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Dans le centre de la Forteresse Teutonique de Marienburg, se dressait une immense cathédrale, on disait que c'était la plus majestueuse mais elle ne ressemble pas à proprement parler à une cathédrale mais a une forteresse.
D'immenses murs épais, vieillissant et mousseux, des troupes gardant les différentes entrées mais aussi l'immense porte à double battant.
Une troupe plus importante arrivant sur la place autour de l'église, composant celle-ci des Chevaliers Teutoniques vêtuent de Noirs et d'une croix blanche ornée d'or. Ils étaient peut-être cent voire deux cents.
Quand la grande porte s'ouvrit, la troupe s'engouffrait dans l'édifice, la foule s'engouffrait à leur tour,
Les soldats se répartissaient dans ce bâtiment où les bancs se succédaient sans fin et les vitraux ornés du signe Teutonique se comptaient par dizaines.
Les chandeliers se positionnant en parallèle des bancs et rayonnants de 3 bougies par luminaires, on en comptait une centaine si ce n'est plus.
Un petit groupe décida de se regrouper autour de l'autel, la paume dans le poing, le poing autour de l'épée, l'épée tombant jusqu'au sol et remontant jusqu'à la poitrine. Vétuent de leur armure de parade, et leur casque avec des ailes de dragon.
Le représentant de l'Ordre Teutoniques s'avança devant l'autel et commença à réciter le consentement devant Hermýne vön Ølonoìs et Henri de Tunna.
- Mes frères et sœurs, nous sommes ici réunis pour célébrer ce moment inoubliable de l'union de Henri de Tunna et de Hermýne vön Ølonoìs.
Par les pouvoirs qui me sont conférés. Par les pouvoirs que me donne l'Ordre Teutonique.
Par les pouvoirs de l'épée de Sainteté qui pourfendant le ciel s'abattront sur les infidèles.
Par les pouvoirs que me confère Père.
Moi Alberto de Falot, Grand prêtre de l'Ordre Teutonique,
Par la bénédiction de Père, nous souhaitons que votre union soit longue et fidèle.
Vous pouvez embrasser la mariée.
Robert s'était rendu sans escorte à Marienburg.
La forteresse avait fière allure et regorgeait de gardes. Robert jaugea du regard les défenses, celles-ci semblaient bien en place et il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.
Puis il entra dans la cathédrale et s'installa au milieu de l'assemblée.
Tous ces okordiens se pavanaient, ne rêvant que d'or et de pouvoir. Beaucoup suivaient du regard la mariée, qui de fait était très belle.
La cérémonie fut relativement brève. Décidément les okordiens ne se souciaient que de leurs objectifs et peu leurs importait leur coeur.
Robert félicita rapidement les mariés à la fin de la cérémonie.
- Au nom du peuple de Carovar, je vous souhaite une union longue et heureuse.
- que votre descendance soit nombreuse
- et que vos affaires prospèrent
Puis il salua les mariés et pris congés.
Ce mariage ouvrait certainement une nouvelle ère en Okord. Peu importait, tant que le Carovar n'en pâtissait pas.
Dernière modification par Hubert de Montmirail (2020-04-16 19:30:18)
Henri ne savait rien de ce qui se passait dans ce monde, tout ce qu'il l'intéressait c'étais l'Ordre Teutonique et sa santé... et la belle Hermýne vön Ølonoìs, qu'il avait rencontré dans sa demeure dans sa capitale à Marienburg,
Rien ne calmait ses pulsions mais depuis l'arrivée de cette charmante demoiselle, Henri ne s'énervait presque plus en sa présence.
Il n'avait qu'une hâte c'étais de vivre avec Hermýne ensemble pour la vie.
Dernière modification par Aokairu (2020-04-16 22:17:29)
On l'avait prévenu des nombreuses atteintes mentales du Prince, toujours à deux doigts de la folie, séduite par le taiseux colosse l'amour avait fait son chemin. Il lui rappelait son père qui faisait décapiter les barbares leurs têtes longeant les routes aux bouts des piques, son grand-père qui arrachait les langues et suspendait les corps gigotants avec un message gravé ou cousu à vif, les exotiques 10 ans de sa vie en ces contrées elle n'en disait pas un mot laissant imaginer bien pire. Elle-même parlait peu affichant la plupart du temps un air dédaigneux, soupirant, levant un sourcil, esquissant un mince sourire, remuant le bout de son nez, persuadé de sa supériorité de stricte Noble.
Revêtue de la plus somptueuse des robes faite de soie noire avec une traîne de 180m de long, le tout intégralement brodé d'une seule nuée d'oies sauvages agrémenté de Tränen aus Mïtall* de différente couleur.
À la parole d'Alberto de Falot, elle embrassa son mari froidement du bout des lèvres.
Tränen aus Mïtall * – Larme de métal , perle de culture couleur cuivre, argent, or ou noire.
Dernière modification par Olonais (2020-04-16 22:17:22)