[MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-22 16:14:25

Le Gorny avait remarqué que l'esprit de Frère Doré divaguait parfois et qu'il avait du mal à entrer dans la contemplation de la Beauté, à la lecture des récits du Zwiastun.

Concentez-vous frère Doré.
Libérez votre esprit de vos préoccupations terrestres.

Ouvrez votre coeur à Podeszwa et reconnaissez son oeuvre et sa Lumière dans la beauté de ce monde.
La beauté est Podeszwa, la lumière est Podeszwa.

Fermez les yeux et marchez aux côtés du Zwiastun

Les pières continuèrent ainsi toute la nuit et au petit matin, le Gorny laissa Frère Doré à son sommeil bien mérité. Bercé par le roulis des vagues et les craquements du bois, Frère Doré dormi une bonne parti de la journée.

Les vents étaient porteurs et le Grand Canal assez calme. Les eaux tumultueuses du Delta s'étaient apaisées pour leur passage, était-ce là l'oeuvre de Podeszwa. Le signe de l'importance de ce nouveau Frère entré dans la communauté ?

Le navire arriva en Osterlich en fin de journée dans un port fortifié et solidement protégé par un Strolatz du nom de Manchel. L'architecture y était un mélange d'Osterlichois et d'Okordien, signe évident des multiples changements de mains de la cité. La profusion de fanions osterlichois marquaient clairement la fin du Rückeroberung, le retour des Exilés en leurs foyers.

Les deux navires accostèrent et de sa fenêtre, le Général Doré aperçu Heidrich prendre la direction du chateau accompagné d'une douzaine de chevaliers. Il pu aussi voir nombre de cavaliers et d'archers débarquer des vivres et attendre les ordres en petits groupes sur la place de grève. Une charrette bardée de fer tirée par 4 puissants roussins s'immobilisa sur la place. Une cellule sur roue...

Après que le soleil eu disparu derrière le chateau, la porte s'ouvrit et Heidrich entra.

Frère Doré, nous partons dès ce soir pour Kalisz.
La légion expéditionnaire nous quitte ce soir pour rejoindre ses foyers, une centaine de Strolatz feront le trajet avec nous.

Ne soyez pas surpris à la forme de votre ... moyen de transport.
Vous voyagerez comme prisonnier du Roi Baldir.

La nouvelle de la défaite des tentes dorées est arrivée en Osterlich, soyez très prudent avec les Strolatz et considérez tous les autres comme hostiles.

Heidrich invita Frère Doré à le suivre à travers un navire vide. Quelques échelles et un pont plus tard, les voici à l'air libre.
Les archers formèrent une allée du quai à la charette et le Généralissime, invita son hôte à avancer seul d'un geste de la main se voulant rassurant.

Rainier de Bellebourse · 2023-11-24 03:14:17

La main se voulant rassurante. Mais tous les regards portés étaient froids.
La place de greve active et bruyante avait laissé place à une allée d’archers silencieux et immobile.

Rodolphe le Doré avança d’abord timidement, observant à gauche et à droite les regards alentours. Les yeux bleus fixaient droit devant eux mais lançaient quelques regards noirs et haineux.
La paix devra dépasser la haine. se dit-il.
Il se redressa légèrement, pour paraître homme, ni fier ni apeuré. Ni ami ni ennemi. Ni bon ni mauvais.
Il traversa d’un pas sûr…
Le geôlier ouvrit la porte devant lui, le verrou lui rappela celui de la grande porte…

Lunor, 13e phase de l'été de l'an XI de l'ère 23
Passage Capital en Capitale
Les clés qui ferment les grandes portes et celles qui ouvrent de plus petites.

Rodolphe le Doré et le Trappeur de Myzar avaient fait la route sans encombre jusqu’à la capitale des cités Trof. La capitale déjà habituellement bondée l’était d’autant plus suite à la victoire des armées d’Okord face à Osterlicht.
Ils durent mettre pied à terre à peine les enceintes passées, les chevaux avaient de toute manière besoin de repos. Tandis que Rodolphe le Doré salua une dernière fois l’étalon noir, Landry alla arracher une chope et des informations sur la bataille terminée.
Le grand homme grommelait en rapportant au général l’issue de la bataille :
… c’est pas fini… abrutis… laissé partir… pas de paix…
- Landry, cela ne change rien à notre mission.
- Y’a pas lieu de faire la fête. Des hommes sont morts et…
- Et la paix n’est pas signée, je sais. Calme toi. Allez, allons au palais.
L’imposante carrure de Landry était un atout indéniable dans ce dédale de foule en liesse qui s’écartait à la vue du célèbre chasseur. Ils arrivèrent au palais sans que quiconque ne remarque le général doré sous sa capuche, trop occupés à danser, chanter, boire et manger… pas forcément dans cet ordre là.

Une fois au palais ils se dirigèrent directement au conseil de la maison Trof. La salle était vide.
Mince. Je vais devoir écrire des lettres.
- … Perte de temps.
- Landry, s’il te plaît. Aide moi plutôt.
- Je sais pas… faire des belles phrases comme vous général.
- Peut être pas, mais si ces lettres n’arrivent pas à destination, je vais avoir besoin que tu sois le porteur du message.
- Ué, pas d’p…heu. A vos ordres général.
- Tout d’abord, faisons une lettre d’attribution des clés du palais au Doyen…
- J’l’aime pas.
- Landry.
- L’est mou.
- Landry s’il te plaît. Je peux te faire confiance ? Tu l’aideras dès qu’il te sollicitera.
- … Groumphhh … Ué Ué
- Ensuite, une lettre de consignes au Doyen Reinier. Il faudra agir pour conserver l’unité…
- C’pas gagné.
- … qu’il s’allie et s’entoure. Profitez de cette victoire pour créer du lien.
- Avec la reine ?
- Avec qui vous voulez, le plus grand nombre.
- Nan… pas la reine. J’l’aime pas.
- T’aimes pas grand monde quand même.
- Bah euh… si.
- Destituez là s’il le faut.
- … Mett’ qui ?
- D’astaffort ?
- … hum …
- Quoi ?
- J’l’aime pas.
- Landry.
- D’acco d’acco’… le vieux décidera.
- Voilà. Le plus grand nombre.
- Humm bon. Le vieux… et le vieux. Facile à r’tenir.
- Attends, c’est pas tout. J’ai une troisième lettre à faire, celle là, il faudra la lire…

La petite porte du conseil s’ouvrît, laissant passer Reinier de Bellebourse :
« Général Doré, vous m’avez fais demander ?
- Hô tiens.. vl’a l’vieux. »

Les clés qui ferment les grandes portes et celles qui ouvrent de plus petites.

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-24 16:19:47

Deux semaines de voyage pouvaient paraitre une éternité pour les Strolatz ayant hâte de retrouver leurs foyers.... et sans être enfermé dans une charrette balloté au grès des racines et des routes en mauvais état.

L'Osterlich était grand, très grand, trois à quatre fois Okord. Les routes n'étaient pas toutes en bon état, l'Osterlich étant inégalement peuplé et entretenu. Les plus grandes cités, dont Kalisz la capitale, étaient dans le Sud Ouest, là où les terres étaient plus fertiles et les manifestations de Podeszwa plus fréquentes.

Avec le Khanat d'Ytésen, Perdiglass, Valésia, Déomul, Alervan, Sahalin et les Marches des Fournaises comme voisins, les osterlichois avaient forgé leur royaume à la pointe de l'épée et du carreau d'arbalète. C'était un peuple très unis, entouré de menaces et convaincu de détenir la vérité sur la Beauté, la Lumière et le coeur des hommes.

Les Osterichois étaient passés maître dans l'organisation et la défense de leur territoire. Le pouvoir central tenait l'ensemble par son prestige, mais chaque région, chaque province était ensuite tenue par un diakon, seul maître en ses terres mais responsable en tout face à Baldir. Les Strolatz jouaient le rôle de bras armé, de pacificateurs et de première ligne lorsque des bandes de Sahalin ou des frégates de Valésia se permettaient d'aller un peu trop loin.

Soldats, prêtres, administrateurs, les Strolatz était un contre-pouvoir efficace aux diakons un peu trop zélés. Ne possédant pas la terre, mobilisables à souhait, respectés de tous, les Strolatz étaient le skelette et le sang d'Osterlich. Baldir, lui commandait à tous, il était la tête.

Après deux semaines de voyage, ils entrèrent dans Kalisz

La cité des rois était visiblement très riche. Routes pavées, maisons en pierre, évacuation des eaux usées, églises aux toits dorés dans chaque quartiers, éclairage publique... à côté les chateaux okordiens passaient pour de simples corps de chasse !

Sans tarder, ils entèrent dans le Chateau du Roi, une simple enceinte en bois avec une grande batisse en pierre en son centre. Ici on ne craignait pas les attaques extérieures ou les révoltes. S'en prendre à Baldir, c'était s'en prendre à tout un peuple et tout un peuple ferait barrière de son corp pour défendre leur Roi, leur Guide.

Heidrich Von Stuffen entra par un petit portail accompagné d'une dizaine de Strolatz, laissant le Général Doré dans sa charrette quelques instants de plus. La rencontre avec Baldir approchait.

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2023-11-26 13:57:57

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, Heideich ressorti par le même portail accompagné du même nombre de Strolatz.

Il donna l’accolade à l’un d’eux et prononça quelques mots. En tendant l’oreille on pouvait distinguer de l’okordien.

… Baldir a récompensé … votre aide sur le champs de bataille… nous nous reverrons … en Okord, … Osterlich … Ytésen.

Les Strolatz s’inclinèrent et partirent sur le champs.

Heidrich vint voir le Général Doré.

Encore un peu de patience, nous attendons des témoins de marque. C’est un jour historique.

Heidrich s’assit sur un petit tabouret à quelques mètres de la charette, profitant de son ombre.

C’était une belle journée.

Rainier de Bellebourse · 2024-03-11 12:17:37

Rodolphe le Doré profita de l'attente pour discuter avec Heidrich.
Malgré toute la durée du voyage c'était véritablement la première fois qu'ils pouvaient discuter tranquillement.
La météo, l'aboutissement de ce voyage, peut être que toutes les conditions étaient enfin réunies pour que Rodolphe puisse discuter plus sereinement avec le Strolatz Heidrich.

Bien que Rodolphe avait pu entendre les bribes de mots Okordiens de la discussion, laissant penser qu'un espion s'était infiltré dans les rangs okordiens et qu'il était parvenu à s'enfuir en Osterlicht, il n'en fit pas allusion. Rodolphe passa l'intégralité de ce moment à poser des questions à Heidrich sur les territoires qu'ils avaient traversé, sur les riches constructions de la cité des Rois et sur les moeurs d'Osterlicht.
Vous aimez votre royaume et votre peuple, frère Heidrich, je le sens.
Je vous remercie pour ce voyage qui touche à sa fin, je vous remercie pour m'avoir permis de découvrir qu'Osterlicht n'est pas le peuple qui nous est compté dans les récits Okordiens.
Le silence s'installa quelques instants entre les deux hommes.
La rencontre avec Baldir approchait.
Frère Heidrich... Puis je me permettre de vous demander... Comment est votre souverain Baldir ? Enfin, je veux dire... quel homme est-il ? Est il sensible comme vous à la lumière de Podeswa ?

Heidrich Von Stuffen (PNJ) · 2024-04-11 16:57:10

Heidrich était paisible, le retour sur ses terres était pour lui un soulagement, avec la satisfaction d'avoir mené le Rückeroberung à son terme.
Il était d'une humeur légère et enclin à la discussion avec le Général Doré. Après tout, cet homme deviendrait son égal, lige de Baldir.

Baldir, frère Doré, est un homme bon.
Il est le gardien du culte de Podeszwa et marche dans les pas du Zwiastun.

Vous pouvez lui parler franchement, car Podezswa l'éclaire.

Une troupe importante approcha, une douzaine d'homme aux armures éteincelantes montant des destriers blancs, loin de la simplicité et rusticité Strolatz.
Les 12 Diakons posèrent pied à terre. Une aura de puissance se dégageait d'eux.

Ces hommes étaient des sortes de gouverneurs des provinces d'Osterlich, à la fois dépositaires de l'autorité de Baldir en leurs provinces et soumis à son autorité.

Heidrich eu un léger froncement de sourcils qui n'échappa pas au Général Doré.
Les relations entre Strolatz et Diakons sont parfois houleuses, les premiers étant les gardiens du spirituel et les seconds du temporel.

Les diakons entrèrent et onze autre cavaliers approchèrent, des Strolatz ceux-là à en juger de leurs armures noires.

Nous pouvons y aller, le conseil est au complet.

Les Strolatz précédèrent Von Stuffen, inclinant un à un la tête en passant devant lui.
La loyauté de ceux-ci envers leur chef était sans limites.
Heidrich avança, et l'okordien le suivi, sans trop avoir le choix.

Passé la lourde porte d'entrée, Rodolphe fut surprit de mettre les pieds dans ... une forêt. Les hauts murs n'en avaient rien révélé.

Prenant un petit sentier, la troupe arriva au bord d'un petit lac bordé d'un grand trône de pierre haut de deux mètres.
Sur ce trône, en majesté et en harmonie avec la nature, se tenait Baldir XXXIV, Roi d'Osterlich, Chef des Strolatz, Guide Suprême des adeptes de Podeszwa, Seigneur des Diakons.

Face à Baldir, 12 Diakons et 11 Strolatz ployèrent le genoux. 23 bonhommes silencieux formant un demi cercle.
Derrière le trône 5 Siostry a demi cachée, elles sur leurs deux pieds.

Heidrich s'avança au plus près du souverain et désigna son côté où l'okordien devait venir s'agenouiller.
Prenant une grande inspiration...

Mon Roi et Guide, je vous présente le plus haut seigneur d'Okord qui s'est donné à moi et souhaite à présent vous reconnaître lige.

Baldir regarda Heidrich Von Stuffen longuement avant de lui répondre.

Généralissime Strolatz, le Rückeroberung et votre destin sont accomplis.
Podeszwa vous illumine et vous guide.
Le peuple d'Osterlich travaille à nouveau les terres de nos ancêtres.
La blessure est refermée.
Le chan ainsi se termine désormais :

Et ainsi la lumière chassa les ténèbres.
Dirigé par Heidrich Von Stuffen, le peuple d'Osterlich retrouva sa terre.

Généralissime, Podeszwa vous a guidé sur les champs de bataille et vous guidera vers une retraite bien méritée.

Heidrich posa la main sur sa poitrine et inclina la tête.
Puis Baldir plongea son regard perçant sur Rodolphe

Rainier de Bellebourse · 2024-04-13 16:45:08

Tout ce voyage pour en arriver là, pour se tenir aux pieds de Baldir.
Baldir que toutes les histoires et légendes délivraient comme étant un monstre sanguinaire assoiffé de sang, n’était finalement pas si impressionnant.
Surtout, Rodolphe avait maintenu ses entraînements afin d’être vif, de pouvoir être prêt à porter le coup fatal pour libérer Okord et tous les royaumes harcelés…
Mais ses convictions avaient été égratignées par l’apprentissage et sa conversion à Podeswa. Ses liens réguliers avec Heidrich, surtout, l’avaient questionné sur les volontés et le caractère profond d’Osterlicht.

Et puis cette entrée dans l’antre de Baldir l’avait plus que surpris. Un homme sanguinaire ne s’établirait jamais un trône au sein d’une majestueuse forêt.

Était il possible que les relations entre Osterlicht et Okord n’aient été que confusion et incompréhension, qui n’auraient abouties que sur des guerres inutiles comme Okord sait les vivre ?

Le regard de Baldir se faisait plus insistant. Pouvait il deviner les intentions premières et les questionnements de Rodolphe ?

En proie au doute, Rodolphe s’agenouilla tel que Heidrich lui avait décrit la cérémonie.

Baldir XXXIV (PNJ) · 2024-04-26 16:17:04

Baldir examina longuement le Général okordien puis ferma les yeux un moment.
Il prit de lentes respirations et murmura quelques mots que personne n'entendit.
Ouvra les yeux à nouveau et fixa l'okordien.

Général, nous savons tous deux que Heidrich se trompe.

Pensez-vous que j'aurais autorisé le Rückeroberung si je ne connaissais pas le coeur des okordiens ?

La Lumière de Podeszwa me guide et je vois.
Pourquoi êtes-vous venu ?

Puis fixant la cime des arbres...

Nous savons tous deux que votre peuple n'est pas capable d'harmonie, ni même ne le souhaite.
Vous pouvez troubler frère Heidrich, okordien, mais vous ne pourrez me troubler moi.

Vous n'êtes pas ici pour réunir nos couronnes.
Pourquoi êtes-vous venu ?

Baldir jeta un regard furtif aux Siostry à ses côtés qui, impassibles, semblaient approuver.

Okordien, Podeszwa vous regarde et vous protège.
Je vois sa Lumière sur vous.
Quels que soient vos dessins, ils sont ceux de Podeszwa.

Il y a en Osterlich une place pour ceux qui marchent dans ses Pas et irradient sa Beauté.
Mais dites moi.
Pourquoi êtes-vous venu ?

Général Doré · 2024-04-27 13:19:45

Rodolphe resta agenouillé mais releva la tête pour répondre au souverain Baldir.
Le regard perçant de Baldir lui semblait pouvoir lire en lui.
Il lui répondit donc avec sincérité :

Souverain Baldir, je suis venu pour la paix entre nos royaumes.
Les histoires passées entre nos peuples ont récemment amené vos guerriers sur nos terres, menés par Heidrich, dans une quête de vengeance.
Il a battu des armées et conquis des territoires, ce qui engendre de nouvelles quêtes de vengeance d'Okordiens à votre encontre.
Ces histoires n'auront jamais de fin, d'autres vengeances auront lieu et l'harmonie ne sera jamais trouvée si nous ne mettons pas un terme à nos querelles ancestrales aujourd'hui.

Rodolphe écarta légèrement les bras, les paumes de ses mains tournées vers Baldir.

J'ignore ce que de Podeswa veut de moi, mais c'est moi aujourd'hui qui suit troublé par sa lumière.
Je suis venu pour la paix entre nos royaumes, pour un avenir radieux.

Forum d'Okord

#26 2023-11-22 16:14:25

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#27 2023-11-24 03:14:17

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#28 2023-11-24 16:19:47

Re : [MJ] Okord face à Osterlicht, l'Ost Royal d'Okord face à Baldir

#29 2023-11-26 13:57:57

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#30 2024-03-11 12:17:37

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#31 2024-04-11 16:57:10

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#32 2024-04-13 16:45:08

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#33 2024-04-26 16:17:04

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#34 2024-04-27 13:19:45

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