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Le meurtre lâche et déshonorable des seigneurs de la confrérie laissa le jeune Temür Khan, fils bâtard de Bertrand Du Guesclin, son fils unique, sur son trône. Encore trop peu expérimenté des affaires politiques, encore trop peu éduqué pour cette tâche qui s'est manifestée plus tôt que prévu.
Mais peu importe, les loyaux sujets de son père qui subsistaient étaient là pour le guider.
Un soir d'automne, il reçut une lettre du nouveau polémarque annonçant qu'en mémoire des regrettés seigneurs massacrés alors qu'ils se préparaient à tournoyer, le tournois serait maintenu.
Il était essentiel pour Temür de répondre à l'appel du Polémarque, son manque d'expérience lui obligeait à aller à la rencontre, un peu plus personnelle cette fois-ci des seigneurs qui avaient récemment pris les rennes des terres des défunts au sein de la confrérie qui les unissait tous.
Lorsque le Khan était encore enfant, il s'émerveillait des récits des plus grands tournois d'Estybril et d'ailleurs, si bien qu'il passait sa jeunesse aux disciplines de ces tournois, ne laissant pas non plus la politique de côté.
8 seigneurs répondirent à l'appel du Polémarque. C'était là un très bon moyen de fraterniser ou créer des rivalités, qui sait le tempérament des nouveaux seigneurs.
En réalité, Temür avait hâte de tournoyer contre de puissants nobles, ces petits tournois de bourgade ou de ces tournois au sein des armées de son père était amusants, mais ils ne lui portaient pas le gloire et la renommée.
Foulant le sol jusqu'au lieu du tournois sur les traces de son père, il rêvassait à ce tournois, cette chance de faire preuve de hardiesse sous la devise de sa maison « Humilis Corde, Fortis Gladio ».
Le jeune Khan, offrit un bien piètre spectacle par l'épée en réalité et ne parvint à se mesurer avec de justesse sur des coups chanceux face au Vicomte Waltz et au Baron Ybas Beonien, honorant pas la devise de son père « Humble par le cœur, fort par l'épée ».
Mais ce qui est de la joute, Temür Khan avait réalisé des prouesses malgré une seconde défaite contre Taas Stroff qui représentait la maison du Polémarque, fidèle à son expérience très certaine, il brisa bien des lances sur l'armure et le bouclier du jeune homme. Un jouteur à l'image des récits qui l'émerveillait. Le Baron Ybas Beonien ne manqua pas non plus de faire une jolie prestation et brisa deux lances de plus que le jeune Temür.
Vint au dernier jour du tournois la lutte. Cette épreuve qui vient tout droit des terres de ses ancêtres, les peuples aux yeux bridés. Le jeune khan avait fait éclater de rire la foule alors qu'il honorait la tradition de son peuple en lutte, il faisait un tour ou deux du terrain les bras écarts tel l'aigle au dessus de la steppe avant de se tenir prêt face à son adversaire.
Après 5 victoires consécutives du Baron, le Vicomte Waltz, un fier et fort combattant avait plus d'une corde à son arc qui en fit baver au Khan et qui lui fera littéralement mordre la poussière après un échange difficile. Les deux hommes à bout de force se saluèrent avec respect et sortirent pour laisser la place à la suite des affrontements.
Le Baron triomphera finalement de toutes les autres épreuves de lutte et sera nommé vainqueur de ce tournois avec 1 point d'avance seulement sur le Baron KorRri et Taas Stroff les plaçant tous deux en seconde position.
Dernière modification par Bertrand Du Guesclin (2018-11-21 15:13:00)
Ybas Beonien, du clan éponyme, venait d'être élu par le conseil des chefs du peuple Do'anraviir comme Chef du Conseil Tribal. Il prenait la direction de son peuple suite à l'attaque et à l’assassinat du précédent Chef du Conseil Tribal Aodalf Eskiath et de 20 autres chefs de clans qui s'étaient rendu pacifiquement à un tournoi de la Confrérie des Marchands. L'ombre des barbares d'Okord bien renseigné par un traître Estybrilien plane sur cette attaque. Ybas Beonien a promis de tout faire pour protéger son peuple de la terreur Okordienne qu'il a subi jadis.
Ybas Beonien, comme la plupart des Do'anraviirs, est peu habitué aux tournois et joute chevaleresque. Les techniques de combat de son peuple étant plus celle de la guérilla et des attaques surprises. Néanmoins, le nouveau représentant des Do'anraviirs, mis une armure et jouta. Malgré ses nombreuses défaites, il remercia tous ses adversaires les uns après les autres comme le veut la coutume de son peuple.