle, avec du cristal de roche et des galons de fils de soie rouge et verte
Voilà fin prête pour la cérémonie du mariage, elle attendit que le Roi à son tour soit prêt lui aussi à la conduire au temple.
Bien entendu la protection autour d’eux était renforcée.
Le roi était comme toujours élégant, bien qu’il n’ait pu que rester en habit de combat au vu de la guerre ou il devait défendre son trône et sa Faction.
Il avait une belle prestance et sa venue même si elle serait probablement très brève, suffisait à Camalyenne et Axlou.
Ils se mirent en route afin de ne pas faire trop attendre le futur époux, les invités et le prêtre, mais bien sûr, le retard d’une mariée restait dans la normalité.
Avant d’entrer dans le temple, et de descendre du carrosse royal, un lien à peine serré autour des poignets de Camalyenne fut passé.
C’est ainsi que la mariée, les mains liées, et conduite par le roi tenant une épée en main,
Ils avancèrent lentement dans l’allée. La jeune femme avait le souffle court et le cœur battant à tout rompre, elle regardait droit devant elle Axlou qui l’attendait le prêtre à ses côtés.
Une fois arrivés devant le marié et Ollam, le roi trancha les liens de la mariée avec l’épée qu’il avait en main et la plaça ensuite dans les mains de la mariée.
Cette épée n’est pas n’importe quelle épée : elle a été offerte en cadeau de mariage à la jeune épouse par le Comte Sirex, ancien Suzerain de Camalyenne.
Le roi prononça ces quelques mots :
La tradition est respectée : je vous autorise à vous marier, et je renonce à mon droit de cuissage.
Le roi ne pouvant rester au vu d'une rébellion qui faisait des ravages, il salua le jeune couple et le prêtre et se retira..
La jeune femme très émue, regarde son fiancé, puis l’assemblée, et le prêtre qui allait diriger la cérémonie seul si les témoins ne se montraient pas…
Dernière modification par Camalyenne (2018-05-19 16:42:32)
Puisque les époux étaient là et que la partie du rite concernant les roi avait été réalisée, Vostramanus se dit que la cérémonie pouvait commencer. Il invita les époux à le suivre et prit la tête du cortège. Après tout les invités pouvaient venir et se joindre à eux après coup.
Au son des flutes et des cymbales la procession s'ébranla pour un tour du grand édifice.
Dernière modification par Vaserul Dent-de-Griffe (2018-05-19 16:51:54)
Suivant le Ollam autour du temple, Axlou s'émerveillait de voir cette architecture si bien pensée, il tentait de se calmer aussi car il serait son coeur battre comme un cheval au galop.
Il se tournait de temps en temps vers Camalyenne, sa future femme, lui faisant quelques sourire rassurant et aussi heureux car bientôt ils seraient mari et femme et c'était son voeux le plus cher.
La jeune mariée suivit donc le prêtre au côté de son futur époux…
Tout en regardant le temple et jetant un œil aux musiciens.
La musique était agréable, mais elle commençait à se demander si leurs témoins s’étaient tous donné le mot pour s’absenter, mais au vu de la situation actuelle, ne leur en tint pas rigueur.
Ils viendraient s’ils le pouvaient. Ou se rattraperaient plus tard…
Axlou et elle échangeaient de temps à autre des sourires et elle n’avait plus qu’une hâte ne pensant plus à rien d’autre qu’à son bonheur d’être bientôt unie à lui…
C'est un cortège royal partant au galop qui lui indiqua qu'il ne s'était pas trompé.
La poussière qu'il laissa sur son passage incommoda les montures transportant les colombes mais elles étaient bien dressées et ne firent que des hennissements bruyants pour manifester leur inconfort.
Au loin sur la colline, il finit par apercevoir une foule de serviteurs et de gens, des charrettes, des carrosses... des fleurs un peu partout, puis il fut saisit par la musique, douce et paisible elle fleurait bon l'amour.
Il se laissa tomber de son cheval et trouva un homme portant couleurs du marquis Axlou, il lui expliqua comment disposer les caisses et glisser un ruban dans chaque attache, afin de pouvoir toutes les ouvrir en tirant sur le même ruban, d'un seul geste. Les portes avaient été volontairement réalisées en bois vert afin d'être plus lourdes, ainsi en s'ouvrant elles provoqueraient un sursaut de surprise chez les colombes, qui s'envoleraient sur le moment voyant la porte partie.
Il aperçut un bout de la robe rouge de la mariée et sourit en son for intérieur, elle qui préférait le gris de son armure à ces robes fluettes, devait vraiment être amoureuse pour subir cela. Pour finir, Brezekiel aperçut le seigneur à la Pomme, une connaissance. Il se joignit à lui dans le milieu du cortège en lissant sa redingote bleu-or, un peu poussiéreuse du voyage.
-J'ai loupé quelque chose, messire de Tristegarde ? chuchota-t-il en marchant lentement pour suivre la visite du temple.
Dernière modification par Brezekiel (2018-05-19 18:04:30)
Staras était arrivé juste à temps...depuis de long mois il avait attendu ce jour. Cette union avait une saveur particulière, joignant deux grands Seigneurs de la faction du Hall, deux amis. Ces dernières semaines n’avaient pas été de tout repos, après une courte nuit de retour sur ces terres, il avait pris la route rapidement. Heureusement que le temple choisi finalement était beaucoup plus proche que celui d’Yggnir, le trajet fut bien moins long que prévue et permis à Staras d’arrivé au bon moment. Le Roi avait déjà rejoins Dame Camalyenne lorsque le Duc se présenta dans la foule à l’emplacement désigné avec son nom. La joie des deux amoureux faisait plaisir à contempler. Avec une superbe élégance, dans sa robe rouge, la future mariée était conduit maintenant à l’autel. Staras observait avec attention.
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Après avoir fait un bon tour de l'édifice principal et s'être arrêté devant chacun des autels du parcours, le cortège pénétra enfin dans le panthéon. La porte haute de plus de dix pieds était ouverte à deux battants.
Le cortège s'avança vers la grande statue de Botia la déesse mère, dont les pieds étaient usés à force des caresses de ses adorateurs. Les assistants avaient installé deux petits tabourets rembourrés devant la vasque de bronze. On avait pris soin d'écarter les bâtons d'encens pour ne pas indisposer les futurs époux et on les avait remplacé par des bougies.
Le Ollam invita Axlou et Camalyenne à prendre place sur les tabouret, alors qu'il faisait, lui-même, le tour de la vasque et se prosternait devant la statue.
Il proféra, à l'attention de la déesse, une série de prières d'une voix monocorde que personne ne pouvait comprendre tant il marmonnait dans sa barbe.
Quand il se releva, il avait, dans la main un rameau d'olivier. Il refit le tour de la vasque, trempa le rameau dedans, l'égoutta un peu et l'agita sur le couple tout en marmonnant toujours ses prières.
A ce moment-là, les flutes et les cymbales reprirent leur musique. Le Ollam fit signe aux futurs époux qu'ils se mettent à genoux et qu'ils se prosternent devant la statue.
Les jeunes gens se regardèrent, intrigués, puis s'exécutèrent.
Alors qu'ils étaient le front à terre, La musique s'arrêta et le Ollam s'adressa à la statue en ces termes.
Botia! Oh Déesse merveilleuse! Mère de tous les dieux! Vois ce jeune homme et cette jeune femme prosternés à tes pieds, Dis-nous que tu bénis leur union, que tu leur offriras une nombreuse descendance, et qu'ils n'auront pas à craindre la rigueur des temps car ils seront sous ta bénédiction. Oh Botia Mère de tous les dieux! Fais nous signe.
Là, les cymbales résonnèrent et le Ollam se Prosterna à côté des futurs époux. le bruit ne dura pas et Votramanus indiqua à Axlou et à Camalyenne qu'ils pouvaient reprendre leur place.
La déesse à répondu, et elle approuve ce mariage. Elle vous accepte dans son sein généreux.
Un assistant était arrivé avec une coupe emplie de vin de grain. Il la présenta à l'Ollam qui la présenta à son tour aux futurs époux.
Axlou et Camalyenne, par cette coupe qui contient la sève de la vie, vous allez vous unir et ne devenir qu'un.
Il tend la coupe à Camalyenne et l'invite à boire puis à la passer à Axlou.
Dans le même temps les assistants passent parmi les témoins et les invitent à boire dans une autre coupe. Ainsi ils témoignent de l'union des époux.
Quand Axlou tendit à nouveau la coupe, le Ollam la reprit en souriant.
Vous voilà maintenant mari et femme
Tristegarde se trouvait derrière deux hommes de la Garde Celée, porteurs d'ombrelles.
Les désignant du pouce, il murmura au Seigneur Brezekiel
" Les rites anciens..."
Le moment arrivait.
Il regarda attentivement le marié.
Cet homme allait bientôt avoir une lourde responsabilité.
S'avançant d'un pas, il se redressa pour annoncer d'une voix forte et claire.
Moi,
Seigneur de Tristegarde,
Héritier de la Maison d'Hespérides,
Chevalier à la Pomme,
Je conduis cette femme auprès de celui qu'elle aime et a librement choisi.
Se tournant vers le marié
Moi, Seigneur de Tristegarde
Te la confie au nom des Hommes devant les Dieux anciens et nouveaux.
Entourant les poignets des mariés avec un ruban bleu, il murmura à l'élu.
Elle se fie en toi, sois digne d'Elle
Assénant une amicale mais virile bourrade dans l'épaule du marié.
Prends soin d'elle comme elle prendra soin de toi!
Et il faillit renverser un de ces foutus vases d'eau parfumée en reculant de deux pas.
bon, ça aurait pu se passer plus mal
Meylïs s’avança silencieusement, elle tenais dans ses mains un coussin de soie rouge ou reposaient les deux anneaux , signes invariable de l’union des deux êtres.
Elle tendis le dit cousin au prêtre :
« J’apporte les anneaux, pur, n’attendant que votre bénédiction »
Elle ne dit rien pendant que ce dernier les bénissais, elle se tourna ensuite vers le marié, attendant qu’il lui tende son arme.
Elle déposa les deux anneaux un à un sur le pommeau de l’épée puis, la tenant par la lame, elle tendis l’arme vers les marié, les deux anneaux en évidence.
« Moi Meylïs, princesse du royaume, je vous présente les anneaux, que votre union soit infini »
Elle n’était pas très à l’aise avec les cultes inconnu, elle attendis une quelconque réaction, espérant ne pas s’être trompé.
Axlou, le sourire aux lèvres, regarda Meylis lui envoyant un regard pour la remercier d'être présenté.
Il prit alors un anneau posé sur le pommeau de son épée, regarda Camalyenne et lui prenant la main il lui dit demanda avec tout son amour
moi, axlou, vous prend vous Camalyenne comme épouse sous les yeux de tout Okord et sous la protection bienveillante de la déesse Botia pour la vie
Tandis que la procession s’arrêtait devant chaque Autel, elle tentait de voir si du monde arrivait et sourit à plusieurs reprises.
Puis enfin ils s’arrêtèrent devant la Déesse Botia, et prirent place sur les tabourets prévus à cet effet.
Tentant de comprendre ce que disait le prêtre, mais ce fut peine perdue tant il marmonnait dans sa barbe des mots probablement tellement vite répétés qu’ils étaient devenus à la longue incompréhensibles pour tout le monde, sauf peut-être pour lui.
Puis ils durent se prosterner devant la Déesse, alors que le prêtre s’adressait à elle lui demandant ses faveurs pour leur couple si nouvellement formé.
Ils se relevèrent.
Le Prêtre dit ensuite que la réponse de la Déesse était positive, et lui tendit une coupe de vin.
La jeune femme en but une gorgée, puis tendit la coupe à Axlou pour qu’il en fit de même.
Et ensuite le Ollam les déclara Mari et femme.
Alors que De Tristegarde s’avançait pour dire quelques mots touchants aux mariés en tant que témoins, Camalyenne lui sourit pour le remercier.
Puis Un autre témoin, la Princesse Meylis de Valesni, présenta les anneaux dans la garde de l’épée d’Axlou.
Camlyenne la remercia d’un sourire, prit l’eanneau prononça ses vœux après Axlou en regardant son époux un peu rougissante et très émue:
moi Camalyenne , vous prend vous Axlou comme époux sous les yeux de tout Okord et avec la protection de la Déesse Botia pour toute notre vie.
Et elle passa à son tour l’alliance au doigt de son mari.
Ensuite ce fut le moment du baiser…
Ou les témoins étaient sensé le protéger du voile pourpre…
Agissant de concert avec le baron de Tristegarde, Meylïs se saisis du voile pourpre et entourèrent les deux mariés, les protégeant de l’extérieur.
Les deux témoins restèrent un moment ainsi, puis voyant que le dit baiser arrivait à sa fin, ils laissèrent tomber le voile, dévoilant la conclusion aux yeux du monde.
Une fois l'anneau à leur doigt, Axlou s'approcha de Camalyenne, il posa ses mains sur les joues de celle ci et lui fit son premier long baiser de couple. Il ne voulait s'arrêter caché sous leur voile pourpre, le bref moment où ils furent cacher, il lui murmura, le sourire aux lèvres, ses mains toujours posés sur les joues de sa femme je vous aime ma femme , le voile redescendit juste à la suite pour se déposer au sol.
Quelques instants après ils fut déjà temps de quitter le temple pour rejoindre la place du marché.
Axlou se tourna vers le prêtre, lui sourit et le remercie pour cette cérémonie qu'il trouva magnifique, il tendit une bourse remplie vers l'ollam je tiens à vous remettre ce modeste présent pour vous remercier de tout ceci il se tourna juste après et avanca main dans la main avec Camalyenne.
Une fois devant la porte du temple, Axlou regarda Camalyenne et lui sourit avant de la prendre et de la porter pour passer le pas de la porte, reste symbolique pour avoir un mariage heureux.
Dernière modification par axlou (2018-05-19 22:53:34)
Les jeunes mariés échangèrent enfin un long baiser, scellant leur amour et leur union, tandis que le voile pourpre les recouvrait, tombant tout de même un peu avant la fin du baiser.
Baiser dont ils profitèrent au mieux se regardant ensuite avec les yeux de l’amour.
Puis le couple remercia le prêtre, et elle laissa Axlou lui remettre l’offrande pour le temple. Ensuite elle suivit son époux, main dans la main jusqu’à la porte ou il la souleva dans ses bras pour lui en faire franchir le seuil.
Camalyenne en profita d’ailleurs pour lui chuchoter elle aussi quelques mots doux que lui seul pu entendre…
Ceci permettait au marié de mener sa nouvelle femme au dehors s'assurant qu'elle ne trébuche pas sur le seuil.
La superstition concernant le passage du seuil par la jeune mariée était répandue partout car un seuil était un portail entre deux mondes. Franchir le seuil symboliserait la traduction littérale du passage de la jeune mariée de sa vie de jeune fille à celle de femme. On pouvait penser que les esprits se réunissaient autour de l’embrasure d'une porte, dans la tradition au seuil des maisons gardant la porte contre les mauvais esprits. Ainsi il était très important que la jeune mariée ne tombe pas au moment où elle passait la porte, car cela aurait été un présage de malheur extrême.
Ils pouvaient maintenant tous offrir leurs félicitations ou leurs cadeaux… Ou aller au banquet
Dernière modification par Camalyenne (2018-05-19 23:16:09)
Une fois le seuil passé, Axlou posa Camalyenne à terre, un de ses soldats présent sur place lui tendit un long ruban et lui expliqua ce qu'il devait en faire.
Après quelques explications, Axlou prit la main de Camalyenne et ensemble ils tirèrent sur le ruban, quelques "clic, clac" se firent entendre et des jolies colombes s'envolèrent, offrant un spectacle magique que tout deux regardèrent le temps de ne plus voir ces oiseaux dans le ciel bleu qui les accompagnaient.
Juste après ce joli spectacle, un page arriva auprès de Axlou, un parchemin avec les armoiries de son compagnon de faction le vicomte grogoire dessus.
Axlou le lit vite fait, dessus il y était écrit de la part de son camarade es chers amis, j'aurais bien évidemment souhaité pouvoir être présent à vos côtés pour assister à cette union tant attendue. Mais je n'ai pas su m'arracher au doux confort de la geôle qui m'accueille. J'ai pu vous faire parvenir ces quelques mots, et négocier un pinte de calvok pour trinquer avec vous.
Malgré les heures sombres que notre bon royaume d'Okord est en train de vivre, nous sommes (presque tous) réunis pour ce bel événement.
C'est devant cette noble assemblée, et devant les dieux, que deux personnes vont s'unir.
Après une cour effrénée, le fier et puissant Axlou a su conquérir le coeur et l'âme de la belle et délicate Camalyenne (à moins que la fougueuse Camalyenne n'ait pris dans ses filets le brave Axlou, nous laisserons les historiens trancher cette délicate question).
Mais il va falloir accélérer, puisqu'après s'être bécotés en place publique pendant longtemps, il y a fort à parier que nos deux tourtereaux ont envie de passer à l'étape suivante, surtout après la terrible épreuve que notre bon roi a réservée au bon Axlou (et je parie que toutes les tisanes du monde ne freineront pas son ardeur). Ce sera également un bon moyen d'assurer le repeuplement d'Okord, suite à la grave chute démographique de ces derniers mois.
Il faut vraiment faire vite car je crains que le seigneur Trof n'utilise son couteau rituel pour abréger mon discours et ses souffrances. axlou sourit lisant ce message au vue de l'attention de son camarade et ami à son égard et pour cette pointe d'humour dans ces circonstances.
Dernière modification par axlou (2018-05-19 23:33:25)
Tandis qu'un vol de colombes rejoignait le ciel, elle admira le ballet de ces ailes déployées virevoltant en tous sens, et trouva cela très joli. Elle sourit à son époux, et prenant connaissance du parchemin du Seigneur Brezekiel, elle le transmit à Axlou.
Alors qu'un page portait un message aux armoiries du Seigneur Grogoire à Axlou, Camalyenne lut en même temps que lui et sourit aussi, regrettant tout de même son absence.
Cependant, le sachant captif, elle ne put s’empêcher, en ce jour qui aurait dû être si beau, de maudire, en son for intérieur, les auteurs de la rébellion qui ne semblait mener qu'au sang et à la désolation... Ces personnes, sans foi ni loi, se permettaient de se servir des plus faibles, comme piédestal, sans aucuns scrupules...
Néanmoins elle ne montra rien à son mari, lui offrant son plus joli sourire.
Mal à l'aise durant toute la cérémonie au temple des anciens dieux, K-taas trof s'était tout de même évertué à montrer ses dents toute la journée et à applaudir des qu'il semblait nécessaire de montrer que l'on était heureux pour les jeunes mariés.
" Et donc là y'a pas une petite bête à egorger ? ...
Y d'vait pas boire une Coupe de sang l'gô ? ...
Ha, bien bien. Bah tant pis, je vais filer un coup de main aux cuistots alors..."
Et c'est ainsi que K-taas trof participa activement à la fête, à egorger, vider, dépecer les bêtes avec les cuisiniers.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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