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Nobles seigneurs,
Je me présente humblement devant vous pour mettre en application les paroles d'un grand sage disparu bien trop tôt.
C'est donc avec appréhension, mais avec passion, que je m'en vais vous conter
dont vous retrouverez les différents chapitres juste ici :
- Naissance et croissance
ou l'émancipation forcée de quelques jeunes seigneurs
- Des bleus pour les bleus
ou comment s'assurer une réputation tenace
- La Croix et la bannière, la Croix et la manière !
ou l'effet papillon, d'une escarmouche à un conflit généralisé
- Des plaies bien vite pansées
ou savoir aller de l'avant
- L'éléphant et le pélican
ou un affrontement bien déséquilibré
- La Guerre des Violets
ou le Nord à feu et à sang
- L'entre-deux-guerres
ou un trône attaché à son royal séant
- Belle et rebelle
ou un roi aux abois
- Un nouveau départ pour le Hall ?
ou la substance de l'inconsistance
- Empereur et Polémarque, nouveaux acteurs
ou la paix proclamée qui n'empêche pas les conflits de continuer
- Polémarque pacifique et belliqueux Estybriliens
ou un souverain lâché par ses lâches sujets
- Un peu de Madère pour relever le fade Theutobod
ou l'art de ne pas se laisser marcher sur les pieds
- Derniers coups d'éclats pour Estybril
ou le sursaut d'une bête blessée
- Agonie de la sécession estybrilienne
ou encore une histoire de tournoi
Il y aura à n'en pas douter quelques aigris, qui seront en désaccord avec cette vision des choses, ou se trouveront fort marris d'être ainsi écornés. Qu'ils se sentent libres de déverser leur fiel et de décharger leur amertume, ou qu'ils ne se privent pas de venir apporter leurs lumières éblouissantes sur un obscur passage et éclairer ainsi notre crasse ignorance.
Dernière modification par grogoire (2019-02-05 19:28:48)
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A la dissolution de la Ligue du Coq causée par l'attaque traitresse de Rhaegar de Valyria lors d'un tournoi et la capture des anciens rois Jacquouille et Godefroy, les seigneurs fraichement arrivés du Mounty se regroupent autour du seigneur Safet Plizir et décident de former une nouvelle faction.
C'est donc épaulé par les peaux vertes du Coq, Garganval, Sqdik, Akérion, Hetass'r et Pourri, que le bon Safet annonce fièrement la naissance des Seigneurs du Hall le vendor, 26e phase de l'hiver de l'an V de l'ère 17.
Mais les liens forgés au cœur de la ligue du Coq sont solides et durables. Nait alors une alliance perpétuelle avec le puissant Ordre des Templiers qui regroupe la majorité des autres seigneurs de la défunte ligue. En plus d'une proximité affective et morale et d'une amitié sincère, cette alliance permet au tout jeune et encore bien frêle Hall de ne pas devenir une proie trop facile pour les vautours okordiens de tout bord.
Pour placer le Hall sur l'échiquier d'Okord, aguerrir ses troupes et ramener gloire et honneur, le comte Safet participe à la Fleur de Samarie contre le comte Amzen, l'affrontement est handicapé par la pénurie de pain que connaissent les duellistes, et bon nombre d'autres seigneurs. C'est finalement à la vicomtesse Undyne de Poissonville que le duc Baudoin remet la dague du vainqueur.
Pendant quelques années le Hall se concentre sur lui-même et reste l'apanage des anciennes peaux vertes du Coq, les jeunes, et moins jeunes, seigneurs du Hall s'acclimatant doucement à leur nouvelle indépendance. Mais bien vite ils sont rejoints par de nouveaux arrivants, désireux de partager les valeurs du Hall : amitié, égalité et bien sur penchant affirmé pour le calvok. C'est d'abord le seigneur Sirex qui étrenne et entraine l'élargissement du Hall, puis Grogoire. L'accueil de ces nouveaux membres est l'occasion d'organiser un grand tournoi. Rejoignent ensuite le Hall Staras, Escarciel et Jaymerd, et Madère qui réalise une ascension fulgurante.
Dernière modification par grogoire (2018-11-24 17:41:09)
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Le Hall s'engage alors dans quelques escarmouches, conflits entre barons et conquêtes de province dont les résultats sont parfois favorables, mais aussi régulièrement sinon catastrophiques, au moins mitigés. La relative inexpérience militaire des Seigneurs du Hall permet d'expliquer ces revers, et peut-être un amour immodéré du calvok, c'est une boisson certes vivifiante et ravigotante (à décoiffer un chauve selon certains), mais se présenter sur le champ de bataille aussi imbibé qu'une couche de vieillard incontinent n'est pas la meilleure des préparations martiales !
Mais bon an mal an, le Hall trace son chemin et progresse calmement, sans doute protégé par sa puissance toute modeste et ses caisses bien peu garnies, et la protection bienveillante des grands frères Templiers. Le Hall jouit bien vite d'une réputation, pas forcément usurpée, de branquignols,
les foirages,
...et c'est encore une merveilleuse action militaire du Hall !!
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Trop tard! Affaire classée
empalages
...crash sur murs (ça je connais déjà ^^).
et divers emprisonnages
Cher Duc Elias,
Sur les conseils du Comte Safet Plizir, je m’adresse à vous concernant le regrettable incident qui récemment a fait se rencontrer malencontreusement nos armées dans un fracas légèrement sanglant, bien qu’assez conforme me semble-t-il, à la joyeuse et noire destinée de tout bon soldat qui se respecte.
Le Comte Safet étant souffrant et le Comte Sqdik dans vos geôles ou dans un cul-de-basse-fosse qui doit logiquement appartenir à vous-même ou l’un de vos vassaux … C’est à moi, pauvre et humble Vicomte, que revient l’honneur de vous entretenir de cette question, et la difficulté de me voir propulsé « négociateur de fortune ».
Comme je ne me permettrais pas de présumer de votre sentiment concernant cette petite anecdote. Je ne présume en effet que de mes propres turpitudes. Je m’adresse à vous dans l’espoir d’obtenir votre avis sur la façon dont il serait possible, d’après votre très estimable expérience, de permettre au Comte Sqdik de recouvrer la liberté.
Liberté très certainement douloureuse à porter, toute entachée qu’elle sera de la lourde honte de son échec. Liberté au triste parfum de pénitence, ce qui devrait vous encourager à envisager cette éventualité.
Vous me voyez fort marri que ma première missive à votre endroit soit consacrée à résoudre ce genre de détails plutôt désolants, j’aurais aimé, cela va sans dire, faire votre connaissance en d’autre circonstances.
Dans l’attente d’un coursier et d’une missive de votre part,
Acceptez cher Duc mes respects du soir.Vicomte Sirex.
se multipliant, sans toutefois entamer la bonne humeur générale, et sans ralentir la consommation de calvok que le seigneur Sqdik est obligé de produire à des volumes encore jamais vus.
Tout frais débarqué du Pà°y°s Trõll, le jeune Madère prouve quant à lui qu'il n'a pas sa langue dans sa poche en se payant à peu de frais un vieux Wigmar confit d'orgueil.
Bonsoir Baron,
Votre nouveau fief sur nos terres Wigmar n'a pas lieu d'être.
Vous avez 1 jour pour le déplacer chez vous, faute de quoi je viendrai nettoyer mon territoire.Avec mes salutations.
Haurk
Je remercie votre grandeur de la peine qu'elle a pris à m'informer de son courroux.
N'étant pas disposé à reculer je l'informe en retour que je n'abattrai pas moi-même les murs que j'ai construit, mais ne prendrais pas particulièrement offense qu'elle mette sa menace à exécution.
Respectueusement, mais sans faiblir,
Baron Madère
Rapidement cependant va s'élever contre le Hall, un adversaire, bien plus puissant, bien plus renommé, bien plus riche, bien plus nombreux, ô combien plus expérimenté : le Duché d'Arald de l'intrigante Lady Summer. C'est le bon Sirex, alors vicomte, qui cristallise l'animosité araldienne.
Bien le bonjour Vicomte Sirex,
Quelle mouche vous pique pour vous attaquer à l'un de mes fiefs ? certes la tentation était forte mais vous pourrez vous contrôler avant d'envoyer vos cavaliers.
Savez-vous que je suis d’après le classement plus fort que vous et que j'ai à fortiori maintenant un casus-belli à votre encontre.
je préfère la voie diplomatique car je ne suis pas d'humeur belliqueuse, mais sachez que je suis enclin à écouter mes conseillés qui crient "Vengeance" et que je n’hésiterai pas à jouer de mon influence auprès de mes nombreux amis si vous n'acceptez pas un arrangement à l'amiable.
vous me remboursez des pillages engendrés et je passe l’éponge. sinon je ne vous garantie rien.
Il est bien dommage d'en arriver à un tel dilemme.bien à vous
baron Karpolf
Cher Baron,
Je vous avoue que mes hommes parfois s’ennuient … Ce sont de rudes gaillards et en cas d’inactivité prolongée ils ont tendance à boire, font n’importe quoi, s’encanaillent avec les servantes, … et au final je me retrouve à la tête d’un lupanar, puis d’une maternité, puis d’un orphelinat …
Je ne leur en veux pas, ce sont des hommes fidèles, alors je leur offre parfois un peu d’exercice pour les calmer.
Mais il est vrai que je m’encombre peu de notions soi-disant stratégiques. Quand ils ont besoins d’un peu d’action, on fonce et on réfléchit ensuite … Enfin parfois … souvent on fonce … et puis c’est tout !Cette saine façon de vivre m’ayant amené à me retrouver captif chez la Vicomtesse Pétunia, suite à l’intervention fort à propos de son Suzerain (Qui dirige votre faction), je me suis contenté de continuer à agir comme je le fais toujours, … de façon pragmatique et rationnelle (et impulsive aussi) !
Il faut payer une rançon, l’argent déborde de vos caisses et vous ne protégez guère celles-ci comme il se doit ?! … le lien était vite fait. De l’exercice pour mes ivrognes et une rançon vite et bien payée.
Comme me l’a toujours enseigné mon vieux précepteur, l’important dans la vie est de toujours savoir s’adapter à la situation qui se présente, … ce que je fais autant que faire se peut.Quoi qu’il en soit, vous me parlez de votre force supérieure à la mienne et de je ne sais quelle tradition probablement romaine vu le terme employé de « Casus Belli ». Vous ajoutez ensuite que vous ferez appel à « vos nombreux amis » si je ne vous rembourse pas ? Vous espérez sérieusement m’intimider et que je vous rembourse quoi que ce soit ? Vous croulerez bientôt sous le poids de vos richesses …
Moi qui pensais que vous me seriez reconnaissant pour vous avoir démontré les faiblesses de votre défense ? …Donc permettez-moi cher Baron de vous demander d’être plus précis car j’hésite entre deux options.
- Vous menacez de déclarer une guerre de faction contrairement aux engagements du Prince Adelard à mon Suzerain ?
- Ou vous me menacez en votre nom propre, comme un homme ?
Personnellement j’ai pour habitude de régler mes affaires sans déranger mon Suzerain pour un oui ou pour un non, pour quelques caillasses détruites ou pour quelques têtes coupées sur un champ de bataille … Un peu d’hémoglobine nourri la terre et les murs font de l’ombre aux jeunes pousses, c’est la vie … Et quelle belle vie !
J’attends avec impatience une réponse de votre part très Cher Ami.
Bien à vous,
Vicomte Sirex.[Chaque jour est un bon jour pour mourir]
Votre seigneurie,
Votre prose est bien volubile et n'a d'égal que votre maladresse diplomatique. Vous vous égarez dans vos paroles et feignez voir la réalité en face. Je crains fort que la guerre soit déclarée entre nos 2 factions à la suite de vos agissements. Les seigneurs d'Arald ont maintenant une dent contre vous.
Mon message d'apaisement est semble t il passé à côté puisque vous choisissez le combat en réponse à ma médiation .... Qu il en soit ainsi.c'est triste de voir tant de vies détruites par votre obstination.
Bien à vous
Baron Karpolf
Le bon Sirex capture finalement le baron.
Merveilleux, merveilleux,
En voilà une idée originale mon Ami ?!
Et bien je m’en vais signaler à mon Suzerain qu’un petit Baron lui déclare la guerre, ainsi qu’à toute sa faction et ce au nom d’Arald.
Et j’ai la réponse à ma question quant à votre courage ! Pardonnez-moi mais j’ai bien envie du coup de vous dire : à très bientôt « Baronne » !
Ah oui, j’allais oublier, j’ajoute que lorsqu’on me parle de « guerre », mes fidèles soudards deviennent totalement incontrôlables … Oups, …
Je vous libérerai dans la fin de journée car je n’ai pas plus de grief que ça à votre égard, j’espère juste qu’à l’avenir vous tenterez d’assumer comme un Seigneur sans vous cacher derrière vos alliés ou en proférant des menaces de guerre !
Bien à vous,
Vicomte Sirex,[la voie du guerrier est l'acceptation de la mort.]
Et pendant ce temps messire Thieri le Vaillant décide de s'inviter dans cet échange. Sirex, grand seigneur, n'a pas le cœur à lui refuser un peu d'opposition.
Ami chevalier, je vous salue,
J’aime assez votre style, c’est pourquoi je vais laisser vos troupes actuellement en route se faire la main sur quelques cailloux sans grande valeur …
Ensuite, quelle que soit la situation diplomatique entre nos deux factions, je ferais valoir mon droit à vous botter dignement les fesses !!
Car je considérerais comme un manque de respect à votre égard de ne pas répondre dignement à une attaque audacieuse et courageuse ! Entre soldats c’est la moindre des choses …J’espère que vous au moins, à la différence d’autres, n’irez pas pleurer dans les jupes de votre Suzerain pour éviter d’assumer seul comme un vrai Seigneur de guerre …
Bonne chance à vous noble Chevalier, votre audace vous honore.
Vicomte Sirex.
[Réjouissant est le doux parfum du sang et de l’acier]
Mais c'est finalement notre Safet bien-aimé qui ira visiter les geôles de dame Summer (un endroit qu'il va rapidement bien connaître).
Dernière modification par grogoire (2019-09-11 13:01:00)
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a Croix et la bannière, la Croix et la manière !
Ce qui débutât par un simple décrassage pour le petit baron Grogoire, et surtout ses soldat transis par une longue hibernation, s'est rapidement emballé pour dégénérer en conflit embrasant la presque totalité du royaume récemment affranchi de la tutelle de l'empire d'Abrasil. Au moment même où se produisait cet insignifiant accrochage, un fort parti de la Croix d'Azur s'en prenait au seigneur Pourri, qui bien qu'isolé dans une retraite méditative appartenait toujours moralement au Hall. Les allégations d'expédition punitive en réponse à la broutille sus-mentionnée s'avérant un mensonge éhonté, le suzerain direct de Grogoire, le vicomte Sirex répliquait directement, ainsi que l'ensemble des seigneurs du Hall, entrainant de nombreux espions exécutés et de nombreux pigeons épuisés.
Brezekiel a écrit :Bonjour seigneur,
A quoi dois-je le plaisir de vos visites d'espionnages ? Si ce sont bien les votres bien sûr, car je sais que d'aucuns payent leurs espions pour mentir.
Mais pardonnez-moi si désormais je ne crois plus un seul mot de votre faction, votre vassal est un fieffé menteur.
Toutefois, je n'ai pas encore de raisons de guerroyer contre vous. J'en aurais si vous continuez vos espionnages.
Si de votre point de vue éloigné j'ai l'air faible ou facilement attaquable, vous serez bien surpris si je venais à engager mon armée au soutien de mes mots.Bonne journée à vous.
Vicomte BrezekielSirex a écrit :Cher Vicomte je vous salue bien bas,
J’ai effectivement envoyé mes espions sur vos terres et je ne me priverai certainement pas de continuer !
Vous n’êtes d’ailleurs pas le seul et à la place de vos compères, je serais sur mes gardes …Vous avez, avec votre petite bande, organisé une attaque chez ce cher Vicomte Pourri, qui pour les Seigneurs du Hall est un membre de la famille !!
A sept pour attaquer un brave petit Vicomte, n’avez-vous pas honte ?Mon Suzerain est fort marri de cette sournoiserie mais je ne suis gère intéressé par la haute diplomatie, j’agis à ma guise et je ne me priverai pas de faire payer cette attaque si l’occasion se présente.
Quant à votre armée ? Soyez sérieux s’il vous plait… Joignez la donc à vos mots si cela vous fait plaisir et assumez donc seul cette menace! Mes fidèles soudards attendent son arrivée avec impatience … Même si à ce qu’on raconte vos quelques pouilleux se trainent de façon lamentable …Au plaisir cher ami,
Si possible dans le sang et les boyaux …Brezekiel a écrit :Messire,
Vous êtes mon héros, vous insultez mes soldats sans les avoir jamais vu. Fort bien.
Concernant votre "membre de la famille" le seigneur Pourri il n'avait aucune attache vassalique.Si nous avons pu l'attaquer, c'est que les conditions le permettaient, il n'y aucune sournoiserie derrière cela. Lorsqu'on place tant d'argent sur un fief que tout le monde peut attaquer, on ne se plaint pas d'avoir perdu son or.
Je vous considère désormais comme un ennemi, et mettrais de côté ma gentillesse. Croyez bien que mes paroles s'accompagnent toujours d'actes. Je ne vous envoie donc plus mes salutations de bouseux lamentable, je ne voudrais pas vous salir.
Brezekiel.
Le vicomte azurien continue à solliciter ses vaillants pigeons, à destination de Grogoire
Brezekiel a écrit :Baron,
Vous me feriez un immense plaisir, quoique vous ne me devez rien, à solliciter votre compagnon d'arme le sieur Madère.
Si vous tâchez de lui faire comprendre que c'est vous qui avez débuté ce conflit, et que ce n'est que contre vous que mon ire se portera, j'essayerais de retenir mes propres compagnons d'armes qui sont à deux doigts de lui rentrer dans un profond et copieux lard.
Il a en effet espionné nombre de mes collègues, dont certains jouent réellement dans une ligue supérieure à la sienne. Je ne suis pas sûr que votre jeune faction soit de taille à se mesurer à la nôtre.Au prochain espionnage de sa part à mon encontre, je divulguerais ses informations stratégiques à tous nos seigneurs du même rang que lui. J'espère hormis ces affaires que vous vous portez bien, le soleil brille en Bretonnie. Entendez-vous les tambours de la guerre ? Ils battent leur plein et vrombissent de plaisir à l'idée de vous montrer leurs prouesses !
Au plaisir de bientôt vous revoir.
Vicomte BrezekielEt de Staras.
Brezekiel a écrit :Bonjour Vicomte,
Ainsi que je l'ai mentionné à votre confrère le Vicomte Sirex, tout espionnage de votre faction donnera lieu à l'inscription de son commanditaire sur une liste noire.
De plus, ainsi que je l'ai mentionné à votre confrère le Vicomte Sirex, je n'ai pas de troupes à quai, elles sont soit en pillage, soit en pic-nic, en permanence. Mais libre à vous de ne pas me croire, et de continuer d'essayer.
Quant à l'or, si vous en voyez sur un de mes fiefs, merci de me faire signe, j'en cherche également mais je n'en trouve jamais chez moi.
Vous souhaitant une bonne journée.
Vicomte BrezekielStaras a écrit :Bonjour cher vicomte,
Merci pour ces informations mais je suis très heureux d’apparaître dans votre fameuse liste noire. Quel honneur! Quel prestige pour ma modeste personne. Je ne sais comment vous remercier...Permettez moi de vous donner ces corps d’espions...pardonnez moi vous allez devoir les tuer vous même.
En espérant avoir gré de vos lumières une nouvelle fois
Staras
Brezekiel a écrit :Seigneur Staras,
Je ne rechigne pas à tuer, je suis un ancien militaire. Si vos hommes vous déplaisent à ce point, envoyez-les moi, je les tuerais pour vous.
Quant à l'honneur d'être sur ma liste, je doute qu'il y en ait un, pour le moment il n'y a que vous et vos amis du HALL. Mais je perçois le sarcasme dans vos propos, aussi je mettrais fin à nos échanges épistolaires.
Pour certains c'est important, pour d'autres qui n'ont qu'une vague notion du respect de l'interlocuteur, ce n'est pas important. Voyez-vous, je laisse chacun choisir son camp, et cette décision m'en touche une, sans bouger l'autre.
Brezekiel.
Madère quant à lui s'occupe du gratin, et du gratiné, en échangeant avec le duc Galdor suite à quelques pendaisons :
Madère a écrit :C'est trop d'honneur, votre grâce, votre attention m'étonne.
D'autant qu'il me semblait avoir pendu une brassée d'espion de l'inégalable Vicomte Presqu'au Ciel, ou quelque chose comme ça ... je ne peux pas croire qu'ils aient tous échoué. Vous aviez donc déjà toutes les informations que vous souhaitiez, non ?
Je vous salue avec toute la révérence due à votre rang.
Madère
Galdor a écrit :Misérable baron que vous êtes,
J'ose à peine regardez votre missive tellement qu'elle me répugne.Mon ami Brezekiel à en effet déjà des information sur vos terres, mais puisque les vôtres continuent dans ce qui semble être la voie de la guerre, je tiens mes informations à jour. Peut-être vos si petites murailles seront moins remplies de cadavres le jour où je ne pendrait plus d'espion chez moi non plus. En attendant, vous devriez prévoir une provision de cordes.
Duc Galdor.
Madère a écrit :Votre ami, ce coupe-jaret ? Vous me décevez un peu votre grâce. Mais je ne vous cache pas que je m'en doutais, d'où ces quelques fruits trop mûrs pendant à vos créneaux.
Continuons donc à décorer nos murs respectifs, ça entretient le moral des troupes.
Galdor a écrit :Je vous conseillerai de ne pas insulter le Vicomte Brezekiel, outre sa progression en notre monde bien plus spectaculaire que n'importe quel seigneur du Hall, son rang est plus élevé que le votre, et votre puissance est celle d'un insecte face à lui.
Si ce ne serait pas déshonorant, je vous ferai fermer votre clapet moi même.
Duc Galdor de Camorrie.
La figure de proue du Hall, le seigneur Safet Plizir, entama d'âpres négociations avec les dirigeants de la Croix, dont son ancien frère du Coq, messire Jacquouille, pour régler ce différend sans effusion de sang ni explosion de violence. Mais comme Sirex répondait favorablement à l'invitation du triste sire Brezekiel de le retrouver sur le champ de bataille, prouvant sa valeur, remportant la victoire, et capturant Brezekiel, la nuit vit Pourri périr en tentant vaillamment de repousser une deuxième attaque, non moins imposante et importante, contre lui.
Le Hall en deuil choisit de profiter d'un tournoi, décidé avant cette sinistre affaire, pour noyer le deuil de Pourri et honorer la mémoire de ce frère de toujours dans un océan de calvok. La soirée bien avancée, les braves plus qu'éméchés, la garde fort relâchée, la multitude de la cavalerie de la Croix n'eût aucun mal à s'emparer sournoisement des quelques seigneurs n'ayant pas encore sombré dans le coma. Safet, hetass'r, Garganval et Madère auraient tout le temps de décuver sous les chaines azuréennes.
Cette acte d'une incommensurable bassesse, perpétré par celui-là même qui avait été victime d'une semblable traitrise quelques années auparavant lors du trépas du Coq, ne pouvait rester impuni. Sirex lança un appel à la justice royale du souverain Antijaky pour obtenir réparation de ces vils faquins. Le roi d'Okord, avec l'objectivité et l'impartialité de sa charge, et mettant de côté son rôle de dirigeant des fidèles Templiers, proposa un arbitrage raisonnable. Pour toute réponse il n'obtint qu'insultes et mépris de la part des membres de la Croix immaculée.
Les forces du Hall paraissent bien faibles face à l'ennemi, et même la puissance des Templiers ne parvient pas à entamer l'entêtée obstination de la Croix d'Azur. Le roi Antijaky manque même de se faire surprendre par l'irruption opportuniste d'un adversaire inattendu, les Chevaliers au Léopard mettent de côté leur idéal de chevalerie en attaquant par surprise le sanctuaire d'Antijaky. La réactivité du stratègissime Templier évite les pertes alliées, mais les fortifications légendaires de The Eyrie sont rasées de nuit par les princes Gron et Baudoin de Samarie, leurs bans et arrière-bans.
Alors que Safet a vu sa santé détériorée par un nouveau séjour dans des oubliettes humides et un régime frugal, Madère a lui profité d'une balade à travers tout le royaume à dos d'âne. Mais la détermination du roi, des Templiers, leur génie militaire, et une assistance modeste mais fort utile du Hall obligent les félons à déposer les armes. Leur repentance de surface à fait naître de vifs ressentiments chez les belligérants mais après plus d'un an de combats acharnés, des victimes par milliers, la paix est enfin signée au grand soulagement de la nation tout entière. Et si le Hall ne peut se féliciter de son infériorité militaire, les liens entre ses membres en sortent plus renforcés que jamais. Et les trois S peuvent laisser libre cours à leur lyrisme.
Safet Plizir a écrit :Mes amis, je tenais à vous féliciter tous pour votre bravoure, votre endurance et votre ténacité dans la guerre que nous venons de vivre.
Vous avez résisté aux insultes, aux traitrises, bien sur nous avons bénéficié de l'aide Ô grandement précieuse de nos alliés de toujours les Templiers mais vous avez montré votre valeur au combat et votre sang froid.
La Paix tant attendue est arrivée et nous allons en sortir plus forts.
N'oublions pas qu'en face il y avait aussi des seigneurs dignes et valeureux : GazThon, la jeune vicomtesse Camalyenne, Silver et surement d'autres.Encore félicitations à tous
Nous allons continuer à grandir et à faire de notre faction un élément important d'Okord et c'est grâce à vous.
Je suis fier d'avoir été à l'origine des Seigneurs du Hall mais c'est vous tous qui lui donnez un avenir.
Merci et en route vers d'autres combats...j'espère contre des adversaires moins "retors".Safet Plizir un des Seigneurs du Hall
Sirex a écrit :Camarades du Hall,
Notre cher Safet signe son gentil message "Safet Plizir un des Seigneurs du Hall".
Il est clair que tu es à l'origine de cette belle faction Safet et je compte bien que tu retrouves un titre suffisant pour reprendre ta place en haut de notre chaine Vassalique !! Au boulot!! Faut gagner des points là!
Je veux pas être calife à la place du Calife moi?! ...
Staras a écrit :Cher Seigneurs du Hall, anciens et nouveaux venus,
Je suis très fier de faire partie de cette famille, oui je dis bien famille. Votre droiture et respect du guide de la chevalerie n’est plus à décrire. Votre bravoure non plus. Au final je n’ai fait aucune action militaire lors de cette guerre...vous m’en voyez désolé. J’espère vous faire honneur bientôt.
Seigneur Sirex, merci de m’avoir recruté dans cette faction. Seigneur Safet Plizir, vous êtes l’âme du Hall, vous nous avez tant appris de ce monde, superbe diplomate que vous êtes. Vous serez à jamais le Hall!
Staras, un Farmer contre son gré, toujours présent ne faisant pas grand chose à part des plans pour conquérir le monde qu’il ne réussit jamais...
Dernière modification par grogoire (2019-09-11 16:04:28)
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es plaies bien vite pansées
La paix est enfin signée et le Hall accueille avec plaisir deux nouveaux membre en son sein. Dame Camalyenne et messire Axlou, hier adversaires, quittent la Croix d'Azur et ses extrémistes. L'une est conquise par le traitement plein d’égards et de respect lors de sa capture par le comte Sirex, l'autre découvre en Safet Plizir un seigneur agréable, aimable, franc, honnête et pondéré (et je ne verse pas dans l'hagiographie !), bien loin du portrait qu'avaient pu lui dresser ses précédents suzerains. Point de ressentiment dans le cœur des seigneurs du Hall et c'est avec allégresse que nos nouveaux compagnons sont dignement fêtés, même s'il ne sont pas encore habitués à manifester leur joie à grand coups de calvok.
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'éléphant et le pélican
Où Grogoire tombe sur une mine d'or et appelle à la rescousse ses compagnons du Hall. L'équipe de vicomtes : Axlou, Camalyenne et Madère, répond présent et le trésor est promptement vidé, pendant que Staras use les brodequins de ses soldats sur les routes du royaume. Mais le trésor de Fort Pélican n'est pas le seul du voisinage et Madère ne peut résister à l'appel de l'or et d'un peu d'action pour ses soldats. Il invite la propriétaire des lieux, dame Pétunia à un repas aux chandelles.
Madère a écrit :Salutation matinales chère Comtesse,
Je vous ai invité à diner, même si je reconnais que c'est de manière un peu cavalière.
J'ai bien noté votre courroux suite à l'incident de votre forteresse Fort Pélican, et même si je n'ai pas bien compris ce qui vous avaient empêché de rebâtir en temps et en heure les défenses de cet édifice, mais préféré annulé les quelques attaques rapides visant vos fiefs mal défendus.Je n'ai par contre pas annulé celles qui vous ont frappé. Elles étaient lentes, et lancées depuis un moment déjà, et représentaient un investissement en temps et argent que je ne souhaitais pas galvauder. De plus votre réaction même tardive me laissait penser que vous réorganiseriez vos défenses.
Il n'en était rien, j'en suis un peu surpris. J'espère que vous pourrez éclairer ma lanterne à l'occasion de notre rencontre.
Respectueusement vôtre,
Madère
Ce qui n'a pas l'heur de plaire à la duchesse d'Arald : Lady Summer le retour.
Madère a écrit :Mes hommages du soir, votre grâce,
Je pense libérer la comtesse après diner, mais si vous préférer venir la libérer vous même ça peut bien sûr attendre.
Vos espions désespérés qui viennent s'accrocher par grappes entières sur mes gibets me laissent penser que l'ambiance est orageuse. Vous envisagez une guerre totale ou la comtesse pense-t-elle faire valoir son casus-belli de manière autonome ?
Veuillez agréer l'expression de mes sentiments respecteux
Madère
Duchesse Lady Summer a écrit :Deux attaques sur ma vassale méritent quelques études de l'audacieux qui l'a tirée de son sommeil. Libérez-là, oui, il vaut mieux...
Madère a écrit :Elle dormirait bien mieux en fermant ses portes, votre grâce.
Soit, je la libère immédiatement, avec tout de même un panier repas, qu'elle ne soit pas venue pour rien.
La duchesse décide alors une impressionnante démonstration de puissance à l'encontre du pauvre vicomte Madère.
Madère a écrit :Votre grâce, mes hommages,
J'ai ouïe dire que le ban et l'arrière ban de vos troupes se massent en votre fief d'Uilos.
Je ne veux surtout pas me mêler de vos affaires bien évidement. Toutefois si certains de vos hommes avaient dans l'idée de s'inviter à diner en lieu et place de la Comtesse Pétunia, faites le moi savoir. Je ne suis pas sûr d'avoir prévu pour autant.
En m'excusant de vous importuner avec ces questions d'intendance.
Bien cordialement,
MadèreLady Summer a écrit :Cessez-donc de trembler Vicomte, je n'ai point convoqué d'ost en Uilos.
Madère a écrit :Trêve de flatteries, je ne crois pas qu'un ost aurait été nécessaire à mon encontre. Impressionnant déploiement de forces.
Mais c'est bel et bien Madère qui est la cible et dame Summer le capture sans coup férir. Et alors que Madère avait benoitement mis en application les principes désuets du Hall, libérant la comtesse Pétunia sous le fallacieux prétexte d'un honneur bien mal senti, la Lady qui n'en a que le nom, escompte bien percevoir la rançon du malheureux.
Madère a écrit :Mes hommages du matin, votre grâce,
Votre démonstration de force est tout à fait implacable. Je m'aperçois que j'avais mal compris vos propos, "cessez de trembler" signifiant apparemment que votre attaque étant inévitable et imparable il valait mieux se détendre et attendre que ça passe.
J'espère que votre interférence dans le conflit que j'avais initié avec la comtesse Pétunia, qui est à priori largement capable de s'opposer à moi si elle s'en donne la peine, ne dégénèrera pas davantage.
Je me demandais par ailleurs si vous pensiez me libérer pour le diner ou s'il fallait que j'envisage de payer ma rançon.
Respectueusement vôtre,
Madère
Lady Summer a écrit :Votre rançon serait la bienvenue afin de compenser les nombreuses pertes et pillages que vous avez infligées à Dame Pétunia.
Je lui ai fait un serment de protection, c'est la raison principale de mon intervention.
Reposez-vous bien avant de reprendre votre route.
Lady Summer
Madère a écrit :Vous me décevez un peu Duchesse. Vous manquez singulièrement d'élégance pour quelqu'un de votre rang et de votre puissance.
Votre vassale paresseuse me paraissait de taille à se défendre seule si elle l'avait souhaité.
Votre intervention me parait peu justifiée et tout à fait opportuniste. Vous vous donnez le beau rôle à peu de frais, et remporter une bataille d'autant plus facile et juteuse,que vous m'aviez laissé entendre que je n'avais pas à vous craindre.
N'ayant plus les moyens de payer, après votre passage, et ayant fait preuve d'élégance en libérant la Comtesse avant qu'elle ne déchoit de son titre, je trouve vos exigences tout à fait exagérées.
Je paierais la rançon comme je le pourrais faute d'avoir le choix. Mais je connais désormais la valeur de votre parole et le sens que vous donnez au mot honneur.
Madère
Lady Summer a écrit :Vicomte, je n'ai jamais laissé entendre quoi que ce soit. Vous avez libéré Pétunia et vous avez bien fait sinon mon courroux eut été bien pire.
Peut-être que dorénavant vous réfléchirez à deux fois avant de vous attaquer à Arald. Allez, je doute que votre rançon soit si chère...
Bien à vous.
Lady Summer
Madère a écrit :Ma rançon vaut à peine moins que la votre comme vous le savez pertinemment, puisque sinon vous n'auriez pas pu lancer votre pillage sans y perdre beaucoup.
Vous me prenez donc à nouveau pour un imbécile. C'est fâcheux.
Restons en là, madame, nos échanges me font un peu trop désespérer de la noblesse de notre royaume.
Grogoire de son côté s'attache à localiser son compagnon emprisonné, mais cela ne semble pas plaire à l'Araldienne.
Lady Summer a écrit :Méfiez-vous Vicomte cela va mal finir ces espionnages intensifs...
Grogoire a écrit :Bien le bonjour très chère duchesse
On m'a maintes fois vantée la qualité des cordages araldiens.
Avant d'en commander quelques longueurs, je voulais m'assurer que leur réputation de solidité n'était pas usurpée.
L'expérience prouve que vos cordes sont suffisamment résistantes. Et qu'elles seraient à même de ficeler même le plus gaillard des guerriers...Avec tout mon intérêt et ma considération,
Grogoire.Et si notre bon Safet semble trouver un malin plaisir à hanter les geôles de Summer, Madère décide d'effectuer un transfert de richesse en allant prélever dans les caisses de Pétunia la somme réclamée.
La duchesse s'occupe personnellement de Madère, mais n'oublie pas de donner du travail à ses espions.
Grogoire a écrit :Très chère duchesse,
Je vous remercie une nouvelle fois pour vos conseils en matière de corde. Mais je ne pense pas que leur solidité soit encore à éprouver.
Si de mon côté je n'ai pas de scrupules à pendre allègrement des Araldiens, peut-être éprouverez-vous un peu de compassion pour votre peuple.Et sollicite ses vassaux pour ses basses œuvres. Le comte Merlin s'invite à la fête.
Grogoire a écrit :Monseigneur,
J'espère que vous avez apprécié votre visite en nos murs.
Je n'ai pas pu être présent en personne pour vous accueillir et vous faire visiter les lieux.
Mais je gage que vous nous rejoindrez prochainement, et à cette occasion j'aurai le plaisir de vous faire découvrir nos geôles. Elles ne sont pas encore reconnues à leur juste valeur, mais je sais que vous saurez en profiter.Veuillez adresser mes sincères salutation à votre suzeraine, avant qu'elle ne vienne prochainement vous tenir compagnie dans votre cachot.
J'ai cru comprendre que la coutume araldienne n'était pas favorable à une remise en liberté sans condition. Je ne peux que vous encourager à économiser afin de régler votre rançon.
Bien à vous,
Grogoire.Comte Merlin a écrit :Cher Vicomte,
A vrai dire je suis un peu déçu de ne pas vous avoir rencontré à l'occasion de ma visite.
Ne venez pas trop souvent dans le Nord il y fait très froid en ce moment.
Cantonnez vous dans le sud il y fait plus chaud.
Merlin
Grogoire a écrit :Mon bon Merlin,
Si les frimas du Nord vous vous glacent le moignon qui témoigne de votre masculinité, je vous encourage à venir profiter du climat ensoleillé, fort appréciable en cette saison, du Sud.
J'ai déjà réservé à votre attention une paillasse qui, à défaut de votre habituel confort, vous ravigotera rapidement. Il n'est pas nécessaire de vous encombrer d'une suite nombreuse et d'un encombrant bagage, les flonflons et autres coquetteries que vous affectionnez seront superflus.
Ce petit séjour allié à un frugal régime à base de pain sec et d'eau vous revigoreront en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Grogoire a écrit :Révérée duchesse,
Je viens de recevoir la visite surprise de votre affidé, le sieur Merlin.
Je n'étais malheureusement pas présent en personne pour accueillir avec les égards qui lui sont dus un si noble personnage. D'ailleurs lui non plus n'était pas présent, préférant sûrement déléguer ses responsabilité à un vaillant capitaine pendant qu'il tente de développer une nouvelle espèce en s'accouplant avec des chèvres.
Je souhaite tout le succès possible aux tentatives du peuple d'Arald pour l'avancement de la science.Par contre je ne saurai prédire de qui ce futur rejeton contre nature tiendra son entêtement, si les caprins sont réputés pour cette "qualité", je découvre que les hommes, et les femmes, d'Arald n'en sont pas dénués.
Sachez cependant que je n'en appellerai pas aux puissants alliés du Hall. Et contrairement à vos penchants malsains, je tâcherai de garder à ce conflit sa dimension régionale et personnelle.
Vous pouvez d'ors et déjà me communiquer vos préférences alimentaires pour votre prochain séjour en cellule.
Soyez assurée, chère duchesse, de mon ressentiment le plus distingué.
Duchesse Lady Summer a écrit :Vous réfléchirez peut-être à deux fois dorénavant avant de m'espionner comme vous l'avez fait... ou pas... vous verrez bien la leçon que vous en tirerez...
Grogoire a écrit :La regrettée polémarque, feue (sans mauvais jeu de mot) Eugénie Morgan, doit pleurer au souvenir de son duché d'Arald puissant et respecté en voyant à quel point il se complaît dans la fange sous votre conduite.
Vous êtes un nouvel exemple qu'un titre de noblesse n'est justement qu'un titre. Mais il serait vain d'attendre la moindre grandeur d'âme chez une personne qui montre tant de vanité et d'entêtement, mes médecins appellent cela de la mégalomanie.
Un bon remède contre cette maladie serait, d'après eux, une bonne fessée !Je vous invite donc à venir recevoir votre traitement. Comme je sais que vous êtes plutôt récalcitrante à ouvrir votre bourse, je vous assure que je remplirai mon office à titre gracieux et bénévole.
Duchesse Lady a écrit :Vous êtes certainement un rigolo. Vous ne faites que payez les fruits de votre audace. Pensiez-vous pouvoir m'espionner si impunément ? C'est un acte de guerre voyez-vous...
Grogoire a écrit :Mon bourreau me signale que si le rythme actuel des pendaisons se maintient nous allons rapidement être à court de ces bonnes cordes araldiennes dont vous avez le secret.
Bien que ces quelques décorations soient à mon goût je crains une prochaine rupture de stock.L'état de nos relation est-il si dégradé que vous ne puissiez me faire parvenir quelques toises de ces produits à la qualité incomparable.
Si vous ne pouviez accéder à cette demande je me verrais dans l'obligation de cesser de pendre les espions comme il est de coutume en Okord.
Cela dit quelques décapitations, éviscérations, voire émasculations permettraient de varier les plaisirs et éviter l’écueil de la monotonie.Bien à vous.
L'argent étant le nerf de la guerre, et la comtesse Pétunia possédant toujours quelques pièces d'or, Madère et Grogoire décident d'aller se servir, non sans s'en excuser auprès de l'intéressée.
grogoire a écrit :Très chère comtesse,
Une nouvelle fois je tenais à m'excuser pour les différents désagréments que notre petite virée amicale ont pu vous occasionner.
Le seigneur Madère m'a avoué qu'il vous avait "enlevée" dans le dessein de partager un dîner aux chandelles avec votre grâce.
Il ressortira de cette romantique équipée que notre bon vicomte vous aura traitée avec tous les égards qu'un gentilhomme tel que lui sait réserver à une dame de votre rang.Vous serez à n'en pas douter fâchée d'apprendre qu'après avoir pris congé de votre personne, ce cher Madère a eu la surprise, passablement mauvaise, de voir approcher de ses murs une pléthore de soldats aux couleurs de votre suzeraine. Après quelques tentatives de parlementer avec la duchesse Summer, il s'est avéré que cette armée nourrissait bien d'hostiles intentions à son encontre.
Les soudards d'Arald ont alors rasé les défenses du vicomte et oblitéré les pauvres soldats qui défendaient la place. Et c'est plein d'incompréhension qu'il a constaté qu'il se retrouvait enchaîné, à la merci de Lady Summer. Loin de se voir accorder le même traitement qu'il vous avez réservé, il a alors été retenu prisonnier le temps que ses gens rassemblent la conséquente rançon que la duchesse exigeait pour sa libération.
À ce cruel manque de noblesse de la part de l'héritière, en titre, mais non en qualité, de la polémarque martyre, s'est ajouté l'agression sauvage du comte Merlin contre moi.
Il semblerait que la mesure et la modération aient complètement abandonné le duché d'Arald.
Face à ces attaques dénuées de toute raison, le seigneur Madère et moi-même sommes obligés de constater l'état de guerre contre Lady Summer et ses sbires.Bien que faisant face à des forces bien supérieures aux nôtres, nous avons convenu de ne pas faire appel à nos alliés, dont le déferlement de leur juste courroux pourrait mettre la région à feu et à sang.
Afin d'assurer le recrutement d'une modeste force de défense vous nous voyez contraints de faire appel à votre générosité et de prélever quelques subsides sur votre trésorerie personnelle.Avec tout mon respect,
GrogoireC'est à ce moment que le comte Debroc décide lui aussi d'intervenir et vient raser les malheureux cailloux entassés par Grogoire en un semblant de murailles. Et si les armées des deux petits vicomtes du Hall ne peuvent se mesurer aux féaux d'Arald en bataille rangée, quelques coups tactiques bien sentis prouvent leur détermination et leur vaillance.
Grogoire a écrit :Comme il doit être réconfortant pour la duchesse de constater que ses séides exaucent le moindre de ses désirs.
Il ne sera pas dit que moi, modeste vicomte, et encore moins mes honorables frères d'armes du Hall, sommes à l'origine de ce déferlement de violence gratuite.
Je dois avouer avoir un peu de mal à comprendre le but que vous recherchez, mais peut-être cela n'est-il possible que de la part d'un cerveau supérieurement malfaisant et d'une raison légitimement aliénée, ce qui semble être l'apanage des seigneurs d'Arald.
N'étant moi-même qu'un humble représentant de mon peuple, désigné pour faire entendre sa voix trop longtemps étouffée, son intégrité trop longtemps bafouée, ses revendications trop longtemps ignorées.
Je n'ai pas d'héritage à faire valoir, encore moins de lignage à dorloter, non plus que d'apanage à distribuer.En un mot comme en cent, je n'ai rien à perdre et tout à gagner. Êtes-vous certains, vous, vils nobles prétentieux persuadés de votre supériorité, d'avoir quoi que ce soit à retirer de cet affrontement ?
Veuillez malgré tout recevoir l'expression de mes sincères salutations, avec toute la distinction que ma modeste extraction permet.
Madère a écrit :Madame,
J'ai libéré la comtesse Pétunia sans contrepartie. J'ai payé ma rançon et interrompu toutes opération dans un but d'apaisement. Que fallait-il de plus pour avoir la paix ?
Je constate que vos chiens se lâchent à plusieurs sur mon camarade Grogoire, sans retenue ni panache. Je comprends donc que se montrer arrangeant n'a aucun poids face à votre engeance veule.
Si vous envisagiez de retenir votre meute je suis tout à fait prêt à rester chez moi, mais je sais bien que vos paroles ne vous engagent guère et qu'a vos yeux seuls comptent la force et l'opportunisme.
Dès lors ...
Les quelques égratignures provoquées chez l'ennemi pourraient bien s'infecter et mettre en péril la bonne santé du duché. Si bien que la duchesse entame des négociations qui, grâce à la médiation impartiale de Jaymerd, amèneront rapidement à une trêve grâce à la magnanimité si peu araldienne dont les vicomtes font preuve. Il faut cependant reconnaître qu'à la bravoure des seigneurs du Hall, s'ajoutait l'irruption d'un mystérieux personnage en Okord, ouvrant de nouvelles perspectives.
Dernière modification par grogoire (2019-09-11 20:38:33)
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a guerre des Violets
Messire Grinzu Kralle passe une annonce pour recruter des mercenaires lors d'un conflit prochain. Le duc Toghril, l'oncle de la reine Lysela de Perdiglas, s'oppose à son épouse Roxanne, sœur du défunt duc du Gundor pour la couronne ducale. Chacun des deux adversaires demande à Grinzu de lui fournir des troupes aguerries pour défaire l'autre. Le mercenaire accepte les deux contrats, empoche l'or, et plutôt que faire s'affronter ses propres troupes, engage les belliqueux Okordiens pour se battre à sa place.
La majorité des seigneurs du Hall décide de participer aux réjouissances, pour s'aguerrir, gagner quelques piécettes et se couvrir de gloire. Le Hall se retrouve au service de Toghril de Perdiglas aux côtés du Serpent d'Or et de quelques seigneurs isolés, affrontant les armées de Roxane du Gundor, bâties autour de la Légion d'Obsidienne renforcée par une fraction des Templiers sous la conduite de K-tåås Trøf, et de quelques Araldiens et Léopards.
Les frères, et la sœur, du Hall se retrouvent confrontés à certains des plus grands seigneurs du royaume. Les Templiers font mal à leurs alliés, mais c'est de bonne guerre, et les membres de la Légion de la princesse Meylïs Valesni sont là plus pour le jeu que pour l'enjeu et autorisent le Hall à se débattre. La lutte pour la forteresse la plus orientale s'avère rapidement vaine et tombe sous la coupe des Gundoriens. Et même en réunissant toutes ses forces, le Hall ne peut rivaliser avec la fraction de l'armée de la Dame au Lapin mobilisée pour sa défense. Réduits aux derniers expédients, les seigneurs du Hall se contentent de pénibiliser les manœuvres des partisans de Roxane.
Grogoire et Jaymerd sont capturés par l'Araldien Rode et sillonnent le pays avant d'être libérés à l'issue d'une longue traque. Escarciel de son côté à plus de succès et conquiert une province, et grâce à l'aide de quelques uns de ses frères d'arme, s'offre la marquise Katan de la Légion qui venait pour une expédition punitive.
Alors que le conflit s'éternise, du fait du déséquilibre équilibré des adversaires, la réussite de l'entreprise du Serpent d'Or permet aux mercenaires de Perdiglas de prendre l'avantage. Avantage de courte durée et l'issue du conflit ne fait maintenant plus de doute. C'est le moment que choisit le Hall pour jouer son va-tout et se regrouper derrière son suzerain pour une dernière action d'éclat !
Mais le retour de bâton ne se fait pas attendre et K-tåås Trøf vient briser l'euphorie de la victoire en défaisant les survivants de la glorieuse bataille, à l'attention relâchée par l'inhabituel succès et le terme imminent de cette querelle d'amoureux. Roxane a su reconquérir le trône de son oncle et Toghril rentre chez lui sans couronne et sans femme.
En récompense des ses efforts, le Hall reçoit une province septentrionale bien peu accueillante. Et c'est au valeureux Madère qu'échoit la difficile tâche de développer les terres désolées autour d'Hall Bear. Les soldats fourbus regagnent péniblement leurs casernements et les seigneurs du Hall rêvent à un repos bien mérité, mais Grogoire est accueilli par de sombres nouvelles, plusieurs de ses fiefs ont été attaqués, certains dévastés, par un baron sourd à la trêve générale octroyée par Grinzu à tous les participants de cette guerre des violets. Grogoire ne devait jamais recevoir un signe quelconque de Davidalpha malgré un châtiment contenu et mesuré, et les demandes d'explications formulées.
À Grinzu Kralle
Messire Grinzu,
Je vous ai fait parvenir un petit compte-rendu d'une initiative malheureuse d'un petit baron, plus si jeune, apparemment un peu désœuvré.J'en ai trois autres dans mes archives. Je ne cherche pas à attirer sur lui la vindicte populaire, et la rapacité de quelques vautours qui verraient une bonne occasion de briller et de rentrer facilement dans vos petits papiers.
J'ai intercepté un de ses retours, un autre ne devrait pas tarder. J'attends encore une explication de sa part à cette maladresse.
Si ses arguments me convainquent je ne compte pas laisser une vengeance aveugle me submerger. Mais je saurai vous rappeler vos engagements le cas échéant.
D'ici là, et si vous veniez à entendre parler des cette sombre histoire par un tiers, je vous demanderais, avec tout le respect qui vous est dû, de ne pas appeler à une croisade contre cet adversaire un peu décérébré.Bien à vous
À Davidalpha
Monseigneur,
c'est avec stupeur et incrédulité que j'ai pris connaissance de vos quelques visites de courtoisie.Il me semblait que messire Grinzu Kralle avait pourtant pris la peine d'informer l'ensemble d'Okord des risques encourus par les téméraires qui se lanceraient dans des actions de ce genre !
Je n'ai pour l'instant pas demandé une "punition" dont vous connaissiez pourtant la sévérité. Je me suis octroyé quelques menues réparations mais j'attends surtout de vous une explication franche et entière, mais je n'attendrai pas toute l'éternité.
J'essaierai d'accueillir vos arguments avec calme et sérénité, et vous assure que si j'estime une sanction nécessaire, je saurai rester mesuré.
Je vais également contacter Dame Sorianne, votre suzeraine, qui pourra, je l'espère, m'aider à comprendre votre action insensée.
Bien à vous,
GROgoireÀ Sorianne
Très chère baronne,
Alors que l'éprouvante campagne au service du seigneur Grinzu Kralle venait tout juste de s'achever, j'ai reçu la visite de votre vassal, le seigneur Davidalpha.
Ce ne sont pas moins de quatre de mes fiefs qu'il a entrepris de saccager, amenant avec lui de conséquentes troupes. Deux de ces fiefs ont été rasés, la garnison passée au fil de l'épée et les réserves pillées.En temps normal j'aurais bien évidemment cherché une juste réparation des dégâts infligés, avec si besoin l'usage d'une force mesurée et proportionnelle. Mais les récentes aventures du royaume m'ont laissé quelques peu exsangue. Ainsi qu'une majorité des mes compagnons d'armes. Afin de prévenir tout velléités hostiles de cet acabit, messire Grinzu nous a accordé sa protection. Avertissant l'ensemble de la population des représailles encourues en cas de violation de cette trêve des Violets.
Votre vassal n'a pas tenu compte de cet avertissement et j'ai pris sur moi de ne pas faire valoir mes droit auprès du seigneur Kralle. Craignant un déchaînement de violence à l'encontre d'un petit baron, peut-être trop présomptueux et zélé.
Si vous pouviez discuter de cette question avec lui, m'apporter vos lumières sur ses intentions, je vous en serez redevable.
De mon côté je n'hésiterai pas à me tourner à nouveau vers vous pour servir de médiatrice éclairée si le besoin s'en faisait sentir.
Bien à vous,
Grogoire.
Dernière modification par grogoire (2019-09-11 20:46:19)
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'entre-deux-guerres
L'épisode violet a montré que le Hall n'avait pas l'assise économique suffisante pour jouer les premiers rôles. Jaymerd propose donc de se focaliser sur la croissance des marchés et des terres. Une frénésie s'empare alors des seigneurs du Hall qui usent le dos des valeureux transporteurs chargés de convoyer l'or nécessaire à une activité intense des universités.
Pendant ce temps là, le règne du roi Antijaky s'éternise un peu trop au goût de certains. En génial Général qu'il est, il déjoue les tentatives d'usurpation de dame Summer, punit l'intervention de la marquise Carmen au retour de sa manœuvre de déstabilisation et décapite le Cygne. Les Templiers démontrent une nouvelle fois leur supériorité militaire et Antijaky raffermit son trône.
Dernière modification par grogoire (2018-12-15 14:48:44)
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elle et Rebelle
Peu effarouchée par ses déconvenues récentes, Lady Summer se déclare officiellement en rébellion contre le trône. Espérant profiter d'un essoufflement du roi et de ses Templiers, s'assurant l'allégeance du Serpent d'Or et comptant sur le soutien non déclaré des Léopards : le duché d'Arald reprend les hostilités.
Le primaire Tåås Trøf voltige sur les champs de bataille et porte haut la gloire de la maison K pendant l'ambassade de K-lean en Abrasil. Le roi Antijaky peut compter sur son lieutenant pour le défendre. Au contraire des Seigneurs du Hall qui soutiennent bien évidemment leur royal allié mais ne peuvent apporter une aide militaire à la hauteur des enjeux, encore démunis après la guerre des Violets et cherchent à accélérer leurs productions en espérant pouvoir être bientôt utiles dans ce conflit.
C'est donc avec appréhension et frustration que le Hall voit son allié subir les assauts de ses féroces ennemis. Mais le Malavisé ne l'est que pour ses adversaires, et la Confédération s'engage aux côtés des Templiers pour essayer de rééquilibrer la balance. C'est le moment que choisit le Léopard pour bondir et révéler ses sombres desseins.
La guerre est alors presque totale, le roi et les Templiers s'opposent aux Serpents et à Arald, la Confédération et confrontée aux Léopards. Les Araldiens trouvent tout de même les ressources pour quelques escarmouches en-dehors de cette guerre et s'attaquent à la Légion d'Obsidienne qui se trouve forcée de prendre le parti du roi.
Et le Hall dans tout ça ? vous demanderez-vous. Bien malgré eux les seigneurs du Hall seront pris à partie. Alors que Staras est en tournée d'inspection sur ses fiefs du Nord, il voit débarquer un ost des Serpents et part inspecter les geôles d'Arkeon. Celay, en courageux reptile, ne veut pas rester à la traine et attaque Grogoire qui passera également de longs moments aux oubliettes. Tout cela alors que le Hall avait l'esprit bien ailleurs, se félicitant d'une bien joyeuse nouvelle. En ces temps de chaos, l'espoir est toujours de mise grâce aux tourtereaux Axlou et Camalyenne qui ont décidé d'officialiser leur union par un grand mariage. Les invités sont nombreux et tous parviennent à se rendre disponible pour la cérémonie, même le roi Antijaky qui mène la mariée à l'autel, encore revêtu de son armure de guerre et l'esprit surement encore encombré des plans et stratégies en cours et à venir.
Dernière modification par grogoire (2019-09-11 20:49:35)
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oups de théâtre
Mais la trêve est de courte durée, et les hostilités reprennent de plus belle. Surtout que pour parvenir à monter sur son trône tant désiré, Lady Summer a tout bonnement proclamé l'indépendance d'Estybril. Un ersatz de couronne, et l'espoir de voir les troupes de l'empire d'Abrasil accourir, relancent la guerre. Tant est si bien que finalement la Légion d'Obsidienne jette l'éponge.
C'est dans ce contexte trouble que K-lean rentre justement d'Abrasil. Il est dépassé par les évènements, ne reconnait plus son roi et suzerain Antijaky qui est aux abois. Il ne comprend plus son second Tåås Trøf qui multiplie les offensives. Il est horrifié à l'évocation de la capture du regretté Sqdik et du pillage des engins de production de calvok. Il est dégoutté par le nouveau calvok du seigneur Trøf. Il est dépité par l'embrasement général qui saigne à blanc son Okord.
Il décide alors de quitter ses amis Templiers pour fonder un nouvel ordre pacifique : la Confrérie des Marchands. Et en plus d'abandonner son roi dans les plus sombres heures de son règne, il quitte également le royaume pour rejoindre les sécessionnistes.
D'un autre côté Confédération et Léopards parviennent à finaliser un traité de paix après d'âpres négociation. Mais encore et toujours, la guerre, sans doute la plus longue de l'histoire d'Okord, dure et continue, et Antijaky lutte toujours vaillamment contre des ennemis innombrables, déterminés, sournois.
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n nouveau départ pour le Hall ?
Tout Okord vit des temps troublés, et le Hall ne fait pas exception. Des fidèles entre les fidèles décident de quitter leurs terres ou de prendre un peu de recul. Atrax Robustus, l'héritier de Sirex choisit de devenir un seigneur solitaire, Staras prend lui aussi un peu de repos après un éprouvant séjour dans les geôles de Celay, le jeune et prometteur Arkuden s'en va avant de récolter ce qu'il avait semé, Axlou et Camalyenne font un temps chevaliers seuls avant de rejoindre nos fidèles Templiers, Sqdik et Neskimo s'en sont retournés vers leurs lointaines terres d'origines.
Mais le Hall salue également l'arrivée de nouveaux membres. Bimboule et Citra'Chu nous rejoignent et le seigneur 'Chu prend rapidement la tête de la faction. Bimboule honore d'ailleurs la tradition en se faisant attaquer. Mais cette fois c'est un seigneur Templier qui en est l'auteur. Le nouveau Grand Maître de l'Ordre, le Duc Hagen de Myzar, punit son vassal Tizoc, essaye de lui expliquer les valeurs des Templiers et la signification de leur devise Vera Fide Honoris, et dédommage la victime.
Afin de fêter dignement ce renouveau, un tournoi de refondation est décidé. Et une fois de plus l'issue est bien triste. Celay le renégat d'Okord, déjà en délicatesse avec le nouveau polémarque d'Estybril, voit là l'occasion de se faire mousser et capture les seigneurs du Hall réunis. Encore une fois les mésaventures des tournois du Hall font l'objet des plus hautes attentions et les modalités de réparation sont intégrées au traité de paix entre Okord et Estybril.
Dernière modification par grogoire (2019-09-12 04:01:11)
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mpereur et Polémarque, nouveaux acteurs
Car oui, la paix entre Okord et Estybril est enfin signée, mettant fin à plus de trois années de guerre ! La fin des hostilités est à mettre au crédit de Rhaegar de Valyria et de K-lean. L'un profite de la lassitude bien compréhensible du roi Antijaky qui lui remet sa couronne, pour proclamer l'Empire d'Okord. L'autre s'empare rapidement du titre de Polémarque en Estybril, renvoyant les rêves de pouvoir de dame Summer au bercail. K-lean gagne là son épithète de Pacifique et Rhaegar rompt avec son passé et son penchant pour la tyrannie.
Pendant ce temps Atrax sert de défouloir à la princesse Summer et Madère reçoit la visite d'une vieille connaissance : Tizoc a laissé sa place à Theutobod et la Croix d'Azur l'a recueilli après son éviction des Templiers, mais les méthodes sont restées les mêmes : foncer, casser, piller. La crise est évitée et les deux factions signent un traité de non-agression d'un an contre un dédommagement compensant les pertes subies par Madère qui a vu trois de ses fiefs dévastés sans préavis.
Toujours au sujet d'un dédommagement, le perfide Celay traine à faire parvenir la somme négociée en haut lieu, alors que les autres partis ont payé rubis sur l'ongle une somme dont ils n'étaient redevables en rien. Le Pacifique est bien impuissant à raisonner ses sujets qui multiplient les attaques. Arald s'attaque aux vassaux de l'empereur. Le vil serpent fonde sa propre maison et en appelle à l'Okord honni pour renverser le polémarque. Les Serpents entrent dans la danse, le seigneur Arkeon s'en prend à Camalyenne et Samael de Karan capture le pauvre Escarciel. Alors que les Marchands prospèrent, recrutent de nombreux arrivants, et gagnent en puissance.
En Sabah Nur reprend les rênes de la maison à l’Éléphant le temps que Safet sacrifie à son pèlerinage chulzien. Il en reviendra touché par la grâce de Chulzi et s'évertuera à propager cette nouvelle religion, chez ses confrères du Hall, pour certains déjà convertis, et dans l'ensemble de son royaume d'adoption.
Dernière modification par grogoire (2019-09-12 04:04:56)
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olémarque pacifique et belliqueux Estybriliens
Le vil Celay réussi à dresser contre lui les Okordiens de la Confédération et du Hall en multipliant les bassesses et les insultes tout en prenant garde à ne pas payer ses dettes. Du côté de la province abrasilienne, nombreux sont exaspérés par son attitude qui entretient et attise l'inimité. Celay est obligé de laissé sa place au Magnifique, mais si le nom change, les actes restent.
En Sabah Nur, le général de notre bon Safet va purifier quelques nids de serpents pour rappeler à l'Estybrilien les engagements de sa maison. Mais rien n'y fait, et le Magnifique prend la décision de disparaitre.
Les seigneurs Citra'Chu et Bimboule choisissent également de quitter le pays et Safet, tout juste rentré, reprend en main la destinée du Hall.
Mais la maison Celay n'est pas la seule à fragiliser la paix entre Okord et Estybril, le marquis araldien Thibaut décide d'envoyer ses soudards dévaster les cités de Jaymerd et Grogoire. Et cette fois les frères du Hall sont en mesure de répondre. Safet regroupe les troupes et se lance à l'assaut de la capitale de Thibaut. Le marquis s'enfuit mais ne peut qu'assister à la victoire de l'ost du Hall !
La tactique n'est pas encore très affutée, mais au moins la victoire est là. Pendant longtemps le Hall a dû subir les affronts des puissants sans pouvoir vraiment répliquer. Mais aidés par Chulzi, les seigneurs du Hall sont maintenant assez puissants pour imposer aux plus butés le respect qu'ils méritent.
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n peu de Madère pour relever le fade Theutobod
Plus d'un an a passé depuis que le vicomte Madère a vu ses terres ravagées par Theutobod, et les réparations promises ne sont toujours pas venues. Madère décide d'envoyer quelques espions pour évaluer la solvabilité du mauvais payeur, ce qui met le duc Brezekiel en émoi.
Brezekiel a écrit :Bonsoir seigneur Madère,
J'ignore si vous êtes au courant, mais les factions du Hall et de la Croix d'Azur ont fait la paix voilà bientôt une semaine désormais.
Mon vassal, Theutobod, a reçu de nombreux rapports d'espionnages d'un seigneur se faisant passer pour vous, ou peut-être est-ce vous ?
Je vous rappelle amicalement si la deuxième option était la bonne, que toute attaque de la part d'un seigneur du Hall sur nous, relancerait aussitôt le conflit et de manière fort violente pour rupture unilatérale d'une paix bilatérale.
Bien à vous.
Duc BrezekielMadère a écrit :Très cher Duc,
L'attaque unilatérale de votre vassal n'a été compensé qu'à hauteur d'un tiers, je vous en ai fait la remarque déjà. Et cela sans compter les tracas et les pertes annexes dues à la mise à sac de mes 3 fiefs.
N'ayant reçu aucune nouvelle des 2/3 restants ni le moindre mot de votre vassal, et n'ayant pas l'habitude de mendier, j'irai donc me payer sur la bête.
Si vous lui aviez enseigné la plus élémentaire courtoisie, je ne serais pas obligé de le faire.
Madère
Le vicomte délègue donc à un petit parti cavaliers la mission d'aller prélever quelques okors chez Theutobod, et se charge de répondre aux élucubrations de Brezekiel.
Brezekiel a écrit :Sur quel fondement réclamez vous un remboursement ? Je n'ai jamais été remboursé après qu'on m'ait attaqué.
Je me répète, nos factions sont en paix, si vous attaquez l'un des nôtres, vous subirez un conflit et vos pertes seront dix fois supérieures.
Madère a écrit :Votre grâce,
Trois fiefs avaient été pillés sans préavis ni explications. Vous aviez diligemment et généreusement remboursé l'un de ces pillages, et je vous en sais gré.
Theutobod n'ayant pas donné signe de vie, j'ai donc pillé deux de ses fiefs.
Je vais m'arrêter là, je pense nous sommes quittes lui et moi, à moins bien sûr que lui ou vous ne soyez pas de cet avis. J'imagine qu'il aura la décence de vous rembourser.
Respectueusement,
Madère
Theutobod se manifeste enfin, avec sa verve toute personnelle.
Theutobod a écrit :Je demande votre soumission et loyauté, ou je déchaînerais les enfers sur vos terres et vos gens.
Le Hall ne s'est jamais soumis aux menaces et pressions en tout genres, ce qui a lui causé de grands dommages par le passé, mais aujourd'hui il a la capacité de soutenir sa fierté et son honneur par les armes. Madère ne se laisse pas intimider par les Azuriens et renvoie ses troupes au combat. La capture du seigneur Theutobod clôt finalement cet épisode malgré l'intervention de son suzerain le marquis Cynómric qui, vient briser le blocus de Madère.
Madère a écrit :Cher Marquis,
Je fais peut-être erreur, mais j'ai l'impression que vous volez au secours de Theutobod, vous immisçant ainsi dans une querelle privée déclenchée par ce butor. Qu'en est-il ? Êtes-vous en train d'envisager un conflit plus large que notre petit règlement de compte ?
Respectueusement,
Madère
Le marquis fait montre d'une magnifique indignation de façade et Madère saisit l'occasion de prouver que lui aussi sait manier la mauvaise foi avec brio.
Cynómric a écrit :Vicomte Madère,
On dirait que vous êtes aussi étonné que moi alors que vous êtes le maître des assaillants qui ont sauté sur moi en pleine nuit. Quelle que soit votre affaire avec Theutobod, elle ne m’intéresse pas, du moins pas jusqu'à cette nuit...
J'ai bien assez de préoccupations avec les Estybriliens alors si en plus je dois faire attention durant mes sorties seigneuriales nocturnes à des troupes okordiennes...
Il s'agit là d'une terrible coïncidence et c'est pourquoi je vous propose ceci : Vous me remboursez les pertes subies et j'oublie cette attaque sur ma personne. Ce n'est pas mon intention d'intervenir dans un petit conflit de vicomtes.Toutes mes amitiés,
Cynómric de Galgatré
Madère a écrit :Très cher Marquis,
Je tiens tout d'abord à vous manifester mon admiration. Vous savez vivre et vous entourer quand vous voyagez ! Mes troupes étaient nombreuses et aguerries, et je suis bien aise qu'elles aient eu le dessous, m'épargnant l'embarras d'une capture très malséante.
Quant à notre affaire, marquis, je ne vois qu'une explication. Vous avez été trahi !
Mon armée campe sous les murs du félon Theutobod depuis suffisamment longtemps, catapultant méthodiquement les têtes de tous les espions tentant de forcer le blocus, pour qu'il sache à quoi s'en tenir. Il était de son devoir de ne pas exposer un hôte aussi prestigieux que vous à de telles avanies. A-t-il été maladroit ? Vous a-t-il instrumentalisé ? Il a en tout cas la pleine responsabilité de l'incident.
Étant en guerre avec lui, je ne lui réclamerais bien évidement pas de dédommagement pour ces pertes collatérales, mais vous êtes quant à vous tout à fait fondé à lui demander des comptes. S'il se montrait rétif, et que vous en veniez à le châtier, comptez sur mon appui. Je ne souffre pas les veules.
Respectueusement,
Madère
C'est officiel, il faut désormais compter avec les seigneurs du Hall, mais la nouvelle est lente à se répandre.
Et certains prennent encore le Hall pour un vulgaire paillasson, tout au plus une distraction, en tout cas une bien faible opposition, cible idéale pour leur oppression.
Il va donc falloir les mettre au diapason et leur faire entendre raison !
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erniers coups d'éclats pour Estybril
Le contrôle des différentes provinces de l'empire est l'enjeu des affrontements entre Okord et Estybril. La Croix d'Azur est une cible privilégiée, nombre de ses forteresses étant tenues par des barons à la légitimité contestée, et leurs récentes actions contre les Serpents et Arald ont aiguisé les rancœurs. Le Serpent d'Or est le premier à bouger, mais échoue d'un rien. Le Pacifique s'y met en visant un illustre vieillard, l’antédiluvien roi Zedicus le fou. Vieux mais pas décati ! La réplique, immédiate et violente, voit la capture du polémarque K-lean et le baron devenir marquis suite à cette bataille dantesque, une promotion accompagnée d'une dotation faramineuse de plus de quarante millions d'okors. Les azuriens Kratas Tori et Brezekiel visitent les geôles du Duché d'Arald. Ce sont les Nuits d'Azur : les caciques de la Croix se posent en défenseurs d'Okord face aux sauvages Estybriliens, protecteurs héroïques de l'Empire, grâce à eux préservé.
Si Okord est ébranlé par les attaques subies par la Croix, il montre également sa bravoure. Les ducs Hagen de Myzar des Templiers et Korrin de Kerroperh de la Confédération, et le marquis Grogoire du Hall enlèvent trois provinces au duc Arkeon d'Estybril, les forteresses de Montségur, Hallbatros et Gastria regagnent le giron de l'empire. Pendant ce temps là le rapprochement entre la Croix d'Azur et le Cygne se concrétise. Malheureusement pour Brezekiel, son séjour dans les oubliettes de Summer l'empêche de fêter ça avec dame Carmen. Les armées de l'ex-Cygne se mettent alors en branle et portent de rudes coups au duché d'Arald. Mais c'est finalement l'empereur Rhaegar qui un clôt l'affaire en remportant la bataille d'Aeglos, capturant la princesse Summer et la forçant à signer la paix.
Dans le même temps notre vieil ami Merlin cherche à sécuriser son titre de marquis. Et à défaut de prendre le Hall pour un paillasson, il s'en sert de marchepied et c'est le placide Garganval qui en fait les frais. Mais il ne sera pas dit qu'il tendra l'autre joue et il se prépare à répliquer. Les enseignements de notre longue inimitié avec les Araldiens ont été tirés et pour éviter que Garganval ne serve de souffre-douleur, il est décidé de mener une action décisive. Jaymerd et Grogoire laissent libre cours à leur courroux. La brutalité de la réponse du Hall, inspirée des pratiques araldiennes, impose la reddition de Merlin. Les frères du Hall décident d'en rester là et la démonstration de force de Sametue et Élise Lune de Sang ne remet pas en cause leur décision.
Le seigneur Arkeon essaye de soigner son dépit d'avoir perdu trois provinces et attaque Hagen en sa forteresse de Valar Morgulis. La vengeance est bien amère et les Templiers somment l'Estybrilien de se soumettre. Le conflit est âpre tant les esprits sont âcres, les deux partis subissent de lourdes pertes, de nombreuses cités sont pillées et comme souvent, les civils et les paysans souffrent de la famine et de la dévastation. Au bout d'une longue saison d'intenses combats, le Serpent d'Or reconnait sa défaite et accepte de rendre les armes sous le haut patronage de l'empereur.
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gonie de la sécession estybrilienne
Le Pacifique préférant voir les Marchands jouter en toute amitié il organise une série de tournois richement dotés. C'est également pour K-lean le meilleur moyen de préparer sa succession. Et pendant que les jouteurs récupèrent et se reposent entre deux tournois en l'honneur de dame Echo, un grand fracas se fait entendre ! Une armée est en train d'assiéger la cité. Menée par le mercenaire Antidote, digne héritier du glorieux Antijaky pour le talent militaire, les soldats noient les quelques pierres encore debout dans le sang de la population passée au fil de l'épée, illustrant ainsi son blason. Les marchands sont privés de leurs seigneurs, et Estybril perd son polémarque.
K-roux Sel a écrit :Estybriliens,
Le Polémarque K-lean le Pacifique est mort.
Le mercenaire Antidote, envoyé par le samarien Aldegrin de Karan pour détruire le tournoi des Marchands, n’a fait aucun prisonnier.Souvent décrié, rarement compris, K-lean et la confrérie des Marchands ont œuvré pour la prospérité d’Estybril.
Convaincu qu’entrer en guerre contre Okord ne ferait qu’entrainer la chute d’Estybril, il ne prit jamais les armes contre ceux qu’il appelait ses « frères de sang ». Seule exception sa conquête de territoires Okordiens illégitimes, seule solution pour accroître les biens d’Estybril et minimiser l’écart avec Okord.K-lean a échoué, le Pacifique est mort.
Vous êtes nombreux à vous interroger sur ma position et sur les décisions que vont prendre les Marchands.
Je ne suis que l’Intendant de ma maison, un nouveau maître sera défini selon les directives laissées par K-lean.
Les Marchands sont comme vous, ils s’interrogent sur leur avenir, sur l’avenir d’Estybril, sur leur sécurité.K-lean était convaincu que le modèle Abrasil était le bon, mais force est de constater que la situation geo-politique n’etait pas adaptée et que les habitudes ont la vie dure.
Arald a perdu sa guerre contre l’union Azuréenne, achevé par le meneur des confédérés.
Les Serpents d’or ont perdu leur guerre contre les Templiers.
Depuis de longs mois, K-lean avait appelé Abrasil à aider Estybril en faisant intervenir ses armées. Le Polemarque n’a jamais reçu de réponse, jamais vu la moindre pique, la moindre aide du souverain Empereur d’Abrasil.
Pourtant K-lean restait confiant, il avait foi en un avenir prospère, paisible. Il espérait que ces armées arrivent ou que les Samariens, les Léopards, activent leur code d’honneur et aident Estybril à construire un futur meilleur.
C’est le samarien Aldegrin de Karan qui a celé son sort.
Un dernier espoir réside en notre Legat Mayer, parti dans le Gundor pour obtenir une alliance avec Roxane. Mais nous sommes sans nouvelles et le mal est fait, les armées d’Estybril sont vacillantes, les armées d’Okord toujours plus proches et agressives.En mémoire de K-lean et de ses convictions pacifiques, parce qu’il cherchait à tout prix à minimiser les pertes humaines dans tout conflit, les Marchands vont s’interroger sur leur avenir. Certains m’ont déjà annoncé retourner en Okord. K-lean aurait sûrement compris et accepté votre choix.
Estybriliens, le pacifique est mort.
Intendant K Roux Sel, Polémarque par intérim
Enfin débarrassés de cet encombrant polémarque Arkeon et Summer devraient être en joie. Mais le seigneur Aldegrin de Karan n'est pas du genre à se satisfaire d'une petite victoire et il orchestre la chute de la duchesse d'Arald qui avait su profiter de la disparition d'Eugénie Morgan et évincer son fils Maël.
Que de bouleversements dans les maisons d'Estybril ! Que de remue-ménage dans la province d'Abrasil !
Rhaegar de Valyria réunit K-roux Sel, Maël d'Arald et Arkeon à Ténare chez Aldegrin de Karan (encore lui !) pour négocier leur retour au bercail.
Maël y gagne une couronne, Arald étant érigé en royaume, Roux Sel troque un polémarque pour un empereur, Rhaegar se rengorge de sa victoire. Le 28-XI-18, Okord est enfin réunifié.
Quelques seigneurs essayent de reprendre les rênes de la défunte province, mais sans grand espoir.
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