Vous n'êtes pas identifié(e).
Toute armée entraîne dans son sillage, plus ou moins en arrière, sa horde de rapaces. Lorsqu'elles cheminent à la suite des troupes, ces âmes, devenues amorphes, ont l'air de silhouettes fantomatiques sans conscience. Le tableau est particulièrement effrayant vu de nuit, alors que la timide lumière de la lune éclaire l'avancée lente de ces cadavres abandonnés par la société.
C'est l'un de ces tristes maraudeurs qui, en campement sur une colline surplombant les frontières de l'Ouest, observe l'arrivée et l'installation d'armées de plus en plus denses.
Autour du campement autrichien, reconnaissable à l'aigle gris sur fond noir apparaissant sur les bannières, se sont installées des troupes venant de tous les coins du Royaume et représentant les maisons d'Okord ayant répondu à l'appel de mobilisation générale.
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-24 12:51:09)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
de: Comtesse Talera Happs
Une délégation faisant flotter les bannières déomulienne approche, la bannière de Talera happs flotte avec, de nombreux drapeau blanc sont sur la délégation, elle s'installe au loin et envoi un messager vers le camps
le messager arrive au camps lis la lettre
"mes cher amis, j'ai échoué, je n'ai pas réussi à vous obtenir la guerre contre osterlich, j'aurais tout essayé pour que vous ayez le contrôle de votre destinée, mais le choix des dieux est apparemment indiscutable, mais j'ai réussi à vous obtenir une coalition contre Trakbalaard, en tant qu'ambassadrice de déomul, je vous assure que Déomul est prêt à négocié, que le roi et le connétable m'autorise à m'approchez, je les ferais compagnez jusqu'au grand général de déomul, je m'engage sur l'honneur à ce qu'ils vous reviennent en vie"
la délégation attend
*Dès l'arrivée de l'ensemble des seigneurs dans la tente de commandement, Ferdinand se lève et prend la parole.*
Soyez fiers ; en répondant à la mobilisation royale, vous avez accompli votre devoir d'Okordien et honoré vos maisons.
Qu'elles sont belles, toutes ces armées réunies en une seule. Qu'elles sont fières, ces figures dignes prêtes à tomber pour Okord. Qu'elles sont invincibles, ces légions qui s'allient pour la même cause.
Ce n'est que le début, mais soyons fiers de cette première réussite.
En ma qualité de chef des armées d'Okord, j'assumerai le commandement général de l'armée du Royaume ; mais vous demeurez tous commandants de vos troupes respectives, et à ce titre siégez au sein de l'état major, en ces lieux.
Avant de répondre à la demande d'entrevue demandée par les forces déomuliennes, permettez que j'adresse les quelques observations suivantes :
- en votre qualité de commandants, vous êtes garants du respect de la discipline par vos troupes ;
- toute initiative individuelle d'ordre militaire ou diplomatique serait préjudiciable au déroulement des opérations ; mais chacun peut librement émettre des propositions en ces lieux ;
- l'état major sera réuni en ces lieux à chaque événement significatif afin de garantir la bonne information de l'ensemble des commandants.Pour Okord.
--
Ferdinand,
Archiduc d’Autriche, Duc d’Okord, Connétable du Royaume d’Okord, Général en chef des armées d’Okord, Chancelier de l'Ordre des Chevaliers du Lys blanc.
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-24 14:57:15)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Vieux Toff et Beau Toff, deux des frères Toff.
« Beaucoup de monde derrière. Beaucoup de monde devant. J'aime pas être au milieu. »
Vieux Toff grommelait dans sa barbe, à moitié pour son frère, à moitié pour lui-même.
La fumée grise des feux de camps dépassait de la brume dans leur dos. Les plaines désoeuvrées de l'Ouest okordien fourmillaient d'une faune de piétineurs. Le sabot et la botte par paquets de douze mille transformaient tout en boue, dans cette terre ramollie par l'automne. Une lieue en avant de cette masse, le petit camp du clan Campe-Belle faisait figure de mouche dans une oreille d'auroch. Pour le moment, ce qu'on appelait camp, c'était quelques feux éteints le jour et quelques tentes cachées dans une clairière, avec un double service de garde et des yeux glauques qui vous épiaient de derrière les fourrés. À peine quelques fûts de bière pour le moral. C'était un repaire d'espions et de maraudeurs, perplexes à l'idée d'aller chercher des poux à l'Empire de l'Ouest.
Fidèle à ses racine Träckbäalines, le clan avait des mauvais souvenirs de Déomul. Qui n'en aurait pas à leur place ? Déomul prometait au pillard des richeses infinies, mais les rendait impossibles à voler. On ne pouvait pas faire un pas sans tomber face à des bastions hauts comme des collines, hérissés d'arbalètes, ou des milices locales armées jusqu'aux dents. Et pas un patelin isolé où se faire un casse-croûte ! Rien à voir avec les monastères d'Esterord ou les petits domaines d'Olva. Déomul était l'empire du dépit. On ne faisait que le contourner. La morgue des Luméodiens était telle que certains gouverneurs avaient été jusqu'à demander une taxe de passage aux pillards de retour de chez leurs voisins. Comme on disait en Träckbäläard, "Déomul, c'est une dinde farcie, mais baignée dans du vinaigre. Un gros chapon immangeable."
En l'occurrence, le chapon fourbissait ses ergots. Les bannières se voyaient d'ici, et les feux n'étaient pas forcément moins nombreux de l'autre côté de la frontière. Vieux Toff exhala un petit nuage de vapeur et jeta un oeil à son frère. Beau Toff, le paquet de muscles de la fratrie, l'espoir de sa lignée, exhibait sa barbe tressée couleur d'automne avec l'air de ne pas tenir en place. En cela il était l'exemple parfait de l'emblême de sa maison, le taurillon des collines de Kä, pressé de faire usage de ses cornes. De tous ses frères les Riches Toff, c'était celui-ci qui sentait le plus le Veau d'Kä.
« Tu t'ennuies, petit frère ? » demanda Vieux Toff.
Beau Toff hocha la tête et sortit, d'une petite voix bougonne :
« Sköll a dit qu'on devait attendre les ordres du chef d'Autriche, qu'apparemment c'est un maniaque. Ce gros prétentieux, il est même pas foutu de lui lécher les bottes lui-même. »
Vieux Toff regarda en arrière, suspicieux. Certaines oreilles traînaient dans le coin, qui n'aimeraient pas les entendre parler du chef comme ça. Le musicien qui taquinait ses cordes, par exemple. Il valait mieux qu'il ne répète pas ce qu'il allait dire à son frère. Vieux Toff baissa la voix.
« Tu vois le camp luméodien tout truffé de drapeaux blancs ? Ça sent les bonnes intentions. Et c'est pas une bonne odeur pour nos affaires. Ce serait dommage s'il leur arrivait des bricoles. »
Beau Toff fronça les sourcils.
« Tu veux qu'on les rase ? Le chef d'Autriche va pas apprécier ça.
-Nooon, on ne touchera pas à un seul de leurs cheveux. Mais eux, je les sens tendus. Ils pourraient devenir violents, faire des erreurs... »
Beau Toff le regardait, sourcils bas. Vieux Toff continua.
« Tu vas aller faire le beau dans la tente du conseil, dire que tu es impatient de monter à l'action, et que tu attends les ordres. Fais-toi bien voir. Et amène ce putain de poète avec toi, je ne veux pas l'avoir dans mes pattes. Moi, je vais me charger du reste. »
Sköll, fils de Kåtgram, petit-fils de Mūrj
Hors ligne
Retranscription de l'entrevue Déomul / Okord.
L'entrevue se déroule à la frontière. Ferdinand et Denryl seront arrivés à la frontière à cheval, accompagnés d'une escorte autrichienne menée par Rainer. Sur un signe de Ferdinand, l'escorte s'éloigne tout en demeurant en vue.
Entouré de grands guerriers déomuliens, le plus grand d'entre eux se tient bras croisés devant les Okordiens et les fixe fièrement. Un homme plus petit et plus frêle s'adresse à Talera.
"Femme, faites présentations."
Comtesse Talera Happs
Très cher, je vous présente Ardegon Epivitoras, le maître des armée de déomul. Ce dernier souhaite négocier un accord avec okord. comme je vous l'ai dis, Déomul et Okord attaqueraient conjointement Trakbalaard. Je suis ici en garante de la bonne tenue de cet entretien. Dans le cas où vous choisiriez la guerre avec Déomul, ces derniers souhaite savoir combien de province souhaitez vous volé. En tant qu'amis, je vous recommande chaudement de trouver un accord avec Ardegon si présent pour envahir Trakbalaard. Sans quoi, ce sera aussi une guerre fraticide, puisque vous devrez passer sur mon cadavre pour envahir déomul
*elle s'incline vers Ardegon, et le laisse s'exprimer*
Ardegon Epivítoras (PNJ): * L'homme frêle termine la traduction et Ardegon Epivitoras tend le menton vers les representants Okordiens. *
Combien êtes vous ? Combien veulent mourrir pour nos terres ? * ricane * Maintenant que vos armées sont là, suivez nous contre Trabalkaar, ils sont plus facile à tuer. Vous pourrez leur prendre toutes les terres que vous voudrez.
Ferdinand est vêtu de son armure. Son épée ceinte au côté, il s'avance d'un pas assuré et le menton levé avec fierté. Il accueille les premiers propos introductifs d'un air sombre.
Les autorités de Déomul sont bien joueuses. Utiliser comme intermédiaire un traître d'Okord.
Bannie, vous avez présenté le Déomulien et omis d'introduire Son Altesse et moi-même. Je le ferai donc.
Ferdinand reporte son attention sur Ardegon.
Voici Son Altesse Denryl Altéria, roi d'Okord. Je suis l'archiduc Ferdinand, chef des armées formidables assemblées devant votre frontière.
Seigneur Ardegon Epivitoras, vos services de renseignement dont l'efficacité est bien connue vous auront probablement donné toutes les informations utiles pour évaluer les troupes que je commande. Plus d'une trentaine de nos maisons ont rejoint l'armée d'Okord, qui intègre plus d'un demi-million de soldats à l'heure où j'ai l'honneur d'apparaître devant vous. Et c'est sans compter les retardataires qui s'apprêtent à nous rejoindre, et les troupes demeurées en défense à l'intérieur du Royaume.
Vos espions n'auront d'ailleurs probablement pas manqué les bannières ressyniennes flottant au-dessus du campement du duc Tuğrul al-Mughīrah.
Ferdinand marque une pause, afin de permettre aux interprètes d'accomplir leur labeur. Le chef des armées laisse apparaitre un sourire en coin, presque amusé.
Il reprend, son rictus calqué sur celui du chef des armées de Déomul.
Nous ne sommes pas des barbares. Le Royaume d'Okord ne cherche pas la guerre pour la guerre. Mais il est prêt à la mener si ses intérêts vitaux l'exigent. Les forces armées de Déomul n'auront pas à ouvrir un second front militaire si des concessions territoriales sont accordées à Okord. Nos terres sont devenues insuffisantes pour la multitude de nouveaux seigneurs ayant rejoint la Cour - voyez à quel point nos armées se sont étendues, signe du potentiel incroyable du vivier okordien.
Considérant qu'une province s'étend sur 200 lieues dans chaque direction ((20 cases)), nous en demandons quinze parmi vos possessions de l'Ouest. Nous ne pourrons accepter de simples fiches sans reliefs ; ces terres devront comporter collines, plaines et points d'eau susceptibles de soutenir l'économie de leurs futurs maîtres.
Voici une carte annotée. ((Sont entourés des espaces intégrant des zones à reliefs et points d'eau, telles que 34x122, 64x160, 60x185, 43x166, 39x182, ...)).
*Aux mots du traducteur, Ardegon Epivitoras se retourne vers les guerriers.*
άκουσέ τον, έδωσε τα μπαλάκια στους Οκόρντιαν !
Les guerriers rient a gorge déployée quelques instants.
Vicomte Ardegon Epivítoras
Vous êtes amusant pour un chef des armées d'Okord, nous vous laissons nos femmes et nos chevaux aussi pendant que vous y êtes ? N'avez vous jamais entendu parler des guerriers ankiros ?
Duc Ferdinand d’Autriche:
Gardez donc vos femmes, elles seront précieuses à la démographie de votre peuple si une guerre, malheureuse, devait éclater entre nos peuples. Nous avons présenté nos revendications. Nous sommes ici en négociation ; quelle sera la contreproposition de Déomul ?
*Denryl demeure impassible, le connétable illustrant à merveille ses pensées.
Comtesse Talera Happs: *talera excédé, leva la main pour avoir l'autorisation de parler*
Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ): * Désigne du menton Talera Happs pour lui accorder la parole.*
*Ferdinand fusille Happs du regard ; si un regard pouvait tuer, celui de l’Autrichien aurait fait sur la carcasse de Talera l’effet de l’acide.*
Parle, bannie.
Comtesse Talera Happs:
Cher connétable, vous avez entendu la contre proposition de deomul en début de négociation, toute la terre qu'okord voudra en trakbalaard, mais laissez moi ajouter d'autres propositions, des échanges commerciaux entre les deux royaumes, un accès au commerce avec abrasil pour okord, un accès au commerce de ressyne et valesianne pour deomul, une alliance de longue durée pour conquérir des terres avoisinantes
Comtesse Talera Happs: *elle fit signe qu'elle avait fini son intervention*
Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ): * Secoue la tête en accord. *
Femme dit vrai. Je vous offre ces terres et toutes les terres que vous voudrez en Trabalkaar.
* montre une carte*
( 6 provinces proposées en vert https://ibb.co/mX5j0vR ; Trabalkaar en rouge ; Deomul en blanc)
Comtesse Talera Happs: *regarde les cartes avec une certaine surprise* -
Comtesse Talera Happs: *mais cacha ses intentions*
*Ferdinand pose un regard navré et affectueux sur Talera. Cette douceur contrastait avec sa dureté précédente.*
Vous êtes pourvue d’une intelligence politique efficace. Elle aurait utilement pu contribuer à l’édification d’une œuvre grandiose, si vous m’aviez suivi.
*Évacuant d’un mouvement de la main l’ombre d’un scénario alternatif qui aurait pu être mais n’a pas été, l’archiduc reporta son attention sur le général de Déomul, après quelques propos murmurés avec le roi.*
Comtesse Talera Happs:
Ne criez pas victoire trop vite mon cher connétable, j'ai pris le parti de déomul, et je le défendrais jusqu'au bout, quelque chose me dis que nous nous reverrons, et pas que sur le champs de bataille.
*Ferdinand et Denryl échangent quelques mots en okordien, une main masquant leur bouche afin qu’on ne puisse lire sur leurs lèvres.*
Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ): * lève un sourcil *
He bien Okordiens ? Cela ne comble pas votre appétit ?
Comtesse Talera Happs:
à y regarder une seconde fois Trakbalaard est plus intéressant , déomul ferais un meilleur allié, de plus vous pourriez conquérir autant de terre que vous voudriez. Le parti de déomul reste objectivement meilleur. Mais je comprends les intentions des okordiens.
Duc Ferdinand d’Autriche:
Général des armées de Déomul, savez-vous ce qu'on dit aux enfants trop gourmands en Autriche ? "Un -je prends- vaut mieux que -trois je te donnerai-". Votre proposition n'est pas absolument infâmante, mais négociez uniquement ce que vous détenez. Près de la moitié des terres proposées ne vous appartiennent pas. Il n'y a pas lieu d'évoquer ici les terres de Trabalkaaar ; si je veux les conquérir, je le ferai sans vous les réclamer.
Qui plus est, trop souvent le Royaume d'Okord s'est illustré par son inconstance diplomatique et ses trahisons. Nous n'opérerons pas une énième volte-face avec un nouveau retournement.
Intégrez dans votre proposition davantage de terres appartenant à Déomul, et nous pourrons poursuivre cette négociation.
Comtesse Talera Happs: *elle regarda ferdinand pour lui signifié qu'il allé être brûlé par sa gourmandise, comme elle avant lui, mais lui afficha quand même un sourire malicieux*
Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ): * Le chef des armées déomuliennes cessa de sourire, son regard s'assombrit. Il indiqua à Talera Happs de s'approcher et ils tournèrent le dos aux Okordiens pour discuter.*
Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ): *
Quelques instants plus tard, le chef de Deomul se retourne vers les Okordiens tandis que Talera Happs file a toute vitesse.
Chers Okordiens, je ne peux vous proposer plus de provinces. Il en va de notre fierté. Je vous propose de retourner dans vos campements pendant que je réunis les lieutenants de mes phallanges. Nous vous ferons une proposition très bientôt... je suppose que vous souhaitez m'adressé un ultimatum ?
Duc Ferdinand d’Autriche:
Déomulien, nous ne sommes pas des animaux. Cet échange s’est déroulé dans le respect. Nul besoin que nous vous posions un ultimatum quelconque ; vous avez déjà compris que le Royaume d’Okord était désormais une puissance dont il faudra tenir compte, et respecter. Nous attendrons votre proposition.
Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ): *dodeline de la tête*
Une puissance qui attaque un royaume voisin parce qu'il sait celui-ci déjà assailli peut-il être considéré puissant ? * sourit ironiquement. * Je crois lire dans vos yeux, chef des armées d'Okord, que vous êtes joueur. Aussi je vous promets de vous répondre au plus vite sur une nouvelle offre.
*Ferdinand ne répond pas à l’observation ironique de son interlocuteur et incline la tête avec déférence en guide de salut.*
*Denryl incline lui aussi la tête, avant de repartir vers le camp*
_____
Fiers commandants de l'armée d'Okord, seigneurs du Royaume,
Nous avons rencontré le général des troupes de Déomul. Une proposition nous a été adressée ; vous trouverez le détail dans le compte-rendu qui a été remis à chacun d'entre vous.
En toute franchise, le marché proposé par Déomul n'est pas ridicule. Pourtant, nous avons décidé de le rejeter, et ce pour deux raisons.
La première : en matière de négociation la première proposition ne correspond jamais au mandat maximal du négociateur. Ce principe élémentaire se vérifie : Déomul va nous adresser une nouvelle proposition.
La seconde : plus de la moitié des terres proposées par Déomul ne lui appartiennent pas et devront être arrachées à notre allié de circonstances, l'état mercenaires.
Ma position : la fermeté et des revendications cantonnées aux provinces de Déomul. Mais que chacun s'exprime.
*Ferdinand s'interrompt et observe les uns et les autres avec gravité.*
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-24 23:14:50)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Les feuilles mortes et la boue régnaient partout. Dans le bois, peu d'oiseaux chantaient. Les grands arbres nus et les fourrés sans nombre étaient autant d'obstacles salvateurs entre Vieux Toff et le camp de Déomul.
Vieux Toff avait laissé son casque à crin de cheval dans sa tente. Il avait sur la tête un simple cal sombre pour le protéger du froid, comme ceux de sa suite. C'était une petite meute qui s'avançait vers le lieu de la rencontre des chefs, chacun dans les pas de l'autre, comme des loups. Vieux Toff avait embarqué six chasseurs. Il avait choisi des bonnes flèches, des qui courent vite et qui savent tenir leur langue. Tous des guerriers du clan, des bons träckbäalin dont il pouvait dire le nom des ancêtres, pas des okordiens à la loyauté douteuse. Ils avaient laissé les chevaux dans le creux d'un ruisseau, à une centaine de pas déjà.
Toff fit signe de s'arrêter. Le camp était en vue. Et un garde déomulien aussi. Il faisait sa ronde, et ne remarquait pas les yeux qui le scrutaient depuis l'orée du bois. Même dégarnie, la forêt faisait très bien son travail et les masquait parfaitement. Ce qui allait poser problème, c'était le grand espace dégagé qui les séparait du camp, … et les sentinelles. Le garde n'était pas seul, avec son casque pointu et sa lance sur l'épaule. Il y en avait d'autres qui patrouillaient un peu plus loin.
« On ne pourra pas le tuer sans alerter les autres... » murmura Toff, à l'adresse de Greggöuz le tueur d'oies, qui avait déjà encoché une flèche.
Vieux Toff décida de se rapprocher du chemin, sans quitter le couvert du bois. On entendait déjà de l'agitation à l'intérieur du camp, la délégation n'allait pas tarder à partir.
Le chemin de retour vers le camp du Duc d'Autriche, simple bande de terre durcie par les pas, s'allongeait devant les yeux de Vieux Toff. Loin. Beaucoup trop loin. Avec beaucoup trop de soldats en armure pour espérer faire quoi que ce soit. Et d'autres, encore, qui sortaient à cheval pour éclairer le chemin.
« Sassinaï ! » jura Greggöuz. « Ils ont même des chiens ! »
Un maître-piqueur sortait du camp, précédé par un gros dogue, et deux autres qui tiraient sur la laisse. Cette apparition jeta un flottement sur la petite meute d'archers. Quelques-uns se regardèrent dans le blanc des yeux. Qui avait songé au sens du vent ?
La réponse "personne" s'installait doucement, avec toute sa traîne de sueur froide, quand un des chiens décida de tourner la tête -et ses gros yeux méchants- vers le bois. Dans la direction précise du petit groupe.
En un clin d’œil, ils n'étaient plus là. C'était le traumatisme ancestral du brigand des montagnes qui parlait, l'impuissance du gueux face au molosse. Les beaux chasseurs, les rugueux, les vétérans, ils décampaient à toute vitesse, et Vieux Toff avec. Direction les chevaux, fissa, et puis le camp. Bredouilles, et trempés de sueur.
Sköll, fils de Kåtgram, petit-fils de Mūrj
Hors ligne
Seigneurs d'Okord, commandants de l'armée,
J'ai reçu ce jour deux missives de la bannie, qui travaille désormais aux côtés de Déomul.
Après réflexions, j'ai choisi de vous les partager en toute transparence. La confiance qui m'est accordée suppose ma totale honnêteté, et j'estime que le secret suscite la méfiance.
Je vous laisserai le soin de vous faire un avis sur la teneur de ces lettres. Le mien est que la bannie se perd dans ses manigances à tiroirs. Mais au-moins a-t-elle eu l'honnêteté d'admettre avoir recommandé à Déomul mon kidnapping au cours de la négociation.
Avec ma considération,
Ferdinand,
---
de: Comtesse Talera Happs
Cher Ferdinand,
vous allez pas me croire, j'ai une incroyable nouvelle
Déomul a un sens de l'honneur et de la chevalerie sans égal !
figurez vous que j'ai initié ces derniers, à notre pratique des duels sacrée par la bataille, et leurs ai dis qu'okord adore la chevalerie, je leur ai dis de vous montrez leurs chevalerie
vous savez ce qu'ils m'ont répondu? qu'ils songe à vous le proposez, mais qu'ils hésitent tant que vous attaquez pas trakbalaard
Ferdinand, notre royaume pourrais ouvrir deux front !
je m'apprête à volé le soleil que vous avez échoué à volé, juste en prenant le temps de comprendre la culture à laquelle j'avais à faire !
voilà mon accord, reconnaissez publiquement mon génie et okord pourra voler déomul ET trakbalaard !
dite au roi de le garantir les cotice qui me laverons de mon infamie
si celà et trop dur pour vous, voici mon deuxième accord, celui que j'ai avec déomul, pour devenir ambassadrice, j'ai besoin de déplacer au moins une grande maison en trakbalaard, j'imagine que les troff pourrais joyeusement ouvrir le front contre trakbalaard
acceptez que je vienne convaincre lausbert hauff de partir, j'essaie de convaincre Ardegon de venir avec moi pour vous prouvez son honneur et qu'il peut vous faire confiance
pour ça j'ai besoin d'un peu de temps, si vous pouviez lui dire que vous repoussez légèrement l'ultimatum pour négocié, je pourrais négocié dans l'ombre avec ce dernier, lui faire obtenir de l'or pour chaque trakbalaardiens tué et nommé un héros déomulien de guerre
mes amitiés
Talera Happs
---
Bannie,
Je n’ai pas compris grand chose de votre missive embrumée, si ce n’est que vous êtes manipulée avec une facilité déconcertante par Déomul.
Cessez d’être un pantin et retrouvez votre libre arbitre.
La condition de Déomul, à savoir attaquer d’abord les mercenaires, dit tout de leur arrangement. Ne soyez pas dupes, et fuyez la délégation avant d’être assassinée.
Ferdinand,
---
de: Comtesse Talera Happs
je vous assure que leurs sens de l'honneur est réel !
je leurs ai proposé de vous kidnappé quand vous avez songé à tout avoir, ils ont refusé ! alors que je leurs ai expliqué que cet acte ferais s'effondré la chaîne de commandement ! quel autre royaume aurais hésité à faire ça?
les déomuliens ont un grand sens de la chevalerie et de la fierté, ils veulent de l'honneur !
ceci est une faiblesse à exploité !
mais de leurs côté ils ignorent si votre honneur est réel, vous avez essayer d'obtenir 15 provinces par l'esbrouffe !, une telle chose peut se comprendre de leurs point de vue, de mon point de vue voilà comment ils voient les choses, comment être sûr que vous accepteriez les duels d'honneurs mais que vous essaierais pas de les humiliés à nouveau?
ils n'ont qu'une parole et ne vous demanderons pas de vous mettre à genoux en échange, ces derniers ne paniquent pas
l'humiliation n'est pas un outil qui fonctionne Ferdinand, ils sont trop fier, seul mon plan vous permettra de tout volé,sinon vous aurez soit trakbalaard soit déomul, mais pas les deux
que le peuple okordien rencontre le peuple déomulien, vous n'avez pas à croire ma langue, ni la leurs, juste leurs actes
mes amitiés
Talera Happs
---
Bannie,
Cessez de conclure vos missives en m'adressant vos amitiés. Pardonnez-moi mais je me passerai d'amis qui suggèrent mon kidnapping.
Vos dernières lettres sont la parfaite illustration de tout ce qui a causé votre chute : votre obsession du "décrochage du soleil", sans vous rendre compte que vous vous brûlez et surtout brûlez votre ancien peuple.
Il est évident qu'à force de tenter des manigances de tous côtés, l'une d'entre elles parviendra bien à attirer quelque résultat. Mais à quel prix ? Toutes les autres ont et auront fait bien des dégâts. Ce n'est pas ma façon de fonctionner.
Je serai toutefois transparent et partagerai vos lettres au commandement de l'armée que je mène. Je fuis les cachotteries et intrigues secrètes ; à bon entendeur.
Ferdinand,
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Votre Majesté, Commandants et Seigneurs d'Okord,
Je vais humblement vous faire part de mes sentiments à propos de cette entreprise.
Je crains d'etre pris dans un piège de mots. Trop de relations avec l'ennemi à mon gout, alors qu'ils ont tout le temps de nous jauger et de comploter contre nous!
De plus, je ne suis pas à l'aise coincé ici avec mes meilleures troupes alors que chez moi, mes propres ennemis espionnent et complotent sans doute d'attaquer mon domaine.
Le roi a appelé et j'ai répondu, mais si je ne vois pas d'action prochainement, je devrai me tourner vers mes propres problèmes. J'espère que vous comprenez.
Neslepaks
Hors ligne
Arrivé dans les derniers, le contingent de la jeune nation fut cependant visible de loin. En effet, tout les soldats étaient équipé d'un atour en or. Soit c'était le casque, soit une épaulette, soit le revêtement de la lance. Pour les plus riche, l'armure entière en était recouverte. Ils s'installèrent là où la place le permettait. Ensuite, une jeune capitaine s'enquit de se rendre à la tente de commandement.
Mes seigneurs, je me présente, je suis la capitaine des blés doré, Miliana. Nos troupes sont jeunes et inexpérimentées mais elles débordent de fougue et de hargne à acquérir gloire et terres!
Elle fit une pause. Permettant aux interlocuteurs de la regarder de plus près. Elle avait dans els cheveux des fils d'or. Sa cape était tout autant ornée d'or et de décoration symbolique en or. Bref, tout était doré, trop faste, trop visible.
Comme vous avez du le remarquer, nous sommes réparables de loin. Nous utilisons cela pour deux raisons. La première, faire vivre notre masse et détourner l'attention car nous sommes de nombreux chevaliers et ceci constituent une menace bien visible par l'ennemi. La seconde raison est que dans notre philosophie, lors de notre mort, nous rejoignons LE grand avec les possessions matérielles sur nous. Et nous LUI devons tout notre or. Nous serons donc catégorique sur ce point. Nous ne retirons pas nos dorures et préférons mourir écrasé avec que sans.
Elle repris son souffle. Elle était jeune, venant à peine d'atteindre la vingtaine et pourtant, elle venait d'annoncer avec aplomb que même si elle n'était qu'une petite capitaine face à un roi et des princes, elle ne plierait pas pour assurer ses convictions.
Nous suivrons cependant les ordres et sommes prêt à mourir pour une cause alors n'ayez pas peur de nous utiliser, nous ne faillirons pas face à la mort.
Dernière modification par Kuïla (2024-11-25 23:07:52)
Hors ligne
L’état-major de l’armée d’Okord est réuni par le général Ferdinand. La tente de commandement se remplit rapidement ; les seigneurs d’Okord sont sur le pied de guerre et répondent avec réactivité à la convocation.
Ferdinand fait lecture de l’offre adressée par le leader de Déomul.
de: Vicomte Ardegon Epivítoras (PNJ)
Chefs des armées d'Okord,
Vous nous avez provoqué, réunis à la frontière alors que notre peuple se défend déjà contre les mercenaires de Trabalkaar.
Vous nous avez demandé quinze provinces, nous pensant certainement incapable de nous défendre.
Nous vous avons proposé six de nos provinces sans combattre en échange d'une alliance de circonstance à l'encontre de Trabalkaar.
Vous avez refusé, arguant pouvoir réunir un demi-million de guerrier à l'assaut de nos contrées.Nous avons réfléchi et nous avons eut recours aux conseils de votre exilée Talera Happs. Dans d'autres circonstances nous vous aurions renvoyé son corps sans vie et probablement sans sa langue.
Mais aujourd'hui elle nous est précieuse à notre stratégie défensive.Elle m'a notamment appris votre coutume de bataille équitable et en ce sens nous vous proposons les règles suivantes :
- 15 duels représentant les 15 provinces demandées vous seront proposés avec différents niveaux de puissance armée
- Vous proposerez les noms des maisons s'engageant sur chaque duel
- chaque maison ne se battra que dans un seul duel, mais plusieurs maisons pourront se réunir dans un seul duel.
- aucune maison n'ira renforcer un autre duel même s'il gagne rapidement son duel
- si vous ne répondez pas à un duel, nos armées non attaquées iront renforcer les duels voisins
- les armées engagées ne seront pas renforcées quelque soit la durée de la bataille
- si ces conditions sont respectées vous gagnerez ces provinces sans représailles futures
- si une seule règle n'est pas respectée, même sur un seul duel, alors nous nous réservons un droit de représailles futur sur toutes les provinces qu'okord aura gagné.Nous avons déjà réuni plus de 300 000 hommes à votre frontière, et d'autres forces arriveront encore de l'ouest. Peut être que vous trouverez moins de guerriers dans les provinces plus au nord que nos frontières, en Trabalkaar ?
Voici notre offre ! Fier et Fort !
--
Ardegon Epivitoras
Général des armées et champion de Déomul
--
Fier, Fort, Vainqueur
L’air solennel, Ferdinand fixe avec attention chacun de ses interlocuteurs et jauge leurs réactions.
« Commandants, seigneurs d’Okord, vous avez la parole. »
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-26 13:43:36)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Arrivant au campement d’Arkenus, Ulfarks pénétra dans la tente de l’État-Major. D’un pas assuré, il s’approcha de la table de commandement, déroula un plan devant l’assemblée, et prit la parole en s’adressant au roi et au connétable.
Mon roi, Seigneur Ferdinand,
Douze mille hommes des Dents de Givre sont arrivés pour renforcer l’effort de guerre. Huit mille d’entre eux se joindront à l’ost royal, sous votre commandement. Quant à moi, je mènerai personnellement un détachement de quatre mille soldats. Nous partirons la veille de la bataille, marchant de nuit sous la lumière de la lune en cette période favorable. Notre objectif sera de frapper en territoire ennemi, de harceler leurs lignes logistiques et de surprendre leurs forces en attaquant directement dans leur dos. Une telle manœuvre plongera leurs rangs dans la panique.
Je n’attend pas l’accord de l’État-Major : j’agirai selon ce plan. Maintenant, je vais m’occuper des derniers préparatifs et recevoir la bénédiction d’Yggnir de la part de la Tokva pour cette bataille qui nous attend.
En vérité, Arkenus avait d’autres intentions en tête. Conscient de la présence probable d’espions déomuliens dans le camp royal, il avait sciemment menti sur les effectifs réels. En réalité, plusieurs groupes de quatre mille hommes seraient mobilisés pour cette mission en territoire ennemi. Ce subterfuge avait pour but de dissimuler le nombre exact de forces déployées, garantissant ainsi que toute tentative d’interception par l’ennemi se heurterait à des troupes bien plus nombreuses que prévu.
L’objectif d’Arkenus était clair : neutraliser un maximum de forces déomuliennes, capturer autant de prisonniers que possible, piller les ravitaillements ennemis, et s’emparer des officiers et nobles déomuliens. Grâce à l’effet de surprise. Ces dernier pourraient ensuite être exploités à des fins stratégiques : rançons, informations ou encore entraînement de nouvelles troupes
Un dispositif logistique considérable, composé de cinq mille ouvriers et de millier de char, avait été mis en place pour soutenir cette opération ambitieuse. Une fois les objectifs atteints, les groupes se déploieraient pour traquer et capturer les fuyards et déserteurs ennemis, profitant du chaos causé par l’ost royal lors du combat principal.
Arkenus visait non seulement une victoire militaire, mais aussi un coup stratégique majeur qui renforcerait sa position et celle de ses hommes dans le Royaume.
(HRP: la tactique et inspiré de mouvement de troupe ayant historiquement existé durant la guerre des 3 royaume)
Dernière modification par arlenus (2024-11-26 20:54:08)
Hors ligne
Seigneurs d'Okord,
Je tiens avant toute chose à remercier chacun d'entre vous pour sa contribution à ces réflexions stratégiques.
La capacité de tous à mettre de côté rancœurs et postures pour servir l'intérêt supérieur du Royaume me rend personnellement très enthousiaste quant au futur de notre monarchie.
On aurait pu craindre il n'y a pas si longtemps - quelques années tout au plus - que le soleil okordien avait connu ses plus beaux rayons et que nous connaissions désormais ce crépuscule qui précède l'extinction.
Je suis personnellement convaincu du contraire, et nous le prouverons collectivement.
Ces quelques propos introductifs partagés, saluons la bonne foi de Déomul. Cette proposition semble juste, sous réserve des clarifications qui seront demandées. Elle donne à chaque camp une solution à ses problèmes immédiats ; Déomul se préserve d'un second front qui aurait pu durer, Okord a une chance d'étendre son territoire au bénéfice de ses barons si prometteurs.
Les Déomuliens nous proposaient six de leurs provinces en contrepartie de notre participation à une guerre à l'issue imprévisible contre les mercenaires ; cette nouvelle offre nous permet d'acquérir davantage encore de terres si nous nous montrons à la hauteur, et sans que se trouvent directement impliqués les mercenaires.
Le roi soumettra cette proposition finale à votre vote.
Dans le cas où les seigneurs d'Okord se prononceraient favorablement, je réorganiserai l'armée d'Okord afin de désigner parmi vous des maréchaux qui auront la responsabilité de contribuer à la planification tactique des opérations militaires. Nous en reparlerons, mais ceux d'entre vous qui sont convaincus d'avoir les épaules pour une telle charge peuvent d'ores et déjà me contacter.
Pour le reste, j’appelle chacun à de la responsabilité politique et à une discipline militaire. Pas d’initiatives hasardeuses sans validation de l’état-major ; toute aventure individuelle compromettrait notre position.
Pour Okord.
--
Ferdinand,
de: Roi Denryl Altéria
Okordiens, Okordiennes,
A tout les braves et fidèles du royaume, qui se sont levés pour le futur d'Okord, le temps est venu pour vous de choisir.
Le vote est initié. Envoyez-moi vos missives, et choisissons si oui ou non nous acceptons la proposition de Déomul :
1- Accepter la proposition de Déomul
15 duels, pour 15 provinces déomuliennes ! Chaque duel remporté nous octroiera une province, sans répercussion de la part de Déomul.
Nous serons alors libre de nous retirer du conflit opposant Déomul et Träbäläard.
2- Refuser la proposition
Dans ce cas là, n'hésitez pas à soumettre une autre vision des choses, car il nous faudra par la suite trancher.
Dans les dernières phases de Merkor, le résultat de ce vote sera annoncé.
Pour Okord ! Pour les Okordiens !
--
Denryl Altéria
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Roi Denryl Altéria
La Maison Ulfarks s'oppose fermement à la proposition de Déomul, qui n’est rien de plus qu’un stratagème visant à limiter leurs pertes sur notre front tout en nous occupant suffisamment longtemps. Leur véritable objectif est d’envoyer des renforts contre Träkbäläard, nos frères de foi, afin d’éliminer rapidement leurs forces de frappe. Une fois cette menace neutralisée, ils reviendront vers nous, en ayant minimisé leurs pertes et consolidé leur position. Accepter leur proposition reviendrait à sacrifier l’opportunité que nous offre la situation actuelle et à mettre en péril l’avenir du royaume.
En ce qui concerne la guerre généralisée, certes, elle comporte des risques, comme toute guerre. Cependant, même si nos forces étaient inférieures, nous aurions des chances de remporter la victoire grâce à la ruse et à une stratégie bien pensée. Or, nos forces sont aujourd’hui équivalentes. Nous sommes en position de remporter cette bataille, d’asseoir notre puissance et de permettre à Träkbäläard de progresser en terres de Déomul, renforçant ainsi nos revendications.
Et même dans le cas improbable où nous perdrions cette bataille, nous serions parfaitement en mesure de reconstituer nos forces et de défendre le territoire d’Okord. Les options de Déomul pour pénétrer au cœur de notre royaume sont extrêmement limitées. La traversée du fleuve peut être aisément défendue par des troupes stationnées ou une flotte patrouillant la zone, rendant toute tentative de passage extrêmement coûteuse pour eux. Quant au nord, il est hors de question pour eux de l’emprunter : cela les amènerait sur le territoire de leurs ennemis en zone montagneuse de Träkbäläard, qui s’empresseraient de harceler leurs lignes logistiques.
Il ne leur resterait alors qu’un seul passage : les Dents de Givre. Ce terrain montagneux et escarpé infligerait une attrition importante à leurs forces envahissantes. De plus, nous pourrions fortifier cette zone pour annihiler leur avantage numérique. Pendant ce temps, nous pourrions utiliser le fleuve pour harceler leur arrière-garde, affaiblissant davantage leur position. Cette stratégie nous permettrait de détruire leur armée avant de lancer une contre-attaque décisive, traverser à nouveau le fleuve et couper toute possibilité de retraite.
Nous avons donc tout intérêt à pousser cette guerre dès maintenant, afin d’affaiblir durablement notre ennemi et de garantir qu’il ne se relèvera pas de cette défaite.
Cordialement
Arkenus Ulfarks
Hors ligne
Le jeune commandant des armées dorées de la maison Trof prit à son tour la parole :
Je suis étonné des convictions que nous venons d’entendre alors qu’aucun rapport d’espionnage ne nous est encore parvenu.
Nous ne savons pas ce qui nous attend, quoiqu’il arrive.
Deomul nous offre la possibilité de conquête sans craindre de représailles futures.
Dans le cas où ils seraient en supériorité numérique nous pourrions bien être rassurés de ces duels.
Ils pourraient bien envoyer des renforts à Trabalkaar, ce n’est pas notre problème.
Peut être est ce le votre Arkenus ?
Dans le cas où ils seraient en infériorité numérique alors il nous suffit d’établir des duels à la hauteur de NOS puissances.
Je suppose que cela sera la négociation suivante entre nos royaumes.
Je suis donc plutôt favorable à l’idée des duels.
Par contre, si nous avons encore du temps, je souhaiterais que nous ayons des rapports d’espionnages de Deomul ET de Trabalkaar.
Je reste sur mon doute initial que Deomul est probablement plus puissant que Trabalkaar.
Dernière modification par K-lean (2024-11-27 16:08:00)
Lignée des Trofs, et autres successeurs
Hors ligne
Alyah happs attend l'occasion de voir Ferdinand en privé
"Ferdinounet chérie" dis-elle d'un air moqueur, "les suspicions sur ma maison pèsent de nouveau trop lourd, je me suis dis que je quitterais la tente de commandement jusqu'à nouvel ordre"
elle déploya un papier
"ferdinounet, voilà ma stratégie pour ces duels, si ils ont lieux"
le papier propose de regrouper la seigneurie par cinqs maisons, sous cinq commendataire:
commandant Ferdinand:
-Alyah
-
-
-
-
Commandant Denryl:
-
-
-
-
-
Commandant Hauf
-
-
-
-
-
Commandant Sinople
-
-
-
-
-
commandant Ulfark
-
-
-
-
-
"ma maison est sous votre commandature, si il y a des fuites durant les duels, en tant que vassale, la fuite ne peut venir de moi, ainsi, je me prémunirai de l'infamie, de mon point de vue, le mieux est de regrouper la seigneurie sous un maximum de maison compétente, et de laisser déomul renforcer les cinqs duels, ainsi nous volerions toutes les provinces disponible" dis elle
"j'ai cru comprendre que vous réfléchissiez au sort de ma fille, je l'aime encore, je pense que vous devriez lui offrir une vrai porte de sortie, sinon elle sera une épine dans votre pied jusqu'au bout, si vous tenez tant à la tuée, faîte lui au moins miroitée l'espoir qu'elle peut s'en sortir, rien ne vous interdis de lui couper la tête ensuite, même si j'espère que ma loyauté envers vous, vous fera reconsidéré les choses, je m'étais dis que lui offrir le moyen de partir en valésianne pourrais peut être suffire, en temps que mercenaire elle pourrais fleurir là bas, avec votre réseau, et la famille d'une ancienne grand jarl, les poissonvilles, elle serais pas une main devant, une main derrière, j'ignore si ça suffira à la convaincre, mais ça peut suffir à la faire réfléchir et douté"
"maintenant je vais rejoindre ma forteresse jusqu'à nouvel ordre, si vous avez besoin de moi, envoyez moi une missive, de mon point de vue, je reste convaincu que nous devrions faire usage de la situation pour attaquer Osterlich, mettre la pression sur Trakbalaard et Déomul pour avoir la paix entre eux, proposer de l'or a trakbalaard, des terres à déomul, et ainsi signé une alliance contre notre ennemi mortel, la paix avec Osterlich est impossible, j'imagine qu'en ce moment même ma fille agi avec Deomul pour vous faire attaquer par Osterlich, elle a dû échouer à convaincre Déomul de ruser"
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
Hors ligne
Ferdinand passait en revue des rapports de l'intendance militaire sur l'approvisionnement des avant-postes okordiens en nourriture et en armures. Le déploiement de troupes si considérables impliquait effectivement une logistique dont on imaginait pas l'ampleur. Il fit signe à Happs d'entrer dans le petit espace qu'il occupait sous la tente de commandent et l'écouta attentivement.
Dès ses premiers mots toutefois, la maladresse de son interlocutrice assombrit son regard.
"Usez une fois encore de surnoms ridicules et je vous fais arrêter pour insubordination. Cette légèreté a peut-être sa place dans des Cours, mais vous êtes aujourd'hui commandante de l'armée d'Okord. Comportez vous en conséquence.
Puis, passée cette rebiffade, il reprend :
"Merci de ces propositions. Il n'est pas encore temps d'organiser les différents commandements ; cela serait vain tant que nous ignorons les effectifs militaires qu'il nous faudra affronter. Mais nous aurons l'occasion d'en reparler rapidement, et vos initiatives seront les bienvenues.
J'ignore d'où vous tirez vos informations sur mes réflexions supposées quant au sort de votre fille. Pour ce qui me concerne, son sort est réglé : elle est bannie d'Okord. Libre à elle de servir de pantin à Déomul. Chacun préserve sa dignité comme il l'entend."
Le général se redresse, signifiant la fin de l'audience :
"Commandante, il me faut mener la revue quotidienne de troupes. Nous rediscuterons de tout cela. Merci.
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-27 12:30:54)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Musique : Hedningarna - Drafur Och Gildur
Un nuage de poussière se déposait sur la colline. Tout-à-coup, le camp d'éclaireurs était devenu un océan de crin.
Le gros de l'armée était arrivé.
Puis Sköll était arrivé.
Même pas descendu de cheval, il aspergeait déjà le camp de blagues bien grasses, et il faisait mettre des fûts en perce sur son passage. La bagarre avait été bonne dans l'ost des Nortmannais, et payée rubis sur l'ongle. Sköll était d'excellente humeur.
-Salut, puissant Sköll !
-Salut, Vieux Toff ! T'as jamais l'air aussi faux-cul que quand tu complotes.
Vieux Toff s'étrangla, bafouilla qu'il n'avait rien dit encore, mais Sköll ne le lâcha pas.
-Je te fais passer sous la cavalerie ou tu me racontes ?
La mort dans l'âme, Vieux Toff raconta qu'il avait essayé de (et piteusement échoué à) forcer le déclenchement de la guerre en tirant dans le dos du roi et du connétable depuis le camp de Déomul.
Quand il eut fini, Vieux Toff releva les yeux, s'attendant à une mandale ou un coup de hache. À la place, il reçut une bourrade dans le dos et Sköll éclata de rire.
-Eh ben tu vois quand tu veux ! Moi qui pensais que tu te sortirais jamais les doigts ! Y a de l'idée là-dedans. Et t'as réussi à me désobéir pour la bonne cause ! C'est bieeen, ça !
Sköll étrillait la tête de Vieux Toff, comme s'il félicitait un bon chien-chien.
-Il te reste plus qu'à faire appel à des gens compétents quand tu voudras que tes plans fonctionnent. En parlant de ça, il en est où, Veau Toff ?
-Beau Toff ? Il est parti essayer de capturer un officier de Déomul pour avoir des nouvelles de leur front contre Träkbäläa-
-T'es toujours aussi lent. Je sais ça, je te demande où il en est.
-On attend encore de ses nouvelles. Crisse-Toff est parti sur ses traces.
-BEAU TOFF REVIENT !
Beau Toff revenait de Déomul, les bras pendants, soutenu par trois guerriers du clan. Un carreau d'arbalète était planté dans sa gorge.
Livide, Beau Toff vivait.
Pour combien de temps encore, c'était incertain.
-Ils ssse sssont fait prendre dès qu'ils ont voulu entrer en Déomul, dit Crisse-Toff une fois son grand frère allongé sur un lit de camp, à l'abri d'une tente.
Sköll secoua la tête.
-Il s'est fait prendre en passant la frontière dans l'autre sens. Et il a réussi à ramener un message de Déomul, qui nous indique qu'ils ont du mal face à Träkbäläard.
-Hein ? Mais non, puisssant Ssköll, il n'a même pas mis un pied en Déomul !
-Fais ce que je te dis. Trouve un faussaire compétent et fabrique-moi le rapport de ton frère. T'occupes pas du pourquoi.
Sköll donna une petite tape amicale à Beau Toff, qui serrait les poings à toute force et laissait passer des gargouillement de trachée affreux.
-T'as de la chance, mon Veau. T'as beau être aussi nul que tes frères, les dieux ont décidé que t'allais devenir un héros.
Dernière modification par Skoll (2024-11-27 17:52:46)
Sköll, fils de Kåtgram, petit-fils de Mūrj
Hors ligne
Le marquis De Sinople dépose sur la table de commandement un feuillet.
Ceci est la retranscription en langage militaire d'un échange entre un agent de Nortmannie et un marchand de notre connaissance ayant traversé les terres voisines de Trakbalaard.
Forteresse de Trakbalaard en 28x98
Bâti sur une lande en friche.
Les coffres sont rempli d'or, assez pour faire appel à des mercenaires d'Okord. Il y a des vivres pour nourrir cent homme pendant plus de 800 jours. Quelques stères et quelques dizaines de milliers de tonnes de pierres.
- Il n'y a aucune fortifications
La garnison serait composé de :
> 42 espion
> 1 500 fantassin
> 1 500 lancier
> 3 000 archer
> 3 000 cavalier
> 4 000 arbalétrier
> 10 000 chevalier
> 5 000 huskarls
> 65 transporteur
> 23 bélier
> 23 baliste
> 1000 char
> 23 trébuchet
- La garnison est en alerte et effectue plusieurs manœuvres régulièrement.
Des engins de sièges seraient en construction. Et d'autres forteresse proches échangeaient régulièrement des messages.Économiquement la forteresse dispose de plusieurs milliers de serfs et de marchands. En tout ils sont près de 25 milles à travailler dans les villages, champs et commerces proches.
- Les patrouilles sont très fréquentes en direction du sud et du sud est. Elles tirent à vue sur tout étranger non reconnu.
Duc de Nortmannie, Seigneur de l'Ouest
"Ce qu'avons, Gardons ! "
Hors ligne
Les trois guerriers qui l'avaient porté déposèrent (affalèrent) le corps sans vie de Beau Toff sur un lit, sous les éclats de rire de Sköll qui n'y tenait plus et se laissa tomber sur ses fesses.
-Hår gah hå hå hår ! J'y crois pas qu'il nous a claqué dans les pattes avant même d'entrer dans la tente ! Il était vraiment infoutu de faire quelque chose jusqu'au bout, ce débile ! Bien joué pour la marionnette, les gars.
Cårdhū s'essuyait les mains sur ses vêtements. C'est lui qui s'était chargé de faire "parler" Beau Toff, sous la tente de commandement de l'archiduc.
-Heureusement que personne ne lui a posé de question, dit Cårdhū. Il est devenu raide très vite.
Sköll écarta les mains en réponse, montra la gueule d'ange mort de Beau Toff. Le carreau dans sa gorge, entouré de bandages, ne saignait plus. Beau Toff était blanc, légèrement bleuté, l'expression figée.
-Comment tu veux poser des questions à un héros de guerre ? Il a joué son rôle à la perfection. Et en récompense, il aura des funérailles à rendre jaloux un prince.
Sköll s'abîma un instant dans la contemplation du cadavre. Il soupira.
-Rester sans rien dire et être beau gosse, c'est ce qu'il savait faire le mieux déjà quand il était vivant. Là, il se surpasse.
Sköll, fils de Kåtgram, petit-fils de Mūrj
Hors ligne
Alors que chaque seigneurs étaient retournées à ses occupations et à ses hommes, Sage de Sinople s'avança vers le pavillon des généraux. A ses cotés venaient des hommes au traits tirés. Leur habits aux teintes sombres et brunes étaient dans un état de saleté avancé. Leur visage exprimait une dureté. L'un d'eux, soutenu par ses compagnons semblait particulièrement éprouvé.
Sage rentrant, toujours suivi de sa mesnie sombre déposa sur la table plusieurs feuillets ainsi qu'une carte.
La carte représente plusieurs forteresses en terre de Trakbaläärd. Et des chemins pris.
Puis vient les comptes rendu laconique. Des espions. Il n'y a plus de faux semblant sur quelque marchands devant quoi que ce soit. Sage s'est présenté avec ses agents et tous ont le visage de ceux qui reviennent de l'enfer.
Camp de huskarls (Träkbäläard) [44x43]
> 1 500 fantassin
> 1 500 lancier
> 3 000 archer
> 3 000 cavalier
> 4 000 arbalétrier
> 10 000 chevalier
> 5 000 huskarls
> 65 transporteur
> 75 bélier
> 75 baliste
> 1000 chars
> 75 trébuchet~Peu de patrouilles. La Garde indique qu'ils attendent des renforts venu de l'ouest.
Camp de huskarls (Träkbäläard) [45x62]
1 500 fantassin
> 1 500 lancier
> 3 000 archer
> 3 000 cavalier
> 4 000 arbalétrier
> 10 000 chevalier
> 5 000 huskarls
> 65 transporteur
> 23 bélier
> 23 baliste
> 1000 char
> 23 trébuchetPeu de patrouilles. Plusieurs manœuvres d'entraînement des troupes et activité des guerriers intense.
Camp de huskarls (Träkbäläard) [43x80]
> 1 500 fantassin
> 1 500 lancier
> 3 000 archer
> 3 000 cavalier
> 4 000 arbalétrier
> 10 000 chevalier
> 5 000 huskarls
> 65 transporteur
> 75 bélier
> 75 baliste
> 1000 char
> 75 trébuchetPatrouilles fréquentes au sud et à l'est. La garde indique se préparer sous quelques lunes au départ.
Camp de huskarls (Träkbäläard) [10x46]
> 1 200 fantassin
> 1 200 lancier
> 2 400 archer
> 2 400 cavalier
> 3 200 arbalétrier
> 8 000 chevalier
> 4 000 huskarls
> 65 transporteur
> 23 bélier
> 23 baliste
> 1000 char
> 23 trébuchetLes patrouilles sont peu fréquentes et la garde indique plusieurs départ de troupe à venir.
Duc de Nortmannie, Seigneur de l'Ouest
"Ce qu'avons, Gardons ! "
Hors ligne
Seigneurs d'Okord, commandants de l'armée d'Okord,
Cette dernière entrevue avec le seigneur Ardegon Epivitoras, général des armées de Déomul, s'est déroulée sur une base de respect et de responsabilité.
J'ai exprimé l'acceptation officielle de l'offre déoumulienne, tout en sollicitant un certain nombre d'ajustements qui ont été acceptés :
- Nous pourrons déterminer les niveaux de puissance ((valeur d'armée en or)) de chacune des batailles.
- Sur les quinze batailles qui seront menées, jusqu'à 7 d'entre elles pourront se dérouler en position de défense. Dans ce cas toutefois, il n'est que justice que cette concession s'accompagne de restrictions : l'Okordien défait en défense se verra imposer par son adversaire un serment de soumission par les armes et l'installation d'une caserne qui taxera son économie.
De plus, nul ost ne pourra être convoqué en défense.
- Les troupes déomuliennes victorieuses ou non attaquées ne viendront pas renforcer d'autres légions de Déomul mobilisées sur une autre bataille.
Dès mon retour sur le campement okordien, j'ai été informé des différents débats ayant animé l'état-major pendant mon absence.
J'apprends par exemple que certains envisageraient une défection au motif que Déomul consent à des batailles équilibrées. Voilà une justification bien étrange. Ce n'est pas par charité que notre adversaire consent à des affrontements cadrés.
La motivation de ce positionnement est double :
- Les Déomuliens ont une conception bien stricte de l'honneur. Remporter contre un Royaume bien plus modeste une guerre absolument déséquilibrée les desservirait hautement en termes de réputation. Ils ont toute confiance en leur génie militaire.
- Le conflit militaire qui les oppose à Träkbäläard est particulièrement disputé. Déomul a besoin de pouvoir concentrer sur ce front ses effectifs militaires et ses généraux. Si cela se fait au détriment de quelques terres bien modestes au regard de leurs autres possessions territoriales, ils y trouvent leur compte.
Ces affrontements pourront initier une nouvelle dynamique. J'ai sollicité de Déomul le développement de liens diplomatiques entre nos royaumes ; non pas une alliance, naturellement, mais la mise en place d'ambassades. Cela devrait être la règle pour toutes les puissances voisines. Déomul l'a accepté et m'adressera deux propositions sur cette thématique à l'issue de nos batailles.
Pour le reste, il semble que certaines maisons d'Okord se leurrent encore sur nos motivations. On nous rétorque, au roi et à moi-même, qu'il n'est pas acceptable que leurs armées soient sacrifiées sur l'autel de la gloire.
Je l'ai dit. Je le redis. Les objectifs sont les mêmes depuis le départ : intégrer au sein du Royaume des terres supplémentaires que nous pourrons mettre à disposition des chevaliers et barons okordiens.
On me brandira les discours dans lesquels le roi ou moi-même évoquons la gloire et la grandeur d'Okord. Que dire ? Notre responsabilité à tous est d'insuffler à nos hommes une énergie puissante qui les portera au-devant de l'ennemi. On ne convainc pas un homme de vaincre la peur universelle et absolue de la mort en lui parlant de conquérir des terres pour les chevaliers okordiens ; on le fait par la figure de style et l'hyperbole. Certains aspiraient à une guerre romanesque, nous leur avons fourni du romanesque.
Mais la réalité est moins épique, et en même temps beaucoup plus importante : nous nous battrons demain pour que tous les Okordiens puissent disposer de terres suffisantes. N'est-ce pas le devoir premier du souverain et de suzerains ?
Que les sceptiques s'en aillent. Nous regretterons leurs hommes, mais il n'est plus temps de tergiverser. Nous nous battrons à leur place, pour garantir à leurs vassaux des provinces qu'ils auront refusé de conquérir eux-mêmes.
Pour Okord.
--
Ferdinand
Seigneurs d’Okord
Il y a un moment pour tout. Celui de la négociation s’achève ; vient maintenant celui de guerroyer.
Je m’attelle à définir nos plans de bataille pour les quinze affrontements à venir. Il est toutefois indispensable que ces plans tiennent compte des mœurs et spécificités de vos maisons en matière militaire.
Que chacun m’indique
1- S’il confirme qu’il se battra pour gagner au Royaume de nouvelles terres.
2- La taille de son armée, si celle-ci a évolué depuis la levée des troupes ((valeur en or des troupes que vous souhaitez engager ; vous pouvez la modifier par rapport à ce qui a été envoyé aux MJ).
3- La doctrine militaire d’Okord s’articulera autour de quatre types de batailles : l’attaque individuelle, l’attaque en ost (ost royal ou ost du suzerain) ou la défense individuelle.
En qualité de commandant, merci d’indiquer votre préférence. Par exemple, il est possible de le formaliser de telle manière : « * préférence : attaque en ost royal ;
* refus absolu : défense ;
* ok pour les autres stratégies ».Ces informations sont requises dès réception de cette note.
Merci de votre mobilisation au service de notre peuple.
Pour Okord.
--
Ferdinand
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-29 21:23:12)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
Euric venait de recevoir une missive du Capitaine Gontran. Il déroula le parchemin, le posa devant lui sur sa table de travail. Plusieurs de ses conseillers étaient arrivés. Après avoir pris connaissance de la dite missive, Euric se leva.
« Messieurs, la bataille avec Deomul approche. Gontran nous fait dire que cela se fera sous forme convenu entre nous et eux. Leurs généraux défieront chacun divers Seigneurs de notre royaume. L’offensive général de Deomul contre Okord s’éloigne donc. Nous allons suivre le conseil que Gontran nous propose, nous n’allons pas renforcer notre corps expéditionnaire afin de préserver nos troupes et nos ressources. Après la bataille de nombreuses maisons auront certainement besoin de nos hommes, une bonne nouvelle pour les affaires. »
Les conseillers donnèrent leurs approbations. Euric reprit.
« J’ai envoyé un courrier à la Maison Trof proposant de mettre notre corps expéditionnaire sous les ordres du Général Ansberg Hoff. Combattre aux côté d’un tel commandant nous assure victoire et renommé. »
Sire Ansberg Hoff,
Par la présente, je renouvelle la loyauté de la Norbury à la Maison Troff. Veuillez considérer notre corps expéditionnaire actuellement déployé face aux frontières avec Deomul comme répondant à vos ordres. Le Capitaine Gontran, notre commandant, est à vos ordres, il en a été informé.
Puis les anciens dieux vous apportez la victoire pour la gloire de la Maison Troff et de la Norbury.
Votre dévoué,
Lord Euric, Seigneur de Norbury
Hors ligne
Ansberg Hoff faisait les cents pas.
À quelques centaines de pas de la frontière boisée de Deomul, le commandant en second des armées dorées étant encore hésitant à la réponse à donner au connétable.
La princesse Rose Marie Von Festung l’avait laissé libre de décider l’engagement des armées Trofs dans un de ces duels.
Le conseil des Trofs n’était pas parvenu à se mettre d’accord. Certains évoquaient l’intérêt suprême d’obtenir plus de terres pour apaiser les conflits internes à Okord. D’autres s’attachaient à ne pas vouloir s’attaquer à Deomul notamment de part leur excellence militaire. Quelques uns ne voulaient qu’une chose, s’attaquer à Trabalkaar contre qui de vielles rancœurs perduraient depuis des années. Plusieurs voyaient dans ces duels l’opportunité de recouvrer la gloire de la maison scintillante.
Le commandant Ansberg Hoff, lui, était un peu plus éloigné de tout cela. Il avait plus de 60 000 hommes en armes à mener, et c’est principalement pour eux que jusque là il était monté en grade. Sa façon de protéger ses hommes en toutes circonstances malgré son jeune âge lui avait valu la reconnaissance des hommes sous son commandement.
Mais aujourd’hui il hésitait, confronté au dilemme d’engager ou non ses hommes.
Ansberg observa de nouveau la frontière. Les rapports d’espionnage n’avaient pas été partagé et seuls le seigneur Skoll, le connétable d’Autriche et sûrement le Roy Alteria en avaient eut connaissance. Le commandant des armées ne savait pas ce qui les attendait de l’autre côté, ni en nombre ni en détail, rien.
Ses hommes représentaient donc presque un cinquième de l’armée okordienne, il savait leur rôle déterminant. Mais il s’agissait de duel, et il s’agissait cette fois ci d’être l’agresseur et non l’agressé.
Fallait il engagé tous ces militaires dans l’espoir que Deomul manque ainsi de forces, facilitant ainsi les conquêtes de tous ?
Fallait il minimiser les pertes humaines et profiter ainsi de ces duels ?
Fallait il retourner en la capitale et laisser à d’autres ces conquêtes ?
La réponse lui vint de deux destriers, le premier arriva avec une lettre cachetee de la maison de Norbury. Fidèle maison que Ansberg avait toujours connu liée à la sienne. La lettre rappelait cette confiance presque éternelle et Ansberg décida d’y répondre.
La seconde lui vint du ciel, de sa lumière. Un destrier s’approchait et se stoppait à chaque camp militaire. L’étendard était facile à reconnaître, d’autant plus depuis le début de cet état d’alerte Okordien. Le fanion d’Autriche flottait au vent et une éclaircie bienvenue sembla percer le ciel et pointa en direction de ce messager. La réponse parvint à Ansberg comme une évidence, sa réponse ne pouvait être qu’en direction de cet étendard. Le messager quitta le camp précédent et galopa jusqu’à Ansberg Hoff.
« Commandant des armées Trofs, mon souverain le connétable d’Autriche me quémande votre décision concernant les duels envers Deomul. L’avez vous prise ?
- En effet messager. Je viens de la prendre… »
Lignée des Trofs, et autres successeurs
Hors ligne
Le Culte de l'Être suprême, religion des Autrichiens, prévoyait deux types de prières : la prière de consultation à laquelle chacun pouvait recourir à tout moment dans le but d'attirer sur des pensées perplexes ou expectatives la lumière du divin - qui dissipe tous les doutes et conforte toutes les résolutions ; la prière de gratitude, qui figurait parmi les rituels obligatoires du croyant et devait être accomplie à la fin de chaque "cycle" afin d'exprimer à l'Être suprême sa gratitude.
Nulle définition du "cycle" ne faisait consensus en Autriche. Les pratiquants les plus fervents, les plus mystiques, considéraient que toute action du corps et de l'esprit humains constituait en elle-même un cycle, et s'étaient rassemblés en cloîtres et monastères dont les journées étaient rythmées par le murmure quasi incessant des prières. Mais pour la majorité des croyants autrichiens, le "cycle" avait deux synonymes : la journée et une série d'événements significatifs. Partant de ce postulat, ils accomplissaient la prière de gratitude au crépuscule de toute journée qui s'achevait, et après ces événements notables qui animent la vie d'un homme et peuvent parfois en changer le cours (guerre, récolte, ou encore naissance d'un enfant).
Pour la troisième fois depuis qu'il avait pris la tête de l'armée d'Okord dans l'ouest, Ferdinand se livrait à la prière de consultation. Prosterné et les yeux fermés, le pieux Autrichien murmurait invocations, litanies et confessions qui ne s'adressaient qu'à l'infini du divin et qu'il ne serait donc pas approprié de retranscrire ici. Il est des territoires sur lesquels même les auteurs les plus aventureux ne sauraient s'aventurer ; l'intimité d'une entrevue entre l'homme et son Dieu est de ces lieux.
Alors que s'achevait cet instant hors du temps et que l'archiduc se relevait doucement, un messager autrichien s'aventura à l'intérieur de la tente et lui remit une missive qu'il disait importante. Ferdinand s'en saisit, congédia son sujet et prit place sur le siège de fortune qui avait été installé à son attention. La lettre, sur laquelle était apposé le blason des Trofs, l'occupa un long moment ; deux minutes de lecture, trente de profonde introspection. Le contenu sensible de cette correspondance aurait pu l'occuper et le préoccuper de longues semaines - mais la prière avait apaisé le tourbillon de ses pensées agitées et regénéré la sagacité de son esprit.
Conforté par le regard de Dieu, qu'il sentait par dessus son épaule exigeant mais bouillonnant d'amour, il sut.
Dernière modification par Ferdinand (2024-11-30 13:04:31)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne
J'ai connu la guerre. J'ai été élevé dedans. Ma naissance même était un bandage sur une guerre fratricide, un pont jeté entre deux familles.
La guerre, pour moi, a été tour à tour un devoir de fils, une passion dévorante et un loisir de luxe. Aujourd'hui, je peux dire que je l'abhorre. Je ne peux plus détourner le regard de l'envers du décor, de ce que nous laissons derrière, nous autres ravageurs : les fermes en cendres, les ventres de femme ouverts, la vie que l'on répand par gallons entiers comme s'il allait toujours y en avoir d'autre. On me dira qu'il y en a toujours d'autre. Que ces cadavres même nourrissent les corbeaux et les mouches, et que quoi qu'on dise il y en aura toujours, parce qu'il y en a toujours eu.
Certes. Mais la souffrance semée en chemin nous rattrapera toujours. C'est un parasite vorace, qui se reproduit de père en fils et de survivant en bourreau. La violence est un outil qui prend très facilement la place du maître. Mon propos n'est pas de juger. Je ne suis plus seigneur en ce monde, et quand je l'étais j'ai fait verser les larmes et le sang autant que beaucoup d'autres.Je restais un amateur. Je suis né dans la guerre, mais j'y suis resté étranger.
Un cocher m'a dit un jour que pour reprendre le contrôle d'un attelage qui s'emballe, il ne faut pas essayer de le retenir : il faut au contraire le pousser plus, plus fort, plus vite, yaaah ! jusqu'à ce que les chevaux se calment d'eux mêmes, comprenant que vous êtes plus fou qu'eux et qu'ils vont à leur ruine. Pour rester maître, il faut devancer la vague.
C'est exactement ce à quoi j'assistai ce soir-là.
La musique de la guerre sonnait sur la colline.
Les cuivres s'en donnaient à coeur joie, composant avec le rythme des percussions. De tambour, nul besoin : une frénésie s'était emparée de la troupe. Les rangs de guerriers frappaient sur leurs boucliers en cadence. Tout le monde était de la partie, jusqu'aux suiveuses de camp et aux esclaves, tout le camp soutenait la mesure. Le clan était devenu un seul cœur, un cœur provocant qui défiait la pluie froide de l'hiver. Un cœur tremblant d'orgueil qui accueillait le passage des torches avec des hourras et des cris de guerre.
Beau Toff était déjà allongé là-haut, dans son dernier bateau. Il partait rejoindre le banquet d'Yggnir avec ses armes et ses bijoux, avec des coffres et des tapis précieux, de l'encens, des épices... Un véritable navire avait été construit en quelques jours pour son dernier voyage. On avait fait s'allonger son esclave favorite à côté de lui pour le servir dans l'au-delà. Elle attendait le départ, couchée non loin de son maître. La drogue l'empêchait de bouger. Elle ne l'empêchait pas d'entendre ni de sentir.
Sköll attendait à côté du bûcher. Vieux Toff et Crisse-Toff étaient là aussi, les sourcils bas d'avoir perdu leur frère, mais le front haut. Beau Toff avait droit à des funérailles de roi. Rien de mieux pour galvaniser les troupes après toutes ces lunes à attendre.
Sköll s'empara d'une torche. Il la leva bien haut, et hurla « MORT À DÉOMUL ! » avant de mettre le premier le feu au bûcher. Toute la terre aurait été d'accord avec lui, si toute la terre avait été là ce soir.
Alors qu'il baladait la torche sur le bois humide, je l'entendis glisser, goguenard « À bientôt, Beau Toff. La prochaine fois, tu passeras moins de temps à peigner ta barbe et plus à regarder autour de toi. »
Une fumée épaisse commença vite à s'élever. Avec elle, le défunt partait rejoindre les dieux. Les cris de l'esclave qui l'accompagnait se mêlaient au tumulte de la fête et au tintement des chopes et des couteaux, car il fallait manger et boire pour se préparer au carnage.
Dernière modification par Skoll (2024-12-01 14:06:59)
Sköll, fils de Kåtgram, petit-fils de Mūrj
Hors ligne
Commandants de l'Armée du Royaume d'Okord, vous êtes priés de prendre connaissance sans délai des ordres de bataille définis pour l'Armée d'Okord. Ce document est strictement confidentiel et ne saurait être diffusé à des tiers. Toute divulgation caractérisera le crime de haute-trahison.
L'Armée d'Okord s'organisera en quinze Régiments (ou Corps d'armée). Chacun d'eux se verra affecter un objectif territorial sur le territoire ennemi ; la stratégie okordienne sera exclusivement offensive et refusera tout assaut sur des fiefs okordiens, afin de limiter le risque d'incursions déomuliennes qui pourraient dégénérer en invasions.
Les quinze Corps d'armée franchiront simultanément la frontière déomulienne et marcheront de concert, avant de se séparer à l'intérieur des terres déomuliennes pour rejoindre leurs objectifs territoriaux.
1er corps d'armée - Régiment austro-doré
Rassemblés sous une armée unique, près de cent mille hommes constituant les forces de la maison Trof et de l'archiduché d'Autriche marcheront de concert sur le principal avant-poste déomulien, avec pour objectif de désorganiser l'armée déomulienne et de défaire un tiers des forces ennemies.
2ème corps d'armée - Régiment royal
Sous le commandement du roi Denryl Altéria, l'ost royal intégrera les forces unies du roi et des maisons Sir Ker, de Norbury et Oros Boros.
3ème corps d'armée - Régiment d'Hérydr
Sous le commandement du seigneur Tuğrul al-Mughīrah.
4ème corps d'armée - Régiment du clan Sköll
Sous le commandement du seigneur Sköll, fils de Kåtgram.
5ème corps d'armée - Régiment de Valdor
Sous le commandement du Frère Soren, général de Valdor.
6ème corps d'armée - Régiment de Nortmannie
Sous le commandement du seigneur Sage de Sinople, le 6ème Corps d'armée rassemblera les forces unies de Nortmannie, du Cavalierand et de la maison Vlador.
7ème corps d'armée - Régiment des Honorables
Sous le commandement du seigneur Peyrus, le 7ème corps d'armée rassemblera les forces unies des maisons de Vivesource et De Gavere (représenté par le capitaine de Saint Gobain).
8ème corps d'armée - Régiment de Samarie-Chypre
Sous le commandement du seigneur Baudouin.
9ème corps d'armée - Régiment de Nogan
Sous le commandement du seigneur Nogan.
10ème corps d'armée - Régiment de Valcroix
Sous le commandement du seigneur Eldric Athernor.
11ème corps d'armée - Régiment de Fedenrir
Sous le commandement du seigneur Randar de Larnillis.
12ème corps d'armée - Régiment de Ponalie
Sous le commandement du seigneur Hildor.
13ème corps d'armée - Régiment de l'Expiation
Sous le commandement de dame Happs.
14ème corps d'armée - Régiment d'Ebralaf
Sous le commandement de dame Gène Andro.
15ème corps d'armée - Régiment de Nes-la-Ville
Sous le commandement du seigneur Neslepaks.
Chacun des corps d'armée sera rattaché à un maréchal désigné par l'état-major d'Okord et qui aura la responsabilité de fournir, durant les batailles, l'appui de ses conseillers militaires. La mise en place de réseaux efficaces de messagers qui relieront les différents théâtres de guerre aux maréchaux de l'armée sera essentielle : chaque commandant devra pouvoir disposer de conseils tactiques réactifs.
Les affectations seront les suivantes :
- Général Ferdinand : 3ème corps d'armée, 9ème corps d'armée, 13ème corps d'armée, 15ème corps d'armée.
- Maréchal Ansberg Hoff : 7ème corps d'armée, 12ème corps d'armée, 14ème corps d'armée.
- Roi Denryl Altéria : 10ème corps d'armée, 11ème corps d'armée.
- Maréchal Sage de Sinople : 4ème corps d'armée, 5ème corps d'armée, 8ème corps d'armée.
L'ensemble des commandants ont pour instructions de :
1- Respecter scrupuleusement les termes de la convention conclue avec Déomul : chaque régiment est affecté à un objectif territorial unique et ne saurait en changer pour soutenir un autre corps d'armée ; après le début de la bataille, le régiment ne peut dépêcher sur le front des renforts supplémentaires.
2- Garantir la discipline parmi les troupes, en sanctionnant avec exemplarité les atteintes aux civils déomuliens, les pillages et les actes de brigandage. En raison des circonstances exceptionnelles, le connétable d'Okord délègue à chaque commandant le pouvoir de rendre la justice royale et militaire au sein du régiment, le cas échéant en ordonnant des condamnations à mort (qui devront toutefois être documentées).
3- Solliciter l'accompagnement des conseillers militaires du maréchal qui leur est affecté, de manière à maximiser les chances collectives de victoire okordienne.
4- Adresser au général d'Okord le rapport détaillé des affrontements.
5- Préserver leurs drapeaux et éviter qu'ils ne soient récupérés par l'ennemi.
Pour Okord.
Archiduc Ferdinand d'Autriche
Duc d'Okord, connétable et chef des armées d'Okord.
Dernière modification par Ferdinand (2024-12-01 17:25:30)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
Hors ligne