Vous n'êtes pas identifié(e).
Et pour ce qui est des saltimbanques et des bouffons... les portes de la salle des tractations s'ouvrent avec fracas, et un personnage portant une perruque blonde et un costume de soie bleu cyan au col doré fait irruption. Il est suivi de jolies danseuses de toutes les couleurs et de toutes les nationalités, arborants sourires et longues jambes.
Le leader se met à chanter tout en s'agitant d'une chorégraphie aussi travaillée que ridicule :
- sur les terres de Seb de la plume sombre
les envahisseurs des ombres...
... ça s'en va et ça revient !
C'est fait de tous petits rien
Ça s'installe après massacres
Et ça revient c'est comme un pogrom populaireuh
Dernière modification par Piotr (2015-10-14 00:20:41)
Merci messire Piotr d'avoir détendu l'atmosphère quelques instants. Je dois maintenant faire une déclaration public pour le compte de la Plume.
Déroulant un parchemin Pandolf lui même lu son contenu
Au nom de la Plume Noire je déclare les choses suivantes :
Etant entendu que les Seigneurs des Ombres
refusent la tenue des négociations en contrevenant systématiquement au
préalable permettant leur bonne tenue par l'installation répétée
de fiefs en la Province de Camaloth, Nous seigneurs de la Plume Noire
pour le service du Comte Seb déclarons que les seigneurs des Ombres
seront chassés et leurs villes et forteresses mises à sac
jusqu'à ce que la confrérie des Ombres renonce officiellement
à ses prétentions sur Camaloth,
s'engage devant le royaume, comme devrait le faire tout chevalier à demander
l'aval du détenteur des provinces tenues par la Plume Noire pour y installer des fiefs
auquel cas ils seront les bienvenus.
En retour la Plume Noire s'engage à libérer sans conditions les seigneurs prisonniers,
à restituer l'or confisqué au cours des pillages, afin de montrer à tous
que son seul intérêt est la défense de ses biens et de la qualité de ses membres.
La Plume Noire n'attentera pas au développement des fiefs de la Confrérie des Ombres
encore installés en Camaloth et est prête à prendre rendez vous avec ses membres
quand ceux ci seront en mesure de l'affronter dans les règles de la chevalerie.
Une fois cette déclaration faite le seigneur enfourna le document dans la doublure de sa veste et se retira.
L'herbe était humide, une brume matinale s'installait, gagnant sur le soleil sont duel journalier.
Le rôdeur huma l'air, quelque chose s'était produit, il le sentait dans l'air, dans les arbres, dans le chant des oiseaux...
la nouvelle ne se fit pas attendre, Ashkalor avait subit une attaque du comte seb, l'armé passer au fil de l'épée, pas un n'y avait survécu. Le rôdeur s'en voulu de ne pas avoir été présent pour mourir près des siens, et il ordonna rapidement qu'une aide soit envoyé pour la population du sud. Qu'importe les mots creux de la plume, seul comptait les actes, et les actes c'était la guerre au quotidien, toujours plus de mort, toujours plus de sang. Comme tout seigneur d'Okord Pellehun ne cherchait qu'a prospérer, à voir ces fiefs grandir, et à créer toujours plus de fief pour faire vivre sa population dans la sécurité. Mais des hommes sans honneur considérait que le monde était le leur.... Les fiefs se posaient sur des terres vierges, peu importe la province. Les province étaient toutes situés en Okord. Les membres de la plume demandait-il au roi, régent d'Okord, l'autorisation de poser un fief sur son royaume? Il était évidant que non, peu importe le roi, peu importe le régent de la province, les terres étaient libre, et chaque seigneur pouvait s'en accorder la propriété via un fief. Cette liberté n'était pas un choix, pas un vision d'esprit, elle était le fondement même d'Okord. Mais la mégalomanie de la plume la poussait à croire qu'il pouvait, tel des dieux, défiés le fondement du monde.... Il n'en serait rien, ni les morts ni les destruction ne changerait ce fondement, il poserais ces fiefs ou il le souhaitait au nombre ou il le souhaitait, et nul homme ne pourrait l'en empêcher.... Caressant son phoenyx, il versa une larme pour ces compagnons mort au combat sans lui, et sans plus attendre il enfourcha son cheval
"Prévient les seigneurs d'Okord que la plume continue son massacre, que leur mot ne sont que chant de sirène, que le seul reproche fait aux ombres est celui de se développer, aucun sang ne fut versé par les notres, et déjà tant de mort par la plume.... "
"Ce sera fait messire" lui répondit le soldat dédié à la salle commune "je vous tiendrais au courant des évènements de ce monde"
Dernière modification par Pellehun (2015-10-14 12:09:55)
Le comte Seb tient à informer tout le monde que cette attaque était un pillage et non pas un massacre..
Les rayons du soleil de midi peinaient à percer au travers des barreaux de la cellule où demeurait prisonnier le chevalier Shurtugal.
Il pensa bien fort :
"Cher comte Seb, vous dites pillages au lieu de massacres, ne masquez pas un acte mauvais déjà accompli par un autre. Mes villageois, paysans, nouveau peuple d'Okord, ont construit de leurs mains 3 villages, dont deux ont été sur "vos" terres, proche des mes amis et frères d'armes. L'un fut rayé de la carte, les habitants tous massacrés, un autre fut espionné, quand à moi j'ai subit une attaque, ce que vous appelez pillage, sur ma ville qui n'était pas chez vous, c'est ce que j'appelle un pillage non légitime avec capture d'otage. Je n'accepterai aucune négociation tant que vous n'aurez pas au moins dédommagé mes habitants"
Dernière modification par Shurtugal2015 (2015-10-14 12:15:49)
L'intendant du fief du Comte Seb amena le déjeuner du Sir Shurtugal..
Il inspecta le cachot et fût satisfait du travail de ses gens Le cachot était propre, le Sir Shurtugal ne manquait pas d'eau et le repas amené mettait l'eau à la bouche à l'intendant.
"Sir, j'espère que ce bon pot au feu vous satisfera.. Je vous amène une missive que le seigneur Pandolf de Kerroperh a fournit à tous les membres de votre confrérie aujourd'hui même à 8h46, il est normal que vous soyez vous même au courant"
Cette missive répondra surement à toutes vos questions..
Je constate que suite à mes interventions, la population civile n'est plus la cible de massacre.
Je vous remercie pour cela.
Le rôdeur failli tomber de son cheval, lorsque l'on vint lui présenter la demande de la plume.
"Était ce donc que cela?? Tous ces morts pour une procédure d'amabilité??? Allons, mettons notre fierté de coté et faisons le premier pas comme preuve de bonne volonté. Veuillez signaler à tous seigneur de la plume que nous nous excusons pour le manque d'amabilité, et que nous souhaitons corriger ce fait. Je demande donc au comte seb, avec tout le respect du à sa fonction de bien vouloir accueillir tout seigneur de l'ombre ou de tous horizon en Brecheliant. Je le prie de bien vouloir accorder la venu d'une cinquantaine de nos fiefs dans la province. Je suis très à cheval sur la protection de nos forêts, il comprendra j'en suis sur aisément qu'un seul papyrus suffira pour les demandes. J'ose imaginer que son sens de l'accueil permettra à ces fiefs de prospérer dans la paix, et conformément au dire de ses supérieurs, je n'ai aucune crainte sur le faite que nous seront, de fait, maintenant que la procédure d'accueil est réalisé, très bien accueillis"
Maintenant que c'est chose faite, dis à nos hommes de se préparer, l'or va surement arriver en profusion pour nous souhaiter la bienvenue."
Le jeune page qui prenait des notes ne su que faire et si son seigneur se moquait de lui, tout ceci lui semblait complètement absurde.
"Monseigneur... dois je vraiment envoyer missive?"
"Bien sur, maintenant que nous avons compris que les membres de la plume était en faite très heureux de nous accueillir si l'on demandait, il nous faut demander. Ainsi ils n'auront plus aucun grief contre nous et nous pourrons prospérer dans cette charmante contrée. Prévient chaque membre de la confrérie, dit leur que j'ai fait la demande au nom de tous"
"Et concernant Camaloth messire"
"Qu'ils voient avec le Vicomte Oman, je n'en ai cure, même si cette demande me parait complètement dénué de sens de principe... Ont-ils fait une déclaration publique au nom de tous pour certifier qu'il ne seront jamais dirigeant de province ou Roi ou Reine??? Le comte seb n'est que tout récent dirigeant de brecheliant, lui avait-on fait jurer avant lui qu'il ne dirigerait jamais cette province? C'est alors un menteur, ou alors ne lui a t-on pas simplement demander car personne n'aurait trouvé cela censé. Tout les seigneurs d'Okord ont-ils prêter serment de ne jamais être dirigeant en Brecheliant?? Les dirigeants comme les rois se font et se défont au rythme des saisons, cela fait partie du cycle normal, tout comme dans la nature certaines choses naissent et font disparaissent d'autres. Doit-on aller contre la nature? Non, ne dis rien à ce sujet, il est inutile de répondre à des propositions insensés, cette demande est tout à fait loufoque et Camaloth est bien plus menacé par n'importe quel seigneur en cette terre que par l'un des ombres..Prévient les cuisiniers, ce soir nous chanterons la paix et le développement"
Dans un sourire, il tira sur les rênes et se dirigea à grand galop vers sa cité.
Dernière modification par Pellehun (2015-10-14 14:39:33)
Messire,
Serait ce un premier pas vers la paix ? Votre demande d'aval est appréciée...
Mais je ne suis pas dupe, je sais très bien que votre missive est ironique. Cela ne peut pas en être autrement n'est ce pas ?
Néanmoins, je vous félicite tout de même pour votre demande d'aval !
Maintenant il faut encore l'avoir cet aval, il ne suffit pas de le demander.. Comprenez-vous ?
Concernant Camaloth, nous attendons une déclaration officielle de votre confrérie pour stopper les hostilités contre vous.
A la demande verbal, le rôdeur rédigea de sa main la réponse d'une écriture qui n'était ni jolie ni enfantine
"Messire,
la ou nos avis divergent, c'est que vous n'avez point le pouvoir de refuser une demande...c'est en cela que ce situe je pense, l'incompréhension entre nos peuples....Le royaume d'Okord est ainsi fait que chaque seigneur à la capacité matérielle de pouvoir s'implanter ou il le souhaite, comme il le souhaite. Cette liberté est octroyée de fait à tout chevalier arrivant sur ces terres. En tant que dirigeant de province, vous n'avez pas la capacité matérielle de m'interdire de m'implanter si je le souhaite. J'ose penser que cette vision perturbera la votre, mais elle est importante à comprendre.
Si vous aviez tout pouvoir sur votre province, et qu'il fallait votre autorisation pour matériellement investir les contrés de celle-ci, alors je vous donnerais raison. Mais la réalité n'est pas celle la, la réalité c'est que tout seigneur peut matériellement placer un fief ou il le souhaite. Vous pouvez exiger, pour votre sens de la convivialité que le nouvel arrivant vous fasse la demande de cette implantation. Mais vous n'avez de toute façon aucune possibilité de la refuser. Vous pouvez donc être navré que la demande ne fut pas faite, je le suis également, mais devant le fait objectif, que peu importe votre réponse, vous ne pouvez de toute façon pas l'empêcher, je ne peut m'empêcher de penser que nous ne parlons la que de chose triviale. Si vous souhaitez augmenter vos droits, alors allez plaider votre cause devant les plus hautes juridictions de ce monde, en leur demandant de vous octroyer le droit de disposer de n'importe qui sur une province. Mais ce droit me semblerait bien contraire à l'envie d'ouverture et d'accueil de nouveaux chevalier en ce monde.
Par conséquent, dans l'état actuel des choses, vous êtes hors propos, défendant un droit qui n'existe pas, et fondement de notre divergence d'esprit, et au nom duquel vous lancer vos attaques sur des fiefs déjà bâti et indélogeable par vos soins.... chaque homme est libre d'entreprendre, et libre de disposer de ces fiefs. Je m'appuie sur cette liberté, et peu importe votre statut vous ne pouvez m'enlever cette liberté... C'est en cela que nous témoignons, lorsque nous disons que peu importe les attaques et le temps que vous passerez à nous assiéger, cette liberté de disposer de son propre fief nous l'aurons toujours quoi qu'il arrive... Je ne puis donc qu'au maximum obéir à votre volonté de faire une demande afin de ne point en être offusqué, et c'est ce que j'ai fait, et sans ironie, désireux d'avoir un voisin plus amical. Malgré tout comprenez bien que votre accord ou désaccord ne peut en aucun cas m'enlever cette liberté... Le Vicomte messire francois m'a fait part de votre "peur" qu'un jour nous passions accord avec vos ennemis pour vous voir chuter.... Ne pensez vous pas que chaque jours, chacune de vos attaques vous rapproche de cette prévision??
Qu'aurions nous à perdre à voir un de vos ennemis vous massacrez? La seule chose qu'un homme à a perdre c'est un dirigeant de province bienveillant, généreux et sympathique. A ce moment la, oui, il est hors de question d'aider un ennemi de ce dirigeant affable entrer dans la province.. mais lorsque le dirigeant est un sanguinaire qui détruit et tue de façon journalière, qu'elle est alors l'attitude logique à prendre???? si vous craignez de perdre un jour Camaloth, alors soyez généreux, montrez votre bonté et votre bienveillance aux habitants de votre province, que vous les ayez choisi ou non.. En voulant leur destruction, c'est votre propre sécurité que vous mettez en péril, vous devez en être conscient... "
Il aposa son sceau sur la lettre une fois celle ci achevé, et tout en se laissant bercer par le vent naissant de la plaine qui venait effleurer son visage, il regarda s'éloigner l'oiseau qui portait la missive...
Dernière modification par Pellehun (2015-10-14 16:46:56)
Shurtugal lut donc la missive du seigneur Pandolf de Kerroperh , que l'intendant du fief du Comte Seb lui amena.
Puis il lut la missive de son ami le rôdeur, qu'il reçu grâce au courage et à la discrétion d'un de ses fidèles :
"Tout d'abord merci pour l'hospitalité que vous m'offrez au travers de ce pot-au-feu, il est bien dommage qu'elle ne soit pas à l'image de notre accueil sur vos terres.
Mon cher Pellehun, ta plume n'aura pas pris une ride durant toutes ces années. Je suis fier d'être de retour à tes cotés.
Sachez cher Comte que je comprend votre point de vue, mais celui de mon suzerain a tellement plus de sens à mes yeux que je lui laisse la légitimité de prendre une décision pour notre confrérie, et de fait, pour mon avenir."
La nuit tombante, Shurtugal s'approcha des barreaux pour contempler les étoiles et garder des nouvelles des ombres.