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22-I-25 - Adoption des Lois fondamentales
Seigneurs d’Okord,
Sitôt mon règne initié, j’ai entrepris de doter le Royaume d’institutions dignes de notre monarchie désormais si ancienne. La tâche n’était guère aisée : en dépit de quelques tentatives de doter Okord d’une législation à proprement parler - notamment sous la période impériale, qui a vu fleurir d’honorables ordonnances dont certaines demeurent aujourd’hui appliquées -, le droit d’Okord demeure inexistant.
Si le Royaume a su s’inscrire dans la durée en dépit de cet étonnant vide juridique, c’est grâce à l’admirable résilience des maisons d’Okord qui se sont succédées, chacune d’elles ayant contribué à son échelle à la continuité de l’oeuvre okordienne avant de s’éteindre, parfois glorieusement, souvent dans la plus grande discrétion.
Que leur souvenir soit loué.
Le fruit de mes réflexions, par ailleurs enrichies de celles de tous les aimables contributeurs, s’incarne dans la Grande Ordonnance que j’ai l’honneur de soumettre à votre adoption.
Je n’ignore pas que la gestion de vos domaines vous occupe déjà beaucoup, et que peu d’entre vous auront trouvé le temps d’analyser cette grande Loi fondamentale - aussi ai-je souhaité en dresser une synthèse que j’espère la plus claire possible.
La Grande Ordonnance comporte 4 titres différents.
https://www.okord.com/forum.html#viewto … ?pid=60057Le premier dote le Royaume d’un ordre juridique - dit plus simplement, d’un Droit - composé de différentes catégories de normes classées par ordre décroissante d'importance :
- Les Lois d’Ohm, considérées comme suprêmes par les états de la région ;
- Les Lois fondamentales, norme suprême du droit d’Okord et à laquelle les rois sont soumis ;
- Les Décisions fondamentales, qui sont prises par le roi dans des domaines particuliers imposant une consultation préalable des grandes maisons d’Okord ;
- Les Ordonnances royales, qui relèvent du roi (et arrivent, comme vous le constatez, plutôt dans la partie basse de la hiérarchie des normes) ;
- Les coutumes, qui sont des normes non écrites.Le deuxième titre entérine deux institutions fondamentales.
La première : le Conseil royal, qui existe déjà aujourd’hui et que la Grande Ordonnance impose à tout souverain - en l’état du droit, ou plus exactement de l ‘absence de droit, tout roi peut décider de supprimer le Conseil et de régner seul.
La seconde : le Conseil des Anciens, composé des anciens rois et chargé de veiller à la bonne application du droit d’Okord dans le cas où un souverain tyran s’en affranchirait.
Le troisième titre définit le statut de seigneur d’Okord, principalement régi aujourd’hui par de vagues normes coutumières. Il entérine les droits qu’emporte ce rang - et parce que tout droit suppose des obligations, la Grande Ordonnance prévoit la faculté, dramatique mais indispensable, d’une déchéance de ceux qui se retourneraient contre le Royaume.
Le quatrième titre régit la Justice d’Okord et prévoit des procédures qui garantiront à chacun des droits contre l’arbitraire.
La Grande Ordonnance a été inspirée par une grande philosophie : celle de limiter le pouvoir du roi en lui imposant d’inscrire son action dans un cadre bien précis, toute entorse à ce cadre étant susceptible de le rendre tyrannique. Ce cadre, c’est le droit d’Okord et tout particulièrement ses Lois fondamentales, qui dépassent la tête couronnée.
Le vote est dès à présent ouvert, et pour sept lunes. Les suffrages doivent m’être adressés personnellement : « pour l’adoption de la Grande Ordonnance » ou « contre l’adoption de la Grande Ordonnance ».
Si la majorité des votes exprimés se révèle positifs, la Grande Ordonnance sera adoptée et le Royaume sera désormais doté d’un Droit et d’institutions qui s’imposent à tous - y compris, et surtout, aux monarques qui se succèdent.
Dans le cas contraire, c’est-à-dire dans l’hypothèse d’un rejet de ce projet de Grande Ordonnance, j’en tirerai les conséquences qui s’imposent.
Si vous me faites l’honneur de m’accorder votre confiance, soyez assurés que je poursuivrai à vos côtés cette oeuvre réformatrice qui contribuera à la gloire de notre monarchie - non pas cette gloire médiocre et illusoire qui est apportée par les guerres, mais celle dont se couvre tout état qui s’élève dans la civilisation.
--
Ferdinand,
Roi d'Okord, Archiduc d’Autriche.
24-I-25 - Bulletin officiel
Seigneurs d'Okord,
Au nom du roi Ferdinand d'Autriche,Vous voudrez bien prendre connaissance, dans la présente dépêche, des informations et déclarations officielles ci-après.
***** Grandes Joutes Royales de l'An 1er *****
L'art militaire okordien a été particulièrement à l'honneur lors du premier tour du grand tournoi ! Les jouteurs se sont illustrés admirablement et nous connaissons d'ores et déjà la quasi-totalité des qualifiés pour le tour suivant :
Le seigneur Hildor (qui affrontait dame Clepsydre Harkronnos)
Le seigneur Neslepaks (qui affrontait le seigneur Edouard Khil)
Le roi Ferdinand (qui affrontait le seigneur Eldric Athernor)
Le seigneur Sköll (qui affrontait le seigneur Oros Boros)
Dame Aheltessia (qui affrontait le seigneur Léocanto Don Azzuro)
Le seigneur Aguilar de Vivesource (qui affrontait dame Alyah Happs)
Le seigneur Ansberg Hoff (qui affrontait le seigneur Aldric Ravenswood)
Le seigneur Denryl Altéria (qui affrontait le seigneur Soren Valcreux)
Le duel entre e seigneur Nuada et dame Merrilin se poursuit.Le dixième duel, qui fera office de barrage, opposera le seigneur Karekinha à l'un des vaincus des neuf autres duels. Les Dieux seront consultés afin de désigner, par "tirage au sort", celui qui pourra obtenir une nouvelle chance d'avancer dans le tournoi.
Les jouteurs défaits qui le souhaitent sont invités à se manifester rapidement ; la consultation des Dieux interviendra dès la fin du duel opposant le seigneur Nuada à dame Merrilin.
***** Vote de la Grande Ordonnance *****
Il est rappelé à tous que le vote de la Grande Ordonnance se poursuit. Les seigneurs d'Okord ont déjà, en nombre, exprimé leur suffrage ; qu'ils soient remerciés pour l'accomplissement de leur devoir.
Ceux qui n'auraient pas participé au scrutin disposent encore de quelques lunes pour le faire.
***** Travaux du Conseil royal *****
Le Conseil royal nouvellement constitué a officiellement fait ses débuts. La première séance du Conseil s'est tenue, marquant de fait le point de départ du gouvernement mené au nom de Sa Majesté par la chancelière d'Okord Siostry Vespasia.
Le premier procès-verbal est désormais disponible :
https://www.okord.com/forum.html#viewto … ?pid=60135Les demandes, réclamations et interrogations portant sur l'administration et le gouvernement peuvent être adressées à la chancelière (dame Siostry Vespasia) ou au Grand Ambassadeur (seigneur Oros Boros).
***** Procès du seigneur Ulfarks *****
Sa Majesté a annoncé l'ouverture imminente du procès du seigneur Ulfarks, auquel il est reproché un certain incident frontalier dont il avait résulté de graves tensions avec la puissance déomulienne.
La justice sera rendue par le roi lui-même, qui a appelé les Okordiens qui auraient jugé défavorablement la conduite du seigneur Ulfarks à se porter volontaires pour mener l'accusation. Les candidatures doivent être adressées au Grand Ambassadeur de l'archiduché d'Autriche, Joseph.
Que l'Être suprême, et les Dieux, gardent les Maisons d'Okord, la Monarchie okordienne et le Roi.
--
Joseph,
Grand Ambassadeur de l'archiduché d'Autriche auprès de la Cour d'Okord et des puissances étrangères.
11-III-25 - Colonisation d'Osterlich
Fidèles sujets de la Couronne,
Nobles maisons de l’aristocratie d’Okord,La situation géopolitique complexe m’impose de m’adresser à chacun de vous afin de dissiper les rumeurs qui, de plus en plus nombreuses, agitent le Royaume.
Il y a peu, l’honorable généralissime Strolatz d’Osterlich a convié les Okordiens à une discussion visant à définir les modalités d’une installation sur les terres d’Osterlich.
J’ai regretté que ce grand dignitaire ait pris la liberté de s’adresser directement aux sujets de la couronne d’Okord sans daigner ne serait-ce qu’en informer l’autorité royale au préalable ; il me semble peu vraisemblable qu’une telle initiative, dans le sens inverse, eût été accueillie favorablement par l’administration d’Osterlich.
Loin de céder à la facilité de la susceptibilité - cela aurait été bien indigne de ma fonction -, j’ai fait le choix d’y voir une simple maladresse et n’ai pas tenté de limiter cette discussion pour le moins atypique.
Néanmoins, les interprétations qui ont été faites de mon silence m’obligent par la présente à partager avec vous les lignes rouges qui sont les miennes.
- Nulle convention engageant le Royaume ou ses maisons constitutives ne peut être conclue sans l’aval du roi. J’ai permis aux Okordiens de prendre part à une discussion, et non pas à une négociation. J'attendrai donc le retour du chancelier afin de recevoir, de lui, le compte-rendu de ces discussions.
- J’aurai grand plaisir à entériner les initiatives visant à poursuivre l’édification d’une paix durable entre le Royaume d’Okord et la puissance d’Osterlich. Mais je ne saurais admettre que des sujets d’Okord se placent sous la souveraineté, même indirecte ou simplement officieuse, d’une puissance étrangère ; cela aurait, de facto, pour effet de porter atteinte à la souveraineté d’Okord.
- Il me semble dangereux que des sujets de la Couronne d’Okord puissent être incités à s’installer durablement sur des terres étrangères. Cela reviendrait de facto à porter atteinte à l’indépendance du Royaume d’Okord, qui se trouverait placé en situation de vulnérabilité et soumis au bon vouloir d’un puissant voisin habilité à expulser, à tout moment, mes sujets.
Sous réserve de ces lignes rouges, qui définissent ma doctrine politique et donc celle du Royaume, j’accueillerai favorablement tout partenariat allant dans le sens d’une amitié entre deux états également souverains et indépendants.
--
Ferdinand,
Roi d'Okord, Archiduc d’Autriche.
14-III-25 - Colonisation d'Osterlich
Fidèles sujets de la Couronne,
Nobles maisons de l’aristocratie d’Okord,Le connétable que j’étais et le roi que je suis ont toujours poursuivi un voeu unique : l’édification d’une autorité monarchique forte, seule à même de défendre les intérêts des maisons d’Okord et de garantir l’indivisibilité d’Okord.
Cet objectif semblait être partagé de tous, et notamment des grandes maisons historiques du Royaume. Imaginez donc mon incommensurable surprise en apprenant ceci : ce qui devait se cantonner à de simples discussions, entre l’Osterlich et les Okordiens ayant répondu à l’invitation, a finalement donné lieu à la conclusion « d’accords ».
C’est une rupture majeure de la confiance. En dépit de mes craintes, j’avais autorisé ces discussions avec la certitude que nul ne se permettrait de prendre de tels engagements sur place sans avoir consulté au préalable ni le souverain ni, surtout, les autres maisons d’Okord. C’est pourtant ce qui s’est produit et certains seigneurs d’Okord ont ainsi d’ores et déjà ratifié l’offre qui avait été formulée par l’Osterlich.
Ni le roi, ni un groupe d’Okordiens ne pouvaient se prononcer seuls sur de tels enjeux diplomatiques majeurs pour le Royaume. Cette signature immédiate sans consultation des Okordiens n’ayant pas participé aux discussions est une erreur infinie et une violation de nos lois fondamentales, commandées uniquement par la recherche d’avantages individuels : je le sais de source sûre, les Okordiens qui consentaient à signer immédiatement cet « accord » sans attendre leur retour en Okord recevaient en effet un accès privilégié aux terres d’Osterlich.
Certains esprits justement révoltés ont d’ores et déjà qualifié de forfaitures ces renoncements purement égoïstes et intéressés. C’est un pas que je ne franchis pas encore. Mais je le réaffirme avec fermeté : le Royaume d’Okord ne reconnaît aucune valeur juridique à des « accords » conclus individuellement par ce groupe d’Okordiens.
Cela ne signifie pas que je rejette la proposition de l’Osterlich. J’ai donné de grands signes d’ouverture au chancelier et ouvert grandement la porte à une acceptation des conditions posées. Mais ce partenariat devra trouver sa matérialisation dans un traité conclu avec le Royaume d’Okord, et non pas avec des individus pris isolément.
Que cette proposition soit adressée sans délai à l’honorable généralissime : ses conditions seront, s’il l’accepte, intégrées dans un traité dont nous serons signataires.
***
Vous le savez, Okordiens, je ne suis pas de ceux qui apprécient l’ombre et le secret. Aussi vais-je partager avec une absolue transparence les autres informations en ma possession, d'une gravité extrême.
Certains Okordiens ont, lors de ces « discussions », évoqué la création d’un ordre politico-religieux visant à défendre les intérêts de l’honorable culte de Podezswa en Okord, ordre qui intègrerait des formateurs et strolatz d’Osterlich et placerait sur le trône d’Okord, par le jeu des serments, une maison notoirement connue pour ses liens forts avec l’Osterlich.
Les ordres religieux sont largement admis en Okord. La sublime religion de Podezswa est l’un des piliers spirituels de notre Royaume, et doit le rester. Mais je m’opposerai toujours avec force aux sectes politiques visant à faciliter les ingérences étrangères dans la politique d’Okord et à défendre clandestinement les intérêts de puissances étrangères.
Si un tel ordre devait voir le jour, sa dissolution serait donc immédiatement ordonnée.
***
Okordiens, j’oeuvre depuis bien des années pour notre grand Royaume. Vous m’avez fait confiance. Je vous demande de me renouveler cette confiance.
Si vous refusez qu’un groupe d’individus choisissent votre destinée sans entendre votre opinion ; si vous aspirez à une ère de paix qui ne sera pas pour autant synonyme de renoncements et de soumission ; si vous souhaitez perpétuer dans la durée les institutions de la monarchie…
Si vous vous reconnaissez dans ceci, faîtes votre ce grand courant des Souverainistes d’Okord dont je me fais le porte-voix ; et, pour empêcher le couronnement d’un roi qui détruirait tout ce que nous avons accompli ensemble, accordez moi à la maison d’Autriche des serments, y compris secrets, qui enverront un message fort d’union à tous.
--
Ferdinand,
Roi d'Okord, Archiduc d’Autriche
20e-III-25 - Guerre de religions
Fidèles sujets de la Couronne,
Nobles maisons de l’aristocratie d’Okord,La paix civile est gravement menacée. Hier, par la main irresponsable de son général, la maison des Trofs a porté la guerre sur les terres du prince Denryl Altéria en assiégeant l’une de ses places fortes.
Si la bataille rangée a été un échec cuisant pour les forces des Trofs, mises en déroute, tout laisse à penser que cette agression ne constitue que le préambule d’un conflit plus meurtrier.
En effet, de tous les coins du Royaume l’on entend déjà résonner les sirènes de la mobilisation des osts et l'écho sinistre des bottes. Nous pouvons assurer avec certitude que les grandes maisons attachées aux cultes de Podezswa et d’Yggnir s’apprêtent à prendre les armes et à déchirer notre nation.
L'attitude du général des Trofs est d'autant plus inacceptable qu'il était investi des fonctions de connétable. Cette agression, initiée sans aucun échange préalable, constitue une grave violation de sa charge - Justice devra être rendue, lorsque les circonstances le permettront.
Mais dans l'immédiat, elles ne le permettent pas. La paix est compromise, l'ordre public menacé, notre royaume fragilisé. La gravité de la situation et la responsabilité qui m'incombe de protéger Okord m'obligent à prendre les mesures suivantes :
- Le connétable est limogé à effet immédiat et la maison des Trofs devra rendre des comptes lorsque l'ordre public aura été rétabli.
- Le Conseil royal, dont la quasi-totalité des membres semble impliquée dans ce conflit, est suspendu à titre conservatoire.
- Je crois qu'il serait profondément contraire aux mœurs d'Okord de vouloir empêcher le règlement de profonds différends par la voie militaire ; la guerre peut permettre d'évacuer les tensions qui, si elles n'étaient pas exprimées, pourraient empoisonner sur le long terme notre peuple. Mais toute maison qui déciderait de lever le ban devra, de façon concomitante, en informer l'autorité royale ; à défaut, les déplacements de troupes seront jugés contraires à l'ordre public et neutralisés par les troupes royales.
- Les populations civiles devront être strictement préservées. Je ne tolérerai pas que ces affrontements militaires dégénèrent en massacres. Les chefs de maisons seront tenus personnellement responsables des exactions éventuellement commises par leurs militaires et châtiés avec sévérité.
- Ce conflit n'implique et n'intéresse que les sujets d'Okord. Nulle ingérence étrangère ne sera tolérée ; les maisons qui compromettraient la diplomatie du Royaume en sollicitant une assistance étrangère seront purement et simplement démantelées.
- L"Ordre des Chevaliers du Lys blanc est mandaté par l'autorité royale afin de faire appliquer les ordonnances, décisions et résolutions qui pourraient être prises par le Royaume dans le cadre de ce conflit. https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=6105
Croyez bien, Okordiens, en mon engagement imperturbable pour la défense de nos institutions et de notre état.
--
Ferdinand,
Roi d'Okord, Archiduc d’Autriche.
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
En ligne
25-III-25 - Vote de la confiance au Roi et Parlement d'Okord
Fidèles sujets de la Couronne,
Nobles maisons de l’aristocratie d’Okord,Ce fut un engagement pris auprès de vous dès ma première allocution prononcée depuis le trône d’Okord : mon projet politique en tant que souverain est de servir le Royaume, et non pas de m’approprier éternellement une couronne qui n’appartient à personne sinon aux Maisons d’Okord.
Le Royaume d’Okord n’est pas une monarchie comme les autres. Son monarque ne tire sa légitimité ni de sa naissance, ni d’un legs ; il est choisi par l’aristocratie d’Okord parmi les princes du Royaume.
C’est précisément pour préserver le Royaume d’un tyran absolu, qui ferait primer des considérations personnelles sur celles de la nation, que je l’ai doté d’un ordre juridique encadrant l’action du Roi et d’institutions qui lui survivent même en cas de conflit de succession.
C’est précisément pour donner à l’aristocratie d’Okord la place et la souveraineté qui lui reviennent, que j’ai entendu mettre en place le Parlement d’Okord.
Tel était l’objectif premier que j’avais assigné à mon action, et il est atteint. Il s’agira maintenant de faire vivre dans le temps ces institutions, qui sont encore nouvelles. La dynastie autrichienne prendra sa part, y compris (et surtout) lorsque mon règne aura cessé.
Mon deuxième objectif était le suivant : gouverner en suscitant l’adhésion, par la pertinence de mon projet politique, et non pas en perpétuant la longue tradition barbare du gouvernement par la terreur et la guerre.
L’opposition évoque régulièrement l’autoritarisme qui peut caractériser mon style de gouvernance. Je ne le nie pas, et la philosophie politique autrichienne ne connaît pas d’autres formes de commandement : le roi règne au nom des Okordiens - mais c’est bien lui qui règne, qui prend les décisions et qui en assume la responsabilité.
Cela suppose souvent de prendre des décisions qui ne font pas consensus ; je l’ai accepté, et n’ai jamais recherché l’assentiment populaire.
Mais en dépit de cet autoritarisme, peu de souverains ont laissé à l’opposition tant d’espace d’expression ; peu de souverains n’ont à ce point cantonné le pouvoir royal pour en déléguer des parcelles importantes à l’aristocratie ; peu de souverains se sont, à ce point, abstenus de prendre les armes contre ceux qui les contredisaient.
Résonne encore dans notre spacieuse salle du trône l’écho des critiques souvent piquantes qui me furent adressées ; nul n’a pourtant jamais été militairement inquiété par les légions autrichiennes en raison de son opposition.
Compte tenu des forces limitées engagées dans la bataille qui oppose actuellement les princes, il est peu probable que son issue permette à l’un d’eux de monter sur le trône.
En cohérence avec ma philosophie politique, selon laquelle le roi gouverne au nom d’Okord et de ses Maisons constitutives, je vais donc mettre au vote de l’aristocratie mon abdication et, à cette fin, convoque le Parlement d’Okord sur la base de l’ordre du jour ci-après :
1 - Guerre religieuse : le positionnement de l’Autorité royale (neutralité, intervention armée pour rétablir l’ordre, ou toute autre alternative).
2- Vote de l’abdication du roi (par l’ensemble des Okordiens, et non pas uniquement par les représentants des chaînes vassaliques).
3- Dans le cas où le Parlement renouvellerait au souverain sa confiance : détermination des priorités politiques.
Je laisse le soin aux chefs de chacune des chaînes vassaliques de me préciser dès à présent leurs représentants pour cette séance (jusqu’à trois par chaîne).
Les Okordiens qui n’auraient ni vassaux, ni suzerain pourront se représenter eux-mêmes.
La séance, publique, se déroulera en salle du trône ; tous les Okordiens pourront y assister.
(( https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=6420 ))
Croyez bien, Okordiens, en mon engagement imperturbable pour la défense de nos institutions et de notre état.
28-III-25 - Vote de la confiance au Roi et Parlement d'Okord
Fidèles sujets de la Couronne,
Nobles maisons de l’aristocratie d’Okord,L’ensemble des chaînes vassaliques constitutives du Royaume d’Okord sont priées de se rendre à la Cour afin de prendre part à la première séance du Parlement.
Leur représentation devra être assurée par un ou des représentant(s) chargé(s) de porter leurs intérêts et leur voix. Ces représentants sont librement choisis par chaque chaîne vassalique, sans considération de rang ni d’influence politique ; en cas d'indisponibilité des chefs traditionnels, d'autres ambassadeurs doivent être mandatés.
Cette convocation a valeur impérative et doit être honorée ; l'aristocratie d'Okord a le devoir de concourir à l’élaboration de la politique du Royaume, et ne saurait donc se défiler devant cette responsabilité collective. J’y veillerai, en ma qualité de gardien des institutions.
Le Parlement délibérera sur la base de l’ordre du jour ci-après :
1- Désignation du Grand Prévôt d’Okord. Chaque représentant de chaîne vassalique disposera d’un nombre de voix égal au nombre de maisons appartenant à la chaîne considérée. Les candidatures doivent être adressées dès à présent à l’Administration royale.
2- Des suites à donner à la Guerre Religieuse.
3- Des priorités politiques des prochaines saisons.La séance démarrera d’ici deux lunes, en salle du trône. J’invite les chaînes vassaliques à me communiquer l’identité de leurs représentants.
((HRP - Les débats se déroulement en salle du trône afin que tous puissent les suivre. Pour cette première séance du Parlement, nous retiendrons une organisation qui soit à la fois la plus simple et la plus lisible possible :
- Sur chaque point, un exposé par la chaîne vassalique de son positionnement ;
- La séance se déroulera en HRP sur plusieurs jours afin que chacun puisse trouver le temps de participer selon ses disponibilités ;
- Les débats seront retranscrits sur le topic forum associé ;Merci à ceux qui participeront à ce test/pilote
))
—-
Je m’y suis engagé : en parallèle des travaux du Parlement, je mets dès à présent au vote la poursuite de mon règne.
Chaque noble d’Okord dispose de deux lunes ((jusqu’à dimanche soir, 23h59)) pour exprimer auprès de moi sa décision.
Si la majorité des votes exprimés me font l’honneur de m’accorder leur confiance, je poursuivrai à votre tête l’engagement qui est le mien au service de la nation okordienne, sur la base d’une légitimité renouvelée.
Dans le cas où la majorité des suffrages s’opposeraient à mon maintien, j’agirai en cohérence avec la philosophie qui est la mienne - le Roi représente la volonté collective des seigneurs d'Okord, ce qui suppose leur confiance - et abdiquerai.
Croyez bien, Okordiens, en mon engagement imperturbable pour la défense de nos institutions et de notre état.
--
Ferdinand,
Roi d'Okord, Archiduc d’Autriche.
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
En ligne