Forum d'Okord

Edouard Khil

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Maison Khil

Dans les lointaines contrées d'Okord, où les ombres des châteaux se dessinent sur les collines verdoyantes et où le vent murmure des légendes oubliées, se tenait un jeune chevalier, flamboyant de jeunesse et d’audace. Ce noble homme, à la stature élancée et aux traits délicats, avait conquis le cœur des dames et l'estime des hommes par ses exploits éblouissants sur le champ de bataille. Ses yeux, brillants comme deux étoiles au firmament, reflétaient une détermination sans faille, tandis que sa chevelure, dorée par le soleil, ondulait au gré des brises.

Promu duc de ces terres, il hérita d'un fardeau à la fois glorieux et redoutable. Ses domaines, vastes et luxuriants, étaient parsemés de villages animés où la paysannerie, sous son regard bienveillant, prospérait dans le labeur et la joie. Cependant, la noblesse jalouse et les intrigues des courtisans, comme des serpents sournois, n'étaient jamais bien loin. Avec une sagesse précoce, il naviguait entre les écueils de la politique, maniant l'art de la diplomatie tel un habile épéiste.

Épris de justice et de vérité, ce jeune duc se faisait le garant des droits de ses sujets, écoutant leurs doléances avec une patience infinie. Sa cour, peuplée de troubadours et d'artisans, résonnait des chants de la liberté et des récits de bravoure. Dans ses moments de réflexion, il s’asseyait près d’un ruisseau chantant, contemplant le reflet de son âme, conscient que le véritable pouvoir ne résidait pas seulement dans les terres qu'il possédait, mais dans la bienveillance et la grandeur d’esprit qu’il pouvait offrir à ceux qui l’entouraient.

Ainsi s'épanouissait ce jeune chevalier, désormais duc, un symbole d'espoir dans un monde souvent assombri par la guerre et l'injustice, prouvant que même au cœur des ténèbres, la lumière de la noblesse peut briller avec éclat.

HRP

Me voilà arrivé au bout des 45 jours.
Comme évoqué je ne suis pas un joueur RP, ceci est nouveau pour moi.

Je suis blasé des commus toxiques des classiques de notre genre, SHK et Ogame en tête.
C'est pourquoi je suis d'accord pour écrire des lignes et des lignes si nous sommes tous heureux à conquérir et périr.

Je souhaite porté quelques combats afin d'affiner mon style de jeu.

Dernière modification par hidagore (2025-01-09 18:33:14)

Edouard Khil

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

Peuple de ce royaume tourmenté,

Que résonnent les lamentations et les cris de douleur, car un événement sinistre se prépare sur la place publique. Venez, si vous l'osez, assister à un spectacle macabre et implacable, où la justice se pare des habits de la cruauté et de la terreur.

Ce jour maudit verra les traîtres et les espions subir le châtiment ultime, condamnés à être consumés par les flammes dévorantes du bûcher. Leur peine sera le prix de leur trahison, leur supplice une leçon pour tous ceux qui osent défier l'autorité du duc et semer la discorde dans nos rangs.

Préparez vous à contempler l'horreur dans toute sa splendeur, à voir la chair se consumer, les âmes se tordre de douleur, et les visages se déformer sous l'emprise du feu purificateur. Que nul ne reste insensible à la justice implacable qui s'abattra sur les coupables, que nul n'oublie le prix de la désobéissance et de la trahison.

Venez, peuple brisé et résigné, témoigner de la noirceur de l'âme humaine, de la fragilité de nos liens et de la cruauté de notre destin. Que la peur et la souffrance vous accompagnent, que le spectacle de la mort vous hante, car ce jour marquera à jamais nos esprits de son empreinte funeste.

Que les ténèbres de ce jour maudit obscurcissent nos cœurs et nos âmes, que la justice soit rendue dans un déluge de feu et de sang, sur la place publique, dans un rituel funeste digne des plus sombres légendes de notre histoire tourmentée.

Venez, peuple en deuil et en colère, et que la mémoire de ce jour maudit reste à jamais gravée dans nos esprits tourmentés !

Signé,

Le Bourreau de la tour de l'obscurité

HRP

Je reçois des vagues d'espionnages depuis deux jours.
Les invitations aux pendaisons et buchers sont envoyées aux seigneurs concernés.

Total HRP

Je crois que je kiff le RP enfaite

Dernière modification par hidagore (2025-01-11 18:45:23)

Edouard Khil

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

Dans les plaines d'Okord, une armada de chariots mystérieux traverse les terres, suscitant à la fois stupéfaction et peur parmi ceux qui croisent son chemin. Ces chariots imposants, ornés de symboles mystérieux et de motifs sinistres, semblent tout droit sortis d'un cauchemar.

Tirés par des chevaux noirs aux yeux flamboyants, les chariots avancent lentement, émettant un grondement sinistre qui glace le sang des spectateurs. Les roues en bois craquent et grincent, ajoutant une atmosphère lugubre à cette procession inquiétante.
À bord des chariots, des figures encapuchonnées et masquées se tiennent immobiles, observant silencieusement les alentours de leurs yeux sombres et perçants.

Les villageois se pressent sur le bord de la route, partagés entre la fascination et la terreur devant cette accumulation de chariots. Certains murmurent des prières, d'autres détournent le regard, craignant les intentions obscures de ces étranges voyageurs.

HRP

La construction de mes chariots à pris fin, je peux enfin stocker toutes mes ressources accumulés.
Ma ligne de production est prête pour l'armada militaire.

Dernière modification par hidagore (2025-01-15 23:08:12)

Edouard Khil

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

Dans la lueur blafarde de l'aube, deux armées se font face sur un champ de bataille boueux. Les cris de guerre résonnent, mêlés aux cliquetis des armures et aux hennissements des chevaux anxieux. Les guerriers, le cœur battant, serrent leurs épées entre des mains tremblantes, conscients que la mort rôde à chaque coin. Les visages sont marqués par la peur, des yeux écarquillés d’angoisse scrutent l’horizon, attendant le signal du combat. Les premières flèches s'écrasent dans le sol, et le chaos s'empare du champ, les hommes tombant les uns après les autres, emportés par la fureur de la bataille. Chaque souffle devient un défi, chaque pas un pas vers l'inconnu, alors que la terre tremble sous le poids des âmes en lutte, hantées par la certitude que la mort n'est jamais loin.

HRP

Les grandes joutes ont commencées, ma première bataille PVP aussi ...

Edouard Khil

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

La Chute des Écumes enragées

Dans le royaume des Écumes un jeune seigneur prometteur, Sir Édouard, s'apprête à mener son premier combat contre les forces du seigneur rival, le redoutable Comte Neslepaks. Édouard est connu pour son courage et sa détermination, mais cette bataille pourrait bien être le tournant de sa carrière.

Le soleil se lève sur le campement. Édouard, vêtu d'une armure brillante, se tient devant ses hommes, une carte des terres environnantes étalée devant lui.

(Avec passion) Mes braves compagnons ! Aujourd'hui, nous défendons l'honneur des Écumes enragées ! Le Comte Neslepaks pense pouvoir nous écraser, mais je vous le promets, nous montrerons à ces malotrus la force de notre détermination !

Les soldats acclament, mais des murmures d'inquiétude commencent à se faire entendre. Édouard, bien que confiant, ne voit pas l'ombre du doute qui plane sur ses hommes.

**Le Champ de Bataille**

Les deux armées se font face. Édouard, à la tête de ses hommes, observe l'ennemi qui semble plus nombreux et mieux armé. Le vent frais apporte l'odeur de la guerre.

(Édouard se redressant) Rappelez-vous, mes amis ! Nous combattons pour notre terre, pour nos familles ! Ensemble, nous pouvons vaincre !

La bataille commence. Les épées s'entrechoquent, le sol tremble sous les pas des combattants. Édouard se bat vaillamment, mais il commence à réaliser que la situation est bien plus complexe que prévu. Les hommes du Comte, entraînés et organisés, commencent à prendre l'avantage.

**Le Tournant de la Bataille**

Au cœur du chaos, Édouard voit ses hommes tomber un à un. Son cœur se serre alors qu'il réalise que la défaite est inéluctable. Il cherche désespérément une issue.

(Criant) Retraite ! Retraite ! Nous devons nous regrouper !

Mais la panique s'empare des troupes. Les hommes, pris de peur, s'enfuient dans toutes les directions. Édouard, déterminé à ne pas abandonner, se bat jusqu'au dernier souffle. Finalement, il est acculé.

**Le Retour au Château**

Édouard rentre au château, le visage marqué par la défaite. Les murs, autrefois pleins de vie, semblent désormais se refermer sur lui. Il est accueilli par sa femme, la duchesse Isabelle, et sa sœur, Claire.

(les larmes aux yeux) Mon maris, qu'est-il arrivé ?

(Édouard la voix tremblante) Ma douce, nous avons perdu. Je n'ai pas su protéger mes hommes. C'est ma faute.

(Claire s'approchant) Mais tu as combattu avec courage, Édouard. Nous croyons en toi.

Édouard, accablé par la honte, se retire dans ses appartements. Il sait qu'il devra porter le poids de cette défaite sur ses épaules, mais il se promet de ne pas abandonner. Il s'entraînera, apprendra de ses erreurs et reviendra plus fort.

**La Promesse d'un Nouveau Départ**

Dans la lueur d'une chandelle, Édouard écrit une lettre, déterminé à se relever de cette défaite.

"À ceux qui ont combattu à mes côtés, je vous promets que cette défaite ne sera pas notre fin. Je ferai tout pour vous rendre hommage et défendre notre terre. Les Écumes ne seront pas vaincus !"

La scène se termine alors qu'Édouard, le regard déterminé, prépare son retour sur le champ de bataille, prêt à affronter son destin.

HRP

Première bataille PVP en position d'attaque, perdu comme annoncé par mon mentor.

J'ai hâte du match retour avec le doublement d'or.

Le coté RP du jeu rend le game play encore plus immersif!

Les RPiste professionnel si vous avez des conseils ou expériences.
Je sais pas trop comment rendre le récit et les discutions lisibles.  MP moi svp

Rollin le Pauvre

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

**Le Courage de Rollin**

Rollin, un jeune garçon de dix ans, vivait dans un quelconque village  où la misère était le quotidien des serfs. Fils d’un agriculteur, il passait ses journées à travailler dans les champs, labourant la terre dure sous le regard impitoyable du soleil. La sueur coulait sur son front, mais ce n'était pas seulement la fatigue qui pesait sur ses épaules. En lui brûlait un désir de liberté, un rêve d'évasion qui semblait hors de portée.

Il était illettré, n’ayant jamais eu la chance d’apprendre à lire ou à écrire. Pourtant, cela ne freinait pas son esprit téméraire. Rollin était connu dans le village pour son audace. Il ne craignait ni les hauteurs des vieux arbres ni les rivières tumultueuses. Sa curiosité le poussait à explorer les moindres recoins de la forêt voisine, où il s'imaginait être un héros d'une grande épopée.

Un jour, alors qu'il jouait près d'un ruisseau, Rollin aperçut un groupe de jeunes nobles en train de chasser. Ils montaient de magnifiques chevaux, vêtus de vêtements flamboyants. Un sentiment de jalousie et d’admiration le submergea. "Si seulement je pouvais avoir une vie comme la leur", pensa-t-il. Mais il secoua la tête, chassant ces pensées. Rollin savait que la vie de serf était la sienne, et il devait l'accepter.

Cependant, un événement allait changer le cours de sa journée. En se rapprochant des nobles, Rollin remarqua qu’un des chevaux s'était échappé, effrayé par un bruit soudain. Le jeune garçon, sans réfléchir, se mit à courir. Animé par un instinct de bravoure, il parvint à attraper la bride du cheval avant qu'il ne s'enfuie plus loin. Les nobles, impressionnés par son audace, le remercièrent avec des éclats de rire et des encouragements. Rollin, bien que surpris par leur réaction, se sentit grand et fort.

Cette rencontre marqua un tournant dans sa vie. Le goût de l'aventure l'emplissait d'une énergie nouvelle. Il rentra chez lui, le cœur battant, et se mit à rêver de devenir un chevalier. Les histoires des héros qu'il avait entendues lors des veillées au coin du feu prenaient vie dans son esprit. Il imagina des batailles épiques, des quêtes pour sauver des royaumes, et un jour, il se promit de toucher ce rêve.

Malgré la dureté de son existence, Rollin commença à se comporter comme un héros. Il rassemblait d'autres enfants du village, leur racontant ses histoires d'aventures. Ensemble, ils jouaient à la guerre, construisant des épées en bois et se déguisant en chevaliers. Leur rires résonnaient dans les champs, apportant un peu de magie à une vie de labeur.

Rollin ne savait pas encore qu'il était en train de forger son propre destin. Dans son cœur, il cultivait l'espoir, persuadé qu'un jour, il pourrait quitter la vie de serf et réaliser ses rêves. La vie lui avait appris à être téméraire, et ce courage serait sa plus grande force dans les années à venir.

Rollin le Pauvre

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

**La leçon de Rollin**

Sous le ciel embrasé par le soleil couchant, le jeune Rollin, à l'âge de treize ans, il était connu pour son esprit audacieux et sa bravoure. Les enfants du village se réunissaient souvent pour s'affronter dans d'ardents combats amicaux, simulant les duels des chevaliers qu'ils admiraient tant.

Ce jour-là, Rollin et son ami de longue date, Édouard, décidèrent de s'affronter dans une joute amicale. Armés de bâtons de bois, ils se tenaient face à face, entourés de leurs camarades qui les encourageaient. Leurs rires et cris résonnaient comme un écho de camaraderie dans l'air frais du soir.

Le combat commença, les coups de bâton résonnant dans l'air. Rollin, agile et rapide, esquivait habilement les attaques d'Édouard. Cependant, dans la chaleur du moment, un coup mal placé de l'épée en bois d'Édouard toucha Rollin à la tête, juste au-dessus de l'œil. La douleur était fulgurante, mais il était déterminé à ne pas montrer sa faiblesse.

Les rires se turent soudain, remplacés par une inquiétude palpable. Rollin, enragé par la douleur, continua à se battre. Mais le sang commençait à couler, et il se rendit vite compte que la blessure était plus grave qu'il ne l'avait pensé. Un cri de douleur s'échappa de ses lèvres alors qu'il se pliait en deux, sa vision se brouillant peu à peu.

Les enfants, réalisant la gravité de la situation, se précipitèrent vers lui. Rollin, à travers la douleur, comprit qu'il avait perdu son œil gauche lors de ce combat insouciant. Les jours qui suivirent furent marqués par des soins et des bandages, mais aussi par une profonde réflexion. Le jeune garçon avait appris une leçon précieuse sur la prudence, même dans le cadre d'un jeu.

Avec le temps, Rollin devint une légende dans le village, non seulement pour sa bravoure, mais aussi pour son courage face à l'adversité. L'œil qu'il avait perdu ne l'empêcha jamais de rêver de gloire et d'aventure, et il continua de se battre, non seulement pour lui-même, mais pour honorer la mémoire de ce jour où il avait appris que même dans la joie, il faut parfois faire preuve de sagesse.

HRP

Toujours ouverts aux critiques si vous avez MP moi svp

Rollin le Pauvre

Inscription : 2024-11-25

Messages : 41

Re : Maison Khil

**La leçon de Rollin II**

A une époque où l'honneur et la bravoure se mesuraient à l’aune des batailles livrées pour la couronne, un jeune soldat nommé Rollin se tenait à l’orée de son destin. Âgé de tout juste dix-huit ans, il avait vu le jour dans un modeste hameau, où la terre ne donnait que ce qu'elle voulait bien, et où les rêves de gloire se mêlaient souvent à la réalité d'une vie de labeur. Rollin, borgne depuis ses treize ans, avait perdu son œil gauche à la suite d’un jeu stupide, ce qui lui avait valu, au cours de sa vie, les railleries de ses camarades. Mais au-delà de cette infirmité, il portait en lui une volonté de fer et un désir ardent d’intégration dans l’armée de son suzerain, la famille Khil.

Son engagement dans l'armée représentait pour lui une échappatoire, une manière de transcender sa condition de paysan, d'atteindre une sorte de noblesse par l'effort et le sacrifice. Rollin s'était présenté à l'armement un matin brumeux, le cœur battant, presque aveugle à la peur qui l'assaillait. Son regard, bien que déformé par la perte d’un œil, brillait d'une détermination rare. C'était un jeune homme obéissant, presque soumis, qui avait appris à se plier aux désirs des autres, espérant ainsi gagner leur respect. Il s'illustrait dans les manœuvres, dans l’exercice du combat, mais son intégration au sein de la troupe s'avéra plus difficile que prévu.

Les premiers jours passés dans le camp militaire furent marqués par une ambiance de méfiance et de rivalité. Les autres soldats, robustes et pleins de vie, se moquaient souvent de lui, désignant son bandeau noir comme un symbole de faiblesse. Rollin, cependant, ne laissait rien transparaître. La fierté, bien que timide, se cachait au fond de son cœur. Il se répétait inlassablement que l’obéissance et la bravoure finiraient par lui valoir une place parmi eux.

Ses supérieurs semblaient apprécier sa rigueur et sa discipline, et il s'efforçait de répondre à toutes leurs attentes. Il ne comptait pas ses heures d’entraînement, se soumettant à la fatigue et à la douleur sans un mot de plainte. Chaque coup d'épée, chaque chute dans la boue, chaque insulte reçue des autres soldats nourrissaient en lui une résilience qui ne demandait qu'à éclore. Il se disait que dans le tumulte des batailles, il pourrait prouver sa valeur, se forger un nom, être reconnu non seulement comme un guerrier, mais comme un homme digne de respect.

La première bataille à laquelle il participa fut une véritable épreuve. Le champ de bataille, plongé dans un chaos indescriptible, était une mer de boue et de cris. Rollin, en armure, se tenait là, son épée à la main, le cœur battant la chamade. Les soldats autour de lui, des hommes aguerris qui avaient déjà connu les affres de la guerre, avançaient avec une assurance que lui n’avait pas encore. Ses pensées s’embrouillaient, mais il se rappela de son engagement, de sa promesse de servir son suzerain avec la plus grande dévotion.

Au fil des heures qui s’étiraient, la bataille devint un tourbillon de violence. Rollin, dans sa naïveté, avait imaginé des affrontements glorieux, des duels dignes de récits épiques. Mais ce qu'il vivait était bien différent : la boue collait à ses bottes, les cris de douleur résonnaient à ses oreilles, et chaque coup porté sur un ennemi était accompagné d'une frayeur sourde. Pourtant, il fit preuve d'un courage inattendu. Lorsqu’un de ses camarades tomba sous les coups d’un ennemi, Rollin, poussé par un instinct de survie et d’obéissance, se jeta dans la mêlée.

C'est là, au cœur du combat, que sa fierté éclata. Tel un lion, il se battait avec une rage contenue, chaque coup d'épée étant une réponse aux moqueries qu’il avait subies. Il était devenu le dernier debout parmi une poignée de soldats, luttant contre des adversaires qui affluaient de toutes parts, sa vision réduite à un champ de bataille maculé de sang et de boue. Son épée, devenue une extension de sa volonté, fendait l'air avec une précision surprenante. À cet instant, il ne pensait plus à son œil manquant, mais à la gloire qui l'attendait au-delà de cette épreuve.

Lorsque la poussière retomba, Rollin se retrouva, haletant et couvert de boue, entouré des corps de ses ennemis et de ses camarades tombés au combat. Le sentiment de solitude l’envahit, mais il était fier. Fier d'avoir tenu bon, fier d'être resté debout alors que tant d'autres s'étaient effondrés. Ses supérieurs, bien que surpris par sa ténacité, ne purent s'empêcher de lui adresser un regard mêlé d'admiration et de perplexité. Rollin avait prouvé qu'il était capable de plus que ce que son apparence laissait supposer.

Les jours suivants, sa réputation commença à changer. Les soldats, d'abord moqueurs, le regardaient désormais avec un mélange de respect et d'incrédulité. Il avait fait ses preuves, non pas par ses mots, mais par ses actions. Le jeune soldat borgne, était devenu un symbole de résilience, un exemple à suivre pour ceux qui doutaient de leur propre valeur. Cependant, malgré cette nouvelle reconnaissance, il demeurait humble et obéissant, conscient que le chemin était encore long.

À travers cette expérience, Rollin apprit que l'intégration ne se mesurait pas seulement à l'acceptation des autres, mais aussi à la capacité de se dépasser. La boue, le sang et les larmes qui avaient marqué son début de carrière militaire étaient devenus les fondements de son identité nouvelle. Chaque bataille, chaque victoire, et même chaque défaite, étaient des leçons gravées dans son esprit. En fin de compte, il n'était pas seulement un soldat, mais un homme forgé par le feu de la guerre, prêt à affronter les défis à venir, un œil rivé sur l'horizon et l'autre, bien que manquant, tourné vers l'avenir.

Dernière modification par hidagore (2025-01-28 20:04:39)