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#1 2015-05-01 12:03:51

Osuria

Chevalier Osuria ; le souffle nouveau

...N'oublions pas que c'est par les savoirs d'autrefois que le passé a pu forger l'avenir...

L'Antre Neifon possède une cinquantaine de chevaliers disséminés principalement aux frontières de sa province afin d'être rapidement sur place en cas de guerre. La moitié sont commandés par des chevaliers d'Osuria et l'autre par une forteresse, dont son siège est celui du Prince Zedicus lui-même. Il s'agit de places fortes quasi imprenables et protégées par de sombres remparts. Armée de l'ordre acharné et redoutable, la plupart du temps - lors des lancées - ils s'affichent fièrement. Quels que soient les moyens et la force de l'adversité. La grande force des chevaliers d'Osuria se montre par leur entêtement devant les pires situations et par le souhait de toujours refuser la défaite. Son honneur est sa médaille, et sa vie sa plus grande utilité. Osuria a toujours préparé ses hommes au pire. Il leur a toujours affirmé être fier face à notre destin ; parce que sans ce courage qui nous a amené jusqu'à ce moment, nous ne sommes rien.

L'Antre Neifon possède de bons cultivateurs, des preux chevaliers, ainsi que leurs familles et amis. On y trouve aussi d'innombrables familles paysannes et marchandes. Ceux-ci sont les héritiers de vielles familles Neifiennes, tous anciennement divisées en 4 grandes branches. Une race d'Elfe Neifienne a même été répertorié par la communauté scientifique. Fins, élancés, agiles, adroits de leurs mains, proches de la nature, grands magiciens, artistes prolifiques, incroyables archers, quasi-immortels, beaux et raffinés. Selon eux, ils sont les descendants de grands mages Neifiens qui ont vécu durant la toute première ère. La race d'êtres un peu trop parfaits pour être vrais et qui pourtant existe bel et bien.

L'Antre Neifon est fier de posséder plusieurs de ces habitants, pour la plupart du temps, de grands navigateurs et voyageurs, dont apprendre semble être leur grande occupation. Cette race Elfique serait aussi, selon les mythes Neifiens, la réincarnation d'hommes ayant disparu dans les entrailles du Royaume d'Okord. Tout chevalier d'Osuria doit aussi avoir des connaissances et non être une brute sans cervelle. Il doit représenter sa nation, son honneur, perdurer son message dans sa représentation.

L'Antre Neifon possède sa propre fortification et installation visant à une grande autonomie. Cet Antre est depuis peu le centre Neifiens des communications extérieures. Gérée par Osuria, avec l'aide de son ordre, l'Antre est reconnue pour sa grandeur, son agriculture florissante, riche et variée.

L'Antre Neifon, économiquement parlant, possède un grand système de commerce extrêmement développé. Ils sont d'ailleurs reconnus pour être de fins marchands dont le maniement du verbe pourrait faire vendre à peu près n'importe quoi à n'importe qui. Bien arrogants, ils peuvent aussi faire preuve d'une grande sagesse. Cet art de la Guerre prend toute son ampleur dans les sphères politiques de Neifon ; où les Diplomates, Chevaliers et autres ambitieux sont connus pour leur langue acérée. Sur Neifon, plus qu'ailleurs, les luttes d'influence, de pouvoir et de conquête sont particulièrement développées.

L'Antre Neifon possède des combattants aux regards vifs comme la Nuit, brillant constamment d'un éclat meurtrier. Prédateurs parmi les proies, chasseurs parmi les plus grands chasseurs. Depuis peu, les chevaliers d'Osuria sont des chasseurs sournois et savants. Ils possèdent la faculté de s'infiltrer aisément et discrètement, où bon leur semble, pour finalement avoir certaines informations. Les chevaliers d'Osuria sont souvent les objets sanglantes d'hommes influents, qui les engagent afin d'aider l'économie du Royaume d'Okord. Leur visage et corps est souvent, en partie, couvert d'un grand tissu et masque protecteur. Leurs vêtements restent sombres et pourpres, aux couleurs de la Nuit ou de l'environnement. Ils y dissimulent souvent des épées, armes et armures afin de surprendre leurs adversaires quand ceux-ci osent baisser leurs gardes.

L'Antre Neifon accroît sa prospérité, bougeant à une vitesse folle. Les nouvelles connaissances s'opposent aux anciennes puis s'entrecroisent de telle sorte que sur l'Antre... Des arbres aux feuilles vertes sortent fraîchement su sol, une brise douce peut être ressentie, le soleil de d'Okord est perceptible et les ruisseaux ruisselants se font entendre de plusieurs territoires.

...N'oublions jamais que sur ces terres, ce sont les influents et puissants qui décident; et aucune utopie, aussi belle soit-elle, ne fera jamais plier cette réalité...

#2 2015-05-01 13:05:30

Osuria

Re : Chevalier Osuria ; le souffle nouveau

Le repos avait réparé beaucoup de choses cette nuit-là. Le Chevalier Osuria était tellement fatigué de sa longue journée, il devait dormir avant de repartir. Plusieurs élancées rebelles au Sud de sa province l'avait encore défié au nom d'une autre organisation secrète. Néanmoins, il y avait un autre souci. Quelque chose, une idée, une énergie, une conception dérangeait Osuria depuis quelques jours. Le problème ; il ne savait pas quoi. Il sentait cette énergie au plus profond de lui, mais ne pouvait guère la découvrir. Toutefois, d'un esprit courtois, le Chevalier Osuria enterra tout de même leurs corps au nom du respect. Il revint très tard durant la nuit. Une dizaine d'heures plus tard, le jour commençait enfin à faire son apparition.

Et Albert, un serviteur, vint réveiller Osuria.

Albert : Monsieur, votre cheval vous attend. Le peuple de l'Antre Neifon vous désire.
Osuria : D'accord, humble Albert. J'arrive, il est temps de se mettre en route.
Albert : Parfait, monsieur. L'Antre Neifon vous attendent impatiemment.

#3 2015-05-05 10:27:28

Osuria

Re : Chevalier Osuria ; le souffle nouveau

Quelques jours après la création du Bastille Haskaï, sous l'effigie du Prince Zedicus, l'équipe coloniale avait trouvé une lettre dans laquelle l'auteur raconte un de ses voyages. La lettre, elle était clairement pour un vassal, un fils ou une épouse.

Elle avait été retrouvée dans les profondeurs des niveaux de sol du Bastille Haskaï. Un vieux campement hostile, encore les restes d'un ancien peuple sous l'ordre d'un chevalier ? Nous le saurons jamais. Toutefois, si c'est par honneur et par respect qu'il faut enterrer nos morts, c'est logiquement par pur principe que le Barron Osuria lu la lettre à voix haute.

"

Voyage 196,

C'était nos grands voisins, les territoires des océans sans fin. En bref, les habitants se contentent des appeler les hommes de Lucifer. Au moins, ce petit nom là, ils étaient tous sûrs de s'en souvenir.

Reste-il que ma route a été longue, même très grande. Sans réelle fin, vu que chaque mouvement n'était que mon propre choix vers d'autres destinations. De temps en temps rocailleux, parfois sur des plaines en terre battue, quelquefois sur de simples chemins entre les montagnes enneigées. Même que je pouvais croiser souvent un ou plusieurs habitants de différents villages qui progressaient dans le sens contraire de mes propres pas. La tête baisse, mine cuisante de vouloir se rendre à destination. Rien ne les obligeait à continuer tel qu'ils le faisaient sur la route des sentiers perdus du Royaume d'Okord. D'ailleurs, j'ai croisé sur ma route un village voisin, dans lequel les habitants fatigués pouvaient couramment s'arrêter pour la nuit. Une sorte d'auberge. Mon arrivée au village voisin a été de toute évidence assez assourdissante, si on ne prenait pas compte de la situation.

Un habitant de la place avait été pendu, puis la majeure partie de son corps reposait sur le long, mort.

Les villageois du village avaient probablement assisté au carnage. Selon les informations, certains avaient tenté de prendre les armes pour renverser le pouvoir, mais cela n'avait à rien. Quand je me suis avancé plus loin, un cadavre d'enfant y était contre une barque jonché sur le sol. Ses cheveux et une grande partie de sa jambe était arrachée d'un trait saignant. Sa poitrine avait été brûlée et deux bêtes aussi mortes que la mort elle-même avaient été placés sur ses jambes. Cet instant a été probablement la plus sombre de mon existence, voilà ce que j'en pense.

Décidément, le Seigneur qui avait passé par ici avait prit son temps et s'était bien amusée à mettre tout cela en action. De l'adrénaline puissante traversa mon esprit durant cette soirée. Ma propre colère, de ne pouvoir retrouver ce qui avait réduit sa vie d'humain à néant. Ma pitié, de constater l'infeste bêtise humaine avec laquelle on avait pu s'occuper de cet ancien village. Ma tristesse, pour ceux qui ont terminé leurs jours dans ce village. Et une rage, de voir finalement que quelqu'un avait eu à ce point le besoin de détruire.

Prenez soin de vous,
Les temps sont graves.

"

#4 2015-05-08 00:07:03

Osuria

Re : Chevalier Osuria ; le souffle nouveau

Sétant couché tôt, pour une bonne fois, le Baron Osuria n'arriva pas à dormir plus de quelques heures et fut vers trois heures déjà réveillé. Pendant une heure entière, il pensa à la Villa Padraeg, à son suzerain le Prince Zedicus et il vérifia dans l'inquiétude d'oublier quelque chose dans ses effets, rangeant et dérangeant tout au moins cinq fois avant d'en conclure qu'il avait tout pris, n'omettant aucun détail pour le voyage vers la Villa Padraeg.

Le Baron Osuria s'était, bien évidemment, dirigé vers l'écurie de son équipe coloniale.

L'écurie, en elle-même, ne semble pas bien impressionnante, au regard de ce qui l'entoure.

Des murs vieillis par le temps, des gravures qui s'effacent, des morceaux d'architecture qui s'effritent. De plus, elle paraît bien petite. La seule chose vraiment notable, c'est sa tour. Une tour qui se dresse à l'opposé de l'entrée, juste au bord de la falaise, érigée telle un phare en bordure d'un océan. Elle est encore plus vieille que l'écurie, l'architecture presque primitive en atteste. Et, tout à son sommet, une lumière verdâtre bien plus puissante que toutes les autres illumine aussi loin qu'elle peut l'obscurité indéchiffrable qui s'étale plus bas.

Le Baron Osuria pénétra tranquillement dans l'écurie et commença à brosser son cheval avec l'une des brosses qu'il avait oublié de ranger, le soir d'avant. L'immense cheval n'était pas sale le moins du monde, son épaisse peau tacheté noire était luisante et pas un centimètre de poussière n'aurait osé se poser dessus. Après l'arrivée des derniers retardataires, le Baron Osuria s’avança, invitant son peuple de se mettre en rond autour de lui. Une histoire se préparait à être dévoilée au grand jour avant le prochain départ, celui vers la Villa Padraeg. Le Baron Osuria était prêt à dire les consignes, ses instructions. D'ailleurs, bon nombre d'entre le peuple s'estime chanceux d'avoir le Baron Osuria comme Seigneur.

Sans se vanter, ni vouloir en rajouter, on peut très simplement résumer le corps du Baron Osuria à une eouvre d'art. Chacun de ses traits semble avoir été soigneusement ciselé par un génie de la sculpture dans une pierre dénuée d'imperfection. Seule la perception défectueuse d'autrui empêche sa beauté d'être parfaitement objective. Le Baron Osuria est le genre de personne qui fait tourner les têtes de la majorité, qui a besoin de peu pour charmer et cela lui convient. Car, comme toute chose modelée par ses dons, son corps n'est qu'un outil de plus pour atteindre ses objectifs.

Cela étant dit, malgré ses grands talents, il est des constantes que l'on retrouve dans toutes ses formes. Tout d'abord, sa longue chevelure d'ébène, rarement négligée qu'elle soit lâchée ou attachée. Ensuite, viennent ses yeux aux reflets noires, lui donnant l'allure d'un démon parmi les hommes. Et pour finir, l'assurance qui se dégage de lui, presque oppressante tant son ego de démiurge est développé.

#5 2015-05-09 17:31:12

Osuria

Re : Chevalier Osuria ; le souffle nouveau

Réponse verbale d'un Lieutenant pour quelques Chevaliers, à l'intérieur de la Muraille Gorvelois.

Mes Seigneurs, mes Amis, mes Marchands, Mon frères...

Aujourd'hui, les mots Influence et Égalité ne servent qu'à duper les peuples du Royaume d'Okord. Nous savons que vous vous cachez derrière cette quête de richesse. Depuis des mois, ils se tapissent sous des raisons fausses pour entendre leur influence. Ils sont les Seigneurs Charognards du Royaune d'Okord, d'immenses armées qui leurs sont dévouées demeurent sur plus de mondes que l'on ne peut en compter. Mais je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible.

Nous devrions tous nous aider si nous le pouvons, la Muraille Gorvelois devrait faire des siennes. Les bons Seigneurs du Royaume d'Okord sont ainsi fait. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain pas lui donner le malheur. Dans ce monde, chacun à sa place et nos terres sont assez riches et vastes pour nourrir et habiter tous ses êtres. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre, mais plusieurs l'ont oublié. Le va-t-en-guerre est profondément agressif et va prendre tous les moyens disponibles pour arriver à supprimer ses victimes.

L'envie a empoisonné les esprits des hommes. À barricader le Royaume d'Okord avec la haine vous nous avez fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Ils sont cultivés, mais vous manquez de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines la vie n'est plus que violente et tout est perdu. Ils ne sont plus que démons aux carcasses pourrissantes se tordant sous les influx de richesses pillées à leurs victimes désarmées. Mais la haine finira par disparaître, les Seigneurs mourront et le pouvoir qu'ils avaient prit au peuple va retourner au peuple. Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra pas périr.

Le sang d'un innocent, jamais ne coulera sur nos mains. Puis ne désespérez pas, défendez la Muraille Gorvelois. Et n'oubliez pas que la vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie.

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