Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
C’est au petit matin, alors que les rayons de soleil commençaient à peine à percer l’obscurité, que se présenta devant la forteresse, La Gloire Lagomorphique, un cavalier vêtu de pourpre et d’or, son visage était dissimulé par un masque en argent finement ouvragé.
D’une voix grave et rauque il dit au garde :
Juge Inquisiteur - Conduisez moi à votre cheffe, sauvages, je suis l’envoyé de sa Grâce Kida Nedak Gakash.
Entrant dans la forteresse il regarda autour de lui, ’Quel endroit minable’ pensa-t-il. Le Juge Inquisiteur haïssait cette place forte perdue au milieu de montagnes glacées, mais ce que Kida ordonnait, le Juge Inquisiteur l’exécutait. Il se présenta devant l’Intendante Krylia encore à moitiée endormie. Elle n'était vêtue que d’une simple tunique mal ajustée. Elle le regarda arrivé en prenant son verre de vin du matin, affalée sur la chaise qui lui servait de trône. Il lui dit d’un ton narquois :
Juge Inquisiteur - Bonjour à vous, je vois que je vous sort de votre lit. Pour vous permettre de mieux vous réveiller, voici les raisons de ma venue. Sa Grâce, Kida Nedak Gakash, a décidée de vous apporter la civilisation et la bonté d’Auriga. Notre modeste, mais néanmoins capitale, contribution se fera par la lance et l’épée et la poigne de fer des Atlantes. Voyez cela comme une magnifique occasion de vous élever en accueillant la brillante civilisation Atlante.
Il ajouta d’un ton amusé :
Juge Inquisiteur - Et très honnêtement, en voyant cet endroit, que dis-je? Ce... taudi, cela n’est pas de trop.
Surintendante Krylia - Hummm… vos paroles me donne mal au crâne. Il est vrai que vous me réveillée mais l’aube point à peine. Vous auriez pu venir installer un commerce en mes terres et participer ainsi au financement de la forteresse mais vous avez décidé de le faire par les armes, c’est un choix comme un autre. Et bien soit, laissons parler les armes.
GARDES! Ramenez cet homme auprès de sa maîtresse. Ne lui faite rien, il viendra ramper à nos pieds une fois son armée mise à terre.
Ainsi donc, les armées prirent place dans la plaine. L’air était saturé d’une odeur nauséabonde. en effet, les soldats qui n’étais pas préparer à mourir furent vite convaincu que la mort n’était pas loin car, entre leurs places qu’ils prirent et celle de leur ennemis, 7000 hommes étaient déjà mort et toujours frais. Ils n’allaient pas affronter une bande de paysans cette fois mais des soldats qui tout juste, sortaient de bataille et à qui ce terrain n'inspirent pas la crainte. Au moins, les archers et les arbalétriers n’allaient pas manquer de traits ou de flèches, il suffit de se baisser et de les décrochées des cadavres encore fumant.
Ce fût d’abord lointain, puis de plus en plus fort, se rapprochant, l’armée Atlante marchait au rythme des tambours et des corps de guerre.
YouTube
Bannières flottantes, armures rutilantes, l’armée prenait place de manière ordonnée, tandis que sur un promontoire rocheux une femme vêtue de bleu et d’une cuirasse noire s’intallait. Kida regardait, elle contemplait la scène devant elle. Finalement, elle se décida à prendre sa jument blanche et d’aller à la rencontre de l’intendante au centre du champ de bataille.
Kida - Alatulya, salutation, je vous offre ma clémence, soumettez vous, reconnaissez Auriga comme votre déesse, embrassez notre panthéon et reconnaissez moi, Kida Nedak Gakash comme vous étant supérieure et j’épargnerais votre misérable existence. Refusez et je noierais vos enfants dans le sang de leurs mères.
Elle attendait tranquillement. Elle regarda la femme avancer vers elle.
Krylia - Bonjour, je ne reconnais que mes dieux et puissiez vous me passer par les armes, je ne plierai pas le genoux. Si vous gagnez, certe je reconnaitrai ma défaite mais ne tournerez pas le dos à mes dieux et si vous voulez implanter votre culture, en cas de victoire, vos collon seront reconnus comme citoyen nobles. En cas de défaite, les pitoyable survivant de votre armée rejoindront ma population d’esclave et je vous regarderais bien croupir attachée au pied de mon lit.
Kida eu un rictus, amusée, elle détourna son cheval et regagna son armée. A hauteur de ses hommes elle dit d’un ton fort et clair :
Kida - Soldats atlantes, écoutez moi, regardez les, ne les craignez pas, je vois des hommes qui valent la peine d’être tués et de valeureux gaillards à mes côtés. Il paraît que nos adversaires sont de bien meilleurs amants que combattants, ce sont de vrais hommes demandez à n’importe quelle chèvre, cochon ou autre animal de basse-cours.
Elle marqua un temps de pause, avant de reprendre :
Kida - Souvenez vous de pourquoi nous sommes tous ici, montrons à ses impies la toute puissance des adorateurs d’Auriga, ce soir le ciel se tentera de rouge et l’eau aura le goût du sang. A la guerre !
Kida leva son épée pour marquer la fin de son allocution, à la suite de quoi les soldats crièrent des “Houha” appuyés pour la Gardienne.
Hors ligne
Les placements sont la meilleures choses à faire, faites croire une chose a l’ennemis et surprenez le au dernier moment. Ainsi, Krylia avait volontairement mis ses archers en première ligne et n’avait pas fait mine de les bouger alors que la cavalerie ennemie approchait. S’en suivit un choc terrible lorsque les cavaliers, débouchant de leur colline, ralenti par les sabots de leurs chevaux qui glissaient sur les cadavres ne se retrouvèrent pas face à des archers surpris mais des lanciers bien alignés, pics levé qui les attendaient.
Ce fut bref, ils continuèrent leurs mouvements et les chevaux furent tué soit par les pics soit par les traits qui arrivèrent après coup.
Les cavaliers avaient contournés la position et la ligne de défense de Kida, prenant à revers ses lanciers et fantassins qui s’attendaient à une charge de face mais, connaissant le terrain, les cavaliers avaient disparu pour ne réapparaître que derrière eux et foncé sur les unités à distance qui concentrées, visaient déjà les fantassins ennemis qui approchaient.
Ce fut un massacre. Leurs traits ne furent pas tant de dégâts que cela, leur concentration perturbée par le tumulte des sabots derrière eux. Ainsi, pris de dos et de face, les pauvres archers et les pauvres arbalétriers Atlantes ne purent que se défendre au corps à corps mais ils furent écrasés soit par les chevaux soit par la masse ennemies.
La Gardienne située dans sa tente de commandement, regardait la bataille faire rage. Les soldats, déjà épuisés par plus d’une journée de marche et évoluant dans la plaine boueuse, avaient la plus grande peine à progresser. En face l’ennemi connaissait le terrain et tenait en respect les Atlantes.
Verre de vin à la main elle était plongée dans ses pensées, le regard perdu au loin. Quand une voix, derrière elle, l’extirpa de la torpeur.
Juge Inquisiteur - Votre Grâce nous devons prendre une décision. Poursuivons nous l'assaut contre ces sauvages ou...
Le Juge Inquisiteur laissa sa phrase se perdre dans la brise glacée des montagnes, après un temps de silence Kida dit :
Kida - Faites sonner le repli.
Juge Inquisiteur - Plait-il? Votre Excellence le combat n’est pas perdu, nous devons poursuivre, ses hérétiques paierons leur insolence!
Kida - Nous n’avons pas d’espoirs de l’emporter aujourd’hui. Faites sonner la retraite. J’en ai assez appris aujourd’hui. De plus j’ai des choses bien plus importantes, qu’une forteresse perdue au milieu de nul part, à gérer. Faites battre le rappel et rentrons à Atlantide.
Juge Inquisiteur - Bien, comme vous voudrez votre Excellence, que devons nous faire des blessés ?
Kida - Emmenons avec nous les hommes qui peuvent marcher, tuez les autres.
Le Juge Inquisiteur s’inclina et quitta la tente. Le rappel sonna à travers toute la vallée.
Les hommes hurlaient dans la plaine, ils en avaient encore envie, du sang de leur ennemis.
La cavalerie avait dû leur faire peur à passer si proche de leur maîtresse adorée mais elle ce mouvement avait permis d'annihiler leur archers. Les hommes étaient déçus de voir ainsi leur ennemis partir sans honneur.
Un cavalier approcha du camp, il s’agissait de Krylia. Elle portait toujours une tenue de tissu ajustée. Elle avança sans crainte vers la tente de Kida.
Elle descendit de cheval et entra dans la tente, sourire aux lèvres.
Krylia - Bien, je constate que vous vous repliez et donc que ceci concède ma victoire. Allez vous respecter votre parole où la fuir et m’obliger à venir tuer vos gens pour prendre vos responsabilités?
Elle avait un petit sourire moqueur et savait très bien ce que ça impliquait.
Kida toujours assise dans sa tente verre en main fit signe à Krylia de prendre place, un esclave lui apporta du vin. La Gardienne dit calmement :
Kida - Nous nous sommes bien battus, et vos hommes ont bien du courage, a présent que j’ai appris ce que je voulais savoir, je n’ai pas de raison de laisser mes derniers hommes mourir. Aussi voici ce que je veux bien vous accorder, je vous laisse cette tente avec tous les biens dedans, y compris cet esclave. Il y en a bien pour 50 000 pièce d’or d’objets et de tentures. Je penses qu’il s’agit là d’une bonne contrepartie. Pour ma part des affaires urgentes m’attendent sur d’autres terres plus au Nord.
Kida bu plusieurs gorgées de vin silencieusement et dit :
Kida - Après que j’ai réglée mes affaires d’état, que diriez vous de venir passer en tant qu’invitée quelques jours à Atlantide, je suis certaine que cela vous changera de ce… trou, humide et froid.
Elle s’assied et regarde Kida.
Krylia - Ce serait avec plaisir que je viendrai vous rendre visite. Mais ce trou humide et froid comme vous l’appelez c’est chez moi et ce lieu peut être bien plus accueillant qu’en venant avec une armée.
J’attendrai votre missive alors et saurai exploiter au mieux ce “cadeau” que vous me faites.
Au début d’une longue paix durable entre nos deux peuples?
Elle s’est servie un verre de vin tout en contemplant la tente et plus particulièrement l’esclave avant de regarder kida droit dans les yeux en levant son verre à la fin de sa phrase.
La Gardienne adressa un sourir enjôleur et dit :
Kida - Si je n’étais venue qu’avec de bonnes intentions je n’aurais pas eu les réponses que je voulais avoir, et si je souhaitais réellement prendre votre place forte je serais venue accompagnée de bien plus d’hommes et surtout d’un nombre imposant d’armes de sièges. A la paix, qu’Auriga nous inonde de sa bénédiction.
Elle leva son verre, bu une gorgée, quand le Juge Inquisiteur entra, remarquant l’étrangère, il préféra s’adresser en atlante à Kida.
Ils échangèrent quelques instants puis Kida dit :
Kida - Bien, mon cheval est prêt, à bientôt belle dame.
Elle sortit de la tente et Krylia resta seule avec l’esclave.
Krylia regarda l’esclave. Elle fit venir ses hommes pour tout démonté et parti avec l’esclave.
Hors ligne
Pages : 1