Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 2019-03-18 20:11:36

Arn de Lamétoile

[Maison] Des Chroniques des Lametoile, récit d'un retour

De la petite agonie, longue et douloureuse, le départ

Alester de Lametoile, laissé pour mort par les armées karaniennes en son chateau de Valbord, voyait sa fin proche.
Ah quoi bon survivre a ce débordement de barbarie, et finalement finir quelques heures plus tard, la jambe embroché par une lance, le torse tailladé comme il se doit, immobile, inerte, exactement a l'endroit ou on l'a laissé.
Car miraculeusement vivant, mais condamné. Comment avaient ils pu partir sans l’emmener, lui qui devait représenter une belle rançon
Alester ferma les yeux et laissa la mort l'emporter...

.... Combien de temps c’était il passé ? Alester toujours au même endroit mais réchauffé par le soleil de midi , ne comprenais pas pourquoi les anciens dieux, tenaient tant a ce que l'agonie soit si longues.
Les rats attendaient patiemment, le ciel commençait a s’assombrir, les heures les plus chaudes cédaient doucement mais surement leurs place aux heures plus froides et moins accueillantes de la nuit.
La faim mordait Alester, bizarrement il ne sentait plus sa jambe, celle qui était embrochée, et qui il y a encore quelques heures, le lançait terriblement.
Alester essaya de bouger la nuque pour voir sa jambe, cela lui demanda un effort considérable, qui n'abouti a rien ...

... Réveiller par de petites morsures aux doigts, Alester sentit son estomac se rappeler violemment a lui, il faisait toujours nuit, ou déjà nuit, impossible de savoir si une heure ou trois jours c’était écoulé.
la mort venait, il la sentait, lui ronger les doigts et le lobe de l'oreille, il n'avait plus la force de bouger, ni même celle de pleurer, pourtant l'envie ne lui en manquait pas.
Pourquoi les dieux lui infligeaient une mort longue et douloureuse, dévorer vivant par les rats au lieu de la mort chevaleresque qu'il méritait....

...Une sensation douloureuse, s’apparentant a un coup dans la poitrine força Alester a sortir de sa torpeur, il faisait grand jours, puis une semelle, un autre coup, et plus rien....

Dernière modification par Lamétoile (2019-03-18 20:59:42)

#2 2019-03-19 14:25:47

Arn de Lamétoile

Re : [Maison] Des Chroniques des Lametoile, récit d'un retour

Du voyage et des voyageurs , le départ second acte

Le réveil, ce coup ci, fut humide et cahoteux, allongé, ligoté dans un chariot, soigné et nu, sous une pluie fine et tiède, Alester n'avait que pour divertissement la vision d'un paysage inversé défilant au rythme des sabots du ou des bœufs attelés au chariot.
Avec plus de facilité que prévu, Alester pu se contorsionner pour voir l’arriéré du chariot, enfin du convoi devrions nous plutôt dire, impossible de voir le bout de celui ci, il comptait au moins dix chariots, peu être plus et il lui semblait bien que la ligne d'horizon était loin de signifier la fin de la caravane.
Voila maintenant trois jour qu'Alester voyageait, avec ces gens, Un vielle dame au teint allé et a la silhouette avenante venait régulièrement le désaltéré avec la gourde accroché au  bout du chariot. Mais Jamais personne ne lui décrochait un mot.
Au loin lors des haltes le soir il entendait ces hôtes, si l'on pouvait les appeler ainsi,  chanter, s'amuser et discuter entre eux, dans un dialecte a part.
Il était evident pour Alester que tous ne  venais pas du même pays, plusieurs accents se mêlaient, mais ils avaient un langage bien a eux, une langue secrète, indéchiffrable par Alester, mais pourtant bien connu de lui.

Il était parmi des ménestrels, un ordre sectaire composé de gens du voyages, d'artistes complets et lettrés, chanteurs, écrivains, auteurs, compositeurs, poètes, charmeurs, mondains et roturiers, philosophes et bagarreurs, fine lame, orateurs et polyglottes, bref la plus grande confrérie d'espions que les mondes civilisés aient connue.

Rarement regroupé ainsi, les ménestrels étaient tous les jours un peux plus nombreux a suivre le même chemin, cela faisait tellement longtemps que la voyage avait commencer qu'Alester ne tenais plus les comptes, loin d'etre maltraité, il n'en était pas moins prisonnier. il n’était jamais aller aussi loin au sud  voila bien longtemps qu'il n’était plus en Royaume d'Okord,  les bœufs avaient été troqués par des drôles de bestiole a bosses et le route lorsqu'il y en avait étaient faite de sable. le sable ces contrées n'en manquaient pas pour sur.

#3 2019-03-19 15:34:24

Arn de Lamétoile

Re : [Maison] Des Chroniques des Lametoile, récit d'un retour

De l'art de la roturerie , le départ troisième acte

 
Voila maintenant des mois que les ménestrels l'avait laisser ici, sous bonne garde, la sienne, une oasis pour terrain de jeu ,ou , disons un grand village a prospéré.
Une mine de diamant et une autre d'argent assure a ce lointain village un cadre de vie princiers a ces habitants.
Derrières de hauts remparts, mais surtout protégé par l’immensité du désert qui les séparait du reste de monde, les gens de cette oasis habitait tous de prestigieuses maisons refermées sur une cour ou un jardin arboré, meublé de fontaines de bancs et décoré de mosaïques le tout vaste comme des palais. Ici tous propriétaire d'une de ces maison étaient équivalant d'un seigneur chez nous, le nombre de gens a leurs services était démesuré.
La vie battait son plein aux heures les moins chaudes de la journée, très tôt le matin et tard le soir, le reste du temps la ville dormait.
Pour sa part Alester était libre et sans entraves dans la citée, il avait un lit dans une grande chambrée  et venait d'etre incorporer a la garde personnel d'un de ces princes du désert. Un ménestrel avait contracté une dette envers ce fameux prince en tuant l'un de ces gardes lors d'une soirée trop arrosé, ce même ménestrel a fait savoir a Alester qu'il avait lui même contracté un dette envers lui pour les soins et le voyage offert,
Alester devait cinq ans de Solde au Ménestrel, qui devait par un heureux hasard au Prince Cinq ans de service dans sa garde.
Voila comment Alester de Lametoile Comte de Valbord fut incorporé a la garde d'un prince marchant aux confins du monde.
Il était evident pour le ménestrel qu'Alester était un homme d'armes.
Il était evident pour Alester qu'il n'avait plus rien pour lui au royaume d'Okord.
Alors pourquoi pas être troufion dans le trou du cul du monde a protéger un marchant et son trésor contre des grains de sables. Et puis n'avait il pas fier allure dans ses habits d’étoffe avec cette hallebarde d'excellente facture et son sabre. Sans parlé qu'il avait connu bien plus mauvaise couche dans certains château d'Okord.
Evidemment tout n’était pas facile, le maniement de la hallebarde lui était inconnue, les entraînements furent longs et difficiles, quotidiennement du matin au soir sous un soleil de plomb il était a l'entrainement avec ses frères d'armes, personnes ne parlais sa langue mais dans l'effort la fraternité était de mise.
Un jour par semaine il avait un après midi pour lui. qu'il utilisait a apprendre la langue. les semaines se succédèrent puis elle devint des mois. Un jour ou Alester était de faction a la protection d'un chargement d'argent du Prince marchant, entre la mine et l’entrepôt en ville, une charge de cavalier attaqua par le flanc gauche de la caravane a environ cinq lieux des porte de la ville en plein désert.
Les 40 hommes assigne a la protection se mirent en position, alors que les messagers de la troupe partirent chercher renforts.
Les Cavaliers étaient une bonne trentaine et la charge fut violente et rapide, mais après une salve de fléchés laissant au moins 6 assaillants sur place, les automatismes des gardes étaient précis, surs et mortelles, Alester lui même fut surprit de sa promptitude a semer la mort dans un charge de cavalerie legere. la Hallebarde était une armes redoutables tant pour les chevaux que pour leurs cavaliers. des trente hommes qui attaquaient le chargement seul trois galopaient encore, cinq autre étaient vivant, mais en piteux état a la merci des défenseurs, parmi la garde seul un homme était mort , piétiné par des sabots, et deux autres légèrement blessé par des sabres.
Suite a cette Attaque certains survivants furent promus a la tête d'une troupe de 40 hommes détaché a la protection exclusive des chargements une sorte de milice appartenant la la guilde des prince marchants....

#4 2019-03-19 16:02:49

Arn de Lamétoile

Re : [Maison] Des Chroniques des Lametoile, récit d'un retour

De l'art de la politique, un langage universel, le retour acte premier

   
En trois ans la milice avait  pris un poids politique non négligeable et Alester n'y était pas pour rien, la chance voulu que les charges de cavalerie continuèrent malgré les succès constants de la milice qui au yeux des princes marchants était devenue indispensable.
Celle si fut rapidement doté de fond, de locaux et d'instances politique lui permettant de siéger aux conseils de défense de la ville dans un premier temps, puis tout simplement au conseil de celle ci
Alester familier et a l'aise avec la politique, mais aussi dans la façon de mener les hommes parvins rapidement au sommet de hiérarchie de la milice, qu'il façonna des le début de celle ci et qui aujourd'hui était sienne.
Bien sur la milice dépendait des largesses des princes marchant qui il est vrai n’étaient pas avares. Mais Alester était a ce jour a la tête de la seul armée indépendante de la ville, a la tête du corps d'armée la plus imposante et la mieux entraîné, mais surtout, il était aussi partie prenante, en tant que second de la milice, de decision de la ville. il avait vu en cela son cadre de vie considérablement augmenter et même si il ne possédait rien , il habitait désormais une de ces magnifiques battisses comparable a des palais.
Il entamait sa dernier année d'obligation militaire et déjà on lui demandais de rempiler pour prendre la place de son supérieure. Cela n'etait pas au gout de tous, car même si la guilde des Princes étaient unanime sur le travail accomplie, certains membres voyaient d'un mauvais oeil le fait que l'on puisse laisser a un étranger un tel pouvoir.
Un soir Alors qu'Alester profitait de la fraîcheur de sa cour, sorti de nul part quatre hommes armée l’immobilière, deux autres lui mirent un couteau sous la gorge et un dernier vint a son oreille,
  _ Etranger, nous n'avons aucun griefs contre toi, nous sommes même reconnaissant pour ce que tu as fait, mais il est impensable que tu prenne la tête d'un organe telle que la milice, voici notre offre, ce sac de dament contre ta vie. Tu quitte la ville ce soir avec la caravane, tu prend le sac et tu ne revient jamais, ou tu meurt.

Alester pris le sac puis sentit une douleur a la nuque.... plus rien

A son réveil Alester était confortablement installe a l’arrière d'un chariot voilé affalé sur des coussins seul avec son Hallebarde, son sabre du change princier et un sac de diamant

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB