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#1 2025-01-28 17:45:16

Léon le gobelet
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L'auberge du tribunal

Après son expulsion du tribunal, Léon ce remplit le gosier d'un petit vin acre dans l'auberge la plus proche.

*Soudain l'inspiration arrive*

Léocanto, le Marquis à la Langue Acérée

(Refrain) 
Oh, Léocanto, marquis aux grands airs, 
Avec tes mots d’acier, tu fais trembler l’univers, 
Pour quelques piécettes, tu vends tes discours, 
Un vrai bouffon de cour, mais qu’est-ce qu’on t’adore !

Dans son manteau trop grand, il s'avance en flambeau, 
Avec des gestes grandioses et un chapeau bien trop beau, 
« Je suis le roi des mots ! » clame-t-il avec rage, 
Mais à l'entendre parler, on rit de son personnage.

(Refrain) 
Oh, Léocanto, marquis aux grands airs, 
Avec tes mots d’acier, tu fais trembler l’univers, 
Pour quelques piécettes, tu vends tes discours, 
Un vrai bouffon de cour, mais qu’est-ce qu’on t’adore !

Il s’attaque aux nobles avec son verbe aiguisé, 
« Je suis le meilleur ! » dit-il en se pavanant, 
Mais quand il ouvre la bouche, ça sonne un peu faux, 
Un verbe en désordre, un vrai spectacle comique, oh !

(Refrain) 
Oh, Léocanto, marquis aux grands airs, 
Avec tes mots d’acier, tu fais trembler l’univers, 
Pour quelques piécettes, tu vends tes discours, 
Un vrai bouffon de cour, mais qu’est-ce qu’on t’adore !

Dans les tavernes, on parle de ses exploits, 
« Il a vendu son âme pour un peu de bois ! » 
Avec ses phrases creuses, il charme les naïfs, 
Mais au fond, qui l’écoute ? Il reste bien furtif.

(Refrain) 
Oh, Léocanto, marquis aux grands airs, 
Avec tes mots d’acier, tu fais trembler l’univers, 
Pour quelques piécettes, tu vends tes discours, 
Un vrai bouffon de cour, mais qu’est-ce qu’on t’adore !

Et quand vient la nuit, à la lueur des chandelles, 
Il se prend pour un roi, mais c’est une belle farce, 
Le petit marquis, à la langue bien aiguisée, 
Est un poète de foire, un vrai clown déguisé !

(Refrain) 
Oh, Léocanto, marquis aux grands airs, 
Avec tes mots d’acier, tu fais trembler l’univers, 
Pour quelques piécettes, tu vends tes discours, 
Un vrai bouffon de cour, mais qu’est-ce qu’on t’adore !



HRP

L'inspiration arrive entre les mails et réu
Mp moi si nécessaire, je prends conseil, critique et même des sujets pour les prochains RP

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#2 2025-01-28 23:40:56

Maître Balthazar
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Re : L'auberge du tribunal

Un homme poussa la lourde porte de l'auberge. L'air était chargé d'effluves de viandes rôties et d'hydromel, tandis que les flammes dansantes des chandelles projetaient des ombres mouvantes sur les murs de pierre brute.

À peine eut-il fait quelques pas que les notes d'une mélodie captivèrent son attention. La voix, claire et assurée, s'élevait du fond de la salle, près de l'imposante cheminée où crépitait un feu réconfortant. Les clients, attablés devant leurs chopes, se balançaient doucement au rythme de la chanson.

Le tenancier, un homme corpulent au tablier maculé, reconnut immédiatement la silhouette caractéristique de Maître Balthazar. Son chapeau à plumes projetait une ombre fantastique sur le plancher usé par les ans.

"Maître Balthazar !" s'exclama-t-il avec enthousiasme, essuyant ses mains sur son tablier. "Quel honneur de vous recevoir ! Je vois que la voix de notre barde a capté votre intérêt. C'est Léon le Gobelet, aussi connu comme le Roi des Mots. Il s'est réfugié après une mauvaise fortune dans le tribunal voisin."

Balthazar s'approcha silencieusement, son manteau azur ondulant comme une vague dans la pénombre. Il s'installa à une table proche, sirotant le vin épicé qu'on lui avait servi, écoutant avec attention les vers qui s'échappaient des lèvres du barde.

Lorsque la dernière note s'évanouit dans l'air enfumé de l'auberge, Balthazar se leva avec grâce. Sa barbe ébouriffée luisait dans la lumière des chandelles tandis qu'il s'avançait vers le chanteur. D'une voix claire qui porta jusqu'aux poutres du plafond, il déclama :

"Ô toi qui te proclames Roi des Mots dorés,
Permets qu'en ces lieux je vienne te saluer.
Mais sache qu'en ce royaume où les vers sont maîtres,
Le Prince des Tournures vient de te reconnaître.
Car si tes rimes dansent comme feuilles au vent,
Les miennes ont fait pleurer jusqu'aux plus vaillants.
Quand j'organise un tournoi, les archers s'inclinent,
Quand je conte une histoire, les étoiles declinent."

Un silence respectueux s'abattit sur l'assemblée. Balthazar s'inclina légèrement, un sourire énigmatique aux lèvres, avant d'ajouter plus doucement : "Vos vers ont la fraîcheur d'une source printanière, mon ami. C'est un plaisir rare d'entendre pareille maîtrise des mots."


Siostry Vespasia et toute sa clique, Aldric "Main-de-Sixte" Ravenswood, Amaury de Gavere, Le Denier, Maître Balthazar ou le Strolatz Wacław Kowalczyk.

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#3 2025-01-29 10:32:23

Léon le gobelet
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Re : L'auberge du tribunal

*A mon cher ami ! Venez donc partager ce tonnelet, commandé sur la note du Sieur Léocanto
On dit qu’une troupe de soudard à l’aire patibulaire m’attend dans un campement proche.
Peut être que nos chants les pousseront à tirer la ribaude plutôt que de s’occuper d’un pauvre saltimbanque.

Chantons ! * dit-il en cœur avec Maitre Balthazard *


**L'Écho de Déomul**


Dans les vallées sombres, où le vent murmure, 
Un chevalier s'avance, porteur d'aventure, 
Fort et vaillant, il défend son pays, 
Contre l'ennemi de Déomul, il s'est battu, sans répit. 

(Refrain) 
Oh, noble guerrier, tombé dans l'honneur, 
Ta bravoure résonne, comme un chant de fer, 
Dans le cœur des hommes, ta légende se tisse, 
À jamais, tu vivras, dans nos rêves de justice. 

L'épée à la main, il fait face à l'orage, 
Les ombres s'approchent, mais il reste enrage, 
Pour ses frères d'armes, pour la terre bénie, 
Il combat avec ferveur, jamais il ne plie. 

(Refrain) 
Oh, noble guerrier, tombé dans l'honneur, 
Ta bravoure résonne, comme un chant de fer, 
Dans le cœur des hommes, ta légende se tisse, 
À jamais, tu vivras, dans nos rêves de justice. 

Les chants de la victoire s'élèvent dans le ciel, 
Pour celui qui a lutté, pour le bien, pour le réel, 
Son sacrifice précieux, un phare dans la nuit, 
Un héros de Déomul, dans nos âmes, il s'épanouit. 

(Refrain) 
Oh, noble guerrier, tombé dans l'honneur, 
Ta bravoure résonne, comme un chant de fer, 
Dans le cœur des hommes, ta légende se tisse, 
À jamais, tu vivras, dans nos rêves de justice. 

Alors levons nos voix, pour cet homme de valeur, 
Dans chaque bataille, son esprit est vainqueur, 
Fort et vaillant, il a su défendre, 
Déomul et son peuple, son nom va s'étendre.

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#4 2025-01-29 10:56:09

Maître Balthazar
Inscription : 2023-07-28
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Re : L'auberge du tribunal

Maître Balthazar fit tournoyer son chapeau d'un geste élégant avant de le reposer sur sa tête. Ses yeux pétillaient d'une lueur malicieuse tandis qu'il observait Léon le Gobelet. D'une voix mélodieuse qui captiva instantanément l'assemblée, il entonna :

"Écoute, ami des rimes et frère des refrains,
Un conseil je te livre, aussi pur que le vin :
Si Leocanto gronde tel l'orage qui tonne,
Son coeur vaut mieux que l'or des plus belles couronnes.
Mais prends garde aux seigneurs aux sourires mielleux,
Qui dévorent la chair quand elle pue un peu.
Car Nuada, vois-tu, est une ombre vorace,
Qui pille les talents comme on vide une tasse.
Plus d'un barde a perdu son âme en ces contrées,
Où les nobles rapaces aiment à festoyer.
Va plutôt où le vent pousse les troubadours,
Là où l'art est plus pur que les plus hautes tours."

Sa voix s'adoucit alors qu'il s'approchait de Léon, posant une main paternelle sur son épaule. Les flammes de la cheminée projetaient des ombres dansantes sur son visage tandis qu'il murmurait, assez bas pour que seul le jeune barde puisse l'entendre :

"Leocanto peut sembler aussi brut que la pierre des montagnes, mais son coeur est aussi fidèle que l'étoile du Nord. Mieux vaut un ami au sang chaud mais à l'âme pure qu'un seigneur aux manières délicates mais aux intentions putrides. Nuada... ah, Nuada... Il collectionne les artistes comme d'autres collectionnent les papillons épinglés."

Balthazar se redressa lentement, son manteau azur ondulant dans la lumière vacillante des chandelles. Ses yeux, soudain voilés d'une tristesse énigmatique, se posèrent une dernière fois sur le jeune barde. D'une voix où perçait une note de mélancolie, il murmura son adieu en un dernier trait d'esprit :

"Adieu, Léon le Gobelet, puisse ton gobelet ne jamais se vider... ni se briser. Car vois-tu, la vie d'un barde est pareille à ce récipient : fragile est le cristal qui contient les plus beaux nectars."

Sur ces mots, il tourna les talons et se dirigea vers la porte de l'auberge. Le bruit de ses pas sur les pavés résonna encore quelques instants, puis s'évanouit dans la rue.
Sur la table de l'auberge sur laquelle Léon s'appuyait, ne restait de Balthazar qu'un gobelet, vide et renversé.


Siostry Vespasia et toute sa clique, Aldric "Main-de-Sixte" Ravenswood, Amaury de Gavere, Le Denier, Maître Balthazar ou le Strolatz Wacław Kowalczyk.

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#5 2025-01-30 20:50:02

Léon le gobelet
Inscription : 2024-11-25
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Re : L'auberge du tribunal

Dans les ombres chaleureuses de l'auberge du tribunal, où les rires éclatent comme des notes de musique, Léon, un gobelet toujours à la main, solitaire est assis dans un coin ombragé. Sa lyre, usée par le temps, repose sur ses genoux, tandis que ses yeux scrutent la foule joyeuse. Les visages autour de lui, illuminés par la lueur vacillante des chandelles, se perdent dans des récits d’aventures et de festins. Pourtant, malgré l’effervescence ambiante, une mélancolie sourde s’empare de son cœur. Léon le Gobelet, bardé de souvenirs et de ballades anciennes, se sent étranger dans ce monde vibrant, cherchant une oreille attentive à ses douces plaintes.

*Bruit de gorge*

Hum hum mes amis ! Voila une autre ode pour nos glorieux chevaliers


**Chevaliers et Courtisanes**


Dans l’arène dorée, l’honneur se lève, 
Éclats de lances, le fracas des rêves, 
Les nobles se battent, pour gloire et beauté, 
Sous le ciel étoilé, la nuit va s’enflammer.


Oh, joutes de fer, dans la lumière, 
Chevaliers vaillants, cœur de pierre, 
Courtisanes dansent, voiles légères, 
Dans ce bal d’amour, l’espoir se resserre.


Les tambours résonnent, les cœurs s’enflamment, 
Les nobles en lice, aux éclats de flamme, 
Elle, la courtisane, aux yeux de velours, 
Se perd dans les rêves, au gré de l’amour.


Oh, joutes de fer, dans la lumière, 
Chevaliers vaillants, cœur de pierre, 
Courtisanes dansent, voiles légères, 
Dans ce bal d’amour, l’espoir se resserre.


Sous les étoiles, leurs destins s’entrelacent, 
L’amour et la guerre, dans un même espace, 
Les serments murmurés, à l’ombre des cieux, 
Font briller les larmes, des adieux silencieux.


Oh, joutes de fer, dans la lumière, 
Chevaliers vaillants, cœur de pierre, 
Courtisanes dansent, voiles légères, 
Dans ce bal d’amour, l’espoir se resserre.

 
Et quand l’aube se lève, sur l’arène d’or, 
Les rêves évanouis, mais l’amour encore, 
Chevaliers et courtisanes, dans le vent léger, 
Resteront à jamais, dans nos cœurs gravés.


Alors que le dernier écho de sa voix s'estompe dans l'air chargé d'émotions, Léon se redresse, le regard perdu entre la foule enjouée et les portes de la salle. Les applaudissements résonnent comme une douce mélodie, mais son cœur s'emballe à l'idée de ce qui l'attend à l'extérieur. La tension dans l'air est palpable ; les souvenirs de la troupe de soudard, impatients et prêts à lui frictionner les bourcettes, hantent son esprit. Il espère qu’ils l'ont oublié, qu'ils ne l'attendent toujours pas. Avec un dernier sourire, il incline la tête, remerciant son public, avant de s'éclipser lentement, dans l'ombre de l'incertitude qui l'attend derrière les portes.

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#6 2025-01-30 21:14:11

Léocanto Don Azzuro
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Re : L'auberge du tribunal

A la porte les spadassins aux airs louches et aux mines ombreuses sont toujours là.

Ils ont été un peu long à se réunir. D'aucuns sont allés chercher les armes, non autorisées au Tribunal. C'est donc plusieurs solide gaillards qui reviennent chargé de fer.

Forte épée, rapière en bon acier de Damas la Ville Sainte. Quelques vilains poinçons et une demie douzaine d'arbalète. Quelques matraques et coup de poing en métal.

Puis après avoir couverts les différentes entrée de la gargotte ils sont quatre à entrer.

Goupil, le maître espion héros de Hébron est parmi eux. Ainsi que Jacquet célèbre pour avoir accompagné un médecin de Cylariel dans de troubles aventures et deux plus jeunes. Tous l'œil vif et le sourire taquin.

"Salut agréable compagnie ! On a entendu de la musique fort fort jolie par ici alors on est venu voir le maître chanteur ! Où est ce drôle ! "


Duc de Nortmannie, Seigneur de l'Ouest

"Ce qu'avons, Gardons ! "

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#7 2025-01-30 21:50:26

Léon le gobelet
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Re : L'auberge du tribunal

Léon, le saltimbanque à la chevelure ébouriffée et aux vêtements colorés, se pavanait sur la plus belle table de l'auberge, sa voix résonnant comme une cloche.

*Regardez moi, pauvres âmes ! Vos visages sont si ternes qu’ils feraient pâlir un champignon ! *

Les rires fusaient autour de lui, et il se sentait comme un roi. Mais son audace le conduisit à une déclaration imprudente 

*Et vous, la troupe d’armés, vous ressemblez plus à des rats en quête de fromage qu’à de vaillants guerriers ! *

À cet instant, le vent tourna. Les rires se figèrent dans l’air, et une ombre massive s’étendit sur lui. Léon se retourna lentement et, dans son dos, se tenait la troupe en armes du seigneur Léocanto, leurs visages marqués par la colère. Leurs armures scintillaient sous le soleil, et leurs épées, brillantes et menaçantes, semblaient prêtes à trancher ses mots insouciants.

*Eh bien, ou est ce drôle !*

Gronda le chef, une cicatrice balafrant son visage comme une promesse de violence

*Tu es bien brave pour un homme sans épée. Que dis-tu de tes belles paroles maintenant ?*

Le cœur de Léon battait la chamade, mais une lueur d’audace vacillait en lui.

*Je… je ne voulais que divertir, mes seigneurs !*

balbutia-t-il, souriant nerveusement tout en cherchant une issue.

*Après tout, qui pourrait résister à un bon mot ?*

Les soldats échangèrent des regards, amusés mais toujours menaçants. Léon, réalisant qu'il n'était qu'à un pas de la catastrophe, se mit à jongler avec des pommes qu'il avait sorties de son sac en un geste désespéré. 

*Regardez ! Des fruits pour un spectacle éblouissant ! Qui peut résister à la magie d’un saltimbanque, même face à la mort ?*

Les rires commencèrent à éclater, bien que Léon sache que son sort tenait à un fil. Il dansait, jonglant entre la peur et le désir de plaire, espérant que son charisme désamorcerait la colère. Peut-être qu’avec un peu de chance, il pourrait transformer cette confrontation en une farce mémorable, et non en son dernier numéro.

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#8 2025-01-30 21:57:21

Léocanto Don Azzuro
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Re : L'auberge du tribunal

"Range tes pommes. Pose ton séant sur ta chaise et ouvre tes esgourdes. Nous autres on parle pas souvent. Nos clients sont rarement en état de nous écouter dans notre profession."

Bien que tout soit menaçant, que la phrase soit un ordre venant d'un homme qui n'admet pas qu'on lui refuse. Le ton est resté courtois. La voix n'a pas tremblé. Elle n'a claqué que parce que l'air de la taverne pourrait laisser entendre une mouche volée.

"Tu sais qui tu brocarde ? Le sais tu vraiment ? "


Duc de Nortmannie, Seigneur de l'Ouest

"Ce qu'avons, Gardons ! "

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#9 2025-01-30 22:39:23

Léon le gobelet
Inscription : 2024-11-25
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Re : L'auberge du tribunal

Dans l'arrière-salle de l'auberge, l’atmosphère était tendue, saturée de l'odeur de la bière renversée et de la sueur. Les murs en bois, témoins des récits de bravoure et de trahison, résonnaient des murmures inquiets des clients. Au centre de cette scène, Léon le Gobelet se tenait, le visage blême, face au maitre espion en armes, un homme imposant aux yeux perçants et à la mâchoire serrée.


La présence maitre espion, résonnant comme un coup de tonnerre.

Léon, le cœur battant, cherchait désespérément les mots qui pourraient apaiser la tempête qui se préparait.

*Je… je voulais seulement faire rire, cher seigneur ! Un peu d’humour, cela adoucit les cœurs, non ?*

Sa voix tremblait, mais il tentait de garder une façade de bravoure.

L'espion  s'avança, ses hommes le suivant comme une ombre menaçante.


Léon se mit à reculer lentement, cherchant une échappatoire.

*Je n’ai jamais voulu blesser qui que ce soit, je… je suis juste un artiste, un conteur de fables !*

Mais ses mots semblaient se perdre dans la colère croissante de Goupil.

Les murmures dans l’auberge se turent, tous les regards rivés sur cette confrontation. Léon, pris de panique, balbutia

*Attendez ! Je peux vous prouver ma valeur ! Je peux chanter, danser, raconter des histoires ! L' honneur sera restauré par mes talents !*

Léon, profitant de cette brèche, se mit à improviser une chanson louant les exploits des guerriers, sa voix tremblante mais déterminée. Chaque note était un pas de danse sur le fil du rasoir, oscillant entre la peur et l’espoir.

Peu à peu, la tension dans la pièce commença à se relâcher, même si le maitre espion gardait son épée levée. Léon savait qu’il n'était pas encore tiré d’affaire, mais sa voix, tremblante, tissait un dernier fil de chance dans ce tableau de désespoir.

Dernière modification par hidagore (2025-02-02 16:29:31)

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#10 2025-01-30 23:19:26

Léocanto Don Azzuro
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Re : L'auberge du tribunal

"Ferme là. J'ai posé une question bonhomme.

On s'en carre de l'honneur, de la gloire et du prestige. Avec nous autres des compagnies Radieuses de sûreté y'a que trois choses qui marchent.

L'Or. La Parole. Le Fer. "

Les hommes entourent Le Gobelet. Avec des gestes sûrs ils se sont fait amener des godets de vins et quelques menus plaisirs. Avec l'aisance des fortunes mal acquises ils payent. Rubis sur l'ongle. L'or achète toujours des langues. Que la présence du fer cloue au palais.

"A voir comment tu es à deux doigts de nous claquer entre les pattes t'as compris. Le chef c'est un méchant. Un sale type. Alors joué avec lui... C'est pas très... Malin.

Là où t'es veinard mon bonhomme c'est que tes petits vers y'a pas de quoi fouetter un homme. Encore moins le tuer et que le chef il sait que c'est la rançon des grands que de se faire brocarder. Mais on voudrait juste que ça soit pour des bonnes raisons.

En Nortmannie le patron c'est Bohémont. Un cador. Une vraie pointure mais qui est au loin. À ses côtés le chef il s'est taillé une bonne part du gâteau. Ca file droit et oui on hésite pas à dessiner des sourires au surin sur les mauvais coucheurs et les sales payeurs. C'est l'époque. Le fait qu'on soit des membres des compagnies c'est qu'on aime un peu ça. Le mal. La peur. Celle que j'ai vu dans ton regard mon petit gars.

Mais par contre explique nous le pourquoi de ton premier coup d'éclat ! D'où ta sortie que le royaume c'est le Lys ? Que le Lys a une influence sur nos traine galoche ? Le Lys c'est un putain de beau projet. Une vrai idée du Roi' qu'il a vite proposé à Sage de Sinople, le capitaine de notre domaine et au Seigneur Tugrul. Les autres ils sont venus après. Et finale c'était moins glorieux. Pas faute que le roi s'est démené !

Bref.... De l'histoire. Et l'histoire c'est comme la parole. C'est important ! Alors apprends ta leçon si tu veux être un grand.

Sinon on te raccourcira."


Duc de Nortmannie, Seigneur de l'Ouest

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#11 2025-01-31 14:22:23

Léon le gobelet
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Re : L'auberge du tribunal

Toujours dans l’auberge du tribunal, un endroit où l’odeur de ragoût rivalisait avec celle des chaussettes des paysans. L’atmosphère était aussi épaisse qu’un potage mal mijoté. Les murs en bois, couverts de suie et de souvenirs, semblaient chuchoter des secrets oubliés. A l’intérieur, des tables bancales croulaient sous le poids de chopes en terre cuite, débordant de vin au goût douteux. Le feu crépitait dans la cheminée, projetant des ombres dansantes sur les visages des paysans, ou l’enthousiasme rivalisait avec la peur.

Au centre de cette scène, Léon le Gobelet, avec son chapeau trop grand et ses souliers trop petits, se tenait face au Sieur Goupil le Terrifiant, un seigneur dont l’aura de menace était accentuée par une cape tachée et une armure qui semblait avoir été forgée dans un pot de fer blanc. Léon, le visage rouge de confusion, tentait de justifier ses paroles comme un poisson hors de l’eau.

"Ecoutez, noble seigneur ! " balbutia t il, gesticulant avec des bras qui semblaient avoir leur propre volonté. " Quand j’ai dit que vous étiez aussi joli qu’un fromage moisi, je voulais dire… euh, que vous êtes un homme de caractère ! Oui, un caractère bien affiné ! "

Les paysans, cachés derrière leurs chopes, retinrent leur souffle, leurs yeux rivés sur le seigneur dont le regard pouvait fendre un chêne en deux. Léon, dans un élan de désespoir, sortit de sa poche un petit fromage qu’il avait oublié. " Regardez ce fromage ! Il est parfait ! Comme vous, seigneur, plein de saveur et… euh… de caractère ! "

Le maitre espion, déstabilisé par cette comparaison absurde, plissa les yeux. Léon, réalisant qu'il avait peut-être touché un nerf sensible, ajouta rapidement : "Et si je vous disais que j’ai aussi un poireau à vous montrer, un poireau qui pourrait rivaliser avec votre majesté ? "

Les rires étouffés des paysans éclatèrent enfin, et même le seigneur, pris au piège de l’absurde, ne put s’empêcher de sourire. Dans cette auberge du tribunal, ou l’absurde et le ridicule se mêlaient, Léon le saltimbanque avait réussi à transformer une insulte en une danse d’éclats de rire, prouvant que parfois, le meilleur moyen de désamorcer une situation explosive est d’y ajouter une pincée de folie.

Dernière modification par hidagore (2025-02-02 16:31:11)

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#12 2025-02-01 20:17:58

Neslepaks
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Re : L'auberge du tribunal

Je n'aime pas le Lys
Je n'aime pas la croix
Une est pour le curé
L'autre pour le Roi
Si j'aime mon pays
La terre qui m'a vu naitre
Je ne veux pas de dieu
Je ne veux pas de maitre

pamphlet anonyme, Okord, 25ème age

Dernière modification par Neslepaks (2025-02-01 20:19:34)

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#13 2025-02-01 20:37:47

Alyah Happs
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Messages : 3 057

Re : L'auberge du tribunal

c'est l'histoire d'un ours, un serpent, et d'un homme au sourire radieux.

un jour un ours était apparu dans la forêt, la créature volé tous le miels des ruches des apiculteurs, parfois avec fracas ! les apiculteurs bien agacé voulais s'organisé contre l'ours, mais le moment ne fût jamais propice, puis un jour l'ours rencontra un serpent qui lui fît concurrence dans la forêt, alors l'ours bouffa le serpent tout crû !

seulement voilà, le serpent avait un maître, et si la bête était quelque peu entêtée, son maître y était fort attaché, alors l'homme au sourire radieux fît la peau de l'ours sans la vendre.

bien mal lui en a pris, la reine des abeille avais décrété que ce n'était pas la saison !

alors elle commanda à son essaim de piqué l'homme à mort.

et c'est ainsi que mourra un ours, un serpent et un homme.

Dernière modification par GrandJarl (2025-02-01 20:50:23)


vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203

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#14 2025-02-01 22:14:52

Léon le gobelet
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Re : L'auberge du tribunal

Toujours dans le même clapier, la fameuse auberge éternelle.
Sous le plafond de bois, grince la chandelle, 
Éclairant les visages, des paysans, et leurs querelles.

Les paysans, en haillons, puants comme la fange, 
Rient et s'interpellent, leurs voix pleines de frange. 
À leurs côtés, les hommes en armes, fiers et droits, 
Leurs lances bien aiguisées, attendant le droit de choix.

O, chers amis, venez prêter l'oreille, 
À cette joyeuse chanson, où se mêlent merveilles ! 
Entre les rires et les cris, la bière coule à flots, 
Dans cette auberge tumultueuse, chantons les héros !

*Après deux interventions, Léon et sa collection de gobelet prend la parole*

"Voila une jolie métaphore jeune guerrière, entendez la mienne!!"

"Ecoutez, nobles amis, l’histoire d’une héroïne, 
D’une guerrière nommée, à la bravoure incertaine. 
Son nom est Forceline, à la fierté bien égarée, 
Dans son armure rutilante, elle s’avance, mais… ah, la vérité !

Bornée comme une mule, elle avance sans tête, 
Pensant qu’un cri vaillant fait d’elle une dévote. 
Mais derrière son sourire et ses projets de conquête, 
Se cache une peur sourde, une lâcheté secrète.

Manipulatrice, elle charme avec ses mots, 
Promettant monts et merveilles, mais sans un vrai écho. 
"Venez, chers compagnons, suivez moi dans le vent !" 
Mais au premier danger, c’est la fuite en avant !

Alors levons nos coupes, en riant de son sort, 
Car notre brave Forceline, bien que pleine de rapport, 
Reste une héroïne, certes, mais d’un drôle de métal, 
Un mélange de bravoure et de charme… un peu bancal."

*Un éclair en tête, Léon se rassoit sans crier gare.*


Ainsi s'achève le chant, au ton si provocateur, 
Les mots résonnent encore, emplis de colère et de peur. 
Dans l'auberge, un frisson parcourt les convives, 
Le rire s'éteint, et l'angoisse se ravive.

Les hommes en armes se toisent, l'œil méfiant, 
Les paysans, tout à coup, se figent, tremblants. 
Le silence s'installe, lourd comme un orage, 
Chaque cœur bat la chamade, face à ce dérapage.

Oh, que la bravade d'un ménestrel soit bien un jeu, 
Mais quand le calme s'impose, l'angoisse est un feu. 
Alors, amis, retenez bien cette leçon, 
Parfois, dans la bravoure, se cache la raison.



*Après ces mots infames, Léon, tremblotant, tendit un de ces gobelet à la jeune guerrière.*

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#15 2025-02-01 23:10:05

Alyah Happs
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Re : L'auberge du tribunal

Alyah, qui était simplement venu voir les saltimbanque, ne disait point un mot, jusqu'au moment où léon lui offris boisson et chanson

Mais la vieille dame ne compris rien, elle était ni jeune ni charmante, elle n'avais pas grand talent pour les mots, tout au plus elle connaissais quelque rimes, bien que certains disent qu'elle a un talent pour les maux, et en faisaient un hymne

de plus réfléchir pour un adepte d'yggnir, ça fais mal, il y en a qu'on a vu pâlir de l'intense usage de leurs esprits, plus d'un s'est déjà évanoui en explorant leurs ignorances abyssale

pour ces fiers guerrier, tout problème ne pouvant pas être réglé à coup de hache sur la tête est beaucoup trop compliqué.

alors elle contempla léon de haut en bas, coup de hache, coup de hanche il finirai dans son harem.

coup de chance, la dame ne le trouva pas à son goût, bien qu'il avais une tête à claque, elle ne claquerai point son derrière, elle s'en alla en silence, déçu de n'avoir point vu de boutefeu, du spectacle ou du sang, voilà qui fait frémir les gens

ici il n'y en avais point, que quelque malin à la langue bien pendue, haut et court, perdu dans les brume de l'alcool

Dernière modification par GrandJarl (2025-02-01 23:12:58)


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#16 2025-02-03 14:07:52

Léon le gobelet
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Re : L'auberge du tribunal

*Un seigneur masqué, drapé dans un manteau richement orné, s'approche de Léon, qui écroulé sur sa table, ouvre un œil. Il lui chuchote quelques mots puis s'éclipse en un instant*

"Mes amis !! Un sinistre vengeur inconnu nous paye dix tonnelets de vin" cria Léon le Gobelet.
"A la seule condition de lire un poème, buvons!! Buvons !!"

"Dans l'ombre des ruelles, un chef se tenait, 
Malfaisant chevalier, son regard de serpent. 
Sous sa cape de nuit, des ombres se glissaient, 
L'escouade de voleurs, son armée au levant.

Mais le sort fut cruel, des chaînes l'accueillent, 
Des années d'emprisonnement, son cœur se réveille. 
Il rêve de la liberté, du fracas des combats, 
Des trésors volés, et des cris de ses pas.

À l'aube, des murmures, des rumeurs de révolte, 
Ses plans s'éveillent, dans l'ombre, il exulte. 
Car même enchaîné, le mal sait s'installer, 
Un chevalier dangereux, prêt à se libérer."

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#17 2025-02-05 17:37:11

L'Enchanteur de la Plume
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Re : L'auberge du tribunal

Nobles cœurs en armure, au matin doré,
Bravant les tempêtes, la gloire enclavée,
Sur leurs montures fières, ils tracent des chemins,
Pour l'honneur et la justice, ils luttent sans fin.

Lances en avant, sous le ciel étoilé,
Des héros en quête, leur bravoure chantée,
Dans chaque bataille, une légende nait,
O vie chevaleresque, à jamais célébrée.

Dernière modification par hidagore (2025-02-05 17:47:03)

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#18 2025-02-06 21:19:40

L'Enchanteur de la Plume
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Re : L'auberge du tribunal

Dans l'arène, l'écho des lames résonne, 
Sous un ciel d'orage, le silence frissonne. 
Les chevaliers s'élancent, fiers et résolus, 
Leurs armures scintillent, mais le cœur est déçu. 

Les cris de la foule s'élèvent en cadence, 
Tandis que les lances s'embrassent en danse. 
Un tournoi de gloire, mais l'ombre s'invite, 
Car chaque victoire laisse une empreinte triste. 

Les couleurs vives flottent, emblèmes de bravoure, 
Mais derrière les masques, se cache la douleur. 
Un noble s'effondre, un héros se meurt, 
La joute est un jeu, mais elle pèse en cœur. 

Sous le chapiteau, les âmes se perdent, 
Rêves de grandeur, mais les espoirs se laissent. 
Le sang sur le sol, les larmes des vaincus, 
Dans ce ballet cruel, l'honneur est déçu. 

Ainsi, la mélancolie s'installe en silence, 
Dans les souvenirs d'une glorieuse existence. 
Car au delà des lances, des cris et des feux, 
Se cache la tristesse des âmes des valeureux.

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#19 2025-02-06 23:44:52

Calamité Jeanne Sanzarc
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Re : L'auberge du tribunal

*un homme entonna une chanson*

Jeanne est une âne

Jeanne est une âne

appâtée par l'or, sa bêtise va faire des morts
voulant se faire riche comme reine, de la royauté elle est pourchassée
une vraie brigande ratée, son nom est a couché dehors
au vu de sa veine, bientôt sa coiffe sera coupée !

Jeanne est une âne

Jeanne est une âne

sans âme, sans honneur, sans foi, sans loi
Sanzarc, qu'elle rame, vilaine femme !
mais même une galère navigue en arrière avec une telle hère !
certains ont vu sont esprit et confirme que c'est le désert !

Jeanne est une âne

Jeanne est une âne

vêtue comme une sorcière, l'hideuse ne porte qu'un cache misère
têtue, la mule, fais fuir les émules, de calamité elle n'a que son portrait
bien eu celle qui crût nous la faire à l'env....

"pas de vulgarité dans ma taverne !" s'écria la tavernier en chassant le chanteur inopiné


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#20 2025-02-07 11:30:59

L'Enchanteur de la Plume
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Re : L'auberge du tribunal

Dans un champ de bataille, sous un ciel bien gris, 
Deux nobles se battent pour un... gros radis. 
L'un brandit son épée, l'autre sa fourchette, 
"Regarde, je suis brave !" s'écrie la vedette. 

Les paysans rient, "Quelle belle épopée ! 
Pour un légume, voilà la fierté ! 
Allez, messieurs, pas de sang sur le tapis, 
Votre guerre pour le goût, c'est du grand n'importe quoi, oui !

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#21 2025-02-11 14:31:22

Léon le gobelet
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Re : L'auberge du tribunal

Sur la place publique, sous un ciel grisâtre, se tenait Léon le Gobelet, le saltimbanque le plus éméché de tout les royaumes. Vêtu d'un costume hétéroclite, fait de morceaux de tissus aussi variés qu’un assortiment de restes de banquet, Léon trépignait devant un gibet, son terrain de jeu favori et, osons le dire, son meilleur ami d'alors.

« Mesdames et messieurs ! » lança t il d'une voix assourdie par l'alcool, brandissant une chope à moitié pleine, « bienvenue au spectacle le plus éblouissant depuis la dernière fois ou j'ai tenté de me lever sans aide à la taverne ! »

Il fit quelques pas chancelants, avant de s’adresser au gibet avec un grand sourire : « Ah, cher gibet, toi qui es toujours là, immobile et stoïque, tu n'as jamais eu à payer de loyer, n'est ce pas ? Mais je parie que tu as des histoires à raconter, suspendu là comme un vieux linge ! »

Léon se mit à jongler avec des gobelets vides, mais évidemment, sa coordination laissa à désirer. Un gobelet atterrit sur la tête d’un spectateur, qui éclata de rire. « Voilà ! Un nouveau chapeau à la mode ! » s’exclama Léon, avant de rajouter : « Vous savez pourquoi les gobelets sont meilleurs que les femmes ? Parce qu'au moins, ils ne se plaignent pas quand on les remplit ! »

Tout en tanguant, il entreprit de chanter une ballade sur les joies de l’ivresse. « Quand je bois, je ne vois plus mes soucis, je les laisse à ceux qui n’ont pas de vin, hihihi ! » Il se mit à danser, les bras en l’air comme un oiseau ivre, avant de trébucher sur une pierre, se retrouvant face contre terre, mais se redressant avec un sourire béat. « N’ayez crainte, c’est juste ma manière de saluer le sol, il est toujours si accueillant ! »

Il s'approcha du gibet, se penchant comme s'il lui confiait un secret. « Dis moi, cher ami, tu sais ce qu’un condamné dit à un ivrogne ? Au moins, moi je vais avoir une fin, toi tu resteras toujours dans le brouillard ! » Et il éclata de rire, se tenant le ventre comme s'il venait de raconter la blague du siècle.

Les enfants riaient, les adultes secouaient la tête, amusés par son insolence. Léon le Gobelet se mit à imiter les gardes, les mains sur les hanches, en prenant une voix grave : « Halte ! Pas de vin ici, que de l’eau bénite ! » Sa mimique était si comique que même les gardes, habituellement sévères, ne purent s’empêcher de sourire.

Pour conclure son numéro, Léon leva son gobelet en l’air et s’écria « A la vie, à l’amour, et aux bons vins ! Et n’oubliez jamais : si un jour vous vous retrouvez pendu, faites le avec style, comme moi, devant ce gibet ! » Puis, se penchant légèrement en avant, il fit une révérence si exagérée qu’il finit par tomber à la renverse une fois de plus, laissant la foule en éclats de rire, se demandant si Léon avait vraiment besoin d’un gibet pour être le clown du jour.

Dernière modification par hidagore (2025-02-11 14:33:34)

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