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Capitale : Vienne (Royaume d'Okord)
Dirigeant actuel : Ferdinand d'Autriche
Fondation : 14e ère
Religion officielle : culte de l'Être suprême
Alliés connus : Membres de l'Ordre des Chevaliers du Lys blanc
Archiduc d'Autriche
À la fois chef de l'Autriche et guide du peuple autrichien, l'archiduc est investi de l'ensemble des pouvoirs : général en chef des légions autrichiennes, il assume directement le commandement suprême de l'armée ; législateur, il édicte la loi applicable aux sujets autrichiens - dans le respect de la législation okordienne ; guide et père spirituel, il inspire la conduite de son peuple et est assimilé au représentant terrestre de l'Être suprême.
Titulaire actuel : Ferdinand d'Autriche
Duc d'Autriche
Le titre de duc d'Autriche est attribué aux membres de la famille régnante exerçant des responsabilités publiques et politiques au sein de l'archiduché. Les ducs d'Autriche siègent au sein du Grand Conseil et sont des conseillers privilégiés de l'archiduc, avec lequel ils partagent classiquement des ascendants communs. Les ducs sont souvent investis de charges particulières sur délégation de l'archiduc (justice, diplomatie, législatif, etc.).
Titulaires actuels : Joseph d'Autriche (duc d'Autriche notamment investi de la représentation diplomatique de l'archiduché)
Comte d'Autriche
Les vassaux les plus loyaux de l'archiduc peuvent, s'ils expriment le souhait de contribuer directement aux affaires politiques de l'archiduché, être nommés comtes d'Autriche, titre non seulement honorifique mais également générateur de droits et responsabilités. Les comtes d'Autriche peuvent participer aux séances du Grand Conseil, circuler librement sur l'ensemble du territoire autrichien et faire mention de ce titre dans leurs correspondances et déplacements officiels. Cette position ne les lie pas exclusivement à l'archiduché d'Autriche : les comtes demeurent libres de gouverner leur maison selon leur convenance.
Ils perçoivent une solde hebdomadaire d'un montant de 150.000 okors.
Titulaires actuels : aucun
Baron d'Autriche
Le titre de de courtoisie de baron d'Autriche peut être accordé aux alliés et amis les plus fidèles de l'Autriche. Les barons d'Autriche peuvent circuler librement sur l'ensemble du territoire autrichien et faire mention de ce titre dans leurs correspondances et déplacements officiels.
Ils perçoivent une solde hebdomadaire d'un montant de 100.000 okors.
Titulaires actuels : aucun
Ferdinand d'Autriche
Parenté:
Fils du seigneur Frédéric d'Autriche (ancien chef de la maison d'Autriche)
Frère cadet du seigneur Joseph d'Autriche (Grand Ambassadeur d'Autriche)
Charges actuelles:
Archiduc d'Autriche
Roi d'Okord
Charges anciennes:
Connétable d'Okord (de l'an 10 à l'an 12 de la 24e ère)
Chef des armées d'Okord (de l'an 10 à l'an 12 de la 24e ère)
Chef de la Justice d'Okord (de l'an 10 à l'an 12 de la 24e ère)
Chancelier de l'Ordre des Chevaliers du Lys blanc (de l'an 9 à l'an 12 de la 24e ère)
Présentation:
Archétype du "despote éclairé", Ferdinand mène le peuple autrichien avec un autoritarisme fort mais qu'il concilie avec un sens aigu des responsabilités et du devoir ; le chef est assimilé dans la philosophie autrichienne à un père de famille dont l'autorité est absolue et qui doit consacrer l'entièreté de son existence à guider les siens.
Eduqué puis formé par des philosophes, théoriciens de l'absolutisme éclairé autrichien, Ferdinand jouit d'une forte popularité auprès du monde intellectuel autrichien, pour lequel il incarne le modèle-type du monarque autrichien.
Général en chef des légions autrichiennes, initié à l'art de la guerre par les tacticiens autrichiens puis par de puissantes maisons okordiennes, Ferdinand est un stratège peu adepte des grandes offensives synonymes de pertes humaines importantes ; joueur d'échecs, il privilégie la conquête prudente et méthodique du terrain, et choisit avec soin le moment d'exprimer dans toute sa plénitude le potentiel offensif des armées autrichiennes.
Opposé aux philosophies individualistes et progressistes qui semblent gagner en popularité chez certaines maisons okordiennes, Ferdinand fait primer l'intérêt supérieur de l'entité autrichienne sur toutes les autres considérations, et notamment sur les droits et libertés du sujet autrichien.
Ce positionnement l'amène à museler, le cas échéant par la force et en commanditant des exactions, toutes les oppositions et contradictions susceptibles de fragiliser l'union du peuple ou l'autorité du chef - et donc l'Autriche.
Cet autoritarisme, qui n'est pas au service de vulgaires ambitions personnelles, mais bien de l'intérêt supérieur de l'Autriche, fait de Ferdinand une figure ambigüe ; tandis que le placide Vieux Fritz a gagné l'affection du peuple, lui suscite une vénération empreinte de crainte.
Il a été élevé dans le respect religieux de la monarchie okordienne, le souverain étant assimilé par le culte officiel au représentant terrestre de l'Être suprême ; l'engagement sincère de Ferdinand au service du Royaume doit donc moins à un amour sentimental pour Okord qu'à sa profonde religiosité.
Défenseur acharné de l'intégrité politique de la Monarchie et fin diplomate (quoique bien plus acéré que son Grand Ambassadeur), il s'oppose avec virulence tant aux velléités indépendantistes qu'aux luttes de pouvoir qui seraient totalement étrangères à la quête de grandeur d'Okord.
Joseph d'Autriche
Surnom:
Le Vieux Jo
Parenté:
Fils du seigneur Frédéric d'Autriche (ancien chef de la maison d'Autriche)
Frère aîné du seigneur Ferdinand d'Autriche (actuel chef de la maison d'Autriche)
Titres et charges:
Grand Ambassadeur d'Autriche auprès de la Cour du Royaume d'Okord et des puissances étrangères
Dauphin d'Autriche
Présentation:
Affectueusement surnommé "Le vieux Jo" par le peuple autrichien, Joseph est le frère aîné du seigneur Ferdinand. Cet érudit introverti et placide a dès l'adolescence tourné le dos à l'exercice du pouvoir, conscient que son absence de leadership ne le prédisposait pas à prendre la tête de l'Autriche. Il a donc accueilli la naissance de son jeune frère avec un soulagement sincère.
Son sang-froid à toute épreuve, sa communication parfaite et son intérêt pour la politique en ont toutefois fait un diplomate extrêmement talentueux. Dès l'accession au pouvoir de son frère cadet, dont il est très proche, Joseph a ainsi été désigné Grand Ambassadeur d'Autriche auprès de la Cour d'Okord et des puissances étrangères.
Cette charge constitue, après celle du seigneur d'Autriche, la plus importante du gouvernement du duché : attachés à la diplomatie, les Autrichiens considèrent qu'il n'y a pas de plus grand honneur que d'assurer la représentation de sa dynastie.
Aux origines.
Il n'est pas aisé de déterminer avec précision l'ancienneté de la seigneurie d'Autriche, faute d'archives officielles antérieures à l'ère 14. Les sujets du domaine qui se rendent aujourd'hui à la maison commune de Vienne, capitale historique de la famille autrichienne, peuvent faire l'observation d'anciennes idoles de bois semblant représenter les affrontements d'antan qui opposaient les empires de Déomul, d'Abrasil et d'Olva.
Il est permis d'affirmer que les ancêtres de la maison d'Autriche appartenaient - sans y occuper de fonctions d'importance - à l'une ou l'autre des multiples tribus mineures qui se battaient tantôt pour l'un, tantôt pour l'autre des grandes puissances impériales de l'époque.
14e ère : la douloureuse naissance de l'Austria.
En l'an 5 de l'ère 14, date de fondation du Royaume d'Okord par Enigral le Brutal, un groupe de guerriers se rangent derrière l'une des puissances locales soumises par le nouveau souverain et s'implantent à l'est de ce qui était alors le territoire originel okordien - localisation géographique qui amène leurs voisins à désigner leur groupe sous le nom d'Austria.
En l'an 6 de la même ère, les Autrichiens, dont la puissance et l'influence modestes sont limitées aux collines les plus à l'est du royaume, se rangent derrière Enigral lorsque démarre la première Guerre de succession. À la chute du premier roi d'Okord, la petite maison autrichienne échappe de peu à l'extermination et, lorsque s'organise en l'an 11 le découpage du territoire en provinces, les Autrichiens se voient refuser toute possession territoriale.
En l'an 12, les derniers dignitaires de "l'Austria", leurs guerriers et leurs serfs sont accueillis sur le domaine d'un duc d'Okord, qui s'était prudemment abstenu de prendre position lors de la Guerre de succession. Démarre alors pour les Autrichiens une période de sédentarisation puis de complète assimilation au sein de la monarchie okordienne.
Les événements de l'ère 14 ont été particulièrement structurants pour la constitution de l'identité autrichienne. Marqués par les représailles qui ont suivi la défaite du roi Enigral, les Autrichiens adoptent une politique d'absolue neutralité et s'abstiennent de prendre part aux conflits nombreux qui agitent régulièrement le royaume durant toute l'ère 15.
15e et 16e ères : l'identité autrichienne à l'épreuve de la guerre religieuse.
Lors de la croisade de Baldir XXXIIII d'Osterlich (ans 6 et 7 de l'ère 15), qui entreprend de convertir par la force les Okordiens au culte de Podeszwa, François-Joseph (considéré comme le premier véritable chef de l'Austria) se range avec ferveur derrière les forces unies du royaume.
Ses motivations sont doubles :
d'abord, les Autrichiens y voient stratégiquement une occasion de faire oublier la Guerre de succession en témoignant de l'exemplaire assimilation de la maison autrichienne ;
ensuite, l'Austria est profondément attachée à son culte ancestral (la foi en l'Être suprême) et considère avec une aversion terrible les ambitions religieuses des prédicateurs d'Osterlich.
En l'an 7, les armées de Baldir envahissent le Royaume d'Okord ; la monarchie, gouvernée par un souverain aliéné, peine à s'organiser et sombre dans le chaos. Aux côtés des maisons okordiennes implantées à l'est du royaume, les Autrichiens combattent avec obstination sur le front oriental.
Même si cet effort militaire collectif n'obtient qu'un résultat limité sur l'avance des armées étrangères - qui seront finalement défaites par une grande coalition okordienne - et décime durablement les troupes autrichiennes, l'historiographie spécialisée accorde une importance considérable à cette période.
Par le terrible tribut payé pour la défense d'Okord (à la fin de la guerre, près de 80% des troupes autrichiennes sont décimées), l'Austria est définitivement réadmise dans le bal des nobles okordiens et conclut avec succès la démarche de sédentarisation et d'assimilation initiée en l'an 12 de l'ère précédente.
Le général Heinrich, homme de confiance de François-Joseph, dote pour la première fois les armées autrichiennes d'une organisation et d'une doctrine propres. La guerre dissymétrique qui se livre amène l'Austria à fonder sa doctrine militaire sur la guérilla et à organiser son armée en légions de taille intermédiaire. L'héritage "Heinrich" fondé sur la guérilla définira durablement la doctrine militaire de l'Autriche, qui s'applique encore aujourd'hui.
Ce conflit fortifie sensiblement le culte majoritaire et historique de l'Autriche, tout en suscitant une méfiance durable à l'égard des adeptes de Podeszwa.
Si la guerre de Baldir a donc été un épisode fondateur de la maison autrichienne, celle-ci en sort toutefois dramatiquement affaiblie : ses légions sont détruites, l'économie locale est à peine suffisante pour compenser l'absence de récoltes et son premier chef historique, François-Joseph, est remis en cause dans son autorité.
Par ailleurs, alors que s'achève ce conflit terrible, la maison d'Autriche, puissance régionale mineure, demeure inconnue des grands nobles du Royaume et ne peut donc obtenir l'attribution d'une province d'Okord.
En l'an 10 de l'ère suivante, des nobles okordiens radicaux se revendiquant d'Yggnir commettent des exactions et, menés par leur Tokva, déclenchent la première guerre religieuse d'Okord. Plongée depuis l'an 7 de l'ère 15 dans une torpeur appelée à se prolonger, la maison d'Autriche ne prend pas directement part à ces événements ; elle porte toutefois encore en elle les blessures profondes provoquées par la grande croisade de Baldir et ces nouvelles violences religieuses, provoquées cette fois par le culte d'Yggnir, achèvent de conforter leur animosité à l'égard des deux principales religions du Royaume.
Près de deux années après les violences "yggniriennes", François-Joseph engage un grand chantier théologique visant à ordonner dans un Livre le culte que vouent historiquement les Autrichiens à l'Être suprême. Ce travail titanesque - le Culte de l'Être suprême se transmet alors principalement par l'oralité - permet sa codification et renforce la foi des sujets du domaine.
Le développement de l'écrit dans la sphère religieuse a également un effet vertueux inattendu sur l'alphabétisation des familles autrichiennes, qui sont encouragées à étudier le Livre et donc à acquérir un bagage théorique satisfaisant dans le domaine des lettres. Cette alphabétisation contribuera directement à l'éducation et à la formation des chefs futurs de la maison d'Autriche.
Eres 17 à 24 : la Grande Torpeur autrichienne.
La Grande Torpeur est le nom donné par l'historiographie majoritaire à la période qui démarre à la fin de la Croisade de Baldir (an 7 du 16e âge) et prend fin avec l'Exode méridional (an 7 du 24e âge). Recroquevillée au pied de ses collines orientales, l'Austria connaît sur cette longue période une stagnation tant économique que diplomatique, et demeure une "petite" maison d'Okord sans véritable reconnaissance diplomatique.
Ses chefs successifs, descendants de François-Joseph, adoptent néanmoins toute une série de réformes qui permettent aux Autrichiens de consolider leurs institutions publiques, de se doter d'une administration moderne et de donner à leur économie une robustesse dont les effets se feront visibles à partir du 24e âge.
Surtout, l'ère 18 voit l'élaboration et l'adoption de la Grande Charte autrichienne. Ce document fondamental consacre les grands principes devant inspirer, orienter, voire - pour certaines de ses dispositions - imposer la conduite politique du suzerain autrichien. La Grande Charte, également connue sous la dénomination de Lois fondamentales d'Autriche, est édictée dans le contexte de l'ère 18 marquée notamment par la fondation de l'Empire d'Okord ; c'est cette instabilité politique qui incite les dirigeants de l'Austria à rassurer leurs sujets par la proclamation de grands principes politiques et militaires.
24e ère : l'envol de l'Aiglon.
En l'an 1er de la 24e ère, le seigneur Ferdinand prend la tête de la maison d'Autriche à la suite de la mort de son père, le seigneur Frédéric. Celui qui est affectueusement surnommé l'Aiglon par ses sujets - en référence à l'Aigle qui domine le blason de l'Austria - devient le chef d'un domaine dont la résilience admirable a été forgée par dix ères d'épreuves mais qui n'est encore qu'une force mineure et anonyme en Okord.
Dans le mois qui suit la succession, Ferdinand présente au Conseil autrichien les grandes orientations qu'il entend donner à sa politique.
Sur le plan économique, Ferdinand aspire à une plus grande intégration de l'Autriche à l'économie du royaume. Il constate en effet que les flux commerciaux autrichiens sont cantonnés aux seules plaines orientales et que cet isolement commercial justifie en grande partie la stagnation caractéristique des ères de Grande Torpeur.
Sur le plan diplomatique, le chef autrichien exprime son intention de solliciter une représentation permanente de sa maison auprès de la Cour royale et, consécutivement, de demander auprès de l'Administration royale le rang de chevalier, qui constitue le premier échelon de la hiérarchie sociale du Royaume.
En l'an 5, l'Exode méridional ordonné par Ferdinand constitue la première mesure importante de sa gouvernance et la concrétisation des grandes orientations de l'an 1. Constatant que les collines historiques de sa maison, perdues dans les confins des frontières orientales d'Okord, constituent un frein insurmontable à toute ambition de grandeur, l'Aiglon initie les préparatifs visant à déplacer le domaine autrichien en plein cœur du royaume.
En l'an 8, à l'issue des deux années qui furent nécessaires pour préparer l'Exode rompant avec près de dix ères d'Histoire, le seigneur Ferdinand obtient du Roi d'Okord la qualité de chevalier du Royaume et, par suite, le droit de concrétiser le déplacement des sujets autrichiens sur les terres okordiennes.
La même année, dans le respect des mœurs okordiennes, l'Aiglon rend hommage au seigneur Bohémont de Painel (Connétable du Royaume et seigneur de nombreux Duchés okordiens) et place la maison d'Autriche sous la protection de ce suzerain.
En récompense des opérations de sécurisation et de rétablissement de l'ordre menées contre les invasions de barbares menaçant la tranquillité du territoire d'Okord, la maison d'Autriche est admise par le Roi parmi les baronnies du royaume, ce qui marque le premier succès de la grande réorientation diplomatique impulsée par l'Aiglon en l'an 1.
En l'an 9, le comte d'Autriche élabore les statuts et la charte d'une confrérie, l'Ordre des Chevaliers du Lys blanc, destiné à unir sous une bannière commune des seigneurs partageant des objectifs et intérêts communs. L'Ordre est fondé la même année, avec la conquête du pouvoir comme objectif affiché, et intègre les seigneurs Sage de Sinople, Nuada, Karl, Tuğrul al-Mughīrah, Gurvan Kermarec et Arthur Beaguild.
Désigné Chancelier de l'Ordre, Ferdinand entreprend la mise en place des institutions et fondamentaux de la confrérie, tout en la préparant à la grande réforme territoriale décidée par le Roi, jugée susceptible d'entraîner des troubles.
La politique impulsée par Ferdinand dans les domaines économique, diplomatique et militaire produit ses premiers résultats. Le territoire autrichien s'étend rapidement autour de la Vienne, fleuve dont les Autrichiens se font maîtres dès l'an 10. Les premières installations portuaires voient le jour et les carrières sont exploitées avec talent par les artisans autrichiens.
De façon concomitante, Ferdinand lance de vastes chantiers visant à réformer les légions autrichiennes, dont il prend le commandement direct en qualité de général en chef. Des exercices militaires sont organisés avec le roi Bedwyr, la princesse Von Festung et le duc Altéria ; ces entraînements s'avèrent riches en enseignements pour le stratège autrichien (récit).
La même année, Ferdinand prend la tête d'une expédition militaire qui assiège la capitale du seigneur Oracle Serpent. En large supériorité numérique, les légions autrichiennes remportent une victoire aisée sans pertes significatives ; la démonstration de force est un succès et impose l'Autriche comme la puissance militaire majeure dans l'Ouest.
Dans le même temps, Ferdinand est reçu à Oseberg, capitale de la princesse Von Festung, qu'il accompagne lorsque deux navires d'Osterlich sont détectés en territoire okordien ; il rencontre à cette occasion le généralissime Von Stuffen d'Osterlich et Rodolphe le Blanc, ancienne gloire d'Okord que tous pensaient disparu. Refusant de prêter allégeance au grand dignitaire étranger, Ferdinand reprend le chemin de Vienne (récit).
24e ère : l'ascension autrichienne et la Guerre de l'Ouest.
Sur désignation du roi Denryl Altéria, propulsé sur le trône d'Okord à la faveur d'une bataille remportée contre le précédent souverain, le désormais duc d'Autriche est investi des fonctions éminemment politiques et sensibles de connétable du Royaume d'Okord, général en chef des armées d'Okord et chef de la Justice d'Okord (archive).
Le duc d'Autriche déploie toute l'habilité politique et diplomatique autrichienne pour apaiser les tensions qui surgissent à la Cour lorsque le monarque accorde au généralissime Strolatz un serment visant à lui garantir sécurité et protection en Okord.
Entre la fin de l'an 10 et l'an 12, le seigneur Ferdinand initie la conquête par le Royaume d'Okord de nouveaux territoires à l'ouest (présentation détaillée des événements ici et ici. En qualité de connétable et chef des armées d'Okord, il commande les forces unies du Royaume lors de la guerre contre Déomul et, à la tête du Régiment austro-doré, défait le général des armées déomuliennes, Ardegon Epivítoras lors d'une des batailles les plus sanglantes de l'Histoire d'Okord (près de 100 000 morts, parmi lesquels figurent 23 000 redoutables ankiros de Déomul).
En l'an 11, Ferdinand obtient du roi Denryl Altéria la reconnaissance de l'Archiduché d'Autriche, province royale dont le territoire est le 2e plus étendu du Royaume.
La même année, en qualité de chef de la Justice d'Okord, il mène le procès de Talera Happs, accusée de haute trahison, et prononce son bannissement perpétuel. La bannie, qui s'était réfugiée auprès de Déomul, est finalement livrée à Ferdinand à la faveur d'un accord conclu entre le chef des armées d'Okord et le général des troupes de Déomul.
En l'an 12, des incidents frontaliers impliquant des convois déomuliens et la maison Ulfarks fragilisent les relations entre Déomul et Okord. La colère monte chez certains Okordiens, qui soupçonnent Denryl Altéria et Ferdinand - désormais prince d'Okord et archiduc d'Autriche - d'avoir initié la guerre déomulienne à des seules fins de grandeur et de conquêtes. En signe d'apaisement, les deux leaders envoient auprès de Déomul une délégation d'ambassadeurs mandatés pour négocier au nom du roi.
Le 13e-XII-24, Ferdinand monte sur le trône d'Okord.
13e-XII-24 à aujourd'hui : le règne de Ferdinand d'Autriche.
Le 18e-XII-24, le roi Ferdinand conclut avec le Sultanat de Ressyne un accord territorial avec le Sultanat de Ressyne. Les négociations ont été menées avec la participation active des seigneurs Oros Boros et Tugrul al-Mughïrah.
Le 19e-XII-24, Ferdinand institue par ordonnance un Grand Programme de colonisation des terres de l'Ouest, conquises lors de la guerre contre l'Empire de Déomul.
A partir du 20e-XII-24, le roi législateur élabore une série de grandes réformes visant à doter le Royaume d'Okord d'institutions dignes de ce nom et d'un ordre juridique. Les Lois fondamentales qu'il édicte sont soumises au débat des maisons d'Okord jusqu'à l'an 1 de la 25ème ère, puis à leur vote. La compilation de ces réformes majeures prend le nom de Grande Ordonnance et est adoptée à la quasi unanimité des votants.
Le 10e-XI-25, il entérine l'accord conclu avec Déomul par les ambassadeurs du Royaumes d'Okord ; l'indemnisation consentie à l'Empire de Déomul est prise en charge par les seigneurs Ferdinand d'Autriche, Denryl Altéria et Aguilar de Vivesource.
Le 13e-XI-25, Ferdinand achève de constituer son Conseil royal et compose un gouvernement ambitieux composé de grandes maisons okordiennes. Il organise une large délégation des attributions de gouvernance quotidienne.
En l'an 2, une comtesse affiliée à la maison Happs tente de piller le campement déomulien destiné à accueillir les indemnisations okordiennes. Afin de sauvegarder la paix avec Déomul et de préserver l'ordre, le roi Ferdinand lève les légions autrichiennes, en prend personnellement la tête et marche sur Antipolis à la tête d'une grande armée. La capitale se soumet au seigneur autrichien, qui installe sur le territoire de l'incontrôlable maison Happs des forces d'occupation autrichiennes et prend des mesures de rétorsion politique. Ce faisant, l'un des opposants les plus loquaces du régime autrichien se trouve sensiblement affaibli.
Cette charte essentielle, qui entérine officiellement en l'ère 18 la transformation de la maison d'Autriche en entité moderne, recense les grands principes politiques et juridiques auxquels doivent se conformer les décisions de tout chef autrichien en matière de diplomatie et de guerre. Elle est la résultante directe de l'Histoire souvent dramatique de l'Autriche et des grands principes issus de sa foi en l'Être suprême.
1. Tout engagement pris par le chef légitime de l'Autriche acquiert force de Loi religieuse et ne saurait être violé sans attirer à la maison d'Autriche calamités et destructions. Cela s'applique non seulement aux serments solennels (tels que l'hommage de vassalité) mais également à tout traité conclu de façon régulière.
2. Le roi d'Okord est, en tant que suzerain légitime des terres d'Okord, assimilé sur son territoire à un représentant terrestre de l'Être suprême. Il en résulte qu'il doit être traité avec la plus grande déférence par le chef de la maison d'Autriche. Cette disposition n'interdit pas de mener des opérations militaires à l'encontre du souverain d'Okord - la Guerre étant, lorsqu'elle est menée selon les formes prescrites par l'article 3 de la Grande Charte, l'expression de la force infinie de l'Être suprême dans sa forme la plus pure. Les affrontements n'exonèrent toutefois pas le chef de la maison d'Autriche de l'obligation de déférence prévue à l'alinéa précédent.
3. L'appartenance de la maison d'Autriche au Royaume d'Okord ne saurait être mise en cause, tout comme l'intégrité territoriale du Royaume. Aussi, tout mouvement séparatiste qui serait initié par un noble okordien doit faire l'objet de la condamnation la plus ferme.
4. La Guerre, certes nécessaire à la grandeur et à la défense des intérêts autrichiens, doit être menée selon des principes exigeants de Justice, de Noblesse et de Magnanimité. Il en résulte les commandements suivants :
- Toute opération militaire (hors opérations de défense ou missions de renseignement) doit être précédée d'une déclaration adressée en bonne et due forme au seigneur légitime des territoires concernés et à Sa Majesté le Roi d'Okord. Cette formalité prescrite de façon impérative doit être accomplie le plus tôt possible.
- La Guerre est, après la Diplomatie, l'instrument privilégié de résolution des conflits et des frustrations entres nobles d'Okord. Elle ne doit pas être en elle-même source de nouvelles rancœurs qui pourraient, sur le long terme, dégénérer en conflits séculaires susceptibles de menacer l'existence même de l'Austria ; aussi, le chef légitime de la maison d'Autriche doit-il être incité à traiter avec Magnanimité et Clémence toute demande des belligérants de mettre un terme au conflit, et à s'interdire tant l'acharnement - indigne de la grandeur d'âme autrichienne - que la destruction d'une armée qui aurait déposé les armes.
- De même, dans la continuité de ces principes, le chef légitime est le défenseur des intérêts suprêmes de la maison d'Autriche et de son existence ; lorsque toute perspective de victoire semble dissipée, il se doit de privilégier la préservation des vies autrichiennes, reconnaître la défaite militaire et matérialiser la fin du conflit dans un traité de paix. Ce faisant, pour l'Être suprême, la défaite de l'Armée est immédiatement occultée par la victoire du chef inspiré par la Sagesse du divin.
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Rapport de l'intendant Klaus, ambassadeur d'Autriche détaché aux maisons de l'Ouest, remis au seigneur Ferdinand d'Autriche et au Grand Ambassadeur Joseph.
Vendor, 18e phase de l'automne de l'an X de l'ère 24
Votre Excellence,
Avant de quitter Vienne pour mener vos dernières batailles dans l'Ouest, vous m'aviez chargé d'assurer la représentation de l'Autriche à la Cour et de vous remettre, de façon périodique, une note diplomatique synthétisant les événements dignes d'attention qui surviendraient en Okord.
Conformément à votre instruction, j'ai l'honneur de vous remettre par la présente la première de ces notes diplomatiques. Cette note n'ayant pas vocation à connaître quelque diffusion que ce soit, vous m'avez demandé de m'exprimer avec sincérité et sans m'embarrasser des prudences de diplomate ; aussi ai-je partagé avec votre seigneurie toutes mes analyses, sans les censurer.
Je l'introduirai avec le fait qui me semble le plus important : le Royaume a un nouveau souverain ! Le seigneur Bedwyr s'est lui-même déposé par sa propre réforme territoriale, qui a permis de placer sur le trône la maison contrôlant le territoire le plus étendu. Avait-il anticipé que le Concile de Saint Antoine entraînerait des conséquences aussi piteuses pour son propre destin ? Chez certains de mes homologues ambassadeurs, il se dit que l'ancien roi n'aurait joué qu'un rôle mineur de chambre d'enregistrement à l'occasion de ce concile, et qu'il n'aurait guère eu le choix de signer les décrets ! D'autres voix, certes minoritaires, murmurent qu'il aurait été maudit par un individu sinistre que l'on dit revenu d'entre les morts ; que Bedwyr n'aurait plus été le même après cela, et même qu'il aurait perdu la tête.
Que Son Excellence me permette de mettre en doute cette dernière hypothèse, qui me semble peu probable ; j'ai eu l'honneur d'apercevoir l'ancien Roi à la Cour avant d'être rappelé par vos soins à Vienne, et il m'a semblé bien en chair et bien en forme !
Le nouveau roi, Sa Majesté Rodolphe le Blanc, n'est autre que le général doré. Le même général que vous avez eu la surprise de rencontrer dans des circonstances pour le moins étonnantes, en compagnie de la Princesse Von Festung ! Comme vous l'imaginez, sa prise de pouvoir n'a laissé nul indifférent. Il serait faux de dire qu'il a été accueilli avec hostilité ; sa réputation glorieuse le précède et nulle irrégularité n'entache la légitimité de son couronnement. En revanche, même les maisons qui semblent lui être favorables ont exprimé une certaine réserve, sinon de la méfiance.
Prenez ainsi la princesse Alaïda Altéria, que certains disent infiniment plus ambitieuse et dangereuse que son pauvre époux ! Les Altéria ont beau être intimement dévoués à la maison Von Festung, cela n'a pas empêché qu'ils soulèvent un certain nombre d'interrogations quant aux desseins politiques du nouveau Roi - son amitié trouble avec Von Stuffen ne peut que susciter la méfiance des Okordiens attachés à leur indépendance, et qui n'oublient pas le passé !
La comtesse Talera Happs n'a, elle, pas fait dans la dentelle. On la dit très agacée par l'exploitation minière ordonnée par le nouveau roi sur ses terres. Encore que certaines indiscrétions évoquent clairement un vaste complot qui aurait été organisé par la comtesse ; cette exploitation aurait été montée de toutes pièces par la comtesse pour bousculer le nouveau souverain et l'engager immédiatement dans un rapport de force. Toujours est-il que ses propos en salle du trône n'ont laissé personne indifférent, et chacun craignait un incident diplomatique majeur.
La Nortmannie, alliée chérie de votre seigneurie, a remporté une belle victoire militaire face au duc Arkenus. Voici qui va donner du baume au coeur de votre allié, qui n'avait guère été satisfait de ses dernières performances militaires. Pour sa défense, il est probablement le guerrier le plus actif d'Okord ; celui qui combat le plus a statistiquement plus de chance de connaître quelques revers !
Les nouvelles sont moins réjouissantes au nord de vos terres. Le duc Arkenus Ulfarks a pris pour prétexte les escarmouches initiées sur l'une de ses exploitations par votre vassal, le seigneur Neslepaks, pour assiéger sa capitale. Il l'a fait avec des forces numériquement comparables à celles de votre vassal, aussi avez-vous permis cette bataille, qui donnait au jeune comte l'occasion d'un exercice. Un exercice qui ne devrait pas se solder par une victoire du sieur Neslepaks, qui a commis les maladresses habituelles des jeunes stratèges, mais il en sortira grandi. Quant au duc, force est de constater qu'il s'entête dans la politique de provocations qu'il déploie depuis son admission à la Cour.
Quelle est la volonté de Votre Excellence ? Faut-il détacher auprès du duc l'ambassadeur d'Autriche auprès des maisons de l'Ouest, Joseph, afin qu'il lui demande sa clarifier sa vision pour le futur ? Devons-nous renforcer la présence militaire autrichienne dans la région ?
Notre ancien allié, le seigneur Karl, se trouve dans une position des plus inconfortables. Il faut dire qu'il a toujours eu le don de s'attirer les pires déconvenues - mais je crois savoir que c'est précisément cette maladresse que le seigneur Karl porte comme une seconde peau qui lui a attiré la sympathique et l'affection de votre seigneurie... Toujours est-il que son propre conseil l'a renversé et le traque désormais, vraisemblablement pour faire exécuter l'ancien roitelet de Valdor, devenu ennemi numéro 1 de ses propres terres ! L'Autriche semble pouvoir envisager trois positionnements radicalement différents (en sus de la neutralité, qui constitue naturellement une alternative acceptable) :
- en cohérence avec la défense de l'intégrité territoriale d'Okord, qui est l'une des grandes missions que se donne l'Autriche et qui ne saurait admettre nulle sécession, saisir cette occasion de châtier un état illégitime en anéantissant Valdor, nonobstant son dirigeant ;
- en souvenir de l'affection ancienne que vous portiez au seigneur Karl, et en cohérence avec la lutte historique de l'Autriche contre la radicalité religieuse, porter secours au chef renversé ;
- soutenir le Conseil, qui a fait la preuve de sa supériorité politique, mais exiger de ses membres un certain nombre d'engagements.
Que décidera votre seigneurie sur ce sujet sensible, et sur tous les autres exposés dans la présente note ?
Mes respects,
Klaus, diplomate.
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-02 16:04:27)
Ferdinand
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MAJ de l'histoire autrichienne.
Ferdinand
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Emmitouflé dans un épais manteau de fourrure qui lui avait été aimablement prêté par les troupes du seigneur Nuada, Alexander avait bien du mal à dissimuler sa mauvaise humeur. Voici trois lunes qu'ils étaient envoyés chaque soir de l'autre côté de la frontière pour repérer les éventuels éléments ennemis qui pourraient s'y cacher - et trois lunes qu'ils revenaient à l'aube dans leurs quartiers sans informations intéressantes, arborant piteusement de nouvelles cloques causées par le froid.
Même les chevaux exprimaient leur frustration. La première nuit, le sol glacé avait causé la chute de cinq de leurs montures. La deuxième nuit, une demi douzaine de cavaliers n'étaient pas revenus au campement au matin, probablement emportés par la tempête qui rendait impossible de s'orienter - trois cadavres gelés avaient pu ensuite être retrouvés dans la forêt.
"Y a plutôt intérêt que les chefs tiennent leur engagement. La dernière nuit, qu'ils ont dit."
Alexander ne répondit pas, agacé par le ton plaignant incessant de son partenaire - mais comme tous, il partageait son impatience, d'autant que les conditions météorologiques étaient particulièrement mauvaises cette nuit.
"J'te le dis moi, on a pas idée d'envoyer des hommes sous la banquise, pour deux rumeurs de taverne !"
- Tu vas te taire, oui ?"
Le râleur immobilisa brutalement sa monture, les yeux grands ouverts. Alexander, qui crut d'abord que son ton cinglant l'avait vexé, suivit son regard et comprit ce qui avait pu couper l'élan d'ordinaire inarrêtable de son comparse.
Des silhouettes innombrables semblaient progresser dans la direction des frontières d'où partaient les expéditions autrichiennes. Alexander plissa les yeux et plaça ses mains en visière afin d'identifier le nombre, la bannière et l'allure de ces foules fantômes, mais la tempête de neige rendait vaine cette tâche. Il fut tout de même convaincu qu'au-moins huit mille âmes composaient ces armées.
Sur un simple signe de la main d'Alexander, que tous comprirent, les cavaliers tournèrent bride et prirent, au trot, le chemin du campement.
***
Vienne était en effervescence.
Partout, des familles accompagnaient les hommes jusqu'aux murailles ; on voyait ici et là des enfants portant pour leur père les équipements qu'il emporterait. Les regards étaient tendus, mais on aurait bien été en peine de déceler des larmes tant la guerre était ancrée dans l'essence même de l'être autrichien.
Des cohortes de marchands, l'air excité, improvisaient des colonnes de caravanes et de marchandises qui, comme toujours, accompagneraient les troupes et profiteraient du trajet pour conclure des affaires.
Même les brigands habituels qui sévissaient encore dans les forêts les moins sécurisées d'Autriche se préparaient à suivre à distance le convoi militaire ; en bonnes hyènes, ils se préparent à recycler les équipements et armes de ceux qui tomberont.
Depuis les murailles, le Vieux Jo achevait face aux légions autrichiennes, amassées avec discipline devant la capitale, une courte allocution.
"Et n'oubliez pas, mes frères ; défendre le Royaume, c'est défendre l'Autriche - car notre peuple ne peut grandir et triompher, que dans un royaume triomphant !"
Le Grand Ambassadeur Joseph n'avait pas les qualités oratoires de son frère, mais tant les soldats autrichiens que les populations civiles qui les entouraient accueillirent ses mots avec des "houra" enthousiastes.
Dès que cessèrent les embrassades qui unirent une dernière fois les familles et leurs hommes, les légions d'Autriche prirent le chemin du nord-ouest et de leur destin.
Ferdinand
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Missive adressée à l'ensemble des seigneurs de l'Ouest, rassemblés sous le projet d'alliance défensive temporairement désignée "Les remparts du Ponant".
Seigneurs de l'Ouest,
Il semble que la formalisation de cette alliance n'ait pas beaucoup progressé ces derniers jours. Je le regrette, car plus que jamais le Royaume aura besoin que ses défenseurs de l'Ouest soient au rendez-vous.
La nuit dernière, une expédition de cavaliers autrichiens envoyés en reconnaissance a identifié l'avancée de troupes sous bannière inconnue, qui se dirigeaient vers Okord.
Le brouillard a compliqué leur identification, mais on a comptabilisé au bas mot huit milliers de soldats.
J'ai immédiatement ordonné la levée des légions autrichiennes ; par milliers, nos enfants et nos hommes quittent le confort de leurs terres pour se précipiter vers les frontières, en votre nom.
Je prie ceux qui le peuvent, dans la mesure de leurs possibilités, de contribuer de façon très concrète aux expéditions autrichiennes en participant à la logistique d'approvisionnement en nourriture de nos légions.
Elles seront d'ici peu amassées sur une forteresse qui, sur mon ordre, va être installée d'ici peu sur la frontière.
Au nom du Royaume, de l'Autriche et du Roi.
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-02 16:37:21)
Ferdinand
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Ajout
Archiduc d'Autriche
À la fois chef de l'Autriche et guide du peuple autrichien, l'archiduc est investi de l'ensemble des pouvoirs : général en chef des légions autrichiennes, il assume directement le commandement suprême de l'armée ; législateur, il édicte la loi applicable aux sujets autrichiens - dans le respect de la législation okordienne ; guide et père spirituel, il inspire la conduite de son peuple et est assimilé au représentant terrestre de l'Être suprême.
Titulaire actuel : Ferdinand d'Autriche
Duc d'Autriche
Le titre de duc d'Autriche est attribué aux membres de la famille régnante exerçant des responsabilités publiques et politiques au sein de l'archiduché. Les ducs d'Autriche siègent au sein du Grand Conseil et sont des conseillers privilégiés de l'archiduc, avec lequel ils partagent classiquement des ascendants communs. Les ducs sont souvent investis de charges particulières sur délégation de l'archiduc (justice, diplomatie, législatif, etc.).
Titulaires actuels : Joseph d'Autriche (duc d'Autriche notamment investi de la représentation diplomatique de l'archiduché)
Comte d'Autriche
Les vassaux les plus loyaux de l'archiduc peuvent, s'ils expriment le souhait de contribuer directement aux affaires politiques de l'archiduché, être nommés comtes d'Autriche, titre non seulement honorifique mais également générateur de droits et responsabilités. Les comtes d'Autriche peuvent participer aux séances du Grand Conseil, circuler librement sur l'ensemble du territoire autrichien et faire mention de ce titre dans leurs correspondances et déplacements officiels. Cette position ne les lie pas exclusivement à l'archiduché d'Autriche : les comtes demeurent libres de gouverner leur maison selon leur convenance.
Ils perçoivent une solde hebdomadaire d'un montant de 100.000 okors.
Titulaires actuels : aucun
Baron d'Autriche
Le titre de de courtoisie de baron d'Autriche peut être accordé aux alliés et amis les plus fidèles de l'Autriche. Les barons d'Autriche peuvent circuler librement sur l'ensemble du territoire autrichien et faire mention de ce titre dans leurs correspondances et déplacements officiels.
Ils perçoivent une solde hebdomadaire d'un montant de 100.000 okors.
Titulaires actuels : aucun
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-27 00:34:29)
Ferdinand
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Qu'il soit su de tous, et tout particulièrement des dynasties et maisons naissantes, que l'archiduché d'Autriche propose des programmes d'accompagnement au développement économique. De façon très concrète, les chevaliers et barons en faisant la demande pourront bénéficier à titre gracieux de convois réguliers de pierres destinées à l'extension de leur domaine.
Pour en bénéficier, les demandes doivent m'être adressées personnellement en ma qualité de Grand Ambassadeur d'Autriche.
Joseph
Ferdinand
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