Forum d'Okord

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

"Hah. Je vous l'ai déjà dit. Je n'ai jamais été en Österlich tant cette contrée toute entière me donne des frissons. Mais... si maintenant ce que vous voulez est une carte de l'est du pays, j'ai encore quelques contacts qui devraient être en mesure de me la procurer, si je tambourine assez fort à leur porte. Mais vous comprendrez parfaitement que tant que je serais enfermé ici..."
Foulques eut un bref haussement d'épaules.
"Relâchez-moi, et je devrais être en mesure de vous aider."

Dernière modification par Guyard Phauques, Intendant Suprême (2016-01-08 16:52:51)

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

"Mais certainement, messire. Je vous réfèrerais volontiers à l'un des maîtres académiciens de Déomul, dont le nom ne vous dira sans doute rien. Et ensuite, peut-être parviendrez-vous à le trouver, peut-être sera t-il devenu assez fou pour confier à de complets étrangers les précieuses cartes du vieil empire qu'il a mis sous clé, et peut-être que vous arriverez à revenir jusqu'en Okord avec. Oui, peut-être. Mais le Déomul n'est pas une petite contrée... et dîtes moi, savez-vous au moins ou se trouve le Déomul ?"
Foulques eut un léger sourire, et un regard navré pour l'assistance. Il restait l'ancien intendant.
"Ou alors, vous acceptez ma requête, et je chercherais à vous en obtenir une copie. Vous aimeriez obtenir des cartes, et j'aimerais obtenir ma liberté. Je vous incite à voir ma proposition comme un... échange de bons procédés. Maintenant, si celle-ci ne vous intéresse pas... d'autres personnes souhaiteraient me poser d'autres questions."

De Karan

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Re : Interrogatoires

-Que c'est trop long.

Les portes du salon carmin avaient claqué contre les murs, dévoilant le Marquis Mazër de Karan. Le jeune homme se paraient de soies noires agrémentées d'un liserai d'or du plus bel effet. Ses bottes ornées de boules d'argent rutilaient ; de première main, de toute évidence. Derrière-lui se campait Kerberos, aussi massif que d'habitude. Probablement la raison pour laquelle les gardes se s'étaient pas refouler Mazër. Ça, et aussi son titre de Marquis, sans doute.

-Non content de se repaître de consternantes banalités, le Baron Gnap s'engage sur des promesses qu'il se pourra pas tenir. Le Marquis ricana, jetant un coup d’œil circulaire sur les tribunes. Jugement a été rendu, Baron. Si Foulques d'Ambrivière doit retourner à Déomul, ce sera dans une boite. Abrégez, je vous prie.

Le Marquis croisa les bras. Un interrogatoire public, un non-respect de la préséance... Le règne de Jacquouille le Fol était à ses yeux la déliquescence de la monarchie.

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Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
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Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

Foulques jugea d'un œil le nouvel arrivant. Le vieux Bélial avait su se prouver des plus désagréables sur la fin, et son successeur ne semblait pas doté d'un tempérament beaucoup plus aimable. Du moins, lui le prisonnier avait su survivre à l'ancien chancelier. Maigre victoire, mais au vu la situation il se prit à apprécier ce petit plaisir.
"Voilà pourquoi je souhaite obtenir ma part de la requête avant de rendre la pareille, messire Gnap. Il y a dans ce royaume des personnes malhonnêtes mais puissantes, et je citerais ce pompeux arriviste de Guyard en premier exemple. Vous avez eu ma proposition. Soit on me laisse sortir de cet endroit, libre et vivant, soit j'en ai terminé avec vous."
L'ancien intendant reporta son attention sur le nouveau marquis de Karan. Jeune. Éclatant. Peut-être trop, comme un de ces jeunes nobles qui venait d'hériter et qui se faisait une obligation d'afficher sa nouvelle richesse. Il haussa un sourcil à son intention.
"Et voilà donc l'héritier de Bélial, celui qui a la si lourde tâche de reprendre le flambeau. Vos bonnes manières laissent déjà à désirer et votre interruption est des plus malpolies, mais peut-être est-elle en partie justifiée ? Vous êtes le prochain à m'interroger ?

De Karan

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Re : Interrogatoires

-Non, je suis ici pour l'air frais. Répondit de Karan en roulant les yeux.

Le Marquis claqua des doigts et Kerberos opina. Le colosse passa sa tête par la porte et aboya un ordre. Une dizaine de gens de maison entrèrent à la queue leu-leu. Les premiers portaient des tables, des sièges, mais également de grandes nappes en lin, de l'argenterie et de magnifiques verres en cristal. Le reste de la suite croulait sous la charcuterie, les vins, les fromages, le pain de seigle et les brioches, des cygnes rôties, des gigots de chèvre, des grappes de raisin et des pêches...

Les serviteurs déplièrent les larges tréteaux et posèrent dessus la lourde plaque de bois qui servirait de table. Pendant que l'amoncèlement de nourriture gargantuesque se déversait sur la nappe, le Marquis s'éloigna un peu ; préférant admirer son reflet sur le ventre bombé d'un pavois suspendu au mur. Le tintement d'une carafe l'informa que le repas était finalement prêt.

-Ah ! S'exclama Mazër en prenant place à côté de Gron, dans un large fauteuil de chêne capitonné de cuir. Je vois que nous pouvons commencer. Il désigna les jambonneaux et le lard fumé. Allez-y, Foulques. Servez-vous. Tout cela est payé sur mes fonds pour votre bon plaisir. Considérez-ceci comme... la méthode douce.
Le jeune Marquis tendit sa main et s'empara de deux tomates et d'une cuisse de cygne.
-Une méthode que vous allez sans doute préférer : je pose des questions, vous répondez et on fait le nécessaire pour que la situation s'améliore. Ce qui signifie un autre genre de cellule que celle que vous connaissez déjà. Un lit. Une bibliothèque. De vrais habits. Le Marquis fonça le nez en lorgnant sur la toile de jute dans laquelle était emmailloté l'ancien Intendant. Qui sait... Nous pourrions envisager d'assouplir les conditions de votre engeolement, par exemple en vous permettant une promenade hebdomadaire dans les jardins ; sous bonne garde cela va sans dire...
Le jeune Marquis craqua la patte de l'animal et planta soudain ses yeux dans ceux de Foulques. Son ton changea imperceptiblement.
-L'autre méthode, en revanche, vous n'allez pas l'aimer. Affirma froidement Mazër. Mais alors pas du tout. L'autre méthode vous prive de tout, même des frusques que vous portez. Sa voix n'était plus qu'un murmure. Je paierai la somme qu'il faudra pour acheter le nombre de gardes qu'il faudra. Croyez-moi, j'ai fait l'inventaire de mon héritage ; il ne s'agit pas de quelques milliers de pièces d'or, mais de foutus millions. Ils vous descendront dans les oubliettes, Foulques. Ils vous feront dormir avec les sodomites. Vous aurez l'impression de vous faire baiser par une baliste. Ces animaux vous feront sauter toutes les dents à la barre de fer, juste pour vous utiliser plus longtemps. Combien de mois, Foulques ? Combien d'années avant de perdre la raison ? D'oublier qui vous étiez ? Votre intellect, ce joyaux dont vous surestimé grandement la valeur, sera perdu à tout jamais. Vous serez vieux, malingre, rien qu'un trou ridé dans lequel se videront les porcs de l'espèce humaine. Lorsque je passerai vous regarder dans votre cage, vous ne me reconnaîtrez même plus.
Mazër de Karan mordit à belles dents dans la cuisse de cygne. D'un geste de la main il demanda à l'un des serviteur de servir toute la table en vin.

-Alors ! Repris le Marquis, bien plus enjoué après avoir avalé une gorgé du breuvage capiteux. Que pouvez-vous me dire sur le Gundor ?

Dernière modification par De Karan (2016-01-09 01:55:42)

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Eleanor

Re : Interrogatoires

Le garde à l'entrée avait reçu de strictes consignes. Il ne devait laisser passer qu'un seul représentant de chaque faction. Trois noms lui avaient été révélés, ceux de la vicomtesse Helyanor pour la Plume, du seigneur Gnap pour les Ombres, et du marquis de Karan pour le Lys. Il lui en manquait encore trois, ceux des représentants de la Tour, du Coq et de l'Occitanie. Un messager vint lui porter un parchemin, cacheté de trois sceaux. Le clerc qui était à ses côtés l'ouvrit et le parcourut. Il lui montra les sceaux que le garde reconnut aussitôt.

Le Maitre Hucholoup, de la maison du comte Piland, est autorisé à interroger le prisonnier pour le compte de la Tour.

Le clerc entra ensuite, et sans se préoccuper de la scène de banquet s'approcha du bailli devant la grille qui retenait le public. Il lui tendit le parchemin, que ce dernier parcourut du regard. Il hocha la tête. Il lui avait été demandé expressément de favoriser l'interrogatoire de chacun des représentants, en s'assurant toutefois que certaines limites ne seraient pas franchies. La torture en était l'une d'elles. Bien que n'appréciant que peu la scène théâtrale qui se jouait sous ses yeux, rien dans cette scène ne figurait parmi les interdits qui lui avaient été signifiés, et il la laissa se dérouler.

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

Foulques hésita un instant, puis s'installa à la table de l'héritier de Karan. Il empoigna une cuisse de cygne et la porta avec avidité à sa bouche. Il porta l'autre main vers les brioches et s'empara de la plus joufflue d'un geste avide.
Les miettes tombaient comme de la neige sous son menton maculé de graisse, et on pouvait dire que l'ex-intendant, à cet instant précis, avait perdu toute convenance.

Il se redressa finalement, et regarda le jeune marquis droit dans les yeux :
Aaaaah le Gundor...! Le duché du Nord, dernier bastion des Fidèles à l'Est...
Je n'y suis allé qu'une fois avec feu votre prédécesseur, et y fus fort mal reçu. Mais oui, je connais bien le Gundor...

Cependant, vos vaines menaces ne me touchent pas.
Vos promesses non plus : j'aurai tort de croire que mon sort puisse s'améliorer sans preuve. Le Roi avait bien indiqué lors de son jugement que "mon emprisonnement à vie serait dans des conditions adaptées à ma naissance", et pourtant Dame Helyanor m'a retrouvé dans un cachot...

Comprenez, marquis : je parlerai. Je vous livrerais tout sur les places fortes du Nord, tout ce que je connais, tout ce que j'ai entendu. Mais je veux céans un décret royal indiquant ma liberté.
Rassurez-vous : je resterai en Okord. Je veux juste retourner en mon domaine d'Ambrivères. Votre père aurait compris, lui dont la dernière volonté de rester chancelier fut hélas refusé.

Et il se versa un grand verre de vin, en regardant Mäzer avec un sourire amusé.

Dernière modification par Guyard Phauques, Intendant Suprême (2016-01-09 19:03:39)

De Karan

Inscription : 2014-09-14

Messages : 798

Re : Interrogatoires

Le cristal explosa dans la main de Mazër. Une pluie d'étincelles et de gouttes carmines se rependit sur la table. Le Marquis fulminait.

-Non, mais quelle audace !

Il restait moins de deux jours avant le lancement des expéditions. Foulques d'Ambrivière jouait sur le temps. À ce moment précis, la haine de Karan était grande.

Il se leva brusquement, balançant derrière lui son beau fauteuil. Il contourna la table et attrapa le visage de l'ancien intendant. Ses yeux injectés de sang fondirent sur Foulques.

-Croyez bien que vous regretterez amèrement votre impudence. Articula Mazër, malgré ses dents serrées. Je ne ramperai pas devant vous.

Le Marquis l'embrassa violemment puis se recula. Foulques ne voulait pas l'aider, alors il se débrouillerait seul le moment venu. Il claqua des doigts et Kerberos le suivit. Tous deux quittèrent le salon carmin.

-Bonne fin de repas...

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Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

Foulques voulut saluer ironiquement le jeune marquis, mais fut interrompu par une violente quinte de toux, qui le brisa en deux. Il se leva brutalement : la toux devint plus forte, et son visage se tuméfia, manquant d'air. Pris de panique, l'ex-intendant se mit à tituber à travers le salon Carmin, crachotant d'épais glaviot pourpre, et se heurtant aux serviteurs du Marquis qui suivaient leur seigneur.

Les gardes royaux se rapprochèrent de l'ex-intendant, interloqués, et une voix hurla :
"Il s'étouffe ! Il s'étouffe ! Appelez un médecin !"
Mais déjà, le visage de Foulques virait au bleu. Ses yeux révulsés cherchaient dans l'assistance une main secourable, mais tous gardaient leurs distances, le regard rempli d'effroi : ils reconnaissaient la Mort passer, et se saisir de l'ancien serviteur d'Okord.

Quelques secondes suffirent à achever le déomulien, qui finit par tomber sur le sol. Son corps se contracta brutalement, et le sang se mit à couler hors de sa bouche.
Puis tout s'arrêta. Il y eut un grand silence, et l'on n'entendait plus que le calme du jour tomber sur le jardin. Un rossignol chanta sa mélodie douce ; Foulques était mort.

Dernière modification par Guyard Phauques, Intendant Suprême (2016-01-09 21:38:51)

Helyanor

Re : Interrogatoires

Lorsque le Baron Gnap avait commencé à interroger l'ex-intendant, Helyanor était allée discrètement s'installer au fond de la salle. Elle était restée là, en observatrice, afin de vérifier si Foulques montrerait la même arrogance avec tous ses interlocuteurs successifs.
Voyant le prisonnier s'effondrer après le départ du jeune Marquis de Karan, la matriarche tenta de se frayer un chemin jusqu'à lui pour l'examiner, mais elle arriva trop tard. Elle se tenait maintenant à moins d'un mètre du cadavre qui gisait au sol. Elle devina immédiatement que les causes de sa mort ne pouvaient être naturelles.
"Pauvre vieux fou, pensa-t-elle. Il n'a jamais voulu comprendre dans quelle situation il se trouvait. Il a cru jusqu'au bout que toute la noblesse d'Okord cèderait à ses moindres caprices en échange de quelques bribes d'informations... Voilà le résultat. Il s'est montré exaspérant une fois de trop, et avec la mauvaise personne."

Dernière modification par Helyanor (2016-01-10 14:00:49)

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

D'un pas rapide, Guyard Phauques pénétra dans le salon Carmin. Un page haletant l'avait prévenu quelques minutes avant, mais il était trop tard : l'intendant ne put que constater la mort de son ancien rival.
Au nom du Roi, que personne ne bouge ! Dame Helyanor, écartez-vous du cadavre je vous prie !

Il se tourna vers les gardes présents, et aboya sèchement ses ordres :

Je veux un rapport complet sur tous les hommes et femmes ayant eu accès au prisonnier depuis hier. Ils sont tous suspects, quelque soit leurs titres et leurs positions... !
Je veux une autopsie détaillée du cadavre. Quelqu'un, quelque part, a décidé de faire taire l'ex-intendant Foulques, et nous trouverons de qui il s'agit !

Helyanor

Re : Interrogatoires

A l'arrivée de l'intendant Phauques, Helyanor avait reculé d'un pas pour le laisser examiner le cadavre. Lorsqu'il eut fini de distribuer ses ordres, elle s'avança à nouveau pour s'adresser à lui :
"J'ai été la première à interroger Messire Foulques. Quand devrai-je faire ma déposition ?"

Dernière modification par Helyanor (2016-01-10 19:26:18)

piland

Re : Interrogatoires

Faite place !!!
Trois hommes essayèrent de se faire un passage dans cet attroupement. Quand Huch loup demanda.
- Que se passe-t’ il ?
Un homme répondit :
- Foulques est mort !!
- Pardon ??? Comment ça il est mort ?? Ce n’est pas possible. Je n’ai pas pu l’interrogé !! Bon sang. Le Comte va être furieux. Comment est-ce arrivé ?
- A priori, il est mort empoisonné.
Déçus l’homme qu’on appelle Hucholoup fit demi-tour et partit en toute hâte annoncer la mauvaise nouvelle.

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Interrogatoires

L'intendant Phauques se tourna vers Dame Helyanor :
Je laisse le Roi et ses conseillers mener l'enquête. Je suis personnellement trop occupé... Et après tout, c'est le Roi qui a voulu garder ce gredin en vie ! Mais les circonstances de sa mort sont trop étranges pour que l'on puisse laisser faire...

HRP : Eleanor, Rasbrel, Jacquouille, démerdez-vous avez ça ! :p Nemo

Ayla

Re : Interrogatoires

La Reine Ayla ce matin se sentait seule. Son époux était parti nourrir les Loups d'Okord. Chacun était à ses occupations.
Tout était calme. Elle décida de se rendre dans le salon Carmin qui n'avait plus reçu aucune visite depuis la mort de l'ancien intendant Foulques.
La pièce n'avait pas été nettoyée depuis. Des restes de nourriture moisies parsemaient le sol. Des rats s'en donnaient encore à coeur joie ! les sièges et tables étaient renversées.

Depuis qu'elle était sur le trône, cette histoire l'inquiétait beaucoup. Elle y pensait tous les jours. Un mort, au sein même de ses proches serviteurs, dont les raisons n'ont pu être déterminées, était totalement inacceptable.

Mais est-ce bien l'intendant qui était visé ? ne serait-ce pas le Roi qu'on voulait voir disparaître ? pourquoi ? et surtout qui ?
Ce mystère devait être résolu sans plus tarder.

La Reine fit appeler le nouvel Intendant Guyard Phauques, le Chancelier Pons le Sévère et son conseiller Rasbrel.

"Messires, je veux que toute la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de l'Intendant Foulques. Je veux savoir pourquoi et par qui ?"
"Aussi, je nomme un enquêteur royal, totalement indépendant du trône, le chevalier Rohan_Jézéquel, pour mener à bien cette mission. Il peut se faire aider par qui bon lui semble. Et pourra interroger tout seigneur de ce royaume qui lui semblera utile. Je vous demande de lui remettre dès à présent tous les éléments en votre possession sur cette affaire et de répondre à toutes ses demandes. Je veux des résultats dans les plus brefs délais. Que toutes les portes lui soient ouvertes..."