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#1 2021-03-07 16:33:24

Alfred l'Ancien

Vae Diebus

La Norbury ne c'était jamais vraiment remise de l'exil de Robert. Depuis, c'était une instabilité chronique qui s'était installée. La très grave blessure de Sire Alfred au Tournois de la Petite Noblesse contre le Chevalier Galliot achevait de porter un coup fatal à cette stabilité.

Alfred l'Ancien avait reçu les premiers soins sur place de la part de ses médecins et de ceux de Sire Galliot. Puis son entourage l'avait fait accompagné en Uberkhan pour y recevoir des soins par les plus grands médecins et savants. Le clergé de la ville sainte était également venu au chevet du vieux Seigneur pour lui apporter le réconfort de Podeszwa. Revenu en Norbury, l'état de santé du Seigneur de Norbury était un secret bien gardé.

Toute la noblesse Norburienne avait afflué de la Seigneurie, Sire Eudes avait abandonné la salle du trône. Tous étaient prêts à s'écharper pour prendre la place du "vieux". La curie Seigneuriale s'était réuni pour élire un éventuel successeur, nobles et bourgeois si affrontaient et pas uniquement verbalement sur les candidats. Sieur Jean, qui avait la lourde tâche de gérer la régence, devait également présider les débats. Le clergé n'arrivait pas à faire entendre raison aux puissants. Pour couronné le tout, Grosfibus, un paysan libre, était arrivé à la curie en exigeant une réduction de taxe et l'incorporation du petit peuple à la curie.

Rabroué, moqué, Grosfibus avait fomenté un révolte paysanne, paysans libre, serf, petits artisans avaient pris les armes et ravageaient les campagnes. Ruthoram, Arbrington et Karbury s'étaient déjà rangé du côté des révoltés. C'étaient des dizaines de milliers d'hommes en armes qui se regroupaient sous les ordres de Grosfibus.

Dame Mélissandre avait été chargée d'écraser la révolte avec la Compagnie Ailée, mais avec moins de 4 000 hommes la situation était dramatique. Déjà dans les rues de Norbury aux cries de "Liberté, à bas les taxes, citoyens aux armes !" Des hommes libres et des esclaves érigeaient des barricades. Comme si cela ne suffisait pas, le bailli de Norbury et la Milice urbaine avaient rejoint les insurgés. Ils n'étaient plus payés depuis des semaines.

Pendant que les échanges restaient vifs au sein de la curie de Norbury, Dame Mélissandre, Sire Eudes et Sieur Jean se retrouvèrent dans un petit bureau à l'écart des débats.

" Messieurs, je ne pourrais pas contenir la révolte de Norbury, et encore moins affronter l'armée de Grosfibus avec ma seul Compagnie. Hélas, ce sont nos seules forces militaires qu'il nous reste. " Dame Mélissandre était démotivée.

" Ma Dame, je ne me vois pas vous envoyer à la mort. Si nous affrontons les révoltés de Norbury, nous avons une chance de gagner, mais au prix d'un grand massacre et la populace ne le pardonnera jamais. Grosfibus le sait. C'est pour cela qu'il ne marche pas encore sur Norbury. Il faut négocier. " Sire Eudes, habile diplomate et fin politique voyait bien que la situation ne se réglerait pas militairement.

" Les riches marchands et commerçants de la Norbury n'accepteront jamais de devoir affranchir leurs esclaves ou de payer plus les hommes libres. Ces gueux devraient apprendre ou sont leur place. " Sieur Jean, riche Tisserand, fulminait.

" Faites Sieur Jean, je vous laisse aller dire à ces "gueux" votre façon de voir. Ce n'est pas avec vos quelques hommes de mains que vous les écraserez. Rappelez-vous que tout riches marchands ou commerçants a été un jour, un petit artisan ou un paysan qui c'est élevé. La noblesse vous tolère juste, car elle a des dettes envers vous. Si nous voulons sauver la Norbury, il va falloir résonner mieux que cela. " Eudes Hollard, se tourna vers la fenêtre qui donnait sur la place barricadé par la Compagnie Ailée.

" Quand je vois deux troupes se faire face dans notre si belle cité, cela me brise le cœur. Sire Alfred qui a toujours été pour la concorde en serait malade. " Se tournant vers Dame Mélissandre. " Que vos hommes tiennent leurs positions, nous perdons les villes les unes après les autres, nous devons garder le centre du pouvoir. "

" Bien Sire Eudes, il en sera ainsi. Je pars de ce pas prendre le commandement des hommes. " Mélissandre quitta la pièce.

" Écrasons-les, la curie décidera !" Sieur Jean, sortie et regagna la grande salle de la curie. Sire Eudes le suivait de prêt le regard terrifié. " Ne faites pas cela, je vous en conjure. " Supplia le chevalier.

Jean tapa avec une chaise sur le sol pour ramener le calme.

" Nobles de Norbury, hommes de grandes familles, les gueux grognent ! Allons nous les laissez-faire ? Ils veulent la liberté, du pain, et des salaires plus élevés et pourquoi pas le pouvoir ? Aux armes, rassemblez vos gens et allons leur donner une leçon ! " Comme par magie, ils répondirent comme un seul homme, " Aux Armes ! "

Sire Eudes regarda sortir les membres dirigeants de la Norbury, certains déjà l'arme au point de la salle, il s'assit sur une chaise pensif. Puis se leva, et dégaina lui aussi son épée et sortit de la pièce...


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Dernière modification par bosco (2021-03-07 16:34:01)

#2 2021-03-10 14:35:00

Alfred l'Ancien

Re : Vae Diebus

Un millier de piquier de la Compagnie Ailée avait installé un barrage de lance face aux insurgés. L’armée de Grosfibus était rentré dans Norbury et était venu grossir les rangs des insurgés de la ville. Des milliers de paysans en arme, de routiers sans compagnie et de miliciens était à une centaine de mètre de la phalange dirigée par Mélissandre.

Les nobles avaient accourus, après avoir revêtus leur armure de Chevalier, accompagné parfois d’un écuyer et de quelques hommes d’armes. Les riches marcha    nd avaient fait envoyés leur serviteurs et leurs gardes du corps. Ainsi 250 se tenait pèle mêle derrière Dame Mélissandre et ses hommes.

Le combat risquait d’être sanglant.

Mélissandre semblait nerveuse, elle était en sous effectif. Elle savait aussi qu’elle ne contrôlerait pas bien longtemps les nobles et marchands qui étaient chauffé à blanc et voulait en découdre. En face, le calme règnait, les hommes observaient Mélissandre et les siens. Parfois ils criaient « le peuples en armes, aux armes, liberté ! »

Sire Eudes avait rejoint, Dame Mélissandre.

« Ma Dame, je ne suis pas pour cet affrontement, mais je serais à vos côtés. » Il posa sa main sur l’épaulière de son amie.

« Eudes, vous êtes un vaillant Chevalier. Je ne souhaite pas non plus cet affrontement. Les citadins des villes réclament plus de pouvoir, les paysans moins de taxes, ils ne réclament pas nos tête ni la fin des privilèges. »

« Mélissandre, si seulement le reste de la curie était de notre avis. » Eudes venait de terminer sa phrase quand Grosfibus fît son apparition.

C’était un petit bonhomme bien en chair, les joues rougies par le travail en extérieur. Il avait un grand couteau à la ceinture. Il brandit un tissus blanc pour demander à parlementer.

Eudes et Mélissandre acceptèrent, Sieur Jean se joignit à eux pour représenter le reste de la curie seigneuriale.

Les deux groupes de retrouvèrent à mis chemin de leur troupe.

« Gente Dame, mes seigneurs bien l’bjour. Je suis Grosfibus, fils de Guettard le trapus. Humble paysans. J’cultive navets et légumes pour nourrir la Seigneurie. Comme lé autres lé bas hein. Lé taxes faut l’baisser, nos amis des villes là, bah eux c’té du pouvoir qu’ils veulent dis. Alors vlà, cé simple, soite vous accepter, soit on crame tout. On est des marteaux nous, on va même cramer les fiefs des voisins s’il faut pour qu’on nous entendent. » Le petit homme gardait le sourire, mais semblait déterminé.

Sieur Jean d’un ton sec et autun répondit immédiatement. « Jamais vous entendez ! Jamais. Les bouseux à votre place ou on vous charge ! » Il ne pu poursuivre.

Grosfibus devint rouge vif. « C’té qui ce-te dingo là ? Il va se prendre un coup de fourche qu’il faudra pas demander d’où q-sa vient hein ! »

Sire Eudes se mît entre les deux hommes. « Messieurs calmons nous. »

Se retournant vers Jean. « Vous voulez nous faire trucider où quoi ? Vous voyez bien que nous ne ferons pas le poid. Taisez vous je vais négocier. »

Jean essaya de parler quand il sentit une dague dans son dos.

« Taisez-vous et laissez Sire Eudes parler. » C’était Dame Mélissandre faisant comprendre à Jean qu’il n’avait plus voix au chapitre. Le marchand rouge de colère se retira.

Les négociations débutèrent, Grofibus et Eudes faisaient de grand gestes. Le ton montait parfois puis redescendait. Plusieurs heures s’écoulèrent. Les hommes de part et d’autres observaient leurs chefs gesticuler. La tension restait palpable.

Soudain, les chevaliers et des soudards aux ordres des marchands fendirent les rangs et chargèrent en hurlant, Jean à leur tête. Sire Eudes et Mélissandre tentèrent de la arrêter. Grosfibus s’éloignant en hurlant « Révolteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!! »

Une horde de révoltés de précipita à la rencontre des téméraires. Un violent choc eu lieu, les Chevaliers bien équipé taillaient en pièce les hommes armées d’outils et de bâtons. Mais très vite sous le nombre et l’intervention de la milice urbaine rallié aux rebelles les nobles durent reculer. Les marchands avaient pour la plus part déjà fuis le combat en voyant leurs gens tomber. Sieur Jean c’était comme évaporer. Rapidement 50 Chevaliers se retrouvèrent encerclé par une foule enragé de plusieurs milliers d’hommes et de femmes.

En arrière de la mêlée, Eudes et Mélissandre n’avaient pas bougé. La Compagnie Ailée était resté l’arme à terre.

« Les idiots ! » Fulmina Mélissandre.
« Ma chère, je n’aurais pas dit mieux. Comment allons nous sortir ces abrutis de ce guêpier ? » S’exclama Eudes.

« Mélissandre, prenez cent hommes et allez renforcer la garde de l’assemblée de la petite noblesse, tuer tout norburien qui n’aurait rien à faire dans le coin. Nous devons protéger les représentants. Il en va de la notoriété de la Norbury. Je m’occupe de ces idiots qui sont à deux doigt de finir écharpés. »

Mélissandre fit un signe de tête puis donna ses ordres. Comme un seul homme une colonne de 100 piquiers la suivit, elle s’éloigna vers l’assemblée.

Eudes restait là pensif. Soudain le son d’un cor résonna dans toute la ville. Eudes, ses hommes, les rebelles, et les chevaliers en mauvaise posture scrutèrent de toute part afin de savoir qui avait sonné.

Le cor résonna une nouvelle fois, plus proche. Eudes aperçu un petit groupe s’avancer autour d’un cheval. Ce cheval était entouré de nombreux prêtres de Podeszwa portant des reliques, ainsi que des pages soutenant un cavalier.

Stupeur sur la place, le cavalier n’était autre qu’Alfred l’Ancien, il portait sa cote de maille, son manteau blanc au motif rouge de Podeszwa. Il leva la main en signe d’apaisement.

Le mot « miracle » fut entendu un peu partout.

Le Baron s’approcha, Eudes le rejoignit et le salua, puis ils se dirigèrent entouré du clergé vers la foule. Celle-ci s’ouvrit pour qu’Alfred rejoignent les Chevaliers. Il s’adressa alors à la foule.
« Mes frères, mes sœurs, Podeszwa ma sauvé, j’étais mort et me revoilà devant vous. Mais je suis attristé. A mon réveil je découvre la félonie d’une partie de la noblesse, la cupidité de bourgeoisie et la révolte du peuple. Même pas enterré que vous songiez déjà à me remplacer ! » lança t-il aux chevaliers qui faisaient pâle figure.

« Et vous brave gens, n’avez vous point trouver d’autres manière de négocier que la violence ? Je vous ordonne, par la grâce de Podeszwa, de retrouver la raison. » S’adressant à tous :

« Rangez vos armes, rentrez chez vous. Seul Sire Eudes pour la noblesse, Sieurs Jean pour les Marchands et Grosfibus pour le peuple vont m’accompagner. Nous allons régler cette situation. Faites envoyer messagers dans toutes nos villes et villages, le Baron est de retour et je ne tolérerai aucune rébellion. Podeszwa ma ramener pour vous guider ! » Il leva la main et congédia tout le monde.

Des acclamations vinrent de  tout bord, « C’est un miracle, un miracle ! Vive le Baron ! Gloire à Podeszwa ! »

Quelques heures plus tard le calme était revenu dans Norbury. Sire Alfred était assis sur sa chaise, face à lui Sire Eudes, Sieurs Jean et Grosfibus.

« Messieurs, je vais aller droit au but. La Seigneurie de Norbury continuera a être unis, par la grâce de Podeszwa j’abolis l’élection du Seigneur et des Capitaines régent. Le titre de Seigneur de Norbury devient héréditaire. La curie rassemblant la noblesse et les marchands est maintenu avec ses prérogatives. Les paysans et citoyens libres méritent d’être représenté, Sieur Grosfibus je vous nomme conseiller, ainsi que Sire Eudes qui continuera de nous représenter en salle du trône. Sieur Jean vous conserver un poste de conseiller. Bien que l’on met rapporté que vous étiez un des partisans du chaos. » A ses mots Jean baissa la tête.

« Vous vous occuperez des affaires commerciales conjointement avec Grosfibus. Annoncez immédiatement une baisse de toutes les taxes sur le bas peuple. La noblesse devra continuer à s’acquitter des siennes. »

Un large sourire se dessinait sur le visage de Sire Eudes. Grosfibus était satisfait également. Jean résolu à se faire pardonner.

Alfred repris. « Dame Mélissandre, reste Capitaine de la Compagnie Ailée et conseillère militaire. Le mercenariat est réintroduit en Norbury, nous vendrons à nouveau les services de cette compagnie au reste du Royaume. »

Le Baron fit une pause solennelle, puis : « Je vous annonce la création d’un ordre de Moine Soldat, l’Ordre de Podeszwa, qui sera chargé de veiller sur tout les lieux saint en Okord. Ils devront éliminer les brigands autour des dit lieux, ainsi qu’apporter assistance au Seigneur de ces lieux si celui-ci est attaquer. Gloire à Podeszwa, ainsi j’ai parlé. Vous pouvez disposer. »

Tous se levèrent et quittèrent la pièce. Sire Alfred était de retour.


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#3 2021-03-17 14:32:45

Alfred l'Ancien

Re : Vae Diebus

Dame Mélissandre avait revêtu sa plus belle armure, celle-ci brillait sous le pâle soleil de début de journée. Elle descendit les escaliers de la caserne.

La dame de Norbury retrouva sa compagnie rangée en carré, dans la cour. Un salut général se fît entendre à son arrivée, puis le silence.

"Les gars, direction le Nord Ouest ! Un Vicomte outragé a fait appel à nos services. Rendons fier la Norbury et Podeszwa ! En avant !" Mélissandre monta sur son cheval et ouvrit la marche.

Derrière elle, 5 000 hommes à minima s'ébranlaient. La population de la ville jetait des pétales sur leur passage. La droiture de la Compagnie Ailée n'était plus à faire, malgré les troubles passée. Cette dernière n'avait pas fait coulé le sang du peuple inutilement.

Au Nord Ouest, une forteresse volée, aurait prochainement la visite de la compagnie qui rejoignait l'armée du Vicomte fort mécontent.

Sire Alfred regardait s'éloigner le crème de son armée, pendant que l'intendance rentrait les coffres remplit d'okors.

#4 2021-03-21 14:12:42

Alfred l'Ancien

Re : Vae Diebus

Une forteresse, quelque part dans le Nord Ouest d'Okord.

Après plusieurs jours de marche, la Compagnie Ailée était arrivée devant la Forteresse. Le siège avait déjà commencé depuis plusieurs semaine. L'armée du Vicomte spolié bombardait les remparts. Les archers des deux camps s’échangeait des amabilités.

Un Capitaine du Vicomte leur indiqua leur quartier. Juste le temps de déposer le barda, que la Compagnie se mettait en position. Un assaut allait être donné. Mélissandre et ses hommes voulaient être de la partie. Les serviteurs qui accompagnaient la compagnie allaient se charger de préparer le campement de la troupe.

Sous les tirs de différents projectiles, les tours d'assauts et les échelles avaient été amener contre les murs. Les hommes montaient, Mélissandre bouclier pour se protéger, épée dans l'autre montait suivis par ses hommes.

Le combat s'engagea sur les remparts de la barbacane, mais après plusieurs heures de combat, la retraite sonna. Mélissandre donna l'ordre du repli.

Au camp Mélissandre, qui avait fait soigné des plaies bénigne, allait voir les mourants et les blesser. Le siège lui se poursuivait.


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#5 2021-05-13 15:15:30

Alfred l'Ancien

Re : Vae Diebus

Alfred l'Ancien était rentré en son château de Norbury. Il avait traversé des contrés vidés de leurs habitants. Au sein de la ville de Norbury le spectacle n'était pas meilleurs. Les veuves se comptaient par milliers, et encore plus d'orphelins.

Depuis son retour de captivité, Alfred c'était retiré dans la sainte chapelle avec ordre qu'on ne le dérange pas.

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Son fils, Chilpéric, continuait de gouverner en son nom. Ce dernier avait veillé à faire enterrer avec les plus grands honneur son frère, Clovis, tombés au combat et donner une messe pour tout les morts. La Maison Roc avait donné 1 okors d'or a chaque famille d'un mort, 50 pièces d'argents pour un mutilés. Le gouverneur avait aussi surveillé la convalescence de son petit frère Clodion.

La Seigneurie était exangue, la famine avait frappée, l'or venait à manquer. Les chevaliers errants, certes peu, avaient rompus leur contrat, comme le célèbre Triston dit le Colosse.

Chilpéric c'était entretenu avec Grosfibus pour la nourriture, ce dernier lui déclara qu'il avait un besoin de main d’œuvre. Chilpéric dû se résoudre à démobiliser les levées paysanne, enfin se qu'il en restait. Il fallait nourrir la Norbury. Avec Melissandre il discuta de l'état de l'armée et des défenses. Ces dernières, malgré la trêve signé, avait été augmenté on craignait une attaque. Quand à l'armée elle était en mauvais état. L'OST avait été démobilisé, les bannerets pensaient leurs plaies. La Compagnie Ailée avait perdu les trois quart de ses effectifs. Le recrutement avait néanmoins repris, mais les recrues se faisaient rare. Avec Sieur Jean il parla de la situation économique, le soutien à la guerre avait ruiné la Baronnie de plus la création d'un fief pour les Do'anraviirs, Nervos dans les montagnes, avait vidée les caisses. Mais tel était le prix de l'alliance avec les clans des montagnes. Leur chef, Vinvaf Torviens, avait été admis comme membre du conseil de la Norbury.

Chilpéric n'avait que peu de nouvelle de l'église de Podeszwa qui avait fait très peu pour soutenir. L'Ordre de Podeszwa en revanche était toujours en guerre. Mais Chilpéric devait respecter une trêve et ne pas soutenir ses frères. Il prit soin néanmoins de faire sonner les cloches des églises chaque jours à midi en soutien.

#6 2021-05-15 11:32:55

Chilpéric du Roc

Re : Vae Diebus

Chilpéric se retrouvait sans le vouloir à diriger la Seigneurie et les autres affaires de son père. Avec le titre de Gouverneur de Norbury il devait expédier les affaires courantes, gérer les affaires militaires et commerciales.

Il était inquiet, son père ne mangeait pas plus d'un morceau de pain rassi par jour et un gobelet d'eau. Ce dernier refusait de voir quiconque. Alfred en voulait à la terre entière, à l'église pour la destruction des lieux saints cette dernière étant restée bien passive, aux Saxons pour la mort de son fils et les souffrances infligé à son peuple, à Baldir qui c'est montré un piètre Roi croyant ne souhaitant ne faire d'Okord qu'une province de son royaume. Chilpéric n'avait pu parler à son père, celui-ci c'était mué dans le mutisme.

Le gouverneur c'était occupé de l'installation des Do'anraviirs, il avait supervisé avec Mélissandre le recrutement de nouveaux soldat pour la Compagnie Ailée, c'était attelé à pensé les plaies de son peuple.

Il avait rencontré Grosfibus, le représentant du monde paysans, ce dernier lui proposait de mettre sur pied une compagnie commerciale afin de vendre du grain à tout le Royaume, une fois la famine jugulé bien entendu.

Mais sa plus grosse tâche allait être d'aller au mariage du Vicomte Raoul l'Ermite et de la Vicomtesse Kana de BonneFoy.

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