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Aux origines du Givre et de la Pierre
Nul ne saurait dire avec certitude quand débuta le premier coup de pioche dans les flancs des Dents de Givre.
Certains anciens affirment que ce furent les premiers Ulfarks eux-mêmes, guidés par le souffle des montagnes, qui entamèrent la roche afin d’y chercher refuge contre les tempêtes du Nord.
D’autres prétendent que les galeries existaient déjà, vestiges d’un âge oublié où géants et dragons de givre foulaient encore la neige d’Okord.
Quoi qu’il en soit, les Ulfarks s’y établirent — et la pierre devint leur sang, le froid leur armure.
Sous la main patiente de générations de mineurs, les entrailles des montagnes furent sculptées avec une rigueur quasi religieuse.
Chaque bloc extrait des Dents de Givre trouvait son usage : murs fortifiés d’Arkadia, ponts, fortins, temples ou routes.
Le travail de la pierre était plus qu’un métier : c’était une tradition sacrée, un héritage transmis de père en fils, de seigneur à héritier.
Les marteaux chantaient jour et nuit dans les galeries, et le son du métal frappant la roche résonnait jusque dans les vallées, comme une prière minérale adressée aux dieux du froid.
Au fil des siècles, les carrières s’étendirent, creusant toujours plus profondément sous les monts.
Des tunnels entiers furent vidés de leur minerai, laissant place à des cavités si vastes qu’elles semblaient des cathédrales taillées par la main de titans.
Leurs voûtes de pierre luisantes de givre reflétaient la lumière des torches en mille éclats glacés, tandis que des stalactites pendantes, longues comme des lances, donnaient à ces lieux un aspect sacré et redoutable.
Les mineurs disaient qu’on pouvait entendre les montagnes respirer dans ces profondeurs, un grondement sourd, mêlé au murmure du vent filtrant par les fissures.
Mais un jour vint où les carrières se vidèrent.
Les réserves de pierre furent jugées suffisantes, les galeries trop profondes, trop dangereuses.
Les Ulfarks cessèrent d’y envoyer leurs ouvriers, laissant ces abîmes silencieux s’endormir sous la glace.
C’est alors que le Seigneur Arkenus Ulfark, eut l’intuition que ces entrailles gelées pouvaient encore servir le royaume.
Les plus anciennes galeries furent rouvertes, non plus pour en extraire la roche, mais pour y entreposer les récoltes.
Les murs, naturellement froids, conservaient le grain et les moissons comme nulle grange à ciel ouvert n’aurait su le faire.
Le blé, l’orge, l’avoine et même la viande salée purent ainsi être gardés des lunes entières sans perte ni pourrissement.
Peu à peu, ce qui n’était qu’une simple tentative d’entreposage se mua en un système organisé : des salles furent dédiées aux vivres, d’autres aux outils, et d’autres encore au sel et aux épices venus du Sud.
Les galeries d’Arkadia devinrent alors le grenier du Nord.
Les Sujets d'Arkadia vinrent y déposer leurs récoltes contre tribut, trouvant dans le givre un gardien incorruptible.
Ainsi naquit, sans qu’on le sache encore, le premier principe de la Banque de Givre :
« Ce que le fer ne peut préserver, le Givre le rend éternel. »
Le blé, sous la surveillance des intendants Ulfarks, devinrent peu à peu les deux faces d’une même richesse.
Les échanges prirent forme, les dettes s’écrivirent, les contrats se signèrent ; et dans le silence gelé des cavernes, la pierre elle-même sembla sceller la naissance d’une nouvelle ère.
Ce fut là le premier souffle de la Banque de Givre, née non d’ambition mais de nécessité, forgée non par le feu des forges mais par le froid des montagnes.
Une institution à l’image de son berceau : solide, implacable et éternelle.
Des Moissons Gelées aux Coffres de Givre
De ces vastes greniers de glace naquit une idée, simple et redoutable :
Si le grain pouvait être conservé sans craindre ni le temps ni les saisons, pourquoi pas l’or ?
Et si la pierre pouvait servir de rempart à la moisissure et au froid, pourquoi pas à la dette, à la promesse et au contrat ?
Sous la réflexion du Seigneur Arkenus Ulfark, cette idée prit racine dans les profondeurs d’Arkadia.
Les galeries qui jadis abritaient les moissons furent transformées, une à une, en salles fortifiées, aux murs de granit poli et aux voûtes recouvertes d’une fine couche de givre éternel.
Là où reposait jadis les sacs de blé furent dressés des coffres de fer, enchâssés dans la pierre et marqués du Sceau Ulfark, symbole de loyauté et de rigueur.
Les portes, forgées par les meilleurs artisans du Nord, étaient si épaisses qu’on disait qu’il faudrait une armée entière pour en forcer une seule.
Ainsi fut fondée, au cœur même d’Arkadia, la Banque de Givre.
Née du travail des mineurs et du calcul des intendants, elle devint rapidement bien plus qu’un entrepôt : un sanctuaire de la confiance, où chaque dépôt se scellait par serment et où chaque pièce déposée semblait reposer sous la bénédiction du froid.
Les premières chambres fortes furent reliées entre elles par un réseau de tunnels scellés, gardés nuit et jour par des sentinelles portant le givre sur leurs armures.
Les torches y brûlaient faiblement, car le vent du Nord s’infiltrait jusque dans les galeries, sifflant comme un souffle ancien.
Sous ces voûtes glaciales, les échos des pas résonnaient comme un battement de cœur — le cœur du commerce naissant.
Rapidement, les rumeurs se répandirent.
Les seigneurs du Nord y virent un moyen sûr de protéger leurs trésors contre les pillards et les guerres.
Les marchands du Sud y trouvèrent un lieu neutre, où l’or pouvait être échangé contre promesse sans crainte de trahison.
Et les aventuriers y déposèrent leurs butins, confiants dans le froid plus que dans les hommes.
La Banque de Givre devint dès lors le poumon économique du Nord, un point de convergence entre l’audace des explorateurs, la prudence des seigneurs et la soif de commerce des cités méridionales.
L’or s’y mit à circuler comme le sang dans les veines d’un géant endormi, animé par les registres, les sceaux et les serments.
Chaque coffre, chaque dalle, chaque porte de fer semblait porter la mémoire des contrats et des promesses, gravée dans la pierre même des Dents de Givre.
Avec le temps, les coffres devinrent des chambres de négoce, les galeries des routes commerciales, et la Banque elle-même un symbole.
On disait que là où le feu détruit, le givre conserve, et que tant que la pierre tiendrait, la parole donnée sous la glace ne serait jamais rompue
L’Âge des Contrats
Les décennies passèrent, et la Banque de Givre cessa d’être un simple entrepôt de richesses pour devenir une institution à part entière.
De nouvelles fonctions naquirent dans ses galeries : les registreurs du givre, érudits austères au souffle givré, consignaient dans de vastes grimoires chaque dépôt, chaque transfert, chaque prêt accordé sous le sceau du froid.
Leur écriture fine, tracée à l’encre noire sur parchemin traité au sel, devint la mémoire même du commerce du Nord.
Nulle transaction, nulle promesse ne pouvait exister sans passer entre leurs mains.
À leurs côtés, les notaires du givre rédigèrent les premiers contrats d’emprunt du Royaume.
Leur langage, précis et inflexible, liait l’or et la parole d’un même fil.
Sous leur plume naquirent les clauses de givre, des pactes sacrés où la rupture n’était pas seulement une faute morale, mais une offense au givre lui-même.
Car briser un contrat de la Banque revenait à se dresser contre Arkadia et contre la pierre froide et éternelle sur laquelle reposait sa loi.
Les seigneurs du Nord furent les premiers à s’y plier : ils y trouvèrent un moyen d’obtenir l’or nécessaire à leurs guerres, la pierre pour leurs forteresses, ou le grain pour nourrir leurs armées.
Mais chaque prêt avait son prix.
Les intérêts étaient fixés avec la rigueur du gel, et le manquement à une échéance attirait des sanctions aussi froides que la montagne.
Dans les cas les plus graves, la Banque envoyait les Percepteurs Blancs, sa milice d’élite, composée de mercenaires, des soldats silencieux, vêtus de manteaux de neige et d’acier, chargés de récupérer ce qui revenait à Arkadia.
Leur arrivée dans un fief suffisait souvent à rappeler au débiteur que le givre ne pardonne jamais.
Ainsi se bâtit le pouvoir économique du Nord.
Chaque contrat scellé ajoutait un fil invisible au vaste réseau tissé depuis Arkadia, un réseau qui liait seigneurs, marchands, et royaumes entiers sous la bannière du givre.
Les coffres s’emplirent d’or, les registres débordèrent d’accords, et les serments de givre s’étendirent bien au-delà des Dents de Givre, atteignant les cités du Sud et les cours des rois.
Sous la direction du Seigneur Arkenus Ulfark, la Banque de Givre devint bien plus qu’une institution : un symbole d’ordre et de puissance, où la parole donnée avait le poids de la pierre, et où la rigueur du froid tenait lieu de justice.
l’or ne scintillait pas, mais miroitait sous le givre, emprisonné dans la glace comme le cœur même du Nord.
La Maison Ulfarks, Gardienne du Givre
Au sommet du monde, là où les vents hurlent entre les pics et où la neige se mêle à la pierre, se dresse Arkadia, cœur battant des Dents de Givre et siège ancestral de la Maison Ulfarks.
C’est là, au milieu des murailles de granit au cœur de la montagne et des souffles glacés, que veille depuis des générations la lignée des Seigneur des Dents de Givre, maîtres du givre, de la pierre et de la parole donnée.
Car si la Banque de Givre est devenue l’un des piliers de l’économie d’Okord, elle n’a jamais cessé d’être le prolongement de la Maison Ulfarks.
C’est cette famille, forgée dans la rigueur du Nord, qui en détient les clefs, les sceaux et les archives.
Chaque coffre ouvert, chaque contrat scellé, chaque serment gravé dans la glace porte encore l’empreinte du loup de givre — l’emblème immuable des Ulfarks.
Les intendants, les percepteurs et les notaires du froid ne sont pas de simples serviteurs : ils sont les prolongements de la volonté d’Arkadia.
Tous obéissent à une même mission, énoncée jadis par le Seigneur Arkenus Ulfark lui-même :
« Protéger la richesse du Nord, soutenir la croissance du Royaume, et préserver l’équilibre économique entre la pierre, l’or et le blé. »
C’est dans cette triade que réside la puissance du Givre.
La pierre incarne la stabilité et la mémoire.
L’or symbolise la confiance et la parole.
Le blé, enfin, représente la vie que le froid protège.
Et c’est sur cet équilibre que repose tout le commerce d’Okord.
Aujourd’hui encore, les caravanes du Sud remontent les cols enneigés pour atteindre Arkadia, apportant leurs trésors et leurs marchandises afin de les confier à la Banque de Givre.
Et lorsque leurs lourds coffres disparaissent dans les entrailles des montagnes, les marchands repartent légers, rassurés de savoir que sous la glace, rien ne se perd, tout demeure.
Cette devise, gravée sur le linteau de la Porte Nord et répétée dans toutes les salles de compte, résume à elle seule l’esprit d’Arkadia :
« Ce que le fer ne peut préserver, le Givre le rend éternel. »
Car ici, dans le froid éternel des Dents de Givre,
l’or ne se mesure pas à son éclat, mais à la solidité du serment qui l’accompagne.
Chaque dette y a le poids de la pierre,
chaque parole donnée vaut plus que la vie,
et chaque silence scelle un pacte ancien entre les hommes et le givre.
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Le Carrefour Économique des Dents de Givre
Au cœur des Dents de Givre, là où les vallées s’étendent sous des couches éternelles de neige et où les pics acérés percent le ciel, la Banque de Givre a donné naissance à une initiative sans précédent : le Carrefour Économique des Dents de Givre.
Ce projet n’est pas seulement un lieu de commerce, il constitue une passerelle stratégique reliant les seigneurs du Sud d’Okord aux royaumes du Nord, offrant un flux constant de ressources rares, précieuses et souvent impossibles à obtenir ailleurs.
Depuis Arkadia, le fief ancestral de la Maison Ulfarks, les galeries et entrepôts ont été aménagés avec une précision quasi militaire.
Les cavernes, jadis taillées pour la pierre et le grain, ont été réorganisées pour accueillir or, pierre, denrées exotiques et trésors des lointaines contrées.
Chaque salle, chaque tunnel, chaque voûte gelée a été pensée pour optimiser le stockage, la sécurité et la fluidité des échanges.
Les marchands du Sud y trouvent un refuge sûr pour leurs cargaisons, tandis que les seigneurs du Nord peuvent y déposer leur richesse et leurs excédents sans crainte de pillage.
Parmi les biens les plus prisés, certains portent le prestige de leur origine autant que leur valeur marchande :
L’ivoire de Trakbalaard, sculpté avec soin par les artisans du désert méridional, convoité pour la finesse de ses formes et la rareté de la matière.
Les fourrures de Perdiglas, épaisses, somptueuses et réchauffant les armées nordiques lors des longs hivers, symbole de luxe et de pouvoir.
Épices rares, textiles fins et métaux précieux venus de contrées exotiques, qui apportent aux cours et cités un souffle de richesse et de sophistication.
Sans oublier divers objets artisanaux, vivres rares et produits de spécialité, destinés à nourrir et équiper les populations comme les armées, ou à enrichir les coffres des plus ambitieux.
Chaque cargaison, dès son arrivée, est minutieusement consignée par les Registreurs de Glace, ces officiers chargés de maintenir un ordre parfait au sein des galeries.
Le moindre sac, le plus petit coffre, est enregistré, scellé et placé sous la vigilance des Gardes d’Arkadia, surnommés depuis peu les Percepteurs Blancs, qui veillent sur la sécurité des biens et la régularité des échanges.
Ainsi, le Carrefour n’est pas seulement un lieu de commerce, mais un carrefour stratégique où la diplomatie, la politique et le commerce se mêlent, et où chaque décision économique peut avoir des répercussions sur l’ensemble du Royaume.
Les seigneurs qui fréquentent le Carrefour y trouvent non seulement des marchandises rares, mais également une opportunité d’alliance et d’influence.
Chaque transaction devient un lien invisible entre domaines, chaque cargaison déposée renforce l’importance d’Arkadia et de la Banque de Givre dans le tissu économique du Nord.
Les flux d’or, de pierre, de vivres et d’objets précieux tissent une toile qui s’étend bien au-delà des montagnes : le Carrefour des Dents de Givre est désormais le poumon commercial et stratégique du Royaume d’Okord, un lieu où la richesse circule, les alliances se scellent et la prospérité devient tangible pour tous ceux qui savent en profiter.
Ainsi, sous les voûtes glacées et les tunnels sculptés par la main des Ulfarks, le commerce prend vie, prospère et se transforme en véritable moteur économique, consolidant la puissance de la Banque de Givre et assurant aux seigneurs du Nord et du Sud un accès unique aux trésors du monde entier.
Seigneurs participant au Carrefour des Dents de Givre
À ce jour, plusieurs maisons de renom ont choisi d’établir des comptoirs au sein du Carrefour, participant activement à son essor et consolidant sa place comme centre névralgique du commerce septentrional.
Maison Altéria
Maison d’Autriche
Maison Khil
Maison de Tristan le Conquérant
Maison de Nocturne
Maison Veridius
Maison Eudesest
Chacun de ces seigneurs apporte non seulement ses ressources et sa richesse, mais aussi son savoir-faire, ses alliances et sa réputation, contribuant ainsi à la prospérité collective.
Leurs comptoirs, interconnectés par des galeries, tunnels et routes sécurisées, forment une toile économique unique en Okord, permettant aux biens de circuler rapidement et aux profits de se multiplier pour toutes les maisons participantes.
Le Carrefour des Dents de Givre n’est donc pas qu’un simple lieu de commerce : il constitue un réseau stratégique où la puissance économique et la diplomatie se rencontrent, consolidant l’influence de la Banque de Givre et de la Maison Ulfarks sur l’ensemble du royaume.
Bilan économique du Carrefour des Dents de Givre - Mardor, 11e-XI-25
Les calculs et estimations réalisés par les registreurs de glace de la Banque de Givre permettent de mesurer avec précision la prospérité générée par le Carrefour.
Chaque seigneur participant, grâce aux comptoirs établis et aux flux constants de marchandises exotiques et locales, perçoit actuellement une rente estimée à 52500 écus d’or par lunaison.
Sur une année complète, comprenant douze lunaisons, ce chiffre se traduit par un revenu total de 630000 écus d’or par an pour chaque seigneur.
Ainsi, les bénéfices accumulés au fil des saisons permettent aux maisons participantes de consolider leurs trésors, de financer leurs armées, d’investir dans leurs domaines, et de renforcer leur influence économique et politique sur le royaume.
Avec sept seigneurs activement impliqués dans le Carrefour — Altéria, d’Autriche, Khil, Tristan le Conquérant, Nocturne, Veridius et Eudesest — le gain économique cumulé de la plateforme s’élève à 4410000 écus d’or par an.
Ce montant, considérable pour le Nord, peut être considéré comme l'apport économique du Carrefour, reflétant non seulement la richesse accumulée, mais également l’impact stratégique de cette infrastructure sur l’ensemble du royaume.
Au-delà des chiffres, ce bilan traduit une réalité plus profonde : le Carrefour des Dents de Givre n’est pas seulement un lieu de commerce, il est devenu le moteur économique et diplomatique du Nord.
Il assure la circulation régulière des richesses, favorise les échanges entre seigneurs et royaumes, et consolide la position de la Banque de Givre comme institution centrale et incontournable.
Chaque pièce d’or, chaque cargaison, chaque transaction contribue à renforcer le réseau de prospérité et d’influence tissé par Arkadia, transformant les montagnes gelées en un carrefour vital pour le destin d’Okord.
Ainsi, loin d’être de simples coffres et galeries de pierre et de glace, les infrastructures du Carrefour sont devenues le cœur battant de l’économie nordique, où la richesse et le pouvoir circulent sous la vigilance du Givre et de la Maison Ulfarks.
Evolution future et partenariat
La Banque de Givre poursuit sans relâche sa prospection auprès des seigneurs du royaume, étendant sans cesse la portée économique de son réseau et accueillant régulièrement de nouvelles maisons au sein de ses galeries. Pourquoi pas vous?
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Niveau -7 - Coffre n°??? : Le Museum Givralis
« Là où la glace préserve ce que le temps n’a pas encore osé réclamer. »
Il est des lieux qu’aucun registre ne mentionne, des couloirs dont même les gardes d’Arkadia ignorent l’existence.
Au sein de la Banque de Givre, sous six niveaux de pierre, de fer et de silence, s’étend le plus secret des niveaux :
le niveau -7 là où la chaleur du monde cesse d’exister. Abritant un coffre d'une lourde porte métalique ou ce trouve gravé : le Museum Givralis.
La température y demeure figée à moins 25 degrés, entretenue par un réseau ancien de conduits de glace naturelle.
Là, dans l’obscurité bleutée, s’étend un véritable labyrinthe de cavernes sculptées par les ancêtres Ulfarks, un sanctuaire interdit au commun des mortels, connu seulement des héritiers directs de la Maison et d'une poigné unique d'individue.
La Collection des Bêtes Gelées
Ces salles profondes abritent une chose unique en Okord :
une collection de créatures exotiques emprisonnées dans des blocs de glace, capturées au fil des années par les explorateurs, mercenaires et chasseurs au service d’Arkadia.
Sous la lueur pâle des torches givrantes, on distingue leurs silhouettes figées, des prédateurs des jungles du Sud, gueule béante et crocs dévoilés, des bêtes semblable à des monstre des montagne de Trakbalaard, dont les sabots semblent encore fouler le sable brûlant, des créature inconnues venues des mers du Nord, prises dans leur mouvement comme si elles nageaient encore, et même des volatiles aux plumes d’or et d’ébène, leurs ailes gelées déployées dans un dernier souffle suspendu. Le tout formant une sorte de zoo spectral, un jardin de créatures mortes, captives non par des barreaux mais par le froid éternel.
Mais ce que renferme le Museum Givralis dépasse de loin ces trophées figés.
Tout au bout du réseau de caverne, bien après les portes scellées, et les couloirs que même les Percepteurs Blancs ne peuvent arpenter, se trouve une aile encore plus sécurisée.
Les murmure dans le froid la nomment simplement : La Crypte des Anciens Souffles.
C’est là, au cœur du givre, qu’est conservée une créature venue d’un autre âge appeler le spécimen x1, découverte lors d’une exploitation dans un glacier oublié au nord-est des Dents de Givre. Un être colossal, dont l’origine échappe à toute sagacité humaine.
Selon les sages les plus érudits, la créature daterait de plusieurs centaines de milliers d'années, d’un temps où Okord n’était qu’un souffle glacé dans la nuit des temps, bien avant l’apparition des premiers hommes, avant même que les montagnes n’aient leur forme actuelle.
Son corps, parfaitement préservé dans un monolithe de glace translucide, évoque une bête à mi-chemin entre la légende et l’abîme.
Certains y voient un titan des premiers âges. D’autres, une bête céleste tombée des cieux. D’autres encore n’osent pas la nommer, tant son existence remet en question les récits fondateurs du monde.
Elle repose, immobile, comme endormie. Mais ceux qui l’ont approchée affirment qu’à certaines heures, lorsque le vent hurle contre les tunnels, le battement de sont cœur raisonne contre la parois de glace… Un souffle si faible qu’on pourrait croire à une illusio, ou à la promesse que la créature n’est pas totalement morte.
Un Secret Gardé par le Givre
Le Museum Givralis n’est connu que d’une poignée d’âmes.
Ses portes ne s’ouvrent qu’aux héritiers Ulfarks, et seulement lors de cérémonies scellées par le froid.
Nul n’a le droit d’en extraire la moindre créature, ni même de troubler la glace qui les emprisonne.
Car ici, dans les profondeurs du givre, la mort elle-même semble retenue dans son étreinte.
Le Spécimen X1 n'est que le premier d'une longue ligné d'horreur oublié et enfermée dans les profondeur glacé.. Et certains pensent que si la glace de toute ces créatures venait à céder, le monde entier découvrirait une vérité qu’il n’est pas encore prêt à affronter...
Dernière modification par arlenus (2025-11-17 00:33:06)
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