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Empalé ...
Empalé après avoir vu torturer toute sa famille ...
Robert ne se souvenait que de la fin de l'histoire qu'on lui avait contée.
Les envahisseurs avait empalé son grand-père.
- Soldats ! Prêts à l’assaut !
Robert avait toujours eu en tête l'idée de sa vengeance. Il s'était musclé, avait travaillé le maniement des armes, avait aussi appris à chevaucher.
Puis il avait pris le temps de former ce commando carovarien. Tous étaient épris de liberté.
- Chargez !!!
La ferme okordienne avait été repérée depuis un moment. Peu de défenses.
Mais le commando n'était pas encore assez puissant pour espérer attaquer de plus gros objectifs.
Peu importe, il s'agissait de marquer les esprits okordiens ... et d'en massacrer autant que possible !
Dernière modification par Hubert de Montmirail (2020-01-07 22:05:13)
La cavalerie carovarienne galopait allègrement vers les fermes, quand Robert aperçu un étendard.
Une armée ennemie !
Tout se bousculait dans sa tête. Le fief agricole avait reçu des renforts et il y aurait une véritable bataille.
Que faire ? Ordonner un repli afin d'éviter un drame ?
Non !
Robert ne dit rien et la charge continua.
Alors sur l'aile droite du commando, surgirent des cavaliers ennemis.
Aussitôt Robert fit signe aux archers de tirer. Ceux-ci firent mouche et abattirent plus de 300 cavaliers okordiens.
Bien joué ! cria-t-il à ses hommes.
Préparez-vous à renouveler le tir !
La bataille était lancée ...
La cavalerie ennemie surgit. Plus de 5000 cavaliers faisaient face aux 2500 cavaliers carovariens.
Par chance le seigneur okordien fit se scinder en deux sa cavalerie, une partie contournant le commando carovarien, l'autre chargeant plein centre.
- Restez groupés ! ordonna Robert
Les archers lancèrent une nouvelle salve tout aussi meurtrière sur l'ennemi.
Puis ce fut le corps à corps.
Bien que plus nombreux, l'ennemi n'était pas aussi organisé que les carovariens. Cela redonna encore plus de fougue à Robert. Son épée tranchait les têtes okordiennes et estoquait les pantins ennemis à tour de bras.
Les cavaliers ennemis qui avaient chargé plein centre furent anéantis. Ceux qui avaient tenté de contourner le commando carovarien avaient perdu un millier d'hommes.
La victoire s'offrait à Robert et ses hommes.
Dernière modification par Hubert de Montmirail (2020-01-09 21:15:41)
La victoire ?
C'est ce qu'avait cru Robert. Mais plus de 2000 cavaliers ennemis et 500 archers ennemis venaient encore en renfort des troupes ennemies !
Mais d'où sortaient-ils ?
- Repliez-vous ! hurla Robert.
... si nous y parvenons pensa-t-il
Une centaine de chevaliers carovariens se sacrifia pour retenir l'ennemi, en essayant de tuer le maximum de ses brutes sanguinaires. Ils savaient qu'ils seraient accueillis par Yggnir et félicités.
Non pas 2000, mais 4000 cavaliers ennemis étaient arrivés en renfort !
Les archers trop lents pour pouvoir se replier, gardèrent leur position afin d'abattre les premiers rangs okordiens qui chargeaient le commando carovarien en déroute. Ils furent héroïques et transpercèrent de leurs flèches près de la moitié de la cavalerie ennemie, permettant ainsi à Robert et au reste des troupes de fuir le champ de bataille.
Après avoir tué nombre de soldats ennemis, les pertes étaient finalement tout aussi lourdes chez les carovariens.
Robert était déconfit.
Dernière modification par Hubert de Montmirail (2020-01-11 19:24:25)
Les derniers assauts de l'ennemi permirent aux lanciers carovariens d'exterminer la cavalerie ennemie.
Il était temps de rentrer au Castel pour reprendre des forces.
L'objectif de tuer nombre d'okordiens avait été atteint, mais la victoire s'était dérobée à Robert.
Mais cela servirait d'expérience pour la suite de la lutte pour le Carovar.
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