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Tadeus Miquita était désormais installé en Okord depuis quelques phases dans les Marches Royales et dans le Territoire des Dieux Anciens. Emblonia et ses établissements prospéraient, deux nouveaux seigneurs s'étaient joints a Tadeus comme ses vassaux. Il avait trouver un suzerain convenable et avait intégrer les compagnies de Merweil et la Ligue des mercenaires.
Les chevaliers hostiles périssaient les uns après les autres sous son épée et léguaient un tribut conséquent a Emblonia ce qui lui permettait de s’accroître rapidement. Les marchés de province lui permettait de nourrir les mercenaires de la compagnie.
Seul ombre au tableau, ce Gervais de Marillac qui le menaçait et traitait Yggnir de faux dieu du jour au lendemain alors que la compagnie du Taureau était en paix sur cette province depuis plusieurs phases. C'était décidé s'il fallait le faire on prendrait les armes, personne ne donne d'ordres a la Compagnie du Taureau! Dans tout les fiefs on se prépare au combat, les batailles s'annoncent rudes contre un ennemi supérieur.
"La fierté est la vertu des guerriers."
/hrp rappel: phase=semaine/
Les choses se précisaient, des espions de Gervais de Marillac avaient été pendu a Saint-Sinerie, une reconnaissance avait surement dû être effectuée.
Donjon de Saint-Sinerie:
"Comment ça des espions ont été pendus? On ne m'en informe que maintenant? tonna une voix forte, Tadeus Miquita entrait dans une de ses fameuses colères noires, de celles qui changent le cours d'une bataille...
-Seigneur, j'ai accouru dès que j'ai pu, le courrier tremble imperceptiblement mais je pense que d'autres espions ont été dépêchés et que ceux ci ont accomplis leur mission, a l'heure actuelle l'ennemi doit déjà connaitre la garnison de Saint-Sinerie ainsi que les fortifications de la ville.
-Ne m'appelle pas seigneur! Je ne suis pas un de ces nobliaux qui fait dans ses braies a la première salve d'archers! Ces espions ont été il y a trois jours tu dis? Et toujours aucun assaut? Ces pleutres auraient donc peur des quelques pierres empilés autour de Saint-Sinerie?
Bien tu vas aller dire a tout les divisionnaires que nous passerons bientôt a l'assaut, plus de revues de troupes, accélérer l'entrainement des nouvelles recrues et bougez moi un peu les fesses des artisans, on ne passera pas des murs avec des escabeaux il nous faut des engins de sièges! Et en passant tu iras mander mes armes, qu'on me les amène ici!
-Bien commandant, puis-je vous demander quand nous passerons a l'attaque? Vos subordonnés voudront surement le savoir.
-Je ne suis moi même pas encore sur, la date n'est pas importante! Notre suzerain nous mande de partir en campagne pour appuyer sa hum, proposition oserais-je dire, alors que tous se tiennent prêts a l'attaque. Maintenant file coursier!"
Tadeus Miquita s'appuya sur le rebord de la fenêtre du petit bureau stratégique, des cartes sont étalées partout, il commence a rêvasser, passe en revue dans son esprit le panel de cibles disponibles, il pourrait également être envisageable de convier ses vassaux a l'assaut? Après tout l'ennemi était plus nombreux et plus puissant il en aurait peut être besoin, le bruit des écuyers qui apportent son armure et ses armes le tire de sa rêverie...
Tadeus était désormais a cheval, dans la cour d'Emblonia. Il haranguait ses troupes:
"Soldats, Aujourd'hui nous vengerons l'affront fait a Yggnir, aujourd'hui nous prouverons que nous ne cédons pas à la menace peu importe l'ennemi, aujourd'hui nous prouverons qui nous sommes! Nous sommes la compagnie du Taureau!
Peu importe la force de l'ennemi, nous ne nous laisserons pas faire, et nous prouverons a ces pleutres qui n'osent pas venir nous chercher, que nous au moins nous ne nous cachons pas derrière des murailles après avoir proférer des menaces!
La gloire nous attend, le butin aussi, la gloire on s'en passera mais n'oubliez pas les chariots! En avant!"
Miquita talonne son cheval, la monture passe les portes de la ville suivie par une longue colonne de piétons, de cavaliers et d'engins de sièges, la journée s'annonçai sanglante...
Pendant ce temps a Saint-Sinerie
Le lieutenant Jarhope était en charge de la défense de Saint-Sinerie, le général lui avait laissé plusieurs compagnies qu'il avait dispersé dans les fortifications. Il était fin prêt a repousser une éventuelle attaque, le stock de nourriture pourrait lui permettre de tenir un siège, de plus il avait confiance en son dispositif, il respecterait la mission que lui avait confié Tadeus. Il inspectait une dernière fois le régiment présent sur la place d'armes et passait en revue la célèbre brigade d'arbalétriers du Taureau.
"Compagnons, pendant que nos camarades et amis mèneront la charge, nous devrons rester ici a l'abri de ces murs moisis, mais nous ne nous morfondrons pas, nous avons une importante mission a tenir, pendant que nos frères combattront au front nous devrons encaisser la charge de l'ennemi provenant d'une éventuelle contre-attaque.
Ne cédez pas un pouce de terrain!"
Tadeus était rentré a Emblonia organiser le reste des campagnes, il avait laisser la responsabilité des deux attaques à son bras droit: Bruno d'Emblonia
Ce dernier avait mené les deux colonnes jusqu'a leur fiefs cibles. D'une part l'armée de la compagnie du Taureau, qui s'étalait longuement, vient se masser devant un fief vassal de Gervais de Marillac qui avait sciemment provoquer et menacer le général. Un tel affront ne pouvait rester impuni, il ne resterait que de la terre brûlée de tout ceux osant insulter Yggnir.
La longue colonne installa un camp et bivouaqua avant de se mettre aux postes de combat, les compagnies se déployèrent sur la plaine prêtes au combat.
La deuxième colonne quand a elle, se dirigeait vers un autre fief du même seigneur, elle se composait cependant des troupes des vassaux de Tadeus Miquita. Ces derniers avaient su réunir un puissant bataillon d'assaut en seulement quelques jours. Ils ne se laisseraient pas faire et comptaient bien prouver a leur suzerain qu'ils n'étaient pas là pour la décoration.
Pendant que toutes les troupes s'installaient sur leurs champs de batailles respectifs, Bruno convoqua ses aides de camps ses seconds ainsi que l'état major des corps de Daros et de Mitre:
"Messires, le général compte sur nous, il a brillamment étudié sa stratégie pour que nous nous retrouvions en position de force dans le début de cette campagne, alors ne gâchons pas cette magnifique occasion d'étoffer notre chair fraîche avec un peu d'expérience au combat!
Sur ce chers camarades, sus a l'ennemi!"
Tout les gradés s'élancèrent vers leurs corps de troupes, l'heure n'était plus a la plaisanterie...
L'ennemi avait contre-attaqué, sa supériorité était écrasante. Un établissement marchand et Emblonia elle-même était désormais sous le feu de l'ennemi. Peu importe le prix, seule la victoire comptait. Tant que tout les fiefs n'auront pas été brûlés jusqu'au fondations il y aura des combats. Tant que l'ennemi n'osera pas s'en prendre a la cause de tout cela et se contentera de combats périphériques cette mascarade continuera.
Tadeus Miquita avait dû déplacer son état-major a Saint-Sinerie devant la menace qui pesait sur Emblonia:
"Qui est le bougre d'idiot qui était charger de notre contre-espionnage? Qu'on le pende séance tenante. Que l'on fasse donner la réserve toutes nos troupes doivent se regrouper avant de lancer une opération défensive.
Et que l'on me prépare immédiatement 10 chevaux caparaçonnés, j'irais voir moi même le déroulement des combats sur le champ de bataille.
Les Taureaux plient mais ne se rompent pas, nous feront donc de même. désigne un auxiliaire en le pointant du doigt Toi là fait moi préparer du vélin des plumes et de l'encre! Je vais faire un tour a la salle du trône il y a l'air d'y avoir de l'activité. Je veut qu'a mon retour toutes les cartes stratégiques et les derniers rapports soient affichés ici aller au travail!"
Sur cet entrefaite, Tadeus partit a une allure d'enfer vers la porte du donjon...
Désormais ces escarmouches ne pouvaient plus être gagnées. Ce prétendu vigneron sans défense avait une armée conséquente et bien armée. Surement financée par quelques magouilles étranges. Pas mal pour un seigneur pacifique...
Désormais nous nous battions pour l'honneur. Nous avions eu le courage d'attaquer, nous le garderons jusqu'au bout. A partir de maintenant seul le massacre comptait, l'ennemi devait avoir le maximum de pertes peu en importe le prix. La paix viendrait plus tard...
Les troupes ne perdaient cependant pas le moral, heureuses de rejoindre Yggnir, ils aiguisaient leurs armes et se jetaient comme des loups affamés sur l'ennemi. Leur sacrifice ne sera pas oublier. De plus l'ennemi n'a toujours pas attaqué la cause de tout cela. Saint-Sinerie est toujours debout, les murs sont intacts les maisons rutilantes. Tant que cette cité resterai debout, c'est l'ennemi qui serait en échec et non la Compagnie du Taureau. Le tribut du sang avait été payer. L'ennemi se contentait d'attaquer des fiefs sans défenses pour des gains ridicules. Libre a lui...
Vignes d'Alceste
"Général, général!
-Reprend ton souffle Bruno, et maintenant parle.
-Des renforts ennemis sont arrivés en grand nombre, ils sont désormais presque trois fois plus nombreux que nous!
-Hé bien, cela s'annonce être une belle bataille! Serrez les rangs, dégainez vos épées aides de camp, nous allons combattre dans la mêlée avec nos vaillants chevaliers. A L'ATTAQUE!"
La paix était signée, les troupes se retiraient sur tout les champs de batailles. Un accord qui satisfaisait tout le monde avait été conclu. Une bonne fin pour un bien mauvais commencement.
Un charognard cependant s'était mêlé a cette guerre sans aucunes raisons, son nom ne serait pas oublié.
Tout les ennemis légitimes donc, n'en étaient finalement plus.
Place de Saint-Sinerie
"-Aller les filles on se bouge, on remballe tout, on va déménager tout ce bordel dans les collines un peu au nord-est, vous avez déjà pas beaucoup de marche a faire vous allez pas faire les exigeants pour remballer le matos!
-Capitaine Bruno, on fait comment pour les maisons?
-C'est une bonne question ça ti diou. Vous les débitez en morceaux vous me foutez ça sur les chariots et on embarque ce qu'on peut on cramera le reste pour faire frire deux trois cuissots."