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Aguilar avait assisté aux cotés d'Alaïda à l'arrivée assez martiale du Prince Denryl Altéria et de sa garde . S'il n'avait encore jamais vu le Prince , il avait reconnu de loin l'étendard de l'armée Cylarielle . Alors qu'Alaïda s'élançait vers son époux , il s'éloigna de quelques pas et se retourna pour faire mine de contempler la superbe architecture de la salle du banquet , afin de préserver un minimum d'intimité aux retrouvailles des deux époux .
Quelques instants plus tard , Alaïda présenta Aguilar à son époux qui salua chaleureusement en Aguilar le suzerain de son ami Randar de Larnillis . Aguilar s'inclina pour saluer le Prince et lui répondit :
"Prince Altéria , c'est également un honneur pour moi que de vous rencontrer . Et c'est aussi un plaisir que de faire connaissance avec l'époux de cette charmante Dame Alaïda qui a bien voulu me tenir compagnie le temps que les prières podeswytes s'achèvent .
Le Marquis de Larnillis m'a plusieurs fois fait part de l'amitié qu'il vous accorde , en effet , et j'espère que nos deux maisons lieront également d'amicales relations .
Mais je ne veux pas plus longtemps perturber vos retrouvailles , d'autant plus que la cérémonie des prières semble s'être achevée et que ce banquet d'importance pour l'avenir d'Okord va commencer . Peut être aurons nous l'occasion de discuter plus longuement plus tard .
Grand merci , Madame , pour votre charmante compagnie . Messire , au plaisir de vous revoir" .
Aguilar se dirigea vers la salle du banquet et y pénétra discrètement .
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Merrilin avait patienté dans un coin le temps de la prière avec politesse pour ne pas faire ombrage aux Podeswites. Il fallait reconnaître que ce généralissime possédait une certaine prestance, et avait préparé cet événement avec force engagement.
Elle vit entrer d'abord le couple princier qu'elle reconnut aussitôt, et fut aussitôt soulagée en voyant que le prince Denryl avait survécu au terrible affrontement avec Bedwyr. Avait-il pu le ramener sur le droit chemin ? Il faudrait qu'elle le lui demande plus tard.
Puis Merrilin aperçut Aguilar également. Passé l'étonnement de le voir aux festivités, elle se dirigea d'abord vers lui pour lui présenter ses hommages avec une délicate révérence.
- Seigneur Aguilar ! Quelle agréable surprise que de vous voir aujourd'hui. Je saisis cette occasion de vous saluer avant que d'autres personnes vous accapare. Comment vous portez-vous ?
Famille de Larnillis, maîtres de la marche de Fedenrir, fidèles d'Yggnir au nom de Sassinaï, suivants de la tokva Léonore Xlatinir et vassaux du roi Denryl Altéria.
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Denryl et Alaïda pénétrèrent dans le hall d'entrée de la salle du banquet. Un serviteur annonça leur entrée :
Venus de Cylariel, le couple Pr..."
Il fut interrompu par Alaïda, qui se pencha à l'oreille du serviteur pour lui murmurer quelques mots.
L'homme écarquilla les yeux, hésita un instant, puis se décida finalement encore quelque peu incertain du choix qu'il venait de faire.
Venus de Cylariel, le couple royal, veuillez acceuillir le roi et la reine d'Okord !
Denryl s'avança, lui et son épouse, à la rencontre de Rodolphe.
Dernière modification par Altéria (2024-10-24 17:16:06)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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alors que l'assemblée discutée avec Heidrich et Rodolphe voilà qu'entra en fanfare, Denryl, s'annonçant comme le nouveau roi triomphant du royaume
nul ne sût si la dame happs avais pu échanger avec Heidrich
alors que Talera observa le nouvel entrant, toute l'équation venait de changer, elle se devais à nouveau de tout recalculer, et pour cela elle alla sonder les intentions du nouvel arrivant.
"Cher Denryl, nous vous félicitons pour votre accession à la couronne royale, j'imagine que votre présence ici n'est guère dû au hasard?"
vu que le rp se faisais en mp entre les perso et heidrich, je laisse le soin au MJ de décidé si mon personnage a eu le temps de converser avec ce dernier, ou si elle a été interrompu/même pas eu le temps de lui parler du fait de l'entrée du nouveau roi
Dernière modification par GrandJarl (2024-10-24 19:54:32)
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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Après les prières podeswytes , Aguilar était entré discrètement dans la salle du banquet en se plaçant contre un mur afin d'observer l'assemblée avant d'aller aborder l'un ou l'autre des convives . De ce fait , il remarqua de suite Dame Merillin , la sœur de son vassal Randar de Larnillis , qui elle aussi s'était placée un peu à l'écart , contre un mur de la salle , et qui s'approchait pour venir le saluer .
Aguilar s'entretint plaisamment quelques instants avec Dame Merillin , le temps de s'enquérir de sa bonne santé ainsi que de celle de son frère . Il se félicita de la voir ici afin de prendre part aux affaires importantes du royaume . Puis après avoir temporairement pris congé , il se dirigea en savourant l'instant vers d'autres convives qu'il avait aperçus .
C'est alors que le Prince Altéria , qui se trouvait tout proche d'Aguilar puisqu'il était entré avec son épouse en même temps que lui , fit une annonce inattendue . Il venait de vaincre le Prince Bedwyr et de s'emparer du trône par cette occasion ! La nouvelle provoqua une vague d'exclamations étonnées dans la foule des convives . Le trône venait de basculer une nouvelle fois . Ce banquet devenait vraiment exceptionnel !
Passé l'instant de surprise , Aguilar se trouvant tout proche , glissa en souriant à l'oreille d'Alaïda "Décidément Madame , je fais votre connaissance il y a une heure en tant que princesse , et vous voila Reine une heure plus tard . Qu'avez vous donc prévu pour l'heure qui suit ? Hihihi ! Permettez moi de vous féliciter , Altesse " . Puis , comme tous les seigneurs Okordiens dans la salle , Aguilar mis un genou à terre en signe de soumission et s'écria "Vive le Roi" .
Passé cet instant solennel , Aguilar continuant sa marche aperçut la Siostry Vespasia . Aguilar avait toujours été impressionné par la Siostry , par sa réputation de grand savoir et de grande sagesse , par l'aura de mystère qui semblait l'entourer et par la majesté qui émanait de sa personne . La rumeur disait qu'elle pouvait voir sans ouvrir les yeux . Aguilar avait pu connaitre un peu mieux la Soistry au cours de la recherche de l'exilé de Träkbäläard à laquelle il avait participé , il s'était même permis de tester pour s'amuser sans malice cette faculté de voir sans les yeux ... et la Siostry avait senti sa présence sans qu'elle ait pu le voir et sans qu'il ait fait de bruit ! Allez savoir ...
Il se dirigea vers elle pour lui présenter ses hommages .
"Dame Siostry Vespasia ! C'est une vraie joie que de vous revoir depuis notre recherche de l'exilé de Träkbäläard . J'ai appris , tardivement après coup dans la retraite où je m'étais retiré , les terribles épreuves que vous avez traversées du fait de Frère Bernardo Guy . Mais heureusement je vous voie en bonne forme et c'est un soulagement de constater que vous vous êtes bien remise de ces évènements .
En ce jour où l'avenir d'Okord pourrait se préparer , vos avis seront bienvenus pour éclairer nos réflexions . J'espère que les dieux vous garderont , Madame" .
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Alors que la surprise semblait parcourir l’assemblée de nobles, certains firent preuve de plus de vivacité d’esprit. C’est ainsi que Talera venait, après un rapide calcul, de se rapprocher du roi nouvellement nommé.
"Dame Talera, merci pour vos mots. Effectivement, en plus de faire connaître et valoir mon titre devant cette assemblée, il me faut également m’entretenir avec Rodolphe pour… le rassurer sur l’avenir et la vision de mon règne."
De l’autre côté, ce fut le vicomte qui aborda la jeune femme. Devant ses paroles et ses félicitations, la jeune femme lui offrit en retour un sourire mystérieux et parlant à voix basse.
Peu sont ceux qui peuvent se vanter de s'être liés d'amitié avec une princesse et une reine dans la même journée, Vicomte.
Puis Aguilar, et la majorité des nobles de l’assemblée qui s’étaient ressaisis, mettent genou à terre et s’exclament à l’unisson "Vive le Roi".
Si le couple ne s’attendait pas à recevoir autant de spontanéité de la part de leur audience, ils n’en étaient pas moins agréablement surpris. Après quelques saluts de principe envers les nobles qui l’abordent alors, Denryl se dirige vers Rodolphe, laissant Alaïda échanger des politesses et renseigner les plus curieux.
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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temporalité: cet évènement se produit avant que denryl entre dans la pièce
et recoupe avec le moment où il entre dans la pièce
Après que Rithuath présenta le dieu de la lumière, une petite araignée ayant soigneusement tissé ses fil, s'approcha de l'être lumineux, loin d'être aveuglée, elle le regarda dans les yeux, d'un regard sauvage et séducteur, elle continua de s'approcher et sans dire un mot, elle croisa doucement les bras vers l'avant tout en le regardant en silence et s'inclina lentement sans jamais le quitté des yeux
"chwala podeszwa"
alors que l'assemblée avais les yeux et les oreilles rivés sur les invités qui se présenté devant le généralissime, se fût le tour de la dame Happs de l'approché, se relevant lentement après sa révérence
"Ravie de vous revoir, Heidrich" dis-elle d'un ton suave, la dame savais pertinemment que ce dernier ne l'avais jamais vu, si ce n'est peut être au moment de la prière, mais elle chercha à faire fleurir la confusion et la curiosité dans l'esprit de son interlocuteur, pour elle, il était évident qu'elle parlait de la bataille des tentes dorée, mais elle ne laissa rien présagée de ses pensées.
alors que l'assemblée regarda la parade nuptiale de l'araignée, ils réalisèrent soudainement que l'aura de la dame Happs était enveloppé d'un mystère savamment entretenu, ne s'exprimant que rarement, ayant cultivé le secret et le silence, son apparence posée de nombreuse question, d'ailleurs était ce dame, ou demoiselle, nulle ne le savais malgré la jeune apparence de la bouche qui se tenais en dessous du casque de chouette dont personne n'avais vu l'autre pan du visage
"accordez moi le droit de vous narrez une histoire"
"Sauriez vous me rafraîchir ma mémoire madame ?
Je veux bien entendre votre histoire mais j’aimerais surtout savoir à qui je parle. » dis-til en osterlichois, visiblement confus, l'astuce de Talera avais fait son effet, le généralissime fût piqué dans sa curiosité, tandis que le traducteur de von stuffen se tenais à ses côté et traduisais rapidement, mais Talera ne le regarda pas une seule fois, elle plongea son regard uniquement dans von stuffen
“Oh, mille excuse chère Heidrich, je pensais avoir été introduite par mon suzerain, Mordread , Je suis Talera Happs, le grand jarl élue par les tribus d'Amara” dis elle d'un ton suave
“Mhhh non. Enchanté.” hésita-t-il
“mais tous le monde m'appelle dame Happs, je vous invite à m'appeller comme vous le souhaitez” dis elle toujours avec son regard séducteur
“je vais donc vous narrez une histoire, un jour, un dieu venant de l'est vint sur le royaume des dieux, le dieu de l'est demanda à régner seul en maître sur le royaume, les dieux bien sûr refusèrent, il était fougueux, jeune, beau et fort, il tenta de renverser les anciens dieux, mais contre toute attente les dieux s'unirent, et le repoussèrent par deux fois, face à son échec, le dieu de l'est demanda à gouverner le soleil, mais cette fois ce fût les dieux du nord qui refusèrent, et essayèrent de le chasser, par deux fois aussi, mais ils ont échoué, car le dieu était fort et puissant et les dieux n'arrivais pas à s'unir, alors les dieux se dirent, qu'est ce qu'un dieu de plus pourrais changer? loin, dans le royaume des cieux, il ne représente aucun danger, ils l'acceptèrent et le dieu devint celui de la lumière, il régna sans partage sur le jour, petit à petit, le dieu de la lumière pris de l'influence, et s'éleva à la tête du panthéon, il revint une troisième fois, face à des dieux affaibli, le dieu de la lumière échoua encore a gagné la guerre, mais il avais gagné les cœurs et les esprits” elle s’arrêta “comprenez vous mon récit?”
« … où voulez vous en venir dame Happs ? » dis il intrigué, alors que la petite araignée, enfermé petit à petit son nouvel amant de lumière dans un doucereux cocon de soie
“c'est une métaphore de notre histoire commune, Osterlich a récemment séduit bien des okordien, voyez vous, dans nos croyances, le changement est un concept important, le changement est une pulsion de vie, une force que nous accueillons à bras ouvert" dis elle d'un ton presque sexuel tout en ouvrant les bras “et vous? êtes vous prêt à accueillir le changement cher heidrich?” lança elle avec un regard charnel
"De quel changement parlez vous je vous prie ?" toujours confus
"mais de ce changement cher Heidrich, de la paix avec notre peuple, de la conversion de notre peuple à votre foi" dis elle en le regardant dans les yeux toujours de manière séductrice
le Strolatz sourit légèrement « Savez vous ce que signifierait la paix pour moi dame Happs ? »
“je serais curieuse de l'entendre” Talera succomba à la tentation, son regard changea et exprima une curiosité sincère typique de la soif de connaissance des adeptes de daeth
C’est très simple. On appelle cela la retraite. Celle qui m’était promise il y a déjà 10 ans. Cette mission sera la dernière… je l’espere. dis-t-il d’un air amusé et jovial
prise au dépourvue et décontenancé par une réponse d’une telle simplicité Talera Happs laissa échappé un rire sincère qu'elle ne pu contenir, l’être de lumière avais brûlé la soie, par sa chaleur lumineuse, et s’était libérer de l’araignée qui s’apprêtait a le dévoré tout entier
"Cela vous amuse ? " dis-t-il d'un ton légèrement agacé
“Non, au contraire je trouve ce vœux comme honorable, touchant et quelque peu mignon, une facette de vous que je ne m’attendais guère à connaître” le ton de Talera fût sincère, bien que quelque peu amusée par le ton agacé du strolatz, comme si le masque de chouette craquela une fois, révélant l'espace d'un instant, la vraie personne qui se caché derrière, sans artifice ni malice, la volonté de retrouver son foyer et d’avoir le repos et la paix, voilà un désir humain qui transcendais l’humanité, le regard de Talera changea, et exprima une certaine ambiguïté, dont certain pourrait presque voir de la compassion, et ce fût à ce moment qu'entra en fanfare Denryl Altéria, s’annonçant comme le nouveau roi d’okord, tel un vrombissement résonnant dans la salle, qui ramena la dame Happs à la réalité du monde, alors le masque se referma aussi subitement qu'il s'était ouvert et elle s'autorisa quelque dernier mots
"cher Heidrich, si vous souhaitez que votre retraite soit une vive réussite, n'hésitez guère à me reparler, mais je laisse notre nouveau roi vous parlez, il souhaitera certainement discuté avec vous, je me retire" dis-elle en se retirant
« … nouveau roi ?… » dis il confus à nouveau, le traducteur lui même n’avais guère eu le temps de traduire, tant l’évènement fût soudain et rapide.
Dernière modification par GrandJarl (2024-10-25 03:36:52)
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la temporalité reprend ici son cours normal pour talera, c'est à dire après l'arrivé de denryl
La dame Happs fût insatisfaite de la réponse du roi, elle s'apprêta à trouver une ruse pour lui faire dire ses pensées, mais ce dernier s'envola sans attendre vers Rodolphe.
Tout l'échiquier était devenu sans dessus dessous, la venue du nouveau roi était elle une opportunité? ou bien causerais-t-elle la ruine de sa maison?
le coup qu'elle s'apprêtais à orchestrée était devenu trop incertain et trop risqué, il lui fallait prendre le temps d'observer l'échiquier se réorganisé, mais cela ne lui plaisais pas, elle sentait son opportunité s'envolée et elle ne voulais pas laissé sa destiné au caprices du hasard, elle devais anticipé, elle devais avoir un coup d'avance, et ne joué sa dernière carte qu'en dernier recours.
alors qu'elle réfléchi, elle se dis intérieurement "mais quelle pièce déplacée?, je ne peut plus déplacé Von Stuffen pour l'instant, il dois bien y avoir une pièce à utilisée quelque part" elle réfléchi encore et encore, de manière vivace, puis compris qu'il n'y avais aucune pièce sur l'échiquier qu'elle pouvais déplacé
mais Talera ne rechigna pas, elle savais qu'il y avais bien de manière de réfléchir, alors elle commença a pensé au delà de l'horizon "si je ne puis déplacer une pièce de l'échiquier, pourquoi ne pas amener une pièce hors de l'échiquier, dans l'échiquier?"
"mais qui serais suffisamment fou, qui serais suffisamment stupide?"
et c'est là qu'elle réalisa
Talera quitta un instant le banquet et chercha un lieu privé à l'abri des regards, elle envoya un pigeon, à l'adresse du Frère Erwan
Dernière modification par GrandJarl (2024-10-25 13:21:59)
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Le roi Rodolphe le blanc, devenu Prince donc, se dirigea prestement vers Denryl Alteria.
Il adressa une simple inclinaison de la tête à celui qu'il savait être son vassal grâce aux récits de Rose Marie Von Festung, mais il ne s'attendait pas à une telle entrée même s'il avait eut connaissance de la bataille contre le prince Bedwyr.
Rodolphe adressa un sourire léger et une révérence légère et rapide à la reine, trahisant sa nervosité.
Roi Alteria... Bien, voilà une accession rapide sur le trône si l’on en croit les récits. Dans d’autres circonstances je vous aurais féliciter allègrement et j’aurais soutenu votre accession. Mais les circonstances font que je suis plutôt circonspect... J'irai droit au but mon cher, n'en soyez pas surpris.
D’une part vous avez obtenu ce trône en attaquant en supériorité numérique notre jeune frère converti Bedwyr, et vous avez exclamé à l’oreille de tous que la raison était liée à cette conversion.
Comment Heidrich Von Stuffen peut il avoir confiance en un roi qui attaque un seigneur sitôt converti à notre culte ?
Vous avez de plus brisé le serment que vous liez à la maison Troff sans la moindre explication.
Comment devons nous comprendre cela ? Comptez vous diriger vos troupes vers nos terres car nous sommes aussi des convertis au dieu unique ?"
Rodolphe avait exprimé nombre de questions qui traduisaient ses inquiétudes.
Le Roi Denryl Altéria lui répondit calmement :
Prince Rodolphe, je comprends vos doutes et votre méfiance. Aussi vais-je essayer de répondre au mieux à vos interrogations.
La première était sur le combat mené sur les terres du seigneur Bedwyr. La raison n'en est pas la religion de Podeswa qui y est exercée.
Comment pourrais-je porter rigueur à des gens dont la seule faute est de se tromper de voie ? Non, si j'ai combattu, c'est à cause d'une évangélisation forcée d'un peuple, qui ne pouvait plus pratiquer sa foi librement. C'est pour la destruction de ses autels, annoncée en salle du trône. Et par la fin du saint siège du Tokva, le coeur religieux de notre foi en Okord.
Cette bataille, prince Rodolphe, visait à laver ce déshonneur, tenter de raviver la flamme guerrière d'un seigneur abusé, et permettre à ceux de ses gens qui ne souhaitaient pas se convertir de trouver refuge en Cylariel.
C'est pour celà que nous avons offert une bataille équitable à ce seigneur. Vos sources sont fausses, une fois les troupes du seigneur Bedwyr revenues renforcer le fief, ce sont 31000 hommes de chaque côté qui se sont affrontés. La qualité supérieure de nos troupes a offert un avantage minime à notre maison, que nos logisticiens ont estimé à 7% d'or supplémentaire. L'on m'a dit un jour qu'en attaque, il n'était pas aberrant de posséder un léger avantage. La Garde Cylarielle, nos troupes d'élite, sont restées en Cylariel alors qu'elles auraient fourni un avantage écrasant.
Ne pensez vous pas qu'en ces termes la bataille fut honorable ?"
Le roi n'attendit pas la réponse et reprit :
" Vient ensuite l'impact de cette victoire. Les civils n'ont pas été impliqués, mes hommes ont reçu des ordres strictes à ce sujet. Seul un combat entre guerrier pouvait résoudre une situation où les fervents d'Yggnir en Okord se seraient autrement embrasés. Les lieux de culte de Podeswa n'ont pas été mis à bas, aucun village n'a été pillé. Un nouveau Tokva pourra désormais être élu, un nouveau siège devra être construit pour réparer les effets de ce séisme, qui a ébranlé notre foi.
Heidrich Von Stuffen aura l'intelligence de comprendre cela, nul Podeswite ne resterait de marbre si la Cathédrale Chwala Podeszwa tombait, il en va de même pour nos lieux saints. "
Denryl sourit au Prince.
"Enfin, concernant ce serment qui nous liait, je l'ai en effet brisé, le coeur lourd. La principale raison en est le prestige : la maison Troff aurait souffert de cette situation, son honneur entâché d'avoir une maison plus titré qu'elle en tant que vassale, ce qui l'aurait destabilisée et décridibilisée auprès de la noblesse. Ce n'est pas ce que je souhaitais, et si vous connaissez un tant soit peu la politique et les intrigues du royaume, vous savez que c'était une décision nécessaire.
La seconde raison est poussée par d'autres motivations. Vous, un illustre guerrier pour les plus anciennes maisons, êtes revenu en Okord pour favoriser la paix avec l'Osterlich. Vous, un parfait inconnue pour les nouvelles maisons nobles, avez pris le trône. J'aurais compris zt soutenu la montée de la princesse sur le trône. Mais vous, Rodolphe, peu vous connaissent, et vos liens laissent place au doute dans nos coeurs, j'en veux pour preuve les nombreuses voix qui se sont élevées en salle du trône durant mon absence, et qui m'ont été rapportées.
Vous souhaitez oeuvrer pour la paix, et c'est une entreprise louable. Je vous appuierai en ce sens, car je n'ai aucune rancoeur envers les fidèles du culte de Podeswa. Mais le passé ne peut être effacé : je n'ai pas perdu d'êtres chers lors de la dernière invasion par l'Osterlich, d'autres ont été endeuillés. Il n'était pas acceptable pour d'oeuvrer autrement que dans la plus stricte neutralité, pas en tant que figure régnante. Car si nous devons gagner la confiance de l'Osterlich, l'inverse est également vrai. Comment faire confiance à un empire qui nous a déjà envahi par le passé ? L'empire d'Osterlich, malgré sa foi prônant paix et amour, ne s'est il pas batti sur la guerre et la conquête ? Cette proposition de paix ne pourrait-elle pas n'être qu'une simple façade, cachant des motivations plus sinistres ?
Je ne pouvais prendre le risque de voir ce qu'il reste de notre culte tomber sous une nouvelle évangélisation, mais cela vaut aussi pour les cultes des anciens dieux. Je ne le permettrais pas. La princesse puisse t'elle me pardonner, elle aura à jamais ma reconnaissance, mon soutien et mon aide.
Je noue aussi une amitié et un respect fort à d'autres fervents de Podeswa. Je juge les hommes par leurs qualités et leurs choix, pas pour leur foi. En montant sur le trône, je ne chercherai pas à réprimer les autres foi. Dans l'intérêt du Royaume, la paix est souhaitée avec l'Osterlich, notre Royaume est déjà assez menacé par de belliqueux voisins, je ne voudrais pas que nous partagions le même destin que le Gundor. "
Le roi inspira une longue seconde tandis que Rodolphe écouta patiemment.
"Ma question est donc la suivante, Prince : pouvons nous faire confiance à l'Osterlich pour honorer un traité de paix ? Vous dont le coeur est okordien et osterlichien à la fois, que ferez-vous pour que celle-ci aboutisse ? "
Le Prince Rodolphe le Blanc secoua la tête en faisant une moue dubitative et ne répondit pas tout de suite à la dernière question.
" Roi Denryl, dans la situation actuelle vos choix laissent planer le doute sur vos intentions. J'irais conversé avec le prince Bedwyr car il ne m'avait pas été évoqué que cette bataille était équitable. Néanmoins je suis moi même converti et nos temples sont érigés en l'honneur de notre dieu unique Podeswa. Ais je à craindre que vous voudriez passer nos murailles afin de permettre à des gens de trouver refuge en Cylariel ?
J'entends vos doutes et ceux prononcés par certains qui m'ont vu revenir vivant en Okord. Le doute est présent en chacun de nous et c'est justement cette épreuve que nous inflige Baldir.
Sommes nous prêt à faire confiance ? Là est toute la question.
Aujourd'hui nous avons sur nos terres le généralissime Heidrich Von Stuffen, le maitre des Strolatz. Il est venu ici avec la confiance de Baldir et il me fait confiance pour assurer sa sécurité. Nous sommes venus avec seulement dix strolatz mais une multitude de mets et produits d'Osterlicht que nous vous présentons. Il n'y a nul stratagème ici que de demander à Okord si notre royaume est prêt à une paix avec Osterlicht.
La première épreuve vous revient puisque vous êtes roy, et c'est finalement une bonne chose que cela ne repose pas que sur mes épaules.
Cette épreuve c'est de vous demander ouvertement si vous souhaitez cette paix avec Osterlicht ?
Acceptez vous de porter serment de protection envers Heidrich Von Stuffen ?
Acceptez vous de protéger cet homme qui fut porteur de guerre afin qu'il devienne porteur de paix entre nos royaumes ?"
Le Roi Denryl Altéria répondit immédiatement :
" J'ai vécu ces deux dernières années en tant que vassal de la princesse, jamais je ne pourrais tourner ma lame contre celle qui m'a fait chevalier et soutenu tout ce temps. Que vous soyez converti et que des temples en l'honneur de l'unique soient érigés sur vos terres m'importe peu, et vous avez toujours pris soin de respecter l'intégrité territoriale de la Massoala. Pourquoi vous voudrais-je le moindre tort ? Au contraire, je souhaite que malgré ce serment brisé, nos maisons restent en bons termes et puissent profiter l'une-l'autre de la même prospérité."
*Denryl prend un air grave, ses yeux luisants de détermination*
"Ce ne sera pas chose facile, j'espère juste que les anciens seigneurs ne souhaiteront pas se venger de lui par rancune. Mais aussi longtemps que je vivrai et que l'Osterlich donnera une chance à la paix, je jure sur mon honneur et ce que j'ai de plus cher que je ferais tout pour protéger le généralissime."
Le Prince Rodolphe le Blanc sourit et se redressa :
" Voilà des paroles rassurantes ! Accepteriez vous d’annoncer officiellement et à tous votre soutient au généralissime en faveur de la paix entre nos royaumes ? Seriez vous prêt à le faire ici même en ce lieu ? "
*Denryl acquiesse*
" Je porterais ces mots officiellement avant que le banquet ne prenne fin, lorsque vous jugerez le moment opportun. "
* Rodolphe souffle *
" Voilà qui me rassure. Ouf. C’est un grand pas pour que nous discutions sereinement de paix avec Osterlicht, je vous en remercie grandement !
Quel serment pensez vous qu’il soit judicieux de porter ?
- Je proclamerais un serment de protection par les armes à l'attention d'Henrich, interdisant à moi ou mes gens de lui porter atteinte, avec l'obligation de participer à sa sécurité en cas de conflit armé menaçant sa vie. Cela vous semble t'il suffisant ?"
Le Prince Rodolphe le Blanc fixa quelques secondes le roi :
" C'est parfait ! … Mais dites moi… Vous n’auriez pas été éduqué par un adepte de l’unique par hasard ?
Il est troublant que nous ayons pu parler de paix aussi facilement… Vous êtes sûr d’être adepte d’Yggnir ? "
*Denryl sourit à pleines dents*
"Ha ! Je sais choisir mes batailles, et les ennemis ne manquent pas à nos frontières. Le royaume est en plein remaniement, et instable. Il serait suicidaire de se lancer dans une guerre de grande échelle. Quant à la protection d'Hernrich...
Quelle perte ce serait pour Okord de le retrouver assassiné en pleine mission diplomatique. Un guerrier de cette envergure ne devrait pas mourrir en dehors du champ de bataille. "
*Denryl pensa alors "Car l'on pourrait penser que c'est Yggnir qui guide sa lame", mais se garda de prononcer ces mots*
Le Prince Rodolphe le Blanc quand à lui s'interrogeait :
" Hmmm. Il y a dix ans les adeptes d’Yggnir se lançaient dans toutes les batailles même les suicidaires. C’est une bonne chose si vos adeptes pensent comme vous étant donné l’armée colossale qu’Osterlicht est capable de mobiliser. Il y a 10 ans le généralissime n’était venu que pour reprendre quelques territoires. S’il était venu envoyé par Baldir pour nous conquérir nous aurions affronté trois à quatre fois plus de guerriers.
- Tous ne pensent pas comme les barbares de Träkbäläard. Non pas qu'ils soient inutiles, il faut bien trouver des volontaires pour monter en première ligne, ou prendre pied sur des remparts... "
Le prince Rodolphe esquissa un sourire à ces derniers propos et conclu :
" Roi Altéria, je ne vous retiens pas plus longtemps avec votre épouse. Vous êtes placés à une table assez éloignée du généralissime mais vous pourrez vous rapprocher sans difficulté une fois le serment porté à son intention. Je vous souhaite un bon banquet. "
A ces mots le Prince effectua une légère révérence pour guider le couple royal vers leur table.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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La Siostry affichez un grand sourire à Aguilar.
"Quelle joie de vous revoir !
Que de chemin parcouru, oui.
Je dois ma vie à plusieurs seigneurs ici présent et à d'autres d'ailleurs qui sont parfois très loin mais que je n'oublie pas.
Les âmes sortent toujours grandies des retraites, mon cher, aussi je suis toute joie de vous revoir aux affaires."
Vespasia s'arrêta en observant l'entrée de Dame Happs et son entrevue avec Von Stuffen puis elle reprit :
"Il y a des vipères en ce royaume. Et je sais qu'Okord aura toujours besoin de protecteurs dévoués, comme vous l'êtes."
Siostry Vespasia et toute sa clique, Aldric "Main-de-Sixte" Ravenswood, Amaury de Gavere, Le Denier ou Maître Balthazar
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A quelques pas des portes, Aheltessia sé préparait mentalement.
Pour l’occasion , elle avait déçidé de se vétir aux couleurs des neiges éternelles.
Une robe bleu et argent , symbole de la neige et du ciel, assez proche du corps, et recouvertes de symboles de flocons plutôt subtilement dissimulés.
En guise d’apparat, plusieurs bijoux en jade tenaient le rôle hommage à l’unificatrice de son peuple. Un collier, deux boucles d’oreilles jade et argent, et bien évidemment l’indémodable chevalière à son index, arborant le sceau et symbole de son peuple qu’est l’animal béni.
Ses cheveux avaient bien étaient ordonnés en plusieurs tresses.
Et, chose inexplicable pour un habitant du nord, elle ne semblait pas armée.
Quoi qu’elle pourrais sans doute crever quelques yeux au vu de la longueur de ses ongles.
Depuis quelques minutes, elle tournait en rond devant l’entrée, se murmurant à elle-même.
« Allons Ahel, tu n’es pas en retard ! Et puis, on garde toujours le meilleur pour la fin n’est-ce pas ? Il est donc normal que tu arrive après les autres.
Respire, ça va bien se passer...de toute manière tu ne pouvais pas prévoir, passe a autre chose…
Demande toi plutôt ce que tu fais la ! Vers un endroit que tu ne connais pas, avec des gens que tu ne connais pas, au nom d’une secte vénérant barbus comique….
Enfin j’espère qu’il est barbus, ça fait plus sérieux.
J’èspère que tu auras échappé à la chansonnette religieuse quand même. Ils ont un style trop pompeux...
Respire respire…
C’est.. c’est juste un pièce de théâtre !
Voilà, tu dois juste incarner la femme parfaite ce soir.
Ca ne devrait pas être dur , puisque c’est déjà toi.
Fait tes vocalises, et en route ! »
Joignant le geste à la parole, elle se mis à s’échauffer la voix, comme avant un spectacle, ignorant les gens l’entourant.
Puis, après avoir réuni son courage, elle pénétra la pièce pour énoncer d’une voix claire :
« Bonjour, quelqu’un aurait-il l’obligeance de m’indiquer la direction du buffet s’il vous plait ? »
Se relever.
encore
et encore
et toujours
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Après sa conversation avec Rodolphe, Denryl se rendit avec son épouse au-devant des tables de banquets, à l’opposé d’où se trouvait Heinrich et sa suite de Strolatz. Inspirant un grand coup, il clama d’une voix puissante
Nobles et dames d’Okord veuillez prêter attention !
Les conversations se turent, et l’assemblée curieuse prêta alors l’oreille aux mots de leur nouveau souverain.
Vous savez tous pourquoi nous sommes ici. La guerre a longtemps ravagé les terres d’Osterlich et les nôtres. Bien que je ne l’ai pas connue, je comprends qu’elle ait pu vous impacter durement, et qu’il ne sera pas simple de marcher sur le chemin de la paix.
Notre confiance en eux est toute limitée : devons-nous leur faire confiance ? Mais cette pensée est réciproque, et il est nécessaire que nous œuvrions ensemble pour bâtir une nouvelle relation. Nombreux sont ceux qui ne pourront oublier, qui ne pourront les apprécier, non, mais nous pouvons tolérer cette entente, et nous le devons.
Car, frères okordiens, nous avons assez de royaumes belliqueux à nos frontières, pour avoir à continuer à combattre l’empire. Le Duché du Gundor est récemment tombé, et nous ne pouvons nous permettre de partager son sort. Il nous faut bâtir la paix, pour assurer notre prospérité réciproque.
La paix, sans conditions aucune. Pas de prix à payer, pas de foi à abandonner. Juste la paix.
Le roi marque une pause, puis reprend
Le prince Rodolphe s’occupera de l’organisation de cette mission diplomatique, je vous demande donc de collaborer au possible avec lui dans cette tâche, ou tout du moins de ne pas interférer avec celle-ci.
Aussi, moi, Denryl Altéria, en tant que souverain d’Okord, prête serment sur mon honneur et sur ma maison de protéger le généralissime au cours de sa mission diplomatique. En ce sens, il ne sera pas accepté que le moindre mal lui soit fait par mes gens, ou par un autre seigneur. Car s’il arrivait quelque chose à Heinrich, nous salirions autrement notre honneur, l’honneur de tout le royaume.
Si la paix devait échouer, alors nous combattrons. Mais baisser les bras avant même que nous lui laissions une chance serait la pire des défaites.
Merci.
Denryl incline légèrement la tête, indiquant ainsi que le discours était terminé et que les festivités pouvaient reprendre.
Dernière modification par Altéria (2024-10-27 01:28:32)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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Heidrich observa de loin la discussion entre Rodolphe le Blanc et le nouveau Roi d’Okord Denryl Alteria.
Si les okordiens étaient depuis longue date habitués à ces changements à la tête du royaume, cela n’était absolument pas le cas en Osterlicht qui ne connaissait généralement que de très longs reignes dû au respect attribué à leur souverain.
Le généralissime posa machinalement la paix sur le pommeau de son arme tandis que le nouveau régent se déplaçait à sa table et prenait la parole.
La traductrice débuta sans attendre la traduction et les mots du jeune roi détendirent rapidement le chef strolatz.
Heidrich Von Stuffen ne connaissait pas cet homme mais celui qui se dressait ainsi à l’opposé de la salle lui semblait sincère.
Heidrich regarda autour de lui et constata que le public était à l’écoute de cet orateur. Il sentit l’aura naturelle qui émanait de l’homme et du pouvoir de conviction qui en émanait.
« … Lisan al-Gaib … ? »s’entendit il prononcer sans s’en rendre compte.
A peine le discours terminé il se leva de sa place en se saisissant de sa coupe de vin et la dressa en direction du roi d’Okord en prononçant d’une voix forte :
« Jeśli urodziłeś się w wielkim mieście Tobie dedykuję ten wiersz Mając nadzieję, że głęboko w twoich matowych oczach Widać tam małe źdźbło trawy A ludzie muszą sobie pozwolić na ustępstwa Najwyższy czas zrobić sobie przerwę Aby zamienić to ponure życie Przeciw zapachowi róży To hymn naszych kampanii O naszych rzekach, o naszych górach O życiu, o świecie zwierząt Krzycz głośno, użyj strun głosowych! »
La traductrice s’excusa auprès de l’assemblée et prit quelques secondes pour réfléchir à la meilleure traduction possible. D’une voix calme et souriante, la femme récita les mots du strolatz :
« Si tu es né dans une cité à chelem
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les gens faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales! »
Heidrich, satisfait de ses quelques vers s’applaudit lui même avec un large sourire et compléta dans l’okordien moyen qui lui était propre :
« Roi d’Okord,
Je salue courage de vous ce soir ici !
En Przewalski les jeunes étalons quittent la maison quand devenu grands, ils partent et font clans avec autres mâles et cherchent harem toujours. Ils campagnent autres étalons et autres harems.
Vous ici, ce soir, pas simple étalon, vous montrez amour à tout le peuple ! »
Heidrich Von Stuffen tendit le doigt vers Denryl Alteria :
« Vous, roi d’Okord, vous pas chercher autre harem ce soir ! Vous penser peuple d’okord et paix pour le peuple !
Vous êtes grand ! »
Le généralissime leva son verre dans la direction du roi et posa son autre main sur sa cuirasse à l’endroit de son coeur.
Immédiatement derrière lui les dix strolatz imitèrent le geste et s’inclinèrent légèrement.
Le généralissime posa son verre et à la surprise de tous sorti son épée.
« Les paroles sont belles mais dans mon royaume engagement est plus fort ! »
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Le mouvement du chef Strolatz surprit l’assemblée, certains reculèrent d’un pas, d’autres se saisirent d’un couteau devant eux sur les tables…
« Attendez ! Attendez ! »
Rodolphe le blanc accouru devant le chef strolatz les deux mains levées.
Le vieil homme à la barbe blanche s’interposa ainsi et se retourna face au public, dos au generallissime, les mains toujours levées.
Attendez ! Il faut que je vous explique ! Cette partie là arrive un peu plus tôt que prévu, je vous prie de bien vouloir m’en excuser.
Rodolphe se retourna brièvement vers Heidrich Von Stuffen et lui demanda en Osterlichois :
« Mon frère, permettez moi de leur expliquer votre coutume. Veuillez ranger votre arme le temps de mes explications je vous prie ?
- Da, Da mon frère.
- Je vous en remercie. »
Rodolphe se tourna de nouveau vers l’assemblée, les mains levée, les paumes vers le public.
« Mes frères, mes sœurs, je vous dois quelques explications.
Nous avons quelques coutumes qui nous distinguent en okord de nos voisins d’Osterlicht.
Comme chacun le sait ici en Okord, nous avons coutume d’établir des lois écrites qui sont respectées par tous, et nous avons d’autres règles qui sont plus ou moins respectées. Nous portons des serments, que nous brisons allègrement quand bon nous chante sans que cela n’implique ni bataille ni dédommagement de conséquence.
En Osterlicht la donne est tout autre. De la même manière que leur souverain Baldir est vénéré et respecté durant des décennies, les serments portés sont plus forts que tout ou presque.
J’ai pu converser ici avec quelques uns d’entres vous, d’autres ont pu échanger avec le généralissime Strolatz.
N’oubliez pas que la mission d’Heidrich Von Stuffen est de visiter Okord avant de s’en retourner en Osterlicht.
Je remercie d’avance ceux qui m’ont déjà annoncé vouloir recevoir Heidrich Von Stuffen dans leurs territoires afin de leurs présenter leurs coutumes.
Mais pour que ces visites se passent communément selon les règles okordiennes et selon les coutumes d’Osterlicht, nous allons devoir établir deux choses. »
Rodolphe se tourna vers Rose Marie Von Festung et l’invita à prendre la parole.
La jeune femme souriait allègrement et permi avec sa seule arrivée aux côtés de Rodolphe de détendre les derniers convives encore crispés.
« Bonsoir à tous,
La première des choses est assez simple, c’est ce que nous faisons à peu près tous en Okord depuis des générations. Lorsque notre état de santé décline ou que notre âge est avancé, nous confions la gestion de notre maison à un héritier ou à une personne digne de confiance.
Il y a quelques jours j’ai confié la gestion du domaine Trof à Rodolphe. Certains s’en sont émus, d’autres s’en sont inquiétés, mais je tiens à vous rappeler que c’est feu Limie Trof l’héritière qui la lui avait remise.
Lorsque l’on remet ainsi la gestion de notre domaine nous nous effaçons et la personne qui reçoit cette gestion devient le dignitaire, les paroles portées à son encontre ont bien plus d’importance. »
La jeune femme se tourne vers Rodolphe qui lui confirme de poursuivre.
« C’est pourquoi la première des choses que nous devons établir, c’est que de la même manière que j’ai remi la gestion du domaine Trof à Rodolphe le Blanc…
- Je vais remettre la gestion du domaine Trof à Heidrich Von Stuffen. Ainsi toute action a son encontre sera une attaque directe envers notre maison toute entière. »
Des éclats de voix surprises éclatèrent, Rodolphe poursuivit en haussant la voix pour éviter que la surprise ne gagne l’assemblée.
« La seconde des choses est demandée à ceux qui veulent accueillir Heidrich Von Stuffen en leur domaine.
Vous devrez porter serment de soumission par les armes au régent de la maison Trof pour au moins la durée du voyage.
Ainsi nous respecterons la coutume d’Osterlicht et les lois Okordiennes assurant la sécurité du généralissime. »
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Aguilar s'était approché jusqu'au groupe formé autour de Rodolphe , Dame Von Festung et sire Von Stuffen . Il attendit une pause de la conversation et s'adressa alors à Rodolphe avec engouement .
"Messire Rodolphe , seigneur de la maison Troff , quelle joie de vous revoir en bonne santé si longtemps après . Mais laissez moi donner l'accolade au Général Doré !"
Et Aguilar pressa Rodolphe contre sa poitrine avant de reprendre :
"La dernière fois que je vous vis , j'étais jeune seigneur , vous étiez tout d'or vêtu et les soldats ennemis vous emportaient vers la captivité après votre légendaire charge de cavalerie pendant la bataille des tentes dorées . Jamais je n'aurais osé espérer vous revoir vivant . Votre retour est une joie pour moi et une chance pour le royaume" .
Puis Aguilar sembla se figer quelque peu et se tourna tout raide vers Heinrich Von Stuffen . Une seconde ou deux s'écoula , Aguilar pris une large inspiration , et s'adressa à Von Stuffen :
"Sire Von Stuffen , la dernière fois que je vous vis remonte également à cette même bataille . Vous commandiez les troupes ennemies et vous veniez de tuer plus de 100 000 soldats okordiens . Vous comprendrez que cela ne s'oublie pas et que cela ne peut s'effacer simplement après une soirée de festoiement . Il faudra sans doute encore du temps pour faire baisser la méfiance envers votre pays pour ceux qui ont vécu ces évènements et pour la population Okordienne . Vous étiez le diable , et voila que Rodolphe nous apprend que vous n'êtes qu'un homme . Il nous faudra quelque temps pour le constater .
Pourtant ... ... je dois dire qu'il y a grand honneur au premier des adversaires qui se domine et tend la main à son ennemi pour lui proposer la paix . Je dois dire aussi que vous montrez votre courage en venant quasiment sans arme en pays à ce jour ennemi sur la simple parole d'un prisonnier , fut il un illustre seigneur . Je m'incline devant ces deux mérites .
Sachez messire Von Stuffen , que j'espère votre intention pure et que je souhaite la réussite de votre ambassade de paix entre nos deux peuples . Et je souhaite vous porter chance dans cette entreprise à la manière de chez moi" .
Aguilar tendit alors à Von Stuffen une petite boite toute simple qu'il tenait dans sa main et lui dit :
"Cette boite contient un "piat" . Il s'agit d'un très simple collier fait d'une lanière de cuir que l'on a incisée à un endroit pour y insérer en le coinçant un petit éclat d'une pierre bleutée très courante chez moi et sans valeur . Cet objet est sans valeur commerciale et de ce fait à la portée de tous . Ainsi tous les gens de ma région le portent dès leur plus jeune âge et pour toute leur vie car c'est un porte bonheur pour celui qui le porte . Acceptez ce présent symbolique , Messire Von Stuffen , il symbolise la volonté des Okordiens qui souhaitent votre réussite et il vous portera chance dans votre difficile tentative" .
Je souhaite donc que vous réussissiez à convaincre les Okordiens et les Osterlichois que nos deux royaumes peuvent vivre en paix et c'est pourquoi si vous le souhaitez , je vous recevrais en mon domaine avec le plus grand respect , sous ma protection et celle de qui vous voudrez , afin que nous puissions nous amadouer et peut être apprendre à nous faire confiance progressivement . Mon domaine se trouve être à la frontière avec Osterlicht , dans la région de l'île des paillotes vers le nord est d'Okord , nous sommes donc voisins . Il sera profitable dans l'optique de la paix future que mes sujets vous voient autrement que chevauchant pour tuer et piller Okord.
Cependant , si je vous reçois, ce sera en tant qu'ambassadeur de paix , et d'égal à égal" .
Se tournant alors vers Rodolphe et Dame Von Festung :
"Vos dernières déclarations , sire Rodolphe , Dame Von festung , me sidèrent et m'ont laissé momentanément sans voix . Je comprend parfaitement l'idée qui sous tend le fait que vous cédiez temporairement votre domaine et que vous appeliez les seigneurs qui veulent recevoir Von Stuffen à se soumettre à lui par les armes . Il s'agirait de lui assurer formellement sécurité et de prouver la confiance que l'on peut nous accorder .
Je trouve tout de même étonnant qu'il faille aller pour cela jusqu'à céder la gestion d'une maison okordienne à Von Stuffen , avec qui la paix n'est pas encore signée , et de demander aux seigneurs qui veulent le recevoir de se soumette à lui par les armes . Il y avait peut être moyen de faire plus simple et moins ... radical . Mais évidemment chacun fait ce qu'il lui semble juste de faire chez lui et je n'ai bien sur rien à redire à cela .
Pour autant , à titre personnel , je reste ébahi et vois nombre d'objections à faire envers cette façon de faire .
La première objection est que cette protection n'est que formelle et que dans les faits elle n'empêchera rien des intentions profondes des uns ou des autres . Si un seigneur Okordien veut nuire à cette ambassade de paix , il le pourra toujours , sans avoir besoin de faire venir Von Stuffen chez lui , serment ou pas serment . Et si nous voulons protéger Von Stuffen , nous n'avons pas besoin de serments . Cette sécurité me semble donc illusoire et purement formelle .
Seconde objection : Symboliquement ces mesures nous mettent en position d'infériorité et de soumission . Demander à celui qui vous reçoit pour établir la paix de , au préalable , se soumettre et de céder temporairement son domaine n'est pas respectueux . Est ce de cette façon que l'on vient chercher la paix ? Jamais on a vu un entremise de paix se dérouler de cette manière . Imaginez l'inverse et que nous nous rendions chez Baldir pour établir la paix et que nous lui demandions au préalable de nous céder son royaume et de se soumettre par les armes pour établir la confiance et assurer notre sécurité . Il nous rirait probablement au nez , ou nous ferait jeter en prison . Okord n'est pas un vassal d'Osterlich et n'a pas à se soumettre , fut ce symboliquement , pour quémander la paix . Nous devons mettre cette paix sur pied en traitant d'égal à égal , dans l'honneur et dans la confiance avec Osterlich .
Troisième objection : que montrons nous à notre invité par ces mesures , si ce ne sont les doutes et la méfiance qui règneraient entre nous mêmes et dont il faudrait nous préserver par toutes sortes de précautions ? Si nous devons apprendre à nous faire confiance entre Okordiens et Osterlichois , la moindre des choses ne serait il pas de commencer par nous faire confiance entre Okordiens ? Comment pourrions nous faire confiance à l'étranger si nous ne nous faisons pas confiance entre nous ? Ne sommes nous pas entre seigneurs et hommes d'honneurs ? Et si tous ne sont pas toujours parfaitement fiables , nous savons parfaitement à quoi nous en tenir sur chacun et à qui faire confiance ou pas . Soyez un peu plus confiants en vos pairs , au moins en certains d'entre eux , seigneur Rodolphe .
Quatrième objection , la plus fondamentale : La confiance se crée à partir d'éléments intangibles . Ce ne sont pas les serments qui créent la confiance , c'est bien l'inverse , c'est la confiance qui crée les serments . Si je suis ici et que j'ai envie de croire à cette possibilité de paix , c'est parce que Von Stuffen est venu presque nu en terre ennemie , c'est parce qu'il a pris le risque de ME faire confiance que j'ai envie de prendre le risque de LUI faire confiance . Et pas parce qu'il m'aurait donné je ne sais quel serment de sécurité illusoire . Et si Von Stuffen commence à nous faire confiance , ce sera parce que venu presque nu en terre ennemie , il en repartira en bonne santé et aura été respecté . Voila ce qui lui donnera la confiance et non pas nos serments de soumission .
Dernière objection : Ces serments qu'il me faudrait prêter rabaissent la valeur de ma parole puisqu'ils font supposer que ma parole n'est pas suffisante . Or ma parole a de la valeur et j'entend bien qu'on me laisse le montrer à messire Von Stuffen . S'il veut acquérir ma confiance , il faudra qu'il m'accorde la sienne . La confiance doit aller dans les deux sens . C'est ainsi !
Pour toutes ces raisons je refuse de me soumettre par les armes dans ces circonstances et je préfère plutôt montrer à notre invité un autre visage . Puisque Messire Von Stuffen souhaite découvrir nos us et coutumes , je lui propose de découvrir la première des coutumes de ma région : Ma parole d'honneur est inaliénable et vaut toutes les garanties .
Je réaffirme donc que je souhaite vivement la paix avec Osterlicht et la réussite de l'ambassade de Messire Von Stuffen , j'affirme aussi que ma parole d'honneur vaut toutes les garanties de sécurité pour mes invités quels qu'ils soient . Ainsi , Messires Rodolphe et Von stuffen , bien que ne m'étant pas soumis à vous , je vous recevrais si vous le souhaitez en mon domaine d'Alezan Bonvent avec le plus grand respect et en toute sécurité afin de vous faire découvrir ma région dans la perspective du rapprochement de nos deux nations .
Sire Rodolphe , Dame Von Festung , recevez mes amitiés . Sire Von Stuffen , recevez mes respects " .
Aguilar s'inclina pour saluer ses interlocuteurs et s'éloigna .
Dernière modification par Max (2024-10-28 04:29:33)
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Aux mots de Rodolphe et de la princesse, Merrilin se crispe, coupe en main. Fort heureusement, elle était placée à la table la plus éloignée du généralissime, ainsi il ne pourrait apercevoir sa réaction. Sa maîtrise de soi était mise à rude épreuve. Les initiatives pour la paix avec un tel voisin étaient fort bienvenues. Après tout, quelle gloire y avait-il à attaquer un empire qui faisait le premier pas ?
Mais se soumettre par les armes afin de prouver l'honnêteté de ses intentions ? Merrilin était venue par curiosité, et pour éventuellement inviter le généralissime à visiter la marche de Fedenrir, les plaines venteuses du Pavois, la splendide forteresse d'Irènir... Le généralissime pourrait peut-être s'en paraître offensé, peut-être qu'il s'en tamponnait également le coquillard, mais tout plutôt que de se déshonorer de la sorte. Et puis, une telle mesure déshonore tout autant l'invité que l'hôte. Si Merrilin n'entendait que quelques mots de la tirade du seigneur Aguilar, ils faisaient écho aux penchants de son coeur.
En entendant telles paroles du prince, la méfiance de Merrilin envers l'Osterlichois s'accrut. Durant ces dix années, à quel point avait-il gangréné le cerveau et le coeur de celui que les plus anciens seigneurs considéraient comme un héros du royaume ? Peut-être avait-on imprégné son crâne de toutes ces coutumes afin d'en venir à ce point précis ? Non... Si Merrilin en croyait les dires, l'empire n'avait nullement besoin de ces combines pour s'emparer d'Okord si telle était leur projet.
La question était la suivante. Denryl, désormais roi, prêterait-il ce serment étendu au royaume ? Lui, fervent défenseur d'Yggnir et le plus honorable des 7 ? Etait-ce dans les intentions du prince, était-ce prévu par le roi ? Mais il semblait que pour le bien de la paix, et pour assurer la sécurité du généralissime, il n'avait guère le luxe de ne pas prêter ce serment perfide.
Famille de Larnillis, maîtres de la marche de Fedenrir, fidèles d'Yggnir au nom de Sassinaï, suivants de la tokva Léonore Xlatinir et vassaux du roi Denryl Altéria.
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La Siostry Vespasia se plaça fasse au Généralissime Strolatz et à Rodolphe Le Blanc afin que tous puisse l'entendre.
Seigneur Rodolphe Le Blanc, je vous prie d'entendre les inquiétudes du peuple d'Okord face à cette requête considérable de nous déclarer 'soumis' à un émissaire étranger.
La soumission, acte dont la portée symbolique résonne profondément dans l'âme des mortels, ne saurait être exigée à la légère.
Souvenez-vous : jadis, Podeszwa murmura à l'oreille du Zwiastun, l'inspirant à rédiger le Podreznik, livre sacré de l'église Podeszwite. Il ne réclama point d'allégeance, n'exigea ni génuflexion ni abandon total à cette entité alors inconnue. Il se contenta de partager son message d'harmonie et de béatitude, laissant la conviction naître d'elle-même.
Certes, cette poignée de Strolatz, dont le Généralissime ici présent, ne constitue nulle menace militaire pour notre assemblée. Néanmoins, pour beaucoup, ils demeurent une force étrangère qu'on tente d'imposer par la 'soumission', même si cette dernière n'est pour vous qu'un gage de sécurité.
L'inconnu engendre la crainte, et l'injonction à la soumission risque d'exacerber cette peur jusqu'au rejet total.
Aussi, je vous conjure de reconsidérer votre requête.
Vespasia se tourne alors vers Von Stuffen.
Rodolphe boi się o twoje życie. Może brakuje mu trochę wiary w Jedynego ?
Après un rapide sourire, elle continue en Okordien.
Généralissime Heidrich von Stuffen,
La Congrégation des Siostry d'Okord a l'honneur de vous convier à séjourner à Hébron, joyau immaculé de Judée. Vous y découvrirez le Grand Katadra de la Lumière Éternelle, témoignage éclatant de notre dévotion au Tout-Puissant, dont vous pourrez rendre compte à votre maître.
Sachez néanmoins que la Congrégation des Siostry ne saurait se plier à un quelconque serment de soumission. Car nulle relation de paix durable, comme nul édifice aussi majestueux soit-il, ne peut défier les assauts du temps si ses fondations reposent sur la servilité et la contrainte.
En outre, nous vous invitons à honorer de votre présence les diverses communautés non podeszwites. Okord, dans son essence cosmopolite, cultive l'art d'accueillir et de respecter les croyances de chacun.
Dernière modification par HernfeltMayer (2024-10-28 17:29:31)
Siostry Vespasia et toute sa clique, Aldric "Main-de-Sixte" Ravenswood, Amaury de Gavere, Le Denier ou Maître Balthazar
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Rodolphe le Blanc, Rose Marie Von Festung et bien sûr Heidrich Von Stuffen écoutèrent Aguilar de vivesource.
La traduction n’était à peine terminée auprès d’Heidrich que la siostry Vespasia prenait la parole, ce qui surprit le généralissime.
Plus elle parlait et plus le regard du Strolatz s’assombrissait en sa direction.
À peine eut elle terminé qu’il lui répondit sèchement dans sa langue :
« Siostry! Nie ingeruj w test! To nie ma na Ciebie wpływu! Obserwuj, działaj w cieniu i tam pozostań! »
Un long silence parcouru l’assemblée. Rodolphe tenta d’apaiser la situation :
« Siostry Vespasia, voyons, vous n’êtes bien évidemment pas concernée tout comme le premier Gorny Mordread. L’engagement religieux qui nous unis est plus fort qu’un serment, qu’il soit de soumission ou non. »
Il s’éclaircit la voix et répondit à Aguilar de Vivesource :
« Haem. Mon cher Aguilar, vous avez formulé nombre d’objections. Plusieurs d’entre elles sont liées à nos lois et coutumes, mais d’autres sont dépendantes des protocoles Osterlichois.
Le banquet peut durer plusieurs jours, je vous propose de prendre le temps de discuter avec Heidrich Von Stuffen sur ces questions.
Même si j’ai appris nombre de leurs lois, il y a encore des subtilités que je n’ai pas tout à fait comprises.
Peut être trouverez vous un terrain d’entente afin d’organiser cette visite ? »
Tandis que Rodolphe le Blanc répondait à Aguilar de Vivesource, Heidrich Von Stuffen avait eut le temps de s’approcher de la Siostry Vespasia et de lui souffler quelques mots, suivi d’un sourire pincé, et de s’en retourner où il était installé.
Dernière modification par K-lean (2024-10-28 23:54:22)
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Mordread se leva et s'adressa à toute l'assemblée d'une voix forte mais calme.
"Dames et seigneurs, princesse et Roy, frères et sœurs qu'importe votre rang que je respecte, qu'importe vos croyances que je tolère. Il est tout à votre honneur de ne vouloir plier le genoux devant qui que ce soit, de rester debout fier et fidèles à vos convictions.
La confiance ne se donne pas elle se gagne. Par les paroles mais aussi les actes.
Il est tout à fait compréhensible que notre "invité" souhaite être rassuré de sa sécurité car malgré toute notre bonne volonté il n'est pas à l’abri d'un fanatique politicien ou religieux qui verrait l'occasion se montrer pour porter un coup à l'Osterlich que représente le noble Heidrich Von Stuffen.
La coutume veut que l'on scelle nos paroles données par un serment.
Je proposerai plus un serment de soutien que de soumission même si celle ci resterait symbolique.
Je vous en pris ne soyez pas offusquer par cette demande qu'auriez vous fait si vous étiez allés en Osterlich pour aller parler de paix au Roi Baldir ?
Puis il se tourna vers Heidrich Von Stuffen : "Wymagaj wiele od mężczyzn i kobiet, którzy nadal postrzegają cię jako zagrożenie." : vous demander beaucoup à des hommes et des femmes qui voient encore en vous une menace.
Sachez que si vous le souhaitez ce sera un honneur pour moi de vous accueillir à Kaamlot. Nous pourrions allez nous recueillir en la Katadra de Tombe Stone construite avec les pierres de l'ancien site d'origine. Nous pourrions contempler la sainte lumière et trouver une voie plus sage pour remplir votre mission.
Et bien entendu je vous ferai goûter à notre spécialité le maïs soufflé et ses dérivés."
Dernière modification par kyle91 (2024-10-29 00:51:44)
Si on peut tuer par amour, alors on peut sauver une vie par haine.
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Les seigneurs d’okord s’exprimaient les uns après les autres. Certains s’offusquaient, d’autres comprenaient. Chacun avait son avis et la cacophonie n’était pas loin.
La traductrice ne parvenait plus à suivre, Heidrich le signala d’une façon assez simple.
« Rodolphe ! Assez ! »
Le concerné leva les mains en l’air et demanda le calme.
« Mes frères, nous aurons toujours des points de divergences. La nature humaine est ainsi faite. En ce qui me concerne, j’ai passé les dix dernières années de ma vie en Osterlicht et je sais que leur nature est la même qu’ici.
Tous se méfient des étrangers, tous se méfient de ceux qui reviennent de l’étranger.
Oui j’ai changé, oui vous doutez, je l’entends.
Et l’épreuve qui nous fait face aujourd’hui est d’affronter nos peurs de l’étranger.
Aujourd’hui nous allons devoir répondre à une seule question : sommes nous prêts à accueillir l’étranger et à lui faire confiance ?
Le souverain Baldir m’a fait confiance, il m’a laissé la vie sauve et m’a permis par le biais de leurs règles et lois de visiter Osterlicht.
J’aimerais avoir le temps de vous décrire ces merveilleuses paysages, mais j’aimerais surtout pouvoir vous y emmener.
Il y a quelques jours Rose Marie Von Festung me remis la gestion de la maison Trof malgré le choc de nos retrouvailles. Malgré les années passées, la confiance était intacte.
J’ai passé mes dix dernières années auprès d’Heidrich Von Festung, il m’a promis de diriger la maison Trof comme si cette maison était la sienne.
Je lui fais confiance et en lui confiant la gestion de cette illustre maison, je souhaite ici vous prouver que nous pouvons avoir confiance en lui dans le fait qu’il ne dérogera pas de sa mission. »
Rodolphe le Blanc se retourna sans se préoccuper des commentaires et chuchotements alentours. Il plia un genou et s’inclina vers Heidrich Von Stuffen :
« Heidrich Von Stuffen, je vous remets les clés de la maison Trof.
Par ce geste, devant témoin, je vous offre la liberté de voyager en Okord comme tout noble d’Okord.
Par ce geste, je vous confie la gestion du domaine et vous demanderais deux choses. La première de diriger ce domaine comme s’il était le votre. La seconde de confier l’administration à Rose Marie Von Festung pour vous apporter la connaissance des codes et lois okordiennes. »
Heidrich Von Stuffen s’incline à son tour puis pose une main sur l’épaule de Rodolphe et l’autre sur son cœur.
« Rodolphe. J’accepte et espère me rendre bien de votre confiance. Dame Von Festung sera ce que vous dites… adminis… comme vous avez dis. »
Rodolphe se releva et s’écarta pour laisser le généralissime s’exprimer devant les nobles présents :
« J’espère prouvez vous que ma mission ici est voyage chez vous.
Je ne connais pas toutes lois d’okord, chez nous serments très importants. Très forts.
Nous pouvons parler ensemble pour comprendre nous, pendant banquet.
Mais là, tout de suite, je veux savoir qui veut paix ? Et qui veut ouvrir ma visite dans son domaine ?
Qui pour serment et fêter les voyages ? »
Le visage d’Heidrich Von Stuffen paraissait difforme. Il tendait les bras devant lui comme s’il attendait une accolade, mais le grand sourire sur le visage de ce généralissime ne paraissait presque irréaliste, comme si les muscles de son visage opéraient ces mouvements pour la première fois.
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Le silence avait envahi la salle. Dans l’assemblée, les nobles étaient hésitants, la méfiance et l’indécision se lisait sur leur regard.
Denryl le savait. Il avait le pouvoir de déclencher une guerre. De plonger deux royaumes dans le chaos, au nom de son dieu, et au nom des Sept. Sa main empoignait maintenant fermement son épée, ses phalanges blanchies crispées sur la garde.
Il fit un pas, deux pas dans la direction du généralissime. Une offrande de choix, il le savait, pour les dieux qu’il servait. Il dégaina son épée, la levant bien haut à la vue de tous, prêt à frapper…
Puis il mit un genou à terre, faisant tourner la garde dans sa main droite, la lame reposant désormais sur le plat de sa main gauche. Il tendit l’épée, les bras levés, en direction d’Heinrich.
Moi, Denryl Altéria, en ma qualité de Roi d’Okord et de seigneur de Cylariel, au nom de la maison Altéria, vous prête serment de soumission par les armes, pour toute la durée de votre séjour diplomatique ! Ce faisant, je vous invite à venir découvrir mon domaine et mon peuple, sur les terres de la Massoala du Sud !
Il avait le pouvoir de déclencher la guerre… mais il savait quelles guerres mener. Il devait guider les okordiens à la prospérité, et aucun avenir ne transparaissait dans une guerre avec l’Osterlich.
Il le savait, il ne s’agissait là que d’un accord diplomatique. Il savait qu’il faisait le bon choix, et il était de son devoir de montrer l’exemple et de guider les okordiens sur la voie. Pourtant, ce serment coûtait lui aussi à Denryl.
Il repensait à celui qu’il avait été obligé de briser, pour ne pas laisser le royaume aux mains d’un inconnu, fusse t’il de la famille de son ancienne suzeraine.
Il repensait à la religion podeswite , qui avait plongé les fidèles d’Yggnir dans le chaos.
Et il se demandait si Baldir lui-même aurait été capable de prêter un tel serment pour la paix.
Vu de l’extérieur, le roi offrait une attitude digne et sincère, bien que quelque peu forcée. Mais c’est en lui-même que la guerre faisait rage, le remous tumultueux d’émotions bouillonnait sous la carapace de glace qu’offrait Denryl aux reste de la noblesse. La rage brûlante de l’humiliation de ce serment frappait en lui, retenue par la confiance qu'il accordait à la princesse Von Festung. La colère suintante de la blessure encore béante qu’avait infligée la foi podeswite sur leur saint siège et leur foi, enchaînée par la loyauté de Denryl à Okord. Et le désir de tuer et combattre un adversaire fort, seulement réprimé par la patiente et la raison. Il avait l’impression qu’une bête lui déchirait les entrailles en hurlant de tuer l’ennemi, enfermée entre les murs de sa volonté.
Mais il devait guider le royaume. Il devait guider les okordiens, son peuple.
S’il y prêtait l’œil, le généralissime pourrait voir la mâchoire contractée de Denryl, par ce geste qui lui coûtait.
Dernière modification par Altéria (2024-10-31 02:56:00)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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https://www.youtube.com/watch?v=xOxl04Q5Te4
Talera fût réjoui par l'annonce du roi, ce dernier finnisa par affiché ses intentions, la noblesse ferais entendre son avis et voterais, le roi était bon, le roi était digne, il piétinerais pas les intérêts de la seigneurie okordienne
Bien sûr, Talera savais que le royaume voterais la paix avec Osterlich, ce qui allais contre ses intérêts, mais elle aurai été entendu de manière juste et équitable comme tous les autres
Talera se savais faire partie d'une vieille garde grisonnante, à la philosophie révolu, il fallait vivre avec son temps.
Rodolphe demanda alors la soumission par les armes, bien sûr le roi ne serais pas assez stupide pour s'humilié se dis-t-elle, il jurerais de protéger Heidrich, tout en préservant l'honneur d'Okord
Jusqu'au moment où l'improbable se produis devant ses yeux, le roi venais de se soumettre par les armes à Osterlich, elle refusa initialement de croire ce qu'elle voyais, mais l'acte du roi résonna comme un écho à travers la pièce, l'agitation fût palpable
une rage sourde s'empara d'elle, elle voulais tonellé "pauvre fol, a tu la moindre idée de ce que tu viens de faire?", de par son acte le roi ne venais pas seulement de s'humilié seul, il humilia le royaume avec lui, lui qui voulais la paix, la voici désormais impossible, qui garantirai que Baldir n'attaquerai pas le royaume devant une humiliation aussi facile?
en l'espace d'un instant, Talera calcula déjà les conséquences de la naïveté de la maison de Cylariel, bientôt les rats se presserais sur la couronne d'os des géants
arguant que le roi est le roi de l'étranger, que c'est une conspiration, tous les mot agitant le royaume lui venais en tête "la nouvelle réforme d'yggnir a fais de ces adeptes des faibles qui se soumette dès qu'ils sont impressionné", combien même elle agissais maintenant, le roi deviendrais responsable de la situation "le roi a volontairement humilié le royaume, en sachant que d'autre seigneurs courroucé se chargerais de provoqué la guerre avec osterlich", le roi l'ignorais, mais il été echec et mat
mais malgré son ultime avantage et bien que la maison Cylarielle venais de signé sa propre perte, Talera ne fît rien dans l'immédiat, elle savais qu'agir au banquet serais une terrible erreur, elle avais besoin d'observé les réactions, et surtout elle avais besoin d'un benêt qui agirais à sa place
"oh mon roi, vous avez fait votre des intérêts qui vous était contraire, veuillez apprendre de la vieille garde cet éternelle vérité, il ne faut se battre que pour ses intérêts propres" se dit elle en elle même
la créature bavé, bien sûr, la rage la motivé, mais la rage seule ne justifié pas d'aller se jeter dans une entreprise risqué, c'est bien la bave de la cupidité qui dégoulina de la bête, toute la bonne terre était au sud et à l'est, grâce au roi, elle allais pouvoir s'en emparé.
"pauvre fol, vous vous êtes maudit tout seul" se dis elle, tout en regardant le roi en silence avec un certain dédain
(HRP)
1-2: Denryl étouffe suffisamment l'affaire pour que les nobles présent s'engagent à ne pas révéler son serment au banquet
3-5:Talera apprend que denryl s'est soumis à Heidrich au banquet
6: Talera était encore présente au banquet lorsque Denryl se soumet (conséquence, ton perso oublie son complot, car elle ne te l'aurais jamais révélé)
Résultat du lancé : 6
aïe aïe aïe aïe, Talera, libre, sauvage et indomptable, maitresse de son destin viens d'arraché un 6 à la déesse tyché
un 6 cher public, succès critique
conséquence:
elle est tout rouge, mais c'est pour la blague, elle a une énorme maitrise d'elle même
le roi oublie le complot de talera, en effet jamais elle lui aurais fais part de son complot dans de telle condition
si vos perso on appris le complot de talera grâce au roi, ils devront l'oublier aussi
Talera est de retour au affaire, et ça va saigné !
Hrp:
Talera: bon ben ma partie d'échec est fini j'imagine?
Denryl: "Objection, i'm submitting myself to la perfide albion'
Talera: https://www.youtube.com/watch?v=dNQs_Bef_V8
Dernière modification par GrandJarl (2024-11-01 02:17:02)
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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Heidrich Von Stuffen ne remarque pas la crispation du roi Alteria.
Il se saisit de l’épée et l’observe sous toutes ses coutumes tandis que Denryl Alteria reste ainsi.
Finalement assez rapidement il pose une main sur son épaule :
« Relevez vous, roi d’Okord. »
Tandis que le roi Alteria se relève, Heidrich le strolatz place l’épée sur ses paumes comme l’a fait Denryl quelques instants plus tôt.
« Denryl Alteria, c’est un honneur pour moi d’accepter votre serment.
Je remercie vous pour invitation à voyage dans domaine à vous et j’accepte avec intérêt.
Roi Alteria voilà une belle épée pour grand roi, utiliser quand il faut je vous souhaite. »
Denryl Alteria reprit son arme et Heidrich jeta un regard à Rodolphe.
« Il est temps ! »
Cria le généralissime Strolatz en frappant des mains au dessus de sa tête.
Les portes des cuisines s’ouvrirent et des serveurs apportèrent des plats.
« Okord ! Il est temps de découvrir nourriture de chez moi ! Mangez, buvez, et venez voir moi pour visite dans votre domaine !
Passez barrière et rêvez de paix entre peuples ! »
Heidrich posa sa main sur l’épaule du roi.
« Vous suivez, moi montrer nourriture de chez moi ! »
Les yeux du Strolatz étaient soudains éclairés d’une vive lumière. Quelques instants plus tard il expliquait au roi et à ceux qui s’étaient approchés ce que renfermait chaque plat. Heidrich Von Stuffen prenait le temps de détailler la provenance des légumes, le mode de vie des animaux chassés, et faisant des grands gestes pour tenter de représenter un tableau de chaque plat, espérant ainsi faire découvrir un peu de son Osterlicht.
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Aguilar avait peu dormi après la première soirée du banquet . La demande de soumission , faite par Rodolphe , pour pouvoir recevoir Von Stuffen avait provoqué maintes réactions de toutes sortes . Et l'ambiance avait frisé le tumulte par instants après que le Roi Altéria eu solennellement prêté serment au Généralissime . Aguilar avait préféré attendre un moment plus propice , le lendemain , pour tenter d'expliquer de façon apaisée et plus claire au Généralissime pourquoi il souhaitait le recevoir sans toutefois se soumettre .
Le moment se présenta l'après midi sans qu'Aguilar n'eu finalement rien à faire . Il était assis au bord d'un ru coulant non loin de la salle du banquet , écoutant le clapot de l'eau , quand une voix dans son dos l'interpella :
"Sir de Vivesource est ce bien ? Belles sont vos paroles, mais je n’ai pas bien compris tous mots à vous. Pouvez vous en plus petit ?"
Aguilar se dressa d'un bond , surpris , et s'inclina pour saluer Von stuffen . Celui ci se promenait aussi et ayant aperçu Aguilar , était venu à lui pour discuter .
"Messire Von Stuffen , grand merci de venir à moi . Bien sur , je vais essayer d'être plus clair et plus "court" dans mes propos" .
Aguilar dit qu'il avait compris qu'en Osterlicht les serments étaient très importants , mais qu'en Okord le serment de soumission avait pour certains seigneurs un gout de déshonneur . Il dit aussi que si "en Osterlicht , fais comme les Osterlichois" , "en Okord , fais comme les Okordiens" , que peut être ce serait bon que le Généralissime suive un peu les habitudes Okordiennes pour mieux leur plaire et les convaincre . Il expliqua que pour lui , sa parole était encore plus forte qu'un serment et qu'elle protègerait le généralissime encore mieux qu'un serment . Il dit que si Von Stuffen n'avait pas confiance en la parole d'Aguilar , c'était insultant pour un Okordien et que Aguilar ne pourrait pas avoir confiance en Von Stuffen si Von Stuffen n'avait pas confiance en Aguilar . Il rappela toutes ces choses .
Le Généralissime écoutait en plissant fortement les sourcils , sous l'effort que réclamait la compréhension d'une langue étrangère .
"Et pour tenter de finir de vous convaincre , Messire , je puis vous détailler si vous le voulez le protocole de sécurité que j'ai imaginé pour assurer votre sécurité pendant votre visite en mon domaine si elle a lieu ?
Afin de parer au plus d'éventualités possibles , j'ai pensé établir trois niveaux de protection autour de vous , en cercles de plus en plus restreints . Le premier niveau serait composé de 200 cavaliers surveillant vos alentours à une distance de 150 mètres , le second niveau serait composé de chevaliers et archers surveillant à une distance de 50 mètres et le dernier niveau serait composé de fantassins et piquiers agissant à distance rapprochée . Plus une réserve conséquente de soldats se tenant à disposition en renfort à proximité en cas de besoin . Ce dispositif vous suivrait où que vous soyez pendant votre visite en mon domaine . Cela vous semble t il satisfaisant , Messire Von Stuffen ?
De plus , sachez que je m'engage solennellement à répondre sur mon honneur et sur ma vie de votre sécurité en mon domaine . Et si par extraordinaire il devait vous arriver malheur chez moi , je donne ma parole d'honneur que je me rendrais volontairement pieds et poings liés jusque chez votre roi Baldir pour qu'il décide en personne du sort qu'il voudra me réserver . Je ne puis vous donner de plus fortes garanties , Messire , de ma bonne foi et de la confiance que vous pouvez m'accorder . Qu'en pensez vous ??"
Heidrich fixa Aguilar droit dans les yeux quelques instants .
"- Aguilar, vous être bon . Pour faire paix il faut franchir barrière . D’abord la peur fait arrêt , après, quand on veut paix on se met en danger et on passe la barrière . Quelle barrière vous passez pour venir vers moi ? Comment moi peut avoir confiance si vous êtes derrière barrière ? Moi prendre grands risques venir ici pas avec armée, juste Rodolphe et nourriture. Moi franchir barrière, grande barrière ! Pourquoi vous pas franchir barrière du serment ? Vous restez dans la peur ?
- Non , Messire Von Stuffen , ce n'est pas la peur qui me fait refuser le serment . C'est parce que me demander de me soumettre à vous , c'est me demander de me placer en infériorité par rapport à vous , et si vous me demandez d'être inférieur à vous , cela détruira la confiance que vous avez gagné en venant seul jusqu'à nous . Je ne pourrais plus avoir confiance si vous me demandez cela . Cela gâchera tout .
C'est en se considérant d'égal à égal que notre relation se renforcera . C'est en rapprochant nos deux peuples en amis égaux , et non en un faible soumis à un fort que nous permettrons une paix bien plus forte et plus saine entre nos peuples .
Je vous fais confiance puisque je suis venu à cette réunion pour soutenir votre proposition de paix . J'ai vu le pas que vous avez fait en venant à nous sans arme , et c'est grâce à ce pas que j'ai pu vous faire confiance . Et le pas que moi je fais vers vous pour que vous me fassiez confiance , c'est de croire assez en vous pour vous inviter dans mon domaine et pour soutenir devant mon peuple qui a accumulé beaucoup de haine et de rancœurs contre vous que la paix est possible avec Osterlicht et qu'il faut vous faire confiance .
Il fut un temps où des seigneurs envoyaient leurs enfants en captivité chez l'autre partie en gage de leur bonne foi . Je ne souhaite pas aller jusque la et je n'ai pas d'enfants de toutes façons . Mais si cela peut vous convaincre mieux , à la fin de votre voyage en Okord , je suis prêt à vous suivre en Osterlicht pour aller saluer votre Roi , avec seulement 10 hommes d'escorte , sous votre protection , comme vous le faites vous même en ce moment ici avec Rodolphe . Car j'ai confiance en vous , en votre parole et en votre sens de l'honneur . Si vous avez besoin de cette preuve là , je le ferais" .
Heidrich observa longuement les yeux et l’attitude d’Aguilar .
"La lumière est en vous Aguilar . En d’autres moments je vous aurais suivi . Mais j’ai besoin de vous voir franchir barrière , de vous voir prendre risque pour la paix , comme je l’ai fais . Rodolphe m’a expliqué qu’ici en Okord les serments ne sont pas forts comme en Osterlicht . Vous pouvez porter serment puis le lendemain rayer ce serment" .
Heidrich leva les mains .
"- Pourquoi cela ?! Rodolphe m’a expliqué que vous n’aviez qu’un seul serment avec loi . Celui que vous appelez soumission . Mais pour moi c’est respect de la parole , c’est barrière pour vous parce que vous pas pouvoir rayer serment . Si vous refusez cette barrière , trop haute , moi comprendre . Mais je demande à vous quelle barrière avez vous à sauter pour me prouver toute votre confiance ? Est ce que barrière Podeswa pour vous ? Je vois lumière en vous .
- Prince , je respecte toutes les religions tant qu'elles n'appellent pas à me nuire . Je suis adepte des anciens dieux parce que pour moi , cette religion laisse une grande liberté de choix de culte à ses adeptes . De la même manière que je ne veux pas me soumettre à un serment , je ne veux pas me soumettre à un dogme . Je ne souhaite pas adhérer aux choses par la contrainte , mais par choix librement fait . Pour moi , un choix librement fait est plus fort et plus fiable que toutes les contraintes formelles .
Je crois vous avoir tout dit de ma position , Messire . Si vous le souhaitez vous serez mon invité dans mon domaine afin de montrer au peuple okordien qu'Osterlicht souhaite maintenant la paix avec nous , d'égal à égal , et je répondrais sur ma vie de votre sécurité pendant votre visite . Je suis prêt à mourir pour assurer votre protection et pour gagner votre confiance , mais je ne puis dans ce but accepter de m'enchainer ou de de me déshonorer . Je ne puis renoncer à mon honneur ni à ma liberté . Je n'ai pas de bien plus précieux que ma vie à vous offrir en gage de confiance , Messire , je ne peux pas franchir de plus haute barrière que de mettre ma vie en balance .
Cela vous suffira t il pour que vous m'accordiez votre confiance , Messire Von Stuffen ??"
Heidrich pose sa main sur l’épaule d’Aguilar.
"Aguilar , j’accepte volontiers votre demande de venir visiter Osterlicht . Et je vous sais sincère . Malheureusement ma mission est de voir ce que vous êtes prêts à faire pour obtenir la paix , ce que vous êtes prêt à donner pour que je vous rendre visite . Et ce n’est pas votre mort que je veux . Je vais m’en retourner au banquet , prenez le temps de réfléchir . Qu'êtes vous prêt à donner pour la paix entre nous ?
Réfléchissez , je suis sûr que vous trouverez" .
Aguilar était quelque peu déconfit . Il n'avait pas su amener Von Stuffen à mieux comprendre la mentalité okordienne et à l'accepter . Le Généralissime était resté sur son but initial de tester les okordiens sans parvenir à mieux les comprendre et à s'adapter mieux à eux . A moins que ce ne soit lui , Aguilar , qui n'avait pas su mieux comprendre la mentalité Osterlichoise . La difficulté était plus grande qu'il ne l'avait escompté . Cette paix lui semblait à cet instant loin d'être acquise ...
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Talera profita du tumulte pour s'approché de ses alliés, elle approcha d'abord Aguilar
"Frère d'Arme, je dois vous demander une faveur, la soumission du roi devant osterlich, nous implique beaucoup, je vous en supplie ne vous énervez pas maintenant, prenez sur vous, en qualité d'allié, vous savez que j'ai vos intérêts à cœurs, comme vous les miens, engagez vous sur l'honneur, le moment venu à dévoilé au royaume ce que vous avez vu ici, je vous dirais quand agir"
Aguilar répondit:
"Dame Talera ,rassurez vous , je n'ai pas l'intention de m'énerver trop vite en un moment aussi crucial . Je suis favorable à cette paix et je souhaite lui laisser une chance . Je pense donc attendre la fin des discussions , la fin de la visite de Von Stuffen et le moment du vote avant de choisir un parti dans cette affaire .
Je suis bien sur à votre écoute , mais je ne peux rien vous promettre tant que je n'ai pas décidé quelle attitude adopter . A priori , je ne vois pas de raison de cacher ce que j'ai vu ici , je ne pense pas que cela soit secret de toutes façons , mais je ne peux rien vous
promettre non plus à ce stade des évènements .
Si vous voulez un témoin de ce qui s'est passé ici et que je n'y vois pas d'inconvénients , je serais votre témoin bien sur . Mais je ne peux pas m'y engager sur mon honneur pour l'instant tant que je n'ai pas décidé l'attitude à avoir et sans savoir quelles sont vos intentions"
Talera murmura:
"Oh cher amis, vous êtes bien naïf
vous mesurez pas encore la gravité de ce que le roi vient de faire.
la paix avec osterlich n'aura pas lieu, le roi a scellé le destin de la paix en pliant le genoux
comprenez vous les implications d'un tel geste?
une humiliation n'est pas seulement une insulte à l'égo des okordiens, en pliant le genou il montre à Baldir que nous somme faible, Baldir pourrais alors utilisé cette humiliation pour nous envahir
de nombreuse maisons ferons le même calcul que moi
le roi n'a pas d'autres choix que de nous faire prêté serment de garder le silence sur une telle affaire
mais je ne puis prêté serment, car j'ai amené avec moi mon disciple, l'un des jeunes fils du Jarl de vaucanson
grâce à un coup de coude bien placé, j'ai réussi à le faire taire
mais je n'aurai pas le choix, pour apaisé les jarls adeptes d'yggnir je devrais porté cette affaire devant la tokva d'yggnir, sinon j'encoure ma propre perte
à ce moment là, le royaume l'apprendra
il ne sera plus possible de revenir en arrière
Aguilar, vous savez que je ne laisserais jamais votre maison être mise à la ruine, j'espère donc que je pourrais compté votre soutien le moment venu"
Aguilar:
"Comtesse Talera ,
je comprend votre émotion et j'aimerais pouvoir vous dire oui dès maintenant , ne serait ce que par l'amitié qui nous lie . Mais hélas cela ne m'est pas possible pour l'instant . L'affaire est d'importance et il en va de l'avenir du royaume , cet enjeux dépasse même l'amitié .
Contrairement à vous , je ne suis pas sur que la paix soit déjà compromise par la soumission du roi . A cet instant et après avoir discuté avec Von Stuffen , j'ai plutôt l'impression qu'il est sincère et que l'on peut essayer de conclure cette paix . Mais je peux me tromper
bien sur . J'ai certes refusé de me soumettre , mais je ne m'autorise pas , pour l'instant en tous cas , à juger et à condamner ceux qui ont choisi cette voie , car j'ai encore des doutes et j'hésite encore sur ce qu'il était juste de faire .
Mais je crois que nous sommes encore loin de la signature d'une paix , ou de son échec . Il peut encore se passer beaucoup de choses , les discussions ne sont pas terminées et se poursuivront probablement en salle du trône . Puis seulement interviendra le vote . Il y a donc encore du temps avant de pouvoir se faire une opinion arrêtée .
Vous me dites que le roi n'a d'autre choix que de garder le silence sur sa soumission , mais je n'en suis pas convaincu . Il ne nous a rien demandé à ce sujet jusqu'à présent et je ne me sens donc pas tenu de me taire à ce sujet . Je ne crois pas que ce serment de soumission
sera tenu secret , je pense que le roi assumera son choix devant tous .
Nous verrons comment tout cela évoluera . Ce que je puis vous dire , c'est que je ferais ce que je crois bon pour le royaume , et qu'à priori , je ne vois pas de raison assez forte pour que je mente . Donc s'il ne s'agit que de dire la vérité , je pense que vous pouvez compter sur moi , sans que je puisse à ce stade vous le jurer ."
Talera n'insista pas, le cœur d'Aguilar était trop pur, elle voyais en lui ce que devais être Hyacinthe des Cavallère avant qu'il ne devienne cynique et blasé, entérinant définitivement la philosophie d'Amara, Aguilar ne voyais que le bien, il était prompt à pardonné un roi courageux, prêt à s'humilié pour ses sujets
Talera enviais cette innocence qui lui avais été volé par son prédécesseur, car elle, ce qu'elle voyais, c'était l'opportunité de volé la couronne, bien sûr la couronne ne l'intéressais pas à elle, combien même cette idée lui caresserais l'esprit, elle était trop éloignée du pouvoir, mais d'autre maisons plus proche de la couronne d'os des géants? certainement l'une d'entre elle serais intéressée de s'en emparer.
le destin de la paix était scellé, à l'instant même où le roi ploya le genoux
elle se dirigea alors vers son suzerain, habitué au tradition du passé, de karan à wigmar, les deux maisons s'était toujours prouvé mutuellement leurs loyautés
"Mon Lige, je dois vous demander une seconde faveur, la soumission du roi devant osterlich, nous implique beaucoup, je vous en supplie ne vous énervez pas maintenant, prenez sur vous, en qualité de vassale, vous savez que j'ai vos intérêts à cœurs, comme vous les miens, engagez vous sur l'honneur, le moment venu à dévoilé au royaume ce que vous avez vu ici, je vous dirais quand agir mon Lige"
Le suzerain répondit à l'appel de sa vassale
"Je vous salue bien Dame Talera.
Sachez que je ne pensais pas que le Roy plierait le genou aussi facilement, même si cela lui en coute et qu'il le fait pour le bien du royaume. On peut comprendre, mais c'est tout de même assez humiliant pour un Roy. Okord est un puissant royaume et il en est le représentant.
Je ne dirai rien sur vos intentions Dame Talera vous savez bien que mes vassaux sont libres d'agir comme ils l'entendent du moment qu'ils respectent l'honneur de nos liens respectifs."
"Merci mon Lige,
votre confiance m'honore"
Talera savais qu'elle devais bientôt quitté le banquet avec son disciple, ce dernier fulminé, elle ne pourrais le contrôler plus longtemps, mais avant de partir, Talera se dirigea une nouvelle fois vers Heidrich pour lui parler
/hrp:
à moins d'un autre coup d'éclat ceci est mon avant dernier rp dans le banquet, il est temps pour talera de partir et de laissé de l'espace aux autres joueurs et personnages, ne vous privé pas d'écrire, je publierai le rp que j'écrirai avec heidrich au moment de conclure le banquet
Dernière modification par GrandJarl (2024-11-01 19:28:23)
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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