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Notre illustre assemblée a statué sur l'affaire amenée par le Prince Wanderer.
Elle avait pour objet la restitution de la Province Lacrymosate au Vicomte Zaki.
Le seigneur Zaki possédant onze fiefs en cette contrée, le Prince estimait légitime que cette forteresse revienne de droit au seigneur Zaki.
Le Grand Conseil d'Okord remet entre les mains des parties concernées l'avenir de cette province.
Cependant, le Grand Conseil d'Okord n'a pu manquer de relever l’intérêt du Prince pour cette affaire et salue son dévouement pour la justice. Si les parties concernées sont d'accord, et si le Prince se sent à même de mieux gérer l'avenir de cette province, le Grand Conseil lui conférera le titre de Légat en Lacrymosate et lui laissera la responsabilité des âmes qui y vivent.
Consilium locuta, causa finita est.
Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux
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Cher grand conseil d'Okord,
J'ai pris note de votre décision. Je vais céder la Province Lacrymosate au Prince Wanderer, si celui accepte l'accord.
Cependant, je dois vous préciser que je n'ai malheureusement pas cette province en ma possession.
Il s'agit peut-être de la Province Serranie avec le fort Lacrymosate ? Mais je ne suis pas certaine.
Bref, c'est très confus. Le grand Conseil d'Okord pourrait clarifier sa demande ?
Il s'agit bien de celle-ci : 136x63.
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Pylade de Basétage se leva et brandit le bras avant que le Grand Chancelier d'Okord ne se retire.
Votre Excellence! S'il vous plait de m'accorder une question.
le Grand Conseil n'a, semble-t-il, pas tranché le différent qui opposait le vicomte Zaki et la vicomtesse Toadfoot puisqu'il laisse le soin au Prince Wanderer de traiter cette affaire.
Est-ce à dire que le Grand Conseil ne veut pas se prononcer sur la légitimité que donnerait le fait d'être majoritairement implanté dans une province pour en devenir le gouverneur?
Je ne veux pas ici remettre en cause le principe du "Potestas servit legi" qui donne droit au vainqueur, mais introduire la notion de "usus est iustus" qui donne droit à l'occupant.
Mon avis est que la remise de cette province doit se faire dans un accord plus global de paix entre les différentes parties.
Kerberos se retourna vers Pylade, la main du Vicomte se posa immédiatement sur la main du colosse.
Le Grand Conseil a pour fonction d'arbitrer les litiges quand les seigneurs en font la demande.
Malheureusement, depuis quelque temps, cette illustre institution est confrontée à des seigneurs belliqueux qui ne reconnaissent l'autorité du Grand Conseil uniquement lorsque cela les arrange. Or, quand on a un peu d'honneur on ne vient pas quémander justice et l'instant qui suit, parce que la décision ne plait pas, se gausser du Grand Conseil.
Nous ne serrons pas les dindons d'une farce orchestrée par le Prince Wanderer qui, sous de fumeux prétextes, a décidé de quitter le Grand Conseil afin de se tracer plus facilement une voie royale jusqu'au trône qu'il a décidé d'abandonner.
Je crois savoir que le Vicomte Zaki est désormais son vassal ? Comme c'est commode. Le Prince n'a qu'à s'en occuper de lui s'il arrive à le supporter. Mais son jeu ne dupe personne.
Veuillez m'excuser Pylade, messire Duc, mais des affaires urgentes m'attendent.
Le Vicomte porta un mouchoir à sa bouche dans lequel il cracha, puis il reprit sa lente marche vers les appartements du Roi.
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Des propos non RP ont été modérés.
Dernière modification par Wanderer (2015-04-26 19:08:47)
Des propos non RP ont été modérés.
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Pylade de Basétage sursauta en entendant le prince Wanderer. Il ne pouvait admettre qu'un tel seigneur, qui fût roi ait une attitude aussi désinvolte concernant le royaume et ses institutions. Il ne put s'empêcher d'intervenir. mais s'agissant d'un personnage aussi haute, il se plia en deux en signe de respect avant de lui adresser la parole.
Prince Wanderer, votre Altesse, vous êtes à l'origine de la création du Grand Conseil d'Okord.
Or d'après les statuts, je vous l'accorde assez rudimentaires, de cette institution Il est dit, je cite:
Décidera et Arbitrera sur les grands sujets qui concernent le bon développement du Royaume d'Okord (guerre, développement, tournois...)
Il rentre donc dans les attribution du GCO d'arbitrer les conflits et dieu sait si l'emprisonnement d'un noble en fait partie.
Vous ne pouvez l'ignorer. Je ne comprend pas, dès lors que vous preniez la mouche de la sorte.
Il n'est pas fait mention dans ses statuts que le Grand Conseil devait toujours trancher dans votre sens.
D'autre part de quel jeu parlez-vous, et en quoi le Grand Conseil le tuerait?
Pour ce qui est de partir, personne ne peut vous empêcher de quitter le royaume. Cela facilitera le chemin du trône pour les ducs et princes qui attendent que la place de Godefroy se libère. Votre panégyrique est déjà écrit et nous sommes prêt à ériger un monument à votre mémoire.
J'ai bien peur que vous ne puissiez utiliser cette menace pour influencer les décisions du Grand Conseil.
Dernière modification par Enguerrand (2015-04-26 19:36:53)
Au départ, le GCO était parti d'une bonne attention, mais il y en a qui s'en serve à mauvais escient.
Votre panégyrique est déjà écrit et nous sommes prêt à ériger un monument à votre mémoire.
Et nous savons tous que vous êtes désormais un spécialiste de l'érection... de bâtiments commémoratifs mon bon Marquis.
Une institution n'est pas créée pour plaire à tel ou tel, fût-il roi ou prince. Elle est la base du droit sans lequel le royaume d'Okord est livré à la barbarie et la loi du plus fort.
Nous voyons bien que la plupart des seigneurs se moquent des décisions du Grand Conseil et qu'ils se servent de ses arrêts dans les tinettes pour se torcher le fondement.
Comme il est dur de dire le droit et de départager des partis antagonistes.
En tant qu'ancien Roi, vous devriez avoir honte de dénigrer le travail difficile de ses membres. Vous devriez, tout au contraire appuyer cette noble institution que vous avez, vous-même, créé.
En parlant de la sorte, vous faites le jeu des partisans et des séditieux.
Morgan avait tort! On ne conquiert pas le trône en traitant la moitié des seigneurs du royaume en ennemis.
C'est la loi de l'épée et du trébuchet que vous prônez.
Après sa diatribe et entendant la remarque de la Baronne, Pylade se retourna vers elle et la fusilla du regard
Baronne votre vue baisse. Je ne suis pas le marquis. Je sais ce que vous pensez du monument que mon maître est en train de construire, Tout le monde le sait. Hier encore on me disait: "La baronne Bagnar ne pense qu'à ça".
Il a les moyens d'ériger ce monument, comme ceux de vous octroyer des prêts. Si vous aviez failli perdre un fils peut-être le comprendriez-vous.
Dernière modification par Enguerrand (2015-04-26 20:19:54)
J'ai crée cette institution pour éviter la barbarie et la loi du plus fort comme vous le dites. Seulement là, sur une demande d'un seigneur, on affaibli un seigneur qui se battait seul contre plusieurs seigneurs rien que sur une décision.
J'ai crée cette institution pour éviter la barbarie et la loi du plus fort comme vous le dites. Seulement là, sur une demande d'un seigneur, on affaibli un seigneur qui se battait seul contre plusieurs seigneurs rien que sur une décision.
Vous auriez pu le dire dans le CGO au moment où cela a été décidé si vous ne l'aviez pas quitté et faire entendre sa voix. MAis vous en avez décidé autrement.
Dame Lhassa et sa suivante sortaient d'une échoppe, lorsqu'elles entendirent un grand vacarme provenant de la place adjacente. Une foule monstrueuse s'était réunie devant la salle du Grand Conseil.
Les deux femmes se frayèrent un chemin jusqu'aux marches, puis elles interpellèrent un badaud et lui demandèrent ce qu'il se passait. Le quidam leur répondit que le Grand Conseil venait de rendre une décision contestée concernant la province Lacrymosate.
La Vicomtesse entra dans la salle du conseil en jouant des épaules. En partie masquée par les curieux qui se massaient près de la porte, elle écouta les diatribes enflammées des seigneurs présents.
Quand Wanderer eut fini sa réplique, Dame Lhassa s'exprima :
"Prince Wanderer, je suis totalement d'accord avec vous, sur ce sujet ! Je tenais à vous signifier mon soutien... Je ne peux pas rester davantage, car je suis attendue pour traiter d'affaires urgentes..."
Puis, Dame Lhassa disparut dans la foule compacte.
-Peste !
La voix du frêle Vicomte retentit avec une force étonnante, amplifiée sans doute par la haute voute de sa salle aux cent colonnes ; un splendide hall, fleuron de l'architecture des hommes de Green Valley. Bélial se retourna et fonça droit vers le Prince. Évidemment, il clopina plus qu'il ne fonça. Les différentes médailles d'ambassadeur, de conseiller et de chancelier qui pendaient à son cou lui donnaient une allure étrange, rendue presque comique par sa démarche. On aurait dit une vieille corneille déplumée couverte de breloques dorés et sautillant sur une patte. Mais peu dans l'assistance se risquèrent à se gausser ; Kerberos suivait son maître comme une ombre, ses deux mains posées sur de monstrueuses dagues à rouelles.
L'effet de manche aurait put être réussi si au bout de quelques secondes, le Vicomte n'avait pas ralenti avant de subitement s'arrêter. Soufflant et hoquetant comme un bœuf à la recherche d'un peu d'air.
-Nous accuser de cultiver le chaos... Réussit à Murmurer le Vicomte en pointant sa canne vers le Prince. Dire ça après nous avoir abandonné. Vous mériteriez de...
Kerberos dégaina une dague, le Vicomte réagit promptement. "Pas ici." Le colosse rengaina son outil aussi sec.
-Vous avez l'art du résumé, Bon Prince. Bélial tituba jusqu'à Wanderer, toussotant parfois dans son mouchoir. Il se mit à marcher autour du Prince tout en parlant. Selon vous le Vicomte Zaki était donc un seigneur innocent, injustement persécuté par des nobles aux ambitions démesurées et assoiffés de sang ? Bien sûr, l'isolation politique du Vicomte Zaki, ses manières, et son esprit belliqueux n'ont joué aucun rôle dans ce conflit... Je vois d'ici une jurisprudence magnifique : "peuple d'Okord les moins nombreux ont toujours raison !" Quelle création grandiose cela serait.
Cependant, je ne vois pas pourquoi il y a lieu de se plaindre : le Duc Jacquouille a soumis une proposition au Vicomte Zaki, que ce dernier a accepté. Même mieux : le Grand Conseil d'Okord vous laisse statuer sur la propriété de la citadelle de Lacrymosate. On serait vraiment en droit de chercher le pourquoi d'une telle esbroufe...
Bélial ricana, mais pas longtemps. Apercevoir Dame Lhassa ici sembla le tétaniser. Il pointa un index dépourvu d'ongle vers elle. Kerberos s'élança comme si le fouet de son maître venait de lui lacérer le dos. Lames sorties et heaume baissé, il fit peu de cas de ceux qui étaient sur son chemin ; bousculant serfs et nobles.
Dernière modification par Bélial (2015-04-26 21:33:06)
Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
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D'ailleurs je l'attend toujours la province
Ah vous n'avez pas reçu mon pigeon Prince Wanderer...?
Non
Hummm...Mon pigeon a dû avoir un problème...Ne quittez (la salle)...Je vais me renseigner tout de suite, on ne fait pas attendre un prince...Surtout vous, Wanderer !
votre pigeon ne s'est pas tromper de prince?
Prince Zedicus,, membre du grand conseil d'okord, créateur de la ligue Occitane.
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Mais si !
*soupir*
Mais quelle gourde, je suis...Certainement dû à un traumatisme de ma captivité...
D'ailleurs je l'attend toujours la province
La politesse n'est sans doute pas une de vos qualités mon bon vieux Wandy, mais je vois que l'intelligence vous fait défaut aussi.
Le jugement rendu par le GCO fait mention d'un "si". Je cite ici
Si les parties concernées sont d'accord ...
Encore faudrait-il que nous puissions nous accorder pour savoir si votre main-mise sur cette riche province ne serait en réalité pas une malversation destinée à reprendre le trône à Godefroy. Oui, enfin, ça c'est supposer que vous soyez suffisamment malin pour penser à ça. Je vous surestime largement. Dans tous les cas, je constate simplement que les intérêts du pauvre Zaki n'ont plus votre attention maintenant. Seul votre bénéfice compte. Alors que ses ennemis pleurent son courage et rendent honneur à son combat, vous rampez dans la fange pour obtenir les piècettes restantes, péniblement quémandées auprès des puissants du Royaume. Que de courage pour un prétendant au trône !
Afin de respecter les voeux du GCO, la Comtesse Toadfoot dans son inestimable bonté a rendu la Province à un acteur respectable ET respecté de notre Royaume, j'ai nommé le Prince Zedicus. Comme vous pouvez donc le constater, nous faisons un effort généreux vers un processus de paix dans la région Est du Royaume. Nous n'attendons plus qu'un geste de bonne volonté de la part des autres participants à cette querelle afin de clôturer dans la plus grande joie ce petit incident frontalier.
Je suis désolée d'avoir dévoilé vos plans machiavéliques à la face du monde, mon cher Wandy, mais sachez que c'est de bonne guerre. Nous savons tous que votre but ultime n'est plus de devenir Roy d'Okord, mais Roy-Martyr, afin de que tous sachent qu'à la fois le Grand Conseil d'Okord, mais aussi ses habitants vous veulent tous du mal alors que votre fond n'est que bonté et que vous ne désirez que nous servir.
Oui, bon, j'avoue avoir utilisé quelques mots un peu compliqués dans ce discours, j'espère quand même que vous avez pu en saisir l'essence même.
Aller, mon bon Wandy, bon retour à votre vie si palpitante ! Mais n'ayez crainte, je ne vous en veux pas.
Dernière modification par Bagnar (2015-04-26 22:31:43)
Le trône j'aurai pu le reprendre. Mais j'ai fais mon temps. Le trône ne m'intéresse plus depuis longtemps. Concernant Zaki je ne l'ai pas laisser tomber et loin de la. Et je le défend depuis la décision du conseil. Alors que vous Bagnar, vous pleuriez auprès du GCO pour libérer Toadfoot. En enfonçant encore plus Zaki. Aujourd'hui je soutiens Zaki car lui au moins il s'est battu comme un vrai seigneur.
Dame Lhassa allait descendre les marches de la salle du Conseil, lorsqu'elle entendit du bruit derrière elle. Elle eut à peine le temps de se retourner pour voir un géant monstrueux et armé fondre sur elle. Quand il se jeta sur la Vicomtesse, des cris retentirent parmi la foule.
Quelle ne fut pas la surprise de tous en voyant l'homme de main figé dans son attaque, entouré d'une étrange lueur. Il semblait transformé en statue de pierre. Dame Lhassa abaissa son bras, se redressa et avança lentement vers les membres du Grand Conseil. Sa suivante, qui avait assisté à la scène depuis la place, se précipita vers sa maîtresse. Elle vit avec horreur du sang couler sur la paume de la Vicomtesse.
Cette dernière n'y prêta aucune attention, même si elle semblait éprouvée. Elle s'adressa au Vicomte Bélial :
"Votre chien vient de m'attaquer ! Vous avez tenté de me tuer, oiseau de malheur ! Vous pensez vraiment qu'il est si aisé de m'assassiner ? Hé bien, il va falloir un peu plus que ce Kerberos pour me faire trépasser... J'ai des pouvoirs que d'autres de vos ennemis n'ont pas... En tout cas, je ne pensais pas que vous auriez le culot d'attenter à ma vie ici, dans ce lieu de 'justice'."
Ce dernier mot avait résonné étrangement dans la bouche de la Vicomtesse. Le silence était pesant dans la salle. Le visage du Vicomte Bélial était dissimulé sous son capuchon. Il paraissait encore plus rabougrit que d'habitude dans ses habits noirs. Les curieux murmuraient que Kerberos était mort...
"Non, cette brute n'est pas morte, s'exclama Dame Lhassa. Dans la précipitation de l'action, j'ai malheureusement utilisé un sort de paralysie au lieu d'un sort de pétrification définitive... Il reprendra ses esprits dans une heure, environ."
Le Vicomte Bélial se leva en s'appuyant sur sa canne, mais il n'eut pas le temps de dire quelque chose. Dame Lhassa prit la main de sa suivante en chuchotant une courte phrase. Les deux femmes disparurent aussitôt.