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Le Sanctuaire d'Yggnir est rempli des nombreux guerriers qui ont répondu à l'appel du nouveau Tokva. Les fidèles sont prêts à l'écouter et le suivre pour glorifier Yggnir, mais certains montrent encore méfiance et défiance à son égard.
Nieumant s'est paré de sa peau de loup pour s'adresser à l'assemblée. Son visage transpire la dévotion, son regard déborde d'exaltation, c'est presque une frénésie divine qui l'habite, ce que d'aucuns qualifieraient aisément de fanatisme ou d'intégrisme.
Initiés, Forts,
Yggnir se désespère du manque de foi dont nous avons fait preuve ces derniers temps. Si nous voulons être épargnés par Son courroux, nous devons lui prouver notre dévotion.
Si les Vieux Dieux attendent de leurs fidèles qu'ils chantent et dansent, des fleurs plein les cheveux. Si le prétendu "Unique" Podeswza est avide de l'or de ses croyants.
Yggnir, Lui, a soif du sang des braves tombés au combat. Il veut voir les cadavres des faibles s'entasser à Ses pieds. Il se réjouit d'entendre les Huskarls charger férocement en Son honneur et pourfendre leurs adversaires en hurlant Son nom.
Pour œuvrer à Sa gloire, et que chacun prouve sa foi, moi Nieumant, protégé de Sassinaï, Tokva d'Yggnir, vous enjoint de prendre les armes et vous lancer dans la :
Dès l'annonce de cette nouvelle, le rugissement de la foule est assourdissant, le grondement des armes frappant les boucliers est saisissant, la ferveur qui se dégage est oppressante, étouffante, envahissante.
Nieumant s'autorise alors un rictus en pensant : les tièdes et les indécis auront du mal à refuser de participer, subjugués par ce déferlement de fureur, emportés par cet élan guerrier.
Dès que le silence commence à revenir, le Tokva reprend la parole et continue à motiver les fidèles.
Okord va voir les valeureux adorateurs d'Yggnir déferler. Et nos ennemis vont prier leurs pâles idoles dans l'espoir de survivre. Yggnir et ses compagnons nous guideront et nous inspireront dans cette noble lutte.
La colère de Bioline frappera les impies. Pekjaïr déversera sa haine sur les faibles. Les braves tombés au combat seront mené par Waldan devant le trône d'os d'Yggnir. Les bras des soldats du Guerrier-Tyran seront emplis de la force de Ralgh. La folie d'Orior s'emparera des plus féroces combattants. Les pleutres qui se terrent et tremblent face au courroux divin connaîtront la vengeance d'Azureï. La sang versé sera le festin de Sassinaï.
Cet an XII restera dans les mémoires comme l'année du triomphe d'Yggnir, les générations futures se souviendront de la Grande Armée Divine. Yggnir se prépare à accueillir Ses soldats et à les bénir.
Pour se reconnaître, pour prouver leur dévotion, pour annoncer leur engagement, pour inspirer terreur et effroi chez leurs ennemis, les adorateurs d'Yggnir arboreront fièrement le Vlaknut pour aller au combat.
Gloire à Yggnir !
Alors que la ferveur est à son paroxysme, Nieumant réclame l'attention de tous.
Frères et sœurs, fidèles entre les fidèles, avant que ne portiez le Chaos et la désolation chez nos ennemis, célébrons un Brave.
Otto 'Gladio' Septim, tu as prouvé ta foi et ta valeur en combattant les mécréants. Tu as vaincu le podeszwite Charles de la Pétaudière et tu as conquis la commanderie d'Aguilar, un des lieux saints du mangeur d'or. Yggnir se réjouit de cette victoire, et savoure le sacrifice de Ses guerriers.
Cette action te couvre de gloire et pour que chacun t'honore comme il se doit, nous te reconnaissons aujourd'hui : Fort d'Yggnir
Et en témoignage de cette éclatante victoire, reçois cette épée, symbole de ta bravoure et de ta dévotion. Et que tous se souviennent de toi comme "le Glaive d'Aguilar". Que ton exemple guide les fidèles.
Gloire à Otto, le Glaive d'Aguilar !
Gloire à Yggnir !
Dernière modification par grogoire (2019-12-01 17:12:27)
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Cela tombe parfaitement, je reviens tout juste d'une retraite dans des contrées lointaine.
Comptez sur moi cher Tovka, je suis toujours partant pour rendre hommage à Yggnir.
Je suis revigoré et prêt au combat.
Gloire à Yggnir !!! Mon blason viens d'être fraîchement modifié.
IG: Comte Zadams, Conseiller Militaire des Sentinelles de l'ombre
IRL: Chancelier d'Okord, Président de la fédération des seigneurs d'Okord, et plus si affinités
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- « Une guerre sainte ?
- Oui seigneur.
- D’Yggnir ?
- Oui seigneur. »
Alunzio Dizrutore se tassa un peu plus sur son siège.
- « Bon. » Il se gratta ses poils clairsemés au menton. « Et que veulent-ils ?
- Du sang, bien sûr. Et des pillages, » répondit Gesualdo di Strazaforte, légat d’Esilinato.
La nouvelle avait été colportée par rumeur sur les navires du Canal. Le légat valésian pouvait désormais la confirmer selon les rapports d’espionnage indiquant des mouvements militaires d’envergure chez les seigneurs païens d’Okord.
Alunzio n’avait que mépris pour ces barbares incultes. Détruire était bien plus facile que construire, et le plaisir tiré est si animal !
Il serra le poing. Oui, des païens à l’instinct primaire et animal, qui ne croyaient qu’en une obscure « loi du plus fort » et ne comprenaient rien à rien à la civilisation et à la paix.
À commencer par le marquis Gro Nieumant, leur Tokva. Malgré ses réticences, le jeune seigneur valésian avait toujours su dépasser son dégoût envers ses co-vassaux croyant en Yggnir afin de mieux servir leur suzerain, le Prince Staras. Si celui-ci était également un adepte du Dieu Sanglant, ce dernier s'était avéré modéré et tolérant envers l'immigration podeszwite en Illyrie.
Mais aujourd'hui, sous l'impulsion de l'un de ses vassaux, leur communauté se radicalisait. Alunzio soupira.
- « Il est également mentionné un tribut pour ceux prêts à… » continua le légat.
- « C’est non. »
Le légat souleva un sourcil.
- « Non Gesualdo. Je ne me coucherai pas devant des païens incultes et fétichistes. Ces barbares respectent la loi du plus fort, n’est-ce pas ? »
Son interlocuteur se mordit les lèvres avant d’hocher la tête. Le vicomte était une fois de plus victime de ses passions vertueuses, et personne pour le raisonner. La crise de Port-Preux avait déplacé de nombreux conseillers du jeune vicomte, dont l’influent Battista Guccetti. Le légat était seul.
- « En effet seigneur.
- Alors ils vont en avoir ! » s’exalta Alunzio.
- « Seigneur, ce sont des fanatiques. Cette guerre sera un bain de sang. La vie de vos gens vaut-elle moins qu’un tribut ? Nous sommes des garants de paix, seigneur, si nous avons une occasion, nous devons la saisir.
- Aujourd’hui un tribut, demain la conversion forcée, Gesualdo ! Se soumettre emplira ces païens d’orgueil et de suffisance ! Je ne le permettrai pas, pas de mon vivant ! »
Le silence plana durant une vingtaine de secondes, lourd et étouffant. Une éternité pour Gesualdo. Enfin, Alunzio quitta son siège et s’approcha du légat. Il lui saisit les mains, le regarda dans les yeux, puis lui adressa un sourire bienveillant.
- « Vous devez me croire têtu, Gesualdo. J’ai vu ce que des pillards d’Yggnir originaire de Träkbäläard pouvaient faire aux villages ayant le malheur de croiser leur chemin. Croyez-moi, la paix… La paix, mon cher légat, ne fait pas partie de leur vocabulaire. »
Gesualdo di Strazaforte, ex-phalangiste à la cinquantaine bien tassée, accepta la remontrance d’un jeune homme de vingt-quatre ans d’un timide hochement de tête.
- « Nous allons sonner la levée de masse, Gesualdo. Tous les hommes aptes à tenir une arme vont devoir être mobilisé. Ce n’est plus uniquement pour défendre la foi. C’est une défense de notre mode de vie. Ces païens, ces… monstres sont la fin du savoir, de la justice et de la paix. Ils ne vivent que par la force, la violence et le sang. »
Lui et le légat se regardaient droit dans les yeux.
Et intérieurement, le légat réfléchissait. L’Illyrie était une véritable poudrière sociale. Selon les régions et les villes, les populations se divisaient entre immigrés valésians et osterlichois, okordiens de souche ou illyriens locaux. À cela s’ajoutait les différences cultuelles entre podeszwites, croyants valésians et adeptes des cultes ancestraux okordiens.
Le légat s’en rendait bien compte dans sa ville, et ne doutait pas qu’il en était de même dans le reste de l’Illyrie : les podeszwites valésians et osterlichois s’étaient en majorité emparés des postes de pouvoir dans la région colonisée. Une telle mise à l’épreuve n’allait-elle pas briser le fragile équilibre social ?
Le vicomte paraissait bien loin de ses préoccupations. Les yeux brillants, il lui souffla dans un quasi-murmure :
- « Allez sonner la mobilisation générale, Gesualdo. Nous allons en guerre. »
Le Sanctuaire est bien plus calme depuis que les derniers fidèles sont retournés sur leurs terres pour fourbir leurs armes et se préparer au combat. Le divin Chaos est en marche et la participation du seigneur Zadams à la Sainte Armée d'Yggnir est un soutien de marque pour le Tokva.
Nieumant réunit alors ses capitaines pour leur annoncer la suite des opérations et les informer de ses objectifs.
Yggnir a les yeux rivés sur Ses fidèles, à nous de nous montrer dignes de Son attention. Baudoin le Samarien, va connaître le courroux divin, sa cité de Damas abrite une église de l'infâme cupideszwa. C'est une injure à la puissance d'Yggnir, et il est de notre devoir de purifier la terre de cet immonde furoncle.
Faites partir les éclaireurs, et profitons du printemps pour nous mettre en route. Les mangeurs d'or vont trembler devant nos hordes de farouches Huskarls qui vont déferler sur eux.
Dernière modification par grogoire (2019-12-04 03:12:31)
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Cynómric se trouvait au bord de l’eau, prêt à monter dans une embarcation. Il regarda ses hommes. Chacun d’entre eux savait pourquoi ils étaient là. Chacun d’entre eux avait décidé de participer à cette guerre Sainte.
Il s’adressa à ses soldats ainsi qu’au peuple qui était venu les voir partir.
Citoyens. Aujourd’hui je m’en vais non pas à la conquête de nouveaux territoires. Je ne m’en vais pas au nom de Galgatré ou de Cydon. Je m’en vais rectifier les croyances d’une certaine personne.
Cette personne est hôte au Sanctuaire des anciens dieux malgré avoir prouvé à de maintes reprises qu’elle était digne d’Yggnir. Cette personne qui n’a pas peur de se baigner dans le sang et le faire couler. Cette personne n’a pas sa place parmi les anciens dieux mais bien parmi nous, dans le sanctuaire d’Yggnir
Mon amie Lilwen Tori. Aujourd’hui je viens à toi non pas en ami mais en tant que fidèle d’Yggnir.
Seigneur de Galgatré
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La flamme de la chandelle vacilla un instant, perturbée par le souffle du léger soupire qui venait de quitter les lèvres de l'unique occupante de la pièce.
Penchée sur le parchemin, la plume suspendue dans son mouvement, tenue dans les airs par une main hésitante, une jeune femme fixait le vide d'un air contrarié.
Depuis sa nomination à la tête du village de Caerdyn, elle en avait repris les rennes, tant par devoir que par ambition. Elle n'était pas de ceux qui rechignent à la tâche, et elle avait pour ceux qu'elle appelait désormais les siens une ambition solide et déterminée. C'était peut-être cela qui avait attiré l’œil des seigneurs et dames qui n'avaient pas tardé à noter son existence. Ou peut-être avaient-ils noté les nombreux mouvements de ses troupes, visant sans relâche tous les campements hostiles et isolés qu'elle avait pu débusquer grâce au travail des jeunes gens débrouillards et courageux qui s'étaient portés volontaires.
Les gens de Caerdyn n'avaient pas froid aux yeux, et cette qualité faisait battre le cœur de la jeune dame de fierté.
Un nouveau soupire lui échappa. La fierté, mmh ? La belle affaire ! Elle laissa reposer sa main sur le bois chaud de la table en se mordillant la lèvre.
Il fallait bien qu'elle finisse par s'asseoir dessus, sa fierté, si elle voulait que Caerdyn ne finisse pas mort-née. L'avenir de la ville et de leurs deux nouvelles colonies reposait sur les quelques mots qu'elle s'apprêtait à poser sur le papier et qui lui coûtaient bien plus qu'elle ne l'eut imaginé.
Elle prit une profonde inspiration, puis pinça les lèvres d'un air aussi déterminé que contrarié, avant de tremper sa plume.
A vous, Cher Monsieur le Marquis Gro Nieumant,
Recevez une fois encore l'expression de ma reconnaissance, et avec elle celle de mon peuple. Vos conseils et vos dons nous sont précieux, et s'il m'importe peu que tremblent les genoux des brigands lorsqu'ils voient notre bannière, il me plaît de savoir que nos efforts soient couronnés d'un tel succès.
Si je prends la plume aujourd'hui, c'est aussi parce que votre nom est arrivé à mes oreilles pour une toute autre raison. Il semble que vous et vos co-religionnaires allez vous lancer dans une guerre de religion contre ceux qui n'adorent pas Yggnir. Vous n'êtes pas sans savoir que cela nous mets l'un et l'autre à l'opposé de la même lame.
Marquis Nieumant, vous mieux qui quiconque savez les efforts qui sont les miens pour assurer la sécurité de mon peuple. En mon âme et conscience, je ne peux approuver une telle guerre, mais je n'ai d'autre recours que de vous demander d'épargner mes villes.
J'ai ouïe dire qu'une rançon était exigée pour négocier la sauvegarde de nos peuples. Dites-moi les modalités de livraison, et je paierai.Cette situation m'est doublement désagréable, Monsieur, en ce que nos échanges ont fait grandir en moi une sincère estime pour vous. Hélas, il semble que la religion et les valeurs qui en découlent demeurent un écueil insurmontable à la loyauté qui aurait pu nous unir.
Recevez mes respects et mon amitié,
Dame Maelys
Elle se relut plusieurs fois, insatisfaite de ses mots sans pour autant parvenir à en trouver de meilleurs. Elle rageait intérieurement, la lettre scellée de son serment de vassale déchirée à ses côtés.
Les dieux savaient surement ce qu'ils faisaient... C'était là une bien mince consolation pour la jeune femme, qui repoussa d'une main distraite quelques mèches argentées derrière son oreille, avant de rouvrir les missives qui s'étalaient sur son bureau.
Un nouveau choix s'imposait, désormais. Quelle prise de tête !
On frappa à la porte puis elle s'entrouvrit.
- Oui? fit-elle d'une voix profonde et posée.
- Ma dame ? C'est l'heure de votre dîner. Vous n'avez encore rien avalé depuis le matin ! Vous allez tomber dans les pommes, à ce train-là...
La servante entre deux âges portait un plateau et son visage trahissait une sincère inquiétude, tandis qu'elle bougonnait son mécontentement. Le visage de la jeune femme se fendit d'un sourire affectueux et amusé.
- Calme toi, Dorélia, je vais manger. Elle s'interrompit dans son geste, puis son visage s'éclaira. Fais venir les soldats qui sont rentrés de mission ces trois derniers jours, nous allons manger ensemble dans la grand-salle avec leurs familles.
La servante eut un hoquet de surprise.
- Mais ma Dame ! Vous n'y pensez pas ? Les réserves de nourritures vont...
- C'est un ordre. Va.
Le ton était ferme, sans une once d'agressivité, mais n'admettait aucun refus. La servante s'inclina et repartit avec son plateau donner les ordres de la Dame de Caerdyn.
Maelys jeta un dernier coup d'oeil sur le courrier ouvert, le sabla pour sécher l'encre, puis le scella. Il partirait demain à l'aube. Ce soir, elle voulait que les siens profitent des joies de ce jour faste que les dieux leur avaient accordé : les victoires s'enchaînaient, les récoltes étaient bonnes et les greniers à grains débordaient, les nouvelles de Fordan et Gwynted étaient excellentes. Elle voulait qu'aujourd'hui soit une fête, car maintenant plus que jamais, nul ne savait de quoi demain serait fait.
Hochant la tête pour elle-même, elle prit la lettre et sortit de la chambre d'un pas élégant et assuré.
Dernière modification par Maelys (2019-12-03 15:42:25)
La nuit arrive.
- Oui, frère Enguerrand, il est bien tard. Dit en écho, le fidèle Thierry; l'imperturbable serviteur d'Enguerrand de la Pétaudière qui l'avait suivi dans tous ses combats et même au moment de sa retraite. Tout en restant au service de son maître, il avait revêtu l'habit du moine et s'était fait raser la tête.
Je ne parle pas de cette nuit-là, frère Thierry! Je parle de celle plus noire et plus profonde qui va engloutir ce monde. Une nuit de cauchemar qui fera s'éteindre l'espérance et fera perdre la foi à bon nombre de nos adeptes tant il est vrai qu'il est plus facile de ses laisser glisser le long de la rivière plutôt que de s'acharner à remonter son cours.
- Nous nous battons, frère Enguerrand. Je me battrai à vos cotés et si Podeswa réclame mon âme, alors qu'il en soit ainsi.
- Oui, nous nous battrons. Espérons que le désastre d'Aguilar n'ait pas émoussé la vaillance de nos frères.
- Et puis votre fils a été libéré. Podeszwa a voulu que l'élu soit épargné! N'est-ce pas un signe? Ne l'a-t-il pas sauvé encore une fois pour montrer sa toute puissance?
- Vous avez raison frère Thierry. Votre foi inébranlable me réchauffe le coeur. Podeswa ne laissera pas sa lumière s'éteindre. La nuit n'a pas encore gagné.
Les derniers préparatifs pour le départ de la Sainte Armée vers Damas allant bon train, Nieumant s'est retiré pour profiter d'un peu de repos, nul ne sait quand il en aura à nouveau l'occasion.
Quelques nouvelles missives ont été apportée à sa table, celle cachetée d'une chouette attire son attention. Il remplit sa choppe de calvok et entreprend sa lecture. Un fugitif sourire éclaire son visage, pas l'habitude d'être appelé "Monsieur le Marquis". Mais le sourire se fige et les sourcils se froncent à mesure que les mots défilent devant ses yeux.
C'est secoué d'agitation, de précipitation, qu'il attrape plume et parchemin pour rédiger sa réponse. Lui le vétéran des champs de bataille, exalté par l'odeur du sang et de la mort, rude combattant et fruste gentilhomme, le voici ébranlé, presque fébrile, à l'idée d'écrire un simple courrier.
Dame Maelys,
Il est vrai que j'ai pris les armes.
Pour servir Yggnir et Le couvrir de gloire.En tant que Fort et Tokva, je me dois de répondre à Son divin appel et montrer l'exemple aux membres du culte. Mais la Guerre Sainte qui va résonner dans tout Okord ne brisera pas l'attention, et la bienveillance, que je te porte.
Le tribut exigé par Yggnir est réservé aux pleutres qui fuient les combats et se terrent en leurs cités. Tes nombreux combats abreuvent le sol du sang des trépassés et emplit Yggnir de joie. Les échos de tes victoires réjouissent Son cœur, et je ne peux m'empêcher de penser que ta vaillance et ton courage le contentent. Malgré ta foi en de faux dieux décatis, Yggnir te reconnais comme digne de Lui et te prête Sa puissance.
Ne te tracasse pas au sujet d'une quelconque rançon dont tu serais redevable, tes soldats et toi avez déjà payé le prix du sang !
Nieumant,
Protégé de Sassinaï, Tokva d'Yggnir
Nieumant repose sa plume, finit son calvok et appose son sceau. La missive partira pour Caerdyn en même temps que l'armée se mettra en marche sur Damas.
Damas !
Alors que le sommeil s'empare de lui, le Tokva d'Yggnir se voit déjà mener ses hommes à l'assaut des murs de la sainte cité des mangeurs d'or.
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Le baron arpentait patiemment les couloirs du château, en attendant sont entrevus avec le roi, tout en repensant au discours de Nieumant. Le manque de foi des fidèles, la guerre sainte et a toute la foule présentent.
C’est alors qu'il leva les yeux pour admirer les blasons de toutes les maisons d’Orkord. Et vit que seulement deux maisons portaient fièrement le Vlaknut, celle du Comte Zadams et la sienne.
« Tant de seigneurs se disent fidèles d’Yggnir, mais il sont tous mou ou trop couard pour le montrer, au lieu de travailler pour la gloire d’Yggnir, ils travaillent seulement pour la leur, et ce cache derrière des emblèmes de païen comme le bateau ou le corbeau et le lapin bleu. Puisse Yggnir punir les faux adorateurs » pensa-t-il tout bas
Puis son regard se posa sur une toile et sont esprit vagabonda ailleurs.
Dernière modification par qwerty (2019-12-06 23:01:03)
L'aube était tout juste levé sur Këïrn un petit village caché au sein des montagnes de Westfalie. Quelques maisons au millieu des quelques pins qui poussaient à flanc de montagnes, des habitations troglodityques, un maîgre muret pour simple rempart. Les pentes escarpé de la montagne lui assurait une défense suffisante.
Quelque part dans le village était réunis les chefs Do'anraviirs autour de Taugal. Une dizaine de chefs, représentants les différentes famille, mais aussi l'Archidruide chef spirituel du clan. Taugal parlait de la récente croisade lancé par les barbares du culte d'Yggnir. Plusieurs comptoirs Do'anraviir avaient subis des raids isolé. Le gros de la croisade assiégeait la ville sainte des croyant de Podeszwa, Damas. Une grande bataille y faisait rage.
L'Archidruide se réjouis de les croyants d'Yggnir écrasent ceux de Podeszwa. Taugal leva la main, l'Archidruide se tût. Taugal déclara à l'assemblé qu'il était temps de rassembler les guerriers. Les Do'anraviirs défendraient leurs bien contre les envahisseurs d'Yggnir. Un chef demanda se qu'il devait être fait pour « Podeszwa ». Taugal répondit que rien n'empêchait les Do'anraviirs de piller, hameaux et villages sous la protection de ce petit dieu mineur.
Le clan allait profiter de cette croisade, pour augmenter le nombres de ses razzias, Yggnir ou Podeszwa peu importe, seul le pillage importait. Il fût entendu que Mornemer le centre commercial du clan serait défendu par un quart des forces du clan. Le reste lancerait des raids en Westfalie et ailleurs.
Taugal termina en annonçant que le chef de la Maison De Karan avait été innocenté, les chefs tapèrent en cœur sur la table pour marquer leur approbation.
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Taugal marchait à la tête de 700 guerriers en direction de Damas depuis plusieurs heures, sur le chemin ils avaient pillé de nombreux hameaux isolé. Les églises n'avaient pas été épargnées. Arrivé en vue de Damas, Taugal ordonna que ses guerriers attaquent les traînards d'Yggnir et pillent les alentours.
Un groupe de guerrier mené par Taugal tomba sur un campement au milieu d'un bois à quelques toises de Damas. Quelques tentes, un feu de camp, quelques guerriers d'Yggnir. Il ordonna l'attaque, les croyants d'Yggnir furent suppris le combat bref. En quelques minutes l'ennemi gisait au sol, les Do'anraviirs prirent la nourriture, les armes, et quelque babioles. Le groupe se remis en route.
Taugal et ses hommes retrouvèrent l'armée qui c'était regroupé après plusieurs raids, un village occupé par les barbares d'Yggnir avait été détruit.
Taugal Eskiath carressant sa longue barbe rousse, un rictus de joie sur le visage, ordonna le repli. Le clan tel des rats avaient profité de la croisade d'Yggnir pour piller le peu qu'il restait aux alentours de Damas. L'armée se mit en route vers la Westfalie, les razzias allaient continuer au nom de Rituath le dieu guerrier.
l'occasion était trop belle, la fortune leurs pendais au nez, mieux l'occasion d'atténuer l'influence de podezswa dans l'ouest se profiler au horizon de damas.
c'est ainsi que Guillaume D'antipolis autorisa les jarls amariens assoiffé de gloire et de richesse à déferler sur la ville sainte, le tout en s'isolant bien intelligemment de l'affaire pour qu'en cas d'echec on ne l'accuse point d'hérésie à l'encontre des anciens dieux
alors que l'armée de ce peuple païens rejoint le tokva dans son combat, au milieu des traits et des javelots, la troupes connaîtra telle la gloire espérée ou plutôt la mort en infamie?
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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