Vous n'êtes pas identifié(e).
Houmpf !
Juan resta quelques secondes plié en deux sous le choc. Il se redressa alors que les soldats du kciaz commençaient à empoigner ses camarades. La situation dégénérait très sérieusement. Ça n'allait pas, mais pas du tout bien se passer. Il fit un rapide calcul mental. Douze hommes avec lui. Une dizaine de soldats armés, mais qui hésitaient à taper à l'épée. Espace réduit. Deux ou trois chances sur dix, et on aviserait ensuite.
Il beugla et empoigna le bras du chef des soldats, enchaînant avec un bon coup de pied dans les génitales.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 10 Chevaliers, 30 cavaliers, 20 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Atana n’eut guère de mal à retrouver Xenda et les deux autres chevaliers. Elles étaient restées sur le lieu de la bataille et avaient entrepris de pendre les soldats osterlichois.
La pendaison des soldats tués par les guerrières prit un bon bout de temps. C’est que les copines en avaient tué un paquet quand même avant de se rendre. Ensuite il fallut faire les bûchers pour leurs camarades. Ramasser assez de bois en forêt pour bruler 65 corps leurs prit encore trois bonnes heures.
Une fois le feu bouté au bûcher, elles attendirent que ce dernier prenne bien. Il ne fallait pas qu’il s’éteigne une fois le dos tourné. Le bois était humide et dégageait une épaisse fumée grise et acre.
Quand, enfin, les flammes furent assez hautes, le soleil était près de se coucher.
Les quatre guerrières partirent en vitesse vers la ville pour l’atteindre avant la nuit et tombèrent peu après nez à nez avec les chariots qui venaient récupérer les morts de la bataille. Un chevalier Strolatz commandait le détachement. Il avait une vingtaine d’arbalétriers avec lui. Il savait qu’une des guerrières, très dangereuse au demeurant, s’était échappée et il était sur le qui-vive.
La fumée du bûcher les avait alertés et quand ils virent débouler les quatre guerrières, ils tirèrent sans sommation. Avant de pouvoir riposter les femmes tombèrent, criblées de carreaux d’arbalète.
Groupe 2 les prisonnières
La fuite d’Atana eut pour conséquence que les guerrières furent attachées. On leur brida les bras le long du corps et une longue corde les relièrent par le cou. L’affaire ne fût pas simple et quelques insoumises préférèrent se faire tuer plutôt que d’accepter cette humiliation. Le fouet eut finalement raison des dernières résistances et la colonne repartit.
Elle atteingnit la ville de Gratz à la nuit. Les guerrières furent emmenées au château du Kciaz et furent jetées dans une geôle.
Elles y retrouvèrent une partie des cavaliers de Juan le chauve.
Katan perd 3 chevaliers 7 lanciers et 4 archers
La bagarre qui opposa Juan le Chauve avec ses geôliers fût brève. Il reçut un violent coup sur le crâne qui l’assomma. Et puis plus rien!
Quand il se réveille, avec un mal de crâne épouvantable, il est seul, sur la paille humide d'un cachot.
Il y a pas mal de rats, une cruche que l'on espère d'eau et un tabouret de bois. Une des façades de sa prison n'est constituée que de barreaux de fer de sorte qu'il voit, à la lueur des torches l'antichambre du système carcéral du Kciaz de Gratz. ça ressemble à une caverne ou à une mine. Un garde se fait suer en attendant la relève. il passe le temps en taillant un bout de bois avec son poignard.
On peut voir d'autres trous percés dans la roche, barrées de grilles comme sa geôle. Ils doivent être habités.
Zyakan perd 1 chevalier, 2 cavaliers et 2 espions
Xenda groupe 1
Xenda, bien que ressemblant à un hérisson n'était pas morte. Son armure l'avais protégé face à quelques traits de ses ennemis et heureusement, celui qui avait frôler son visage ne l'avait pas touché. Quand aux autres, aucun espoir. Plusieurs traits étaient dans leurs visages. Elle avait vraiment eu de la chance mais elle était quand même gravement blessée. C'est abrutis n'ont pas vérifier leur travail, une chance. Elle se traina à l'abris, dans des buissons et tenta de panser ses palies. Elle laissait derrière elle beaucoup de sang et une large trainée était visible. Avant de réfléchir à comment ce sortir de cette situation, elle perdis conscience.
groupe 2 prisonnière
Maërn et les guerrières furent conduit sur la place publique et des hommes leur enlevèrent leurs armures sans ménagement. Ils ne les laissèrent qu'en petite tenue, à la vue de tous puis elles furent conduites dans les cellules sauf Maërn qui se fit tabassée et violement interrogée. Heureusement, elles avaient envoyer les cartes à la dame car ces sauvages auraient tous brulé. Deux hommes l'empoignère et la conduisent dans la cellule face à Juan.
Elle lui dit : "Vous êtes là vous aussi? Quel surprise de vous retrouver ici. Vous êtes en meilleur état que moi."
Pendant ce temps, ses gardiens la plaquaient contre le mur et lui attachaient les pied et les mains au chaines accrochées au mur.
Sur ce temps là, les autres femmes furent jetées dans la même cellule que le reste de la troupe de Juan. Elles avait honte d'avoir été ainsi dénudée en publique mais elles avaient aussi l'impression d'être jetée en pâture au homme de Juan en étant si peu vêtue.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 10 Chevaliers, 30 cavaliers, 20 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Les prisonniers avaient d'autres préoccupations que la bagatelle. D'ailleurs, bien qu'en chemise, les guerrières n'avaient rien perdu de leur fierté et ceux des hommes de Juan qui se permirent des gestes déplacés se prirent quelques coups bien placés propres à ranger leurs envies au rayon des souvenirs.
Quand les soldats vinrent chercher Juan, Maërn, le visage marqué par l'interrogatoire qu'elle avait subie, fanfaronna.
Ils cognent dur, mais ils ne savent rien et c'est pas moi qui les sortirai de leur crasse!
Elle appuya sa formule par un crachat qui exprimait tout le mépris qu'elle avait pour ses tortionnaires et sa propre mort.
Juan fût conduit, non pas dans une chambre de torture, comme il le redoutait, mais dans les hauteurs du donjon.
On l'amena dans une grande pièce baignée d'une surprenante clarté et on l'installa devant une table abondamment garnie. Décontenancé et, tout d'abord suspicieux, il resta là sans bouger, mais la faim qui le torturait était trop forte et il finit par se jeter sur la nourriture.
Au milieu de ses agapes, un homme apparu venant de derrière une tenture qui devait cacher une porte dérobée.
Sa tenue, son port hautain et sa démarche, tout dans sa personne trahissait un personnage important; probablement le maitre des lieux. Il était accompagné de deux chevaliers qui devaient faire office de garde personnelle ainsi que d'un scribe. Il vint s'asseoir comme un prince dans un grand fauteuil richement ouvragé et placé en hauteur sur une estrade recouverte de tapis précieux. Il contempla Juan un long moment avant de parler.
Le scribe traduisit ses paroles dans un Okordien assez honnête.
Le magnat de Plokw me dit que vous nous arrivez d'Okord.
De fait, nos espions nous ont rapporté que différentes colonnes en provenance des provinces que vos chefs nous ont volé se sont enfoncées dans le Sud et l'Ouest de l'Osterlich. Je ne sais pas comment les magnats de ces provinces ont réagit à ces invasions et je m'en fiche. Que les Strolatz se fassent la guerre, qu'ils prennent le partie de Baldir, de Baudouin ou de qui sait d'autre, peu me chaut! Du moment qu'ils ne viennent pas faire leur guerre sur mes terres!
Je suis ici chez moi! Et vous y avez pénétré sans mon autorisation.
Je ne suis pas un barbare. J'honore Podeszwa. Je donne à l'église. Je rétribue les poètes, je parraine les arts. Je traite mes serfs avec fermeté mais justesse. Je pend les voleurs, les charlatans, les menteurs et les espions. Je fais régner l'ordre car c'est l'ordre que mon peuple réclame avant tout. L'ordre, c'est la paix et la paix amène la prospérité.
Mon armée est puissante car l'homme ne comprend que la force.
Il se leva et se dirigea vers une large baie ouverte dans le puissant mur du donjon. Il tendit le bras vers l'horizon.
Au delà de ce fleuve, mes terres continuent; jusqu'à l'orée du désert. Dix mille cavaliers sanguinaires n'attendent qu'un seul signe de faiblesse de ma part pour fondre sur elles et les dévaster. C'est pourquoi j'ai installé un mur de pieux ou finissent de se dessécher tous ceux qui ont la mauvaise idée de voir ce qui se passe chez moi.
Je ne connais pas bien votre royaume mais il représente un danger potentiel pour mon peuple.
Je ne connais pas vos coutumes.
Je ne demande qu'à apprendre.
Vous allez m'apprendre. Parce que savoir, c'est pouvoir.
Vous avez du caractère. Celui que vous avez frappé m'a réclamé votre tête ainsi qu'une autre partie de votre anatomie. Bien qu'il s'agisse d'un de mes fils, je ne compte pas satisfaire sa demande....pour le moment! Mais vous êtes stupide. par votre geste inconsidéré, vous avez sacrifié cinq de vos compagnons au lieu d'un seul. Je ne suis pas sûr qu'ils vous en soient gré.
Enfin il vous en reste beaucoup, heureusement.
Cela me contrarierait que vous ne nous montriez pas coopératif. Et quand je suis contrarié je deviens méchant.
Je veux que vous me disiez tout ce que vous savez sur votre peuple et ce royaume d'Okord qui se pique de devenir le phare de la civilisation. Si vous coopérez vous serez bien traité et vos hommes, ainsi que les diablesses qui mont tué une centaine de gardes ne seront pas vendus comme esclaves pour travailler dans les mines de sel.
Si vous refusez, un de vos hommes, pris au hasard, mourra chaque jour.
Groupe Xenda
Quand Xenda revint à elle, elle était couchée sur un lit de paille. On lui avait retiré sa cuirasse et un large bandage barrait sa poitrine. Elle était dans une pauvre chaumière d'une seule pièce. Un feu de tourbe séchée brulait sous un chaudron. Au plafond pendaient toute sorte d'herbes, de racines et d'animaux séchés.
Juan s'essuya la bouche du revers de la main. Il se força à employer un vocabulaire
-Mes hommes et moi sommes partis pour vos terres en étant tout à fait conscient d'avoir de grandes chances d'y rester. Nous menacer de mort ne vous avancera pas à grand-chose.
Il prit une légère inspiration avant de continuer.
-Mais nous n'avons pas été envoyés pour espionner vos domaines en vue d'une conquête. En Okord, on ne connaît pas ce qui se cache derrière les frontières. Ami, ennemi, agressif, puissant ou non, on ne sait pas. Si mes hommes et moi ne revenons pas, vous serez sans doute compté dans les ennemis. Peut-être que ça n'aura aucune conséquence pour vous. Mais peut-être que les prochaines troupes d'Okord qui passeront sur vos terres pour élargir nos frontières, dans un an, ou dans dix, ou vingt, seront autrement plus conséquentes que vos dix mille cavaliers du désert.
En revanche, si nous revenons, je ferai mon rapport comme quoi vous ne cherchez pas la guerre, que vous êtes bien défendu et qu'il serait beaucoup plus rentable d'établir des routes commerciales avec vous que de venir vous piller. Et vos terres prospères ne seront pas inquiétées, au contraire. Ça pourrait vous aider à sortir de votre isolement.
Ça pourrait vous arranger beaucoup plus au final que d'espérer que je trahirai mon seigneur pour vous.
Le scribe traduisit la réponse de Juan. Le Kciaz de Gratz partit dans un grand éclat de rire.
Je me demande si tous les seigneurs de votre royaume sont comme vous. Vous devez avoir le coq comme emblème: Un oiseau qui chante alors qu'il a les pieds dans la merde.
En général quand j'envoie un espion quelque part et qu'il ne reviens pas, tout ce que je peux en déduire c'est qu'il est probablement mort ou alors qu'il s'est perdu, ou bien qu'il a trouvé un maitre plus généreux. C'est très présomptueux d'en déduire qu'il est tombé sur des ennemis qui m'en veulent à mort au point que je doive les envahir pour les détruire.
Il y a un proverbe chez nous qui dit: quand on veux divorcer, on prétend que sa femme à un amant.
Peut-être avez-vous le même. Quand on veut envahir une contrée, les bonnes raisons ne manquent pas. Je ne crois pas qu'il faille s'embarrasser de prétextes d'ailleurs. On arrive avec ses armées et son bon droit en étendard. On pille, on tue, on vole et l'on fait cela au nom de son dieu, de son roi, de son honneur et de toutes les mauvaises excuses qu'on se donne pour ne pas apparaître pour ce qu'on est en réalité: Un barbare avide de richesse et de terres.
Je suis Kolb Ehkaart de Gratz. Ma famille possède ces terres depuis trente deux générations.La ville de Gratz est la mieux défendue du royaume. Aucune armée n'a jamais réussi à la prendre et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Les fleuves sont trop larges et la navigation demande de l'habileté car le confluent génère beaucoup de remous.
La reine Yselda, elle-même, n'a pas osé tenter l'aventure.
Je parle d'égal à égal avec les plus grands princes d'Osterlich et je suis respecté parce que je ne prends pas parti. Baldir, comme Baudouin voudraient bien m'entrainer dans leur querelle stupide, mais je ne me laisse jamais tenter par le mirage du trône.
Je ne fais la guerre que pour mon intérêt propre et celui de mes vassaux et non pour celui d'un prince quelconque.
Je suis mon propre maître et n'ai de compte à rendre qu'à Podeszwa.
Ce n'est pas un seigneur étranger qui décide s'il me fait la grâce de m'épargner ou non. Ce n'est pas un étranger qui ne parle même pas la langue et qui avoue ne rien connaître du monde au-delà de ses frontières qui va me faire une leçon sur l'isolement. Gratz est au confluent de deux grands fleuves et au carrefour des deux voies terrestres les plus importantes du vieil empire d'Ohm.
Vous ne semblez pas avoir saisi votre situation.
Je ne vous menace pas de mort. La menace n'est jamais sûre.
Quand je dis qu'un de vos hommes mourra chaque jour si vous ne parlez pas, ce n'est pas une menace, c'est un fait.
Vous n'avez pas peur de la mort, je le conçois fort bien et tant mieux pour vous...Ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Chaque jour, à l'heure du repas, on vous conduira dans la grande tour afin que vous assistiez à la fin de l'un des vôtres.
Je ne doute pas un seul instant que vos soldats mourront fièrement pour la plus grande gloire de votre royaume et le confort de votre seigneur, mais vous verrez, c'est difficile de voir ses hommes mourir l'un après l'autre....surtout quand on sait qu'on peut les sauver.
Quand il n'y aura plus d'hommes, ce sera le tour des femmes.
Au fait! Vous voulez savoir ce qu'il y a au fond du trou?
-Non, merci. Je préfère garder la surprise.
J'ai dû mal exprimer ma pensée, ou être mal traduit. Votre bande de terre sera simplement comptée comme potentiel terrain de conquête. Ce n'est pas une menace, c'est un fait. Yselda a tenté l'aventure chez nous, elle y est restée. Votre Baldir précédent aussi. On est rentrés dans vos provinces comme dans du beurre, et notre roi nous a montré récemment qu'aucune forteresse n'est imprenable. Sauf votre respect, niveau présomptueux, je pense qu'on est au même niveau.
Pour tout vous dire, je ne vois pas de grande différence entre crever après tous mes hommes ici, ou retourner chez moi après vous avoir raconté plein de choses qui rendront agréable le souvenir de mon séjour dans vos culs de basse-fosse, par rapport à ce que me feront les gars de mon seigneur.
D'autant que j'ai aucun moyen de savoir si vous nous laisseriez repartir après vous avoir gentiment déballé le guide touristique de chez nous. Tout comme vous n'avez aucun moyen de savoir si je ne vais pas vous raconter n'importe quoi pour sauver ma peau, ou parce que j'y connais rien. Il me faut des garanties.
Groupe des prisonnières
A elle est bien drôle la haute noblesse ici. Elle avait été interrogée dans les bas-fonds du donjon et le Juan, lui, était conduis elle ne savait où mais pas vers les bas-fonds où se trouvaient les engins de torture. Elle ne voyait plus si le jour ou la nuit se succédaient et elle n'avait pas de nouvelles de ses guerrières.
Celles-ci se trouvaient quelques étages plus bas et essayaient de se couvrir du mieux qu'elles le pouvaient avec leurs vêtements en lambeau. Elles avaient été contentes de retrouver des têtes connues mais certains gestes leur avaient rappelé que c'était des hommes et maintenant elles s'en méfiaient. Elles s'étaient regroupées dans un coin et attendaient patiemment des nouvelles.
Xenda
Elle était grandement affaiblie mais elle trouva la force de ce relever. Assise sur le sommier, elle détailla son environnement austère. Elle vit ses armes sur le mur en face d'elle mais elle ne pouvait les atteindre car elle ne pouvait pas se lever. Elle ne remarqua pas la vieille paysanne qui la regardait la mine réjouie.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 10 Chevaliers, 30 cavaliers, 20 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Le Kciaz hocha la tête au discours de Juan.
Si je vous comprends bien, les intentions de votre royaume sont clairement expansionnistes et vous considérez vos voisins comme des potentiels terrains de conquête. C'est une information importante à prendre en compte.
Vous voyez comme on peut finir par obtenir la vérité quand on sait faire vibrer la bonne corde.
Finalement et contrairement à votre pauvre explication du début, vous êtes bien l'avant-garde qui vient préparer le terrain pour vos conquêtes futures. Il semble que vos forces soient conséquentes. Vous devriez m'en dire plus à leur sujet.
Comprenez-moi bien! Je ne vous demande pas de trahir. Il ne s'agit que d'un échange de bons procédés. Vous obtenez des informations sur mon royaume, j'en obtiens sur le vôtre.
Croyez bien que je serais désolé que votre seigneur, à votre retour, vous fasse supplicier. Mais si c'est le cas, ça serait bien peu généreux de sa part.
Bien! Je vous laisse réfléchir. Si vous avez quelque chose à me dire, vous n'avez qu'à en parler à votre geôlier.
Le Kciaz se lève et donne un ordre aux soldats qui étaient restés en retrait derrière le prisonnier, puis il se retire.
Les gardes empoignent Juan et l'emmènent sans ménagement.
Il se retrouve bientôt dans la salle de la grande tour.
Deux autres gardes arrivent avec un de ses compagnons. L'homme regarde son chef.
C'est un regard terrible. On peut y lire la peur de la mort imminente et en même temps un dernier défi envers les gardes et une sorte de pardon accordé à celui qui les amené là.
L'homme est précipité dans le trou et, aussitôt après commence un horrible concert.
Des cris abominables sortent du puits. Ils sont mêlés à des grognements , des craquements, des sifflements et autant de bruits difficilement supportables, évoquant un dépeçage ignoble.
Cela semble ne jamais finir, et puis les bruits cessent.
On ramène Juan dans la geôle, mais au lieu de le laisser seul, on le place avec ses hommes et les guerrières dans l'une des plus grandes salles de cette ancienne carrière souterraine qui sert de prison.
ses hommes se précipitent vers lui pour obtenir des nouvelles.
Zyakan perd un cavalier
Xenda
Un peu de calme! Ordonna la vieille femme.
Tu as été sacrément blessée ma jolie. Et même si mes poudres et mes onguent font des miracles, tu n'es pas prête de te lever. Pas besoin d'arme....C'est ça que tu voulais, hein?
Mais ne t'en fais pas! Tu es en sécurité ici. Le Kciaz ne viendra pas te chercher chez la vielle Crapaude. Je vais bien m'occuper de toi et te remettre sur pied!
Mais dis-moi, d'où viens-tu avec tes amies? Je n'ai jamais vu de guerrière comme toi auparavant!
Et que viens-tu faire ici?
Xenda
Bonjour, Je viens de très loin et je cherche des informations sur les différentes contrée qui nous borde pour ceux que l'on précède.
Je vous remercie pour vos soins. Dès que je pourrais bouger, j'aimerais vous aider.
Mais j'aimerais en apprendre plus sur ce pays, ses coutumes et ses valeurs. Nous avons été attaquée sans raison par des hommes et j'aimerais savoir pourquoi.
Les prisonnières
Maërn était toujours attachée et les gardes, pour le plaisir de leur yeux, avaient entièrement enlevé le reste de sa tenue.
Pour les autres, elles envoyèrent l'une des "ainées" pour demander des nouvelles à Juan. La plus vieille, elle n'avait pas 23 printemps.
Plus tard, juste avant la relève de la nuit, les gardes entrèrent dans la cellule. Ils se tournèrent vers les femmes et après un instant, ils en prirent une. D'abord, elles s'étaient défendue ainsi que celle visée mais les épées eurent vite raison de leur résistance et il partir avec une femme. Justement l'ainée. S'en suivit pendant une bonne heure des cris déchirants, des non et des arrêtez mais c'est quand il n'y eut presque plus de bruit qu'un fouet se fit entendre et s'en suivit un hurlement de douleur.
D'autre gardes revinrent avec la femme et ils la suspendirent par une corde au plafond de tel sorte qu'elle soit exposée à tous mais qu'elle soit toujours sur le sol. Elle était donc debout, les bras en l'air attaché au toit. Les gardes se tournèrent alors vers les autres et leur lièrent les poignets. Après leur départ, les femmes se mirent en rond autour de celle suspendue qui s'était évanouie afin de la protéger des autres hommes avide présent dans la cellule. Quand à Maërn, elle avait été obligée de regarder le macabre spectacle. Elle avait d'abord eut peur pour la vie de sa compagnonne mais le visage des bourreaux présents dans la pièce et des gardes lui fit comprendre très vite qu'elle n'était pas menacée de mort mais ça lui serait très dur de se remettre d'une tel humiliation.
Dernière modification par katan (2016-02-11 17:37:12)
Les viscères de Juan devaient faire de gros efforts pour ne pas rendre ce qu'il avait avalé à la table du kciaz. Il tâcha de dissimuler ça au mieux devant ses hommes. Il leur expliqua succinctement la situation, le marché proposé par le kciaz, et la possibilité pour eux de s'en tirer, éventuellement.
-Au point où on en est, vous êtes libres de choisir. C'est de vos vies dont il s'agit avant la mienne, même si rien ne dit qu'il nous épargnera si on lui donne ce qu'il veut.
Ses hommes avaient une mine piteuse. Des barbes hirsutes buissonnantes sur leurs visages qui avaient déjà commencé à se creuser de faim. Mais au fond de leur regard, il y avait encore cette détermination qu'ils avaient au départ, et Juan sentit qu'il ne s'était pas trompé dans le choix de ses équipiers. Pour lui, la ligne de non-retour était déjà franchie. Perdre six hommes ou soixante, peu importait. Cristián Posse se détacha du groupe, cracha par terre en direction du couloir, et s'exclama :
-Perdus pour perdus, on va pas se laisser dicter notre loi par ce cul poudré de strolatz dans son fauteuil ! Qu'il aille se faire mettre.
Un murmure d'approbation suivit, et quelques éclats de voix contre le Kciaz.
Juan avisa la guerrière de Xenda venue aux nouvelles. Il lui signifia qu'elles étaient libres aussi de leur côté.
Du côté des espions
Johan et Sfet n'avaient pas perdu leur temps. Fondus dans la foule, ils avaient discrètement estimé la garnison, les murailles, les accès au château... et en étaient venus à la conclusion qu'il n'y avait aucun moyen à leur portée pour faire évader leurs camarades. Ils décidèrent de faire ce qui était convenu : se séparer.
Johan mit dans sa besace les quelques plans qu'on leur avait confiés, et deux cent cinquante écus. Il se dirigea vers les quais, et demanda à embarquer comme passager sur une barge de commerce qui allait vers l'Est.
Sfet, avec les deux cent cinquante écus restants, moins dix qui avaient été utilisés pour dormir et manger, chercha à entrer en contact avec la pègre locale.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 9 Chevaliers, 27 cavaliers, 18 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Xenda
Allons, tu ne me dois rien! La vieille Crapaude ne pouvait pas te laisser mourir. Je n'ai pas besoin de ton aide! je n'ai jamais eu besoin de l'aide de quiconque d'ailleurs, mais il se pourrait que tu aie besoin de la mienne par contre.
On voit bien que tu n'es pas d'ici ma jolie! On ne se balade pas sur les terres du Kciaz de Gratz comme ça,sans son autorisation. Tu veux te renseigner sur le Kciaz? C'est un peu tard, non? Tu aurais du être plus curieuse plutôt.
Le gouverneur de cette province est un malade. Il voit des ennemis partout et se croit entouré de traitres. Il veut tout savoir en tous lieux et à chaque instant. Les étrangers sont particulièrement mal vus, surtout quand ils sont armés. Il ne supporte que les marchands et les bourgeois qui viennent remplir ses coffres d'or.
Si tu veux survivre ici il te faut de l'or. Tu verras, tout s'achète. Si tu as beaucoup d'or tu seras la bienvenue, sinon tu finiras dans le trou de la mort.
Les prisonnières et les prisonniers
Incapables d'agir sur leur misérable sort, ils et elles le subissent avec plus ou moins de dignité. Après un bref sursaut d'amour-propre ils étaient prostrés attendant, la peur au ventre, d'être la prochaine victime. On savait que les hommes ne revenaient pas. On se doutait de leur sort et d'une certaine façon, il était plus enviable que celui des filles.
Quand les gardiens vinrent chercher Juan, ils lui demandèrent de choisir son compagnon de voyage. Comme il resta de marbre, ils en prirent un au hasard.
les espions
Le capitaine de la barge demanda à Johan comment il comptait payer sa place à bord. Quand l'espion lui remit vingts écus, il regarda les pièces, en testa une avec les dents, puis lui fit un grand sourire complice, empocha l'or et lui indiqua un endroit où mettre son baluchon. La discussion s’arrêta là. Le capitaine n'était pas du genre curieux. Une heure après, la barge décollait de l'embarcadère et se laissait dériver au fil du courant.
Sfet, de son côté tourna en ville à la recherche des quartiers les plus misérables. Il arriva dans ce qui ressemblait fort à la rue de la prostitution. Une ruelle étroite et sombre avec une femme dépoitraillée et outrageusement maquillée tous les cinq mètres. Il s'engouffra hardiment dans ce bordel à ciel ouvert en se disant que derrière les femmes il y a des souteneurs et que ces derniers devaient connaître les affranchis du coin.
Zyakan perd un chevalier
Xenda
Le trou de la mort? Dites m'en plus. je n'ai que 5000 pièce d'or à ma disposition. Si je peux Envoyer une effraie, je pourrais en avoir plus. Je voudrai libérer mes compagnes qui sont surement captive de ce kciaz. Je pourrai me relever quand?
Les prisonnière
Le rythme de va et viens et des expositions était fixé, à chaque relève, une femme était prise et revenait quelques heures plus tard inconsciente. Pour les rendre plus enviable, les gardes avait descendu les cordes et maintenant, elles étaient à genoux sur le sol mais elles pouvaient se lever mais pas se défendre face à des agressions. Comme il y avait de plus en plus de suspendue, il y avait de moins en moins de femmes pour les protégées. Elles étaient mieux nourrie que les hommes comme si on voulait les maintenir en bonne santé plus longtemps. Elles avaient alors décider de partager avec les hommes de Juan une partie de leur ration supplémentaire.
Maërn était obligée de regarder toute l'atrocité des gardes. Cependant, le soir, des gardes virent la chercher, ils lui jetèrent une pauvre robe et la trainèrent jusqu'à une salle avec une table. A l'autre bout, un homme, bien habiller, surement le maitre des lieux et aussi un autre personnage, habiller plus sobrement. Il lui parla dans un okordien presque parfais et l'invita à s'assoir. Des jeunes filles amenèrent les victuailles, elles avait toutes une marque sur la poitrine. Voyant qu'elle ne mangeait pas, le Kciaz se leva et voulut lui mettre quelque chose en bouche mais elle résista et l'autre personnage lui dit que cela retomberait sur ses compagnes. Elle cessa donc toute résistance et passa un très mauvais repas. Elle fut ensuite raccompagnée dans un cellule pour le moins spéciale. Elle était de nouveaux nue. Dans la nouvelle cellule, il y avait de la paille, une table de pierre au centre et une fenêtre qui donnait sur la pièce au ses compagnes étaient amenée à chaque relève.
Justement, on en amenait une. Maërn fut alors prise par derrière et fut enchainée au barreau.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 8 Chevaliers, 27 cavaliers, 18 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Xenda
Le trou de la mort, c'est là que le Kciaz s'amuse à précipiter les condamnés qu'il veut faire disparaître. Il y a des cadavres qu'on expose pour l'exemple; il y en a qu'on préfère éliminer discrètement. On raconte que le trou est peuplé de créatures sorties des sept enfers et qu'ils mangent les malheureux qui leur sont jetés en pâture, tout vifs. Il parait aussi que le Kciaz assiste à ce spectacle depuis une petite pièce prévue à cet effet. C'est un malade, j'vous dis!
5000 pièces d'or? Mazette vous êtes riche. C'est curieux, je n'ai pas trouvé trace de cet argent. C'est que 5000 pièces ça prend de la place. Il faut au moins un coffre. Peut-être l'avez-vous caché quelque part. Je pourrais aller le chercher pour vous si vous me dites où il est.
Vos compagnes sont surement captives, ça c'est sûr! Et il y a des chances qu'elles soient vendues comme esclave. Si c'est le cas il serait possible de les racheter. Avec beaucoup d'or, s'entend....Mais si vous pouvez en avoir plus.....
Cependant vous êtes bien loin de chez vous ma jolie et les pigeons ne savent retourner qu'à leurs pigeonniers. Allez donc expliquer à une chouette où se trouve un endroit où elle n'est jamais allée.....
Non, vous seule pouvez le faire et vous ne serez pas sur pied avant un bon mois.
Sfet
Sfet finit par entrer en relation avec un souteneur. Ce dernier le met en relation avec un chef de bande, un certain Scheize.
Alors comme ça tu veux délivrer tes copains? T'es un rigolo dans ton genre! Si y sont entrés dans la forteresse, y'a aucun moyen qu'y z'en sortent! Sous l'château c't'un vrai gruyère! Toutes les pierres qu'on voit au-dessus, elles viennent d'en-dessous! En tous cas, nous, on peut pas t'aider mon gars! On est d’honnêtes bandits, on fait not'turbin peinard! On veut pas d'ennuis avec le Kciaz. Ou alors faudrait vraiment qu'ça vaille le coup! Mais quand j'vois ta dégaine, tu dois pas avoir une thune et tes copains non plus, s'y sont au trou! Allez! Rêve pas! Mais comme t'as une bonne tête j'vais te donner quand même un tuyau. Et gratis encore! C'est mon jour de bonté!
Y'a un puits au bord du fleuve. Le puits d'la merde que ça s'appelle, vu que tous c'qu'est produit au château arrive là bas. Y'a des gars chargés de tirer son contenu avec des sceaux pour le jeter dans le fleuve. Y paraîtrait que c't'un moyen d'entrer dans les souterrains, mais personne n'a jamais essayé. Bonjour la baignade!
Et le type part dans un rire gras, imité par ses compagnons.
Zyakan perd un cavalier
Juan
-Allez, encore un tout...petit... peu...
Juan augmentait le plus graduellement possible la pression qu'il exerçait sur cette foutue fourchette à deux dents. Il l'avait ramenée dans sa manche, prise sur la table du kciaz. Il lui avait fallu une nuit entière, la veille, par tranches de quelques minutes où les gardes étaient détournés, pour réussir à repérer comment était boutiqué l'intérieur de la serrure. Ce n'était pas le moment de casser son seul outil.
Sfet
Hm. Un vieux requin qui s'étalait dans son confort, mais qui se chiait dessus à entendre le nom du kciaz. Sfet s'estimait déjà heureux d'en être ressorti sans encombres. En revanche, il y avait assez fort à parier que ses questions et son signalement arrivent comme par hasard aux oreilles du guet.
Dans la situation où il était jusqu'au cou, aller voir discrètement ce puits à merde était comme naturel. C'était aussi un peu sa seule piste... Et il aurait donné cher pour ne pas avoir d'odorat.
Dernière modification par Zyakan (2016-02-15 12:50:35)
Xenda
Vous voulez voir comment je les transporte et comment je compte communiquer? Aidez moi à aller dehors et je vous montrerai. Un mois, vous me connaissez mal. Je suis robuste et l'inactivité me pèse vite. Quand à ce trou, c'est immonde et j'espère que mes compagnes n'en feront pas la connaissance.
Les prisonnières
Elles regardaient toutes Juan s'appliquer à crocheter la serrure et priait pour qu'aucun gardes ne le voit. Sinon, elles trouveraient bien un moyen de distraire cet intrus avide. Mais elles se demandaient aussi où était retenue Maërn et si les cavaliers ne les abandonneraient pas en partant.
Maërn avait d'ores et déjà abandonné tout espoir de fuite. Le kciaz lui rendait de plus en plus souvent visite et maintenant, elle était marquée au fer rouge comme les domestiques mais en plus grave. Elle avait la marque sur les deux coter de la poitrine et une autre sur le ventre. C'était douloureux sur le moment et ça vous rappelait que vous êtes soumise. Soudain, elle eut la nausée et elle se mit à vomir dans le seau mit pour les besoins.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 8 Chevaliers, 26 cavaliers, 18 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Xenda
Il n'est pas question que je t'aide à te lever! Je ne t'ai pas sauvé jusqu'à maintenant pour t'aider à te tuer!
C'est quand même un comble! L'inactivité, ma jolie, te pèserait moins si tu te servais de ta caboche.
Tu ne penses quand même pas t'amener devant le Kciaz, la gueule enfarinée et proposer le rachat de tes amies. Il te faut un intermédiaire. Je ne suis qu'une vieille folle qui prépare ses potions au fond des bois, mais je compte quelques seigneurs, à qui j'ai redonné quelques vigueurs, parmi mes pratiques. Je vais te trouver cet intermédiaire.... La transaction devra être secrète évidemment et il y aura une commission à payer....
En attendant dis-moi où est ton or...On n'attrappe pas les mouches avec du vinaigre.
Juan
La serrure résiste car elle est un peu rouillée mais le pêne avance petit à petit et finit par se dégager de la gâche. Hélas, si la lourde grille s'ouvre, elle grince. Au bout d'à peine quelques millimètres, elle fait entendre un gémissement sonore qui dénote cruellement dans le silence ambiant. Impossible d'ouvrir cette fichue porte sans attirer l'attention du gardien.
Bien sûr ils peuvent le maitriser, mais après? Ce n'est pas lui qui a les clefs de l'épaisse porte de chêne qui débouche dans la basse-cour. Ils peuvent tenter leur chance dans le labyrinthe des sous-sols, mais ils n'ont aucune idée de là où ils mènent au cas où ils mèneraient quelque part ce qui n'est pas encore prouvé. Il faudrait trouver un moyen de graisser cette porte et permettre à un homme seul, voir deux de partir discrètement en reconnaissance dans les souterrains.
Sfet
Le puits est là et fidèle à sa réputation. Sfet attend la fin de la corvée pour s'en approcher. Le trou n'est pas large. Il avait eu l'idée d'inviter un des vidangeurs à boire un coup, mais ce sont des forçats. Ils ont des fers aux pieds et sont gardés par un soldat. Avant de descendre dans le cloaque, Sfet aimerait bien savoir s'il y a vraiment un passage et s'il ne serait pas condamné par une grille. Et puis descendre c'est facile...C'est remonter qui est plus compliqué. L'idée de rester coincé dans ce trou l'inspire moyennement. Il y a des morts plus désagréables que d'autres.
Zyakan perd un cavalier
Xenda
Alors ma vieille, si je ne peux pas me lever je ne peux pas vous le montrer. Il se trouve sur quatre effraies qui sont surement à proximité mais hors de vue. Je suis d'accord pour passer par un intermédiaire mais il faudra me le présenter avant si c'est possible.
Les prisonnières
Le soir, on vint chercher deux guerrières. L'une revint plus vite que l'autre et elle n'était pas amochée. Le Kciaz voulait juste gouter la cuisine d'okord. Il ne vas pas être déçu.
"Hé les dégarni, venez par ici. Je ramène quelque chose d'intéressant." Elle sortit de sous sa tunique une fiole d'huile.
" Voilà de quoi graisser les gonds." Elle l'avait chuchoté afin que les gardes ne l'entendent pas. Elle se mit alors à en enduire les gonds. "Une fois sorti, on prend le première escalier, il arrive aux cuisine et il n'y a que deux portes et deux gardes devant la porte. Ils sont pas mal armé mais la surprise devrait suffire à les neutraliser. Ils ont chacun deux haches, deux épées courtes et un espadon. Ca fait un total de dix armes. Les nôtres sont dans une réserve entre les deux étages. Elles sont derrière une grille cadenassée mais Salmörn est une experte dans le crochetage. Je propose que six d'entre nous prennent une armes et aille chercher les autres armes dans la salle avec quatre autre non armés. Les autres se barricadent dans la cuisine avec les quatre autres armes. On peut essayer de coincer d'autres gardes pour récupérer leurs armes. Je pense que l'autre porte donne sur le cellier où sont entreposés les réserves de nourritures."
Juan
-Très bien. On vous suit. On tâchera de récupérer aussi les armures.
Sfet
Sfet laissa tomber l'idée de s'aventurer dans ce puits à merde. Il devait bien y avoir un autre moyen de s'introduire dans le château. Il se rendit dans la basse cour, là où se tenait le marché des artisans. Il fureta discrètement pour repérer les entrées possibles dans la partie haute de la forteresse.
Johan
Le voyage se déroulait sans encombres. Johan débarqua au dernier village d'Osterlich auquel s'arrêtait le marchand avant de repartir en sens inverse. Il négocia l'achat d'un cheval pour cent cinquante écus. Un canasson plus tout jeune, mais qui ferait bien l'affaire pour franchir les dernières lieues jusqu'en Okord, en longeant le canal.
Expédition Sud-Ouest : direction Ouest (Zyakan, Katan)
troupe Zyakan = 8 Chevaliers, 25 cavaliers, 18 espions
troupe Katan = 65 lanciers, 23 archers, 5 chevaliers à pied (5000 pièces d'or)
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Xenda
Sans ton or, ma jolie, je ne déplacerais même pas le fils du porcher.
Maintenant, si tu ne veux rien faire pour tes amies c'est ton problème. Tu peux rester ici jusqu'à ta guérison. Je te nourrirai gratuitement rassure-toi.
Juan et les prisonniers
Juan ouvre la grille doucement ; Il sort comme un chat suivi par ses compagnons et les guerrières. Le garde est occupé ailleurs et ne les remarque pas. Ils lui sautent dessus et le maitrisent rapidement avant qu’il ne puisse crier. Il n’est pas armé mais possède les clés des cellules. Une des guerrières s’en empare pour aller délivrer Maërn.
Les filles ouvrent le chemin et prennent le premier escalier, entrainant le reste de la troupe. Il y a bien une porte au bout mais elle n’est pas gardée. Les deux guerrières sont pourtant formelles il y avait un garde armé qui défendait la porte et derrière ce sont les cuisines. Que faire ?
Il est trop tard pour reculer. Le garde du bas est mort étranglé. Tant pis, il faut y aller !
Les guerrières s’approchent de la porte et testent doucement la poignée. Elle n’est pas fermée à clé.
Tout doucement, elles l’ouvrent dans un léger grincement. Il y a du bruit de l’autre côté. Un bruit métallique. C’est sans doute un garde. C’est le moment d’être rapide. Les guerrières ouvrent la porte en grand et se précipitent dans la cuisine.
Hélas ce qu’elles ont pris pour la cuisine est en fait le réfectoire de la salle de garde. Une quinzaine de soldats, lourdement armés étaient en train de souper.
Alertés par le grincement de la porte ils ont tous dégainé leurs épées.
Les guerrières qui croyaient surprendre un homme seul se retrouvent nez-à-nez avec quinze fantassins en alerte. La surprise n’est pas du bon côté. Brisées dans leur élan les filles ne peuvent reculer car elles sont poussées par les autres. Elles se font recevoir à coup d’épée.
Les cris et les râles des mourantes poussent les autres prisonniers à monter aider leurs consœurs. Elles ne savent pas le drame qui se joue plus haut et pense que le nombre compensera le manque d’arme, mais la porte est étroite et dès qu’elles la franchissent les guerrières se font cueillir par l’acier des épées.
Avant de mourir une des filles trouve la force de crier qu’il faut se replier. Le temps que l’information parvienne au début de l’escalier les gardes commence à passer la porte et à refouler les prisonniers à grand coups d’épées.
Bien sûr l’alerte a été donnée et les renforts arrivent dans le réfectoire.
En bas c’est un peu la panique. Les hommes et les femmes tentent leur chance dans le labyrinthe de l’ancienne carrière à la recherche d’une cachette ou d’une autre issue.
Les soldats repoussent les prisonniers en bas de l’escalier, marchant sur les corps de ceux et celles qui n’ont pas reflué à temps. Quand ils arrivent en bas les prisonniers se sont égayés dans les couloirs de la prison. Ils se divisent en groupes de cinq pour fouiller la carrière et débusquer les fuyards.
katan perd 32 lanciers, tués dans le réfectoire et l’escalier.
Zyakan perd 4 cavaliers et 1 chevalier.
Sfet
Quand il voit les gardes débouler de partout et entrer précipitamment dans la grosse tour, Sfet se dit que ça sent pas bon et préfère partir discrètement avant de se faire remarquer. D’autant que le chef des gardes balance des regards suspicieux aux alentours.
Johan
Sur son bidet , Johan regagne la frontière sans encombre et se retrouve en Austrasie. Là il apprend la nouvelle. Il y a un nouveau roi en Okord et apparemment c’est pas du goût de tout le monde.
les prisonnières
Un groupes de dix, avec Salmörn en tête. Elles foncèrent vers la salle d'arme et Salmörn la crocheta facilement. Elles rentrèrent toutes à l'intérieure, se vêtirent d'une amure de cuire, empoignèrent une arme et se cachèrent dans la vaste salle.
Un second groupes rencontra Maërn et celle qui était aller la chercher. Maërn était inconsciente donc, elle durent la trainée dans les couloirs avec elles.
Le dernier groupe s'était retrouvé avec certains des hommes de Juan. Ensemble pour cette malheureuse aventure, elles donneraient tout pour protéger les hommes.
Xenda
Elle poussa un cris et une effraie vint, quelques court instant après, frapper au carreau juste au dessus d'elle. Elle ouvrit donc la fenêtre, prit l'animal et détacha la petite bourse qui pendait à son coup. Elle la lança à la vieille sorcière. La bourse contenait 1000 pièces d'or pur et véritable.Elle garda l'animal.
"-Voilà une petite partie de l'or. Une chance que l'une d'elle ait put m'entendre. Voulez vous bien me donner mon forreau d'épée?"
Elle reprit tout bas, pour l'animal "Va me chercher les autres.
Dernière modification par katan (2016-02-28 11:18:12)