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HRP
Voici le sujet RP destiné à la présentation de mon personnage, de sa lignée, de son peuple, et à la narration de ses aventures, pour romancer un peu tout ça. N’hésitez pas à participer, que ce soit des interventions RP ou des commentaires HRP.
Pour vos interventions RP : Le contexte est celui d’une série de livres, qui sortent peu à peu au fil de l’écriture et des évènements. Ils peuvent être édités sans soucis. Vous avez le contact du scribe, à la Citadelle de Praven, dans les Marécages de la Tour, joignable par missives.
Au cours d’une promenade comme les autres sur la place du marché, vous vous attardez sur l’étal d’un libraire. Non loin de l’étagère dédiée d’Eugénée Anet, entre divers traités de science, livres religieux, constats géopolitiques, et autres récits plus ou moins fantastiques de batailles désormais hors du temps, une pile de livre attire votre attention. Une pile uniforme de reliures de cuir noir, empilées de façon imparfaite les unes sur les autres. Un blason rouge recouvre la première de couverture du livre au sommet de la pile. Vous le soulevez, le tirez vers vous et commencez à lire « Houbi : Livre I » sur celui-ci. Tous les livres de la pile sont numérotés de la même façon.
Le nom du scribe qui apparait sur la quatrième de couverture ne vous revient pas, mais il vous semble déjà avoir vu ce blason, accompagné du même nom, quelque part. Il indique ses offices à « la Citadelle de Praven, Marécages de la Tour, par-delà le Canal de l’Est ».
Sommaire :
Livre I : Présentation
Livre II : Origines
Livre III : Premiers pas en Okord: la guerre pour le Gundor
Livre IV
Dernière modification par Houbi (2018-07-04 19:53:29)
Livre I : Présentation (actualisée au fil du temps)
Je reprends ici le « formulaire » extrêmement exhaustif utilisé par Rhaegar pour sa maison, adapté, merci à lui.
Blason – L’aigle du Soleil Levant devant l’écarlate. L’Aigle, emblème de l’Est, un volatile fier et redoutable, mais aussi opportuniste et sans pitié. L’écarlate du sang, qui a vu naître la maison d’Houbi et qui le fera reconnaître parmis les puissants d’Okord.
Devise – L’Apocalypse viendra, certains doivent montrer le chemin.
Siège – Citadelle de Praven, Marécages de la Tour, par-delà le Canal de l’Est.
Fondateur – Houbi
Fondation - Lunor, 19e phase de l'automne de l'an III de l'ère 18
Héritier - Houbi
Caractéristiques - Un peuple isolé, organisé et auto-géré en une démocratie, où les plus méritants obtiennent des responsabilités. De marchands à artisans, ils occupent tous les postes et ont un niveau de vie assez élevé, tous appartenant à une même classe. A l'inverse, leur leader militaire est belliqueux, stratège et opportuniste. Ils sont un peuple loyal, au sens de l’honneur « relatif ».
Allégeances – Duché d’Arald, précédemment : Confrérie de la Tour (fusionnée).
Conflits militaires, du plus récent au plus vieux.
Rébellion 28e-IV-18 → ? - Duché d’Arald + Serpent d’Or + Léopards (temporaire) VS Templiers + Seigneurs du Hall + Confédération (temporaire) + Légion d’Obsidienne + Cygne
Seconde Guerre des Violets 24e-III-18 → 11e-IV-18 - Vainqueur aux cotés du Gundor
Localisation
Résumé de son histoire : (actualisé au fil des publications et non des événements)
Au fil des siècles, la communauté des Marécages s'est modernisée autant technologiquement que socialement, jusqu'à en arriver à son avancée d'aujourd'hui: une société auto-gérée, démocratique, où un conseil régi par les responsables les plus méritants dans leur expertise: économie, politique, législation et gestion des contentieux, plus tout autre domaine qui mérite l'attention de la communauté. Isolée du reste du Royaume, particulariste et avec peu de sens de la hiérarchie, le peuple des Marécages accorde beaucoup de valeur à leur économie et ont une certaines tendance à tout évaluer monétairement. Cela résulte en une société commerciale, composée d'une seule caste, avec un niveau de vie assez haut et équivalent autant pour les commerçants que les paysans, et autres artisans.
Lors d'une sécheresse d'été en l'an III de l'ère 18, les Marécages furent attaqués par de nombreux barbares, venus piller la nourriture qui leur ferait passer l'été difficile. Houbi, dont l'esprit belliqueux jure avec le pacifisme de sa communauté, forme une milice improvisée et réalise avec succès une première attaque, qui légitime son point de vue. Au fil des pillages, la nourriture fut récupérée, non sans pertes, et Houbi gagna en influence et fut reconnu comme le premier conseiller militaire des Marécages de la Tour. Son influence gagnée s'étendait au-delà de son poste, et il imposa sa vision des politiques extérieures, si bien que les Marécages, dirigés par Houbi, joignirent le Royaume d'Okord officiellement le Lunor, 19e phase de l'automne de l'an III de l'ère 18.
La première année en Okord du jeune seigneur fut ponctuée d'un événement peu commun: la Guerre des Violets. Les yeux rivés sur l'or donné en récompense, il choisit d'y participer mais n'eut aucun pouvoir décisif: bien trop faible, cette guerre lui permit tout de même d'avoir une première appréciation des rouages d'une bataille. Il tissa quelques liens avec Dame Écho, prodige des batailles et fière d'une progression fulgurante, qu'il admirait. La guerre dura 2 bons mois avant de voir le camp d'Houbi triompher, et ce dernier rentrer aux Marécages les poches pleines de richesses, pour continuer à mener la vie dure aux barbares et à leurs tirelires. Son peuple salua son succès, eux qui ne comptaient la réussite qu'en pièces d'or.
Dernière modification par Houbi (2018-07-04 00:02:17)
Livre II : Origines
Selon les légendes et les dires transmis depuis des générations dans la région, la communauté des Marécages de la Tour est apparue en même temps que la plupart des populations d'Okord. Contrairement à ces dernières, qui au fil des années se sont rassemblées pour ne former qu'un seul royaume, la communauté est restée confortablement dans son autarcie.
Au fil des siècles, elle s'est modernisée autant technologiquement que socialement, jusqu'à en arriver à son avancée d'aujourd'hui: une société auto-gérée, démocratique, où un conseil régi par les responsables les plus méritants dans leur expertise: économie, politique, législation et gestion des contentieux, plus tout autre domaine qui mérite l'attention de la communauté. Particulariste et avec peu de sens de la hiérarchie, le peuple des Marécages accorde beaucoup de valeur à leur économie et ont une certaines tendance à tout évaluer monétairement. Cela résulte en une société composée d'une seule caste, avec un niveau de vie assez haut et équivalent autant pour les commerçants que les paysans, et autres artisans.
Une langue différente de la Langue Commune faisait office dans les Marécages jusqu'aux siècles les plus récents: certains voyageurs se sont aventurés dans l'humidité et la boue et ainsi la communauté eu ses premiers contact avec le Royaume, et la Langue Commune fut apprise par certains commerçants pour faciliter les échanges avec l'extérieur.
Jusque les décennies les plus récentes, ce ne sont que quelques échanges annuels qui avaient lieu avec l'extérieur. Mais si vous avez ce livre entre les mains, c'est parce qu'un événement a poussé notre héros, Houbi, à se démarquer, prendre du pouvoir et imposer sa vision de la politique des Marécages de la Tour.
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Été de l'an III de l'ère 18. Le printemps a été bon mais sec, et les récoltes ne seront pas un record cette année, bien que suffisantes pour avoir un petit surplus destiné aux exports. Malheureusement, la situation n'est pas la même partout: l'Est du pays a souffert de la sécheresse, les récoltes sont mauvaises, et la famine s'installe au cours de l'été. Des gens désespérés s'essaient au grand banditisme, pour leur survie, et l'on signale une recrudescence de barbares dans la région.
Certains d'entre eux se tentent à aller menacer les citoyens des Marécages, voyant là une opportunité conséquente de survivre à la saison difficile. Ainsi, les pillages ruinent les réserves de la communauté, et acculés par la situation, les villageois réalisent qu'il ne verront pas l'automne, mais leur pacifisme les pousse à subir, en silence.
Houbi, sorti depuis un moment de son adolescence, a un caractère qui jure avec le pacifisme de la communauté. Fils d'un artisan potier et d'une mère enseignante, il vit dans une famille respectée du village et profite d'une éducation particulière. Il se révèle intelligent, introverti mais a aussi un goût pour le combat et une ambition certaine qui ne sont pas particulièrement bien vus par ses parents.
La situation est insupportable pour Houbi, qui refuse de voir les villageois se faire exploiter si facilement, jusqu'à la mort. Il pense que les barbares ont pris bien plus que ce dont ils avaient besoin, et qu'ainsi, ils méritent le sort qui leur sera donné pour pouvoir récupérer les vivres dérobés.
Houbi réussit à convaincre quelques jeunes de le suivre, et leur offrit pour deux jours quelques enseignements et techniques de combat rudimentaires, tout en confectionnant des armes primitives: des lances à pointes d'argile, tout de même mortelles lancées ou au corps-à-corps, grâce aux enseignements artisanaux de son père.
Le plan était simple. La première cible était un chevalier sans seigneur venu piller une grange, dont il avait menacé les propriétaires de la pointe de sa lance, prétextant une famille à nourrir. Il reçut une visite dans la nuit, son cheval fut d'abord abattu puis lui-même, non sans avoir lutté et atteint deux des guerriers à l'épaule et à la cuisse de la pointe de son épée. Les vivres furent ramenés à leurs propriétaires, suffisant pour nourrir au moins un demi-village, et la petite milice fut accueillie en héros, sans être légèrement décriée par certains, et des recrues se proposèrent pour rejoindre les rangs.
Les embuscades, pour la plupart nocturnes, se multiplièrent et la majorité de la nourriture fut retournées au main des humbles villageois. Du fait de la perte importante de ressources causée par ces événements, un rationnement fut mis en place et des pertes furent tout de même à déplorer parmi la population des Marécages. Pour Houbi, cela signifie que l'organisation de la communauté n'est plus viable, et il est déterminé à user de son influence nouvellement gagnée pour causer du changement et appliquer sa vision des choses.
Ainsi, Houbi est le premier conseiller militaire que connurent les Marécages de la Tour. Son rôle effectif était d'une bien plus grande ampleur puisque qu'il influa fortement la politique extérieure de la communauté, si bien que les Marécages, dirigés par Houbi, joignirent le Royaume d'Okord officiellement le Lunor, 19e phase de l'automne de l'an III de l'ère 18.
Dernière modification par Houbi (2018-07-03 23:56:18)
Livre III : Premiers pas en Okord: la guerre pour le Gundor
La première année de gouvernance acceuillit un évènement peu commun: la guerre des Violets. Houbi reçut, comme tous les seigneurs du Royaume, une missive l'invitant à participer à cet affrontement entre seigneurs okordiens pour la possession de quelques forteresses. La guerre l'intéressait, elle lui permettrait de se faire les dents sur la stratégie militaire, mais c'est la prime accordée aux gagnants qui attira surtout son attention. Cinq cent mille or pour chaque participant, doublé pour les membres de l'équipe gagnante. Ni une, ni deux, Grinzu Kralle reçut une missive tamponnée du blason des Marécages.
Pour les besoins de la guerre, Houbi installa un avant-poste dans le Nord: Durquba. Celui-ci aura pour but d'accueillir les troupes en vue de futures opérations militaires, afin de diminuer les temps de voyages.
Il était sans aucun doute le plus faible de son camp. Il jouissait encore de la protection accordée aux plus jeunes seigneurs, et ainsi n'eût rien à craindre venant de ses adversaires. Sa contribution à la guerre fut infime, si ce n'est quelques faux pas qui valuent quelques morts de cavaliers à Dame Écho, pourtant son alliée, et quelques missives enflammée du seigneur K-tääs, qui ne comprenait rien aux mouvements aléatoires et mal calculés du tout nouveau chef militaire des Marécages. Il se promit de suivre de près la progression d'Écho, qui avait rejoint le Royaume peu avant lui et grimpait les échelons à une vitesse phénoménale tout en étant d'une efficacité militaire inégalée, permettant ainsi au Gundor de maintenir quelques forteresses de plus. Tant fut-elle utile qu'elle fut toute désignée pour recevoir le contrôle d'une province, un prix d'honneur destiné aux plus méritants de la bataille. La victoire se signa lors de la prise d'une forteresse alors que seulement les deux tiers de la guerre étaient passés, et tout le reste ne consista alors qu'à de la défense contre Perdiglas, décidé à reprendre le contrôle, mais qui ne connut point de succès.
Houbi empocha son pactole, fier d'avoir profité de l'occasion pour se faire des amis et de l'or gratuit, et s'en retourna aux Marécages, pour continuer à mener la vie dure aux barbares et à leurs tirelires. Son peuple a salué son succès, eux qui ne comptaient la réussite qu'en pièces d'or. L'avancement technologique connut alors un bond, et son armée commençait à se construire, alors elle qui allait bientôt s'avérer utile.
Dernière modification par Houbi (2018-07-03 23:57:03)