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#1 2018-04-22 14:11:27

Tradior Le Sanguineux

La Hantise du passé.

(Préambule HRP/ Ce topic représente les pensées de Tradior. Il y parlera du passé, selon ce qu'il a entendu, et ce qu'il a pu vivre. Cela aura pour but d'amener mon personnage à faire des actions RP à certains moments, si je juge cela pertinent avec ce que je raconterai dans ce topic.)

Toujours... Toujours ces regrets, ces doutes, ces craintes... J'y ai repensé, encore, j'y repense, encore. Je ne peux pas arrêter d'y penser.

Tradior était affalé sur la table où ses alliés étaient réunis, il n'arrivait pas à écouter la personne qui parlait. Qui était-ce, d'ailleurs ? Anastasia ? Aydrox ? Non... Cette voix lui était familière, mais impossible de l'identifier. Comme si cette voix venait d'ailleurs, d'un autre lieu, d'une autre époque.

Il faudrait que j'arrête d'y penser... Ces histoires ne sont plus d'actualité.

Pourquoi le passé revenait-il le hanter sans cesse ? Toutes ces figures passées, avec lesquelles il aurait aimé partager de son temps... Il repense aux anciens hommes ayant marqué l'histoire de son Pays, encore.

Ces hommes qu'il aurait aimé côtoyer. Son père. Des disparus. Des oubliés.

Il repense aux histoires que son père lui racontait. Ses histoires sur Gerhard Von Festung, sur Mazër De Karan, sur Herbert de Vaucansson. C'était les trois noms qui avaient le plus marqué Tradior.

Oui, voilà, cette voix. Tradior s'en rappelle. C'était la voix de son père. Il releva sa tête, et le voilà enfant.

- Tradior, je t'avais pourtant dit de ne pas dormir à table, c'est malpoli ! dit-il en utilisant la nappe rouge bordée de dorure étincelante comme serviette.

Tout le monde était là. Gerhard, Efisc... Même le jeune Hans, gros et un peu efféminé, rêveur et sans cesse humilié par la déception des attentes strictes que son père exprimait publiquement, à ses côtés, qui se demandait pourquoi il avait été convié ici.

- Mais... C'est un rêve, n'est-ce pas ? Je rêve... Oui, c'est ça, c'est un rêve ! Je ne suis pas fou ! Toutes ces personnes sont mortes ! se dit-il, d'un ton hilare. Père, où sommes-nous ?

- Tu te moques de moi, Tradior ? Je te l'ai déjà dit ! Nous sommes à Festunberg, Gerhard nous a convié pour un dîner !



- AAHHH !

Le réveil. Encore un de ces cauchemars. Non pas un cauchemar désagréable, au contraire. Ces nuits sont le seul moyen de retrouver son père de temps à autres. Mais le cauchemar, c'était le réveil.

#2 2018-05-29 23:01:52

Tradior Le Sanguineux

Re : La Hantise du passé.

(Préambule HRP/ Bonjour ou bonsoir à vous. Je voulais vous dire que ce petit texte a été écrit il y a un mois déjà, et que je ne l'avais pas fini. Je viens de le finir, ayant décidé de partir du jeu. Je fais intervenir ici le personnage Hans Von Festung, avec l'autorisation du joueur qui l'a créé. Il m'avait toutefois dit de ne pas dire explicitement s'il était encore en vie ou non. L'utilisation de ses personnages n'est donc qu'un clin d'œil à ce joueur et ami, étant donné que mon personnage, Tradior Le Sanguineux, est directement le fils d'un de ses personnage. Je tiens à remercier les gentils joueurs que j'ai rencontré ici (coucou Tristegarde, Brezekiel, K-Lean, Cataplas, etc... ^^), et je vous dis bonne continuation, en espérant que ces deux courts RP vous aient plu ^^ et n'hésitez pas à y répondre en me disant ce que vous en avez pensé ^^)

Il court. Dans ces longs et étroits corridors d'un grand château, plongé dans l'obscurité, il entend, au loin, des hurlements ignobles, comme des milliers d'hommes et de femmes torturés hurlant au même moment.

Au bout de l'interminable couloir se trouve une grande pièce. Des alambics, des fontaines de sang aux murs, des runes et glyphes étranges dessiné sur des grandes bassines recueillant ce liquide que la guerre fait couler à flot.

Cette pièce...

Elle correspond parfaitement. Cette pièce est conforme à la description que Gerhard avait donné de la pièce du grand fort labyrinthique de Herbert de Vaucansson.

Soudain, une main lui touche l'épaule. Enfin, une main, c'est la forme que donnait cette accumulation de poussières et de cendres.

- Ah ! Lâchez-moi ! Qui êtes-vous ?!

Quelques secondes passèrent, semblable à des heures.

Comment... C'est... C'est lui ?

Cette "main" était reliée à un corps, lui-même fait de poussière. Cette masse de poussière formait un homme, de près de deux mètres, couvert d'une fourrure, portant une sorte de collier d'os. Ce n'était pas de la poussière, c'était des cendres.

C'est... Encore lui ? Pourquoi je ne vois que ces personnes dans ces cauchemars ?..

C'était Gerhard "Sanglant" Von Festung. Il est conforme aux souvenirs de Tradior, à comment Hans le décrivait lorsqu'ils étaient jeunes. Tradior se mit à trembler de terreur.

- Lai... Laisse-moi tranquille !

Tradior sortit sa grande dague à la poignée en forme de Dragon, et donna un coup devant lui afin de toucher cette masse de cendres. Les cendres, éparpillées sur le sol froid de cette pièce glauque, se regroupèrent et formèrent tout à l'heure un corps inanimé. Le corps de son cousin.

- Mais... Hans ?!

- Ne t'en fais pas Tradior. C'est pas comme si j'étais déjà mort il y a un moment.



- AAAAHHH ! Putain de cauchemars... Mais ce n'est pas possible. Il n'est pas mort, je le sais, j'en suis certain.

Tradior se prépara pour une courte exploration nocturne. Il prit son cheval, puis partit loin de la Colline Noire, vestige d'un règne minier révolu.

Quelques heures, il arriva au vieux cratère.

- Cela va faire un moment que je ne suis pas venu ici...

Tradior prit une grande inspiration, et hurla :

- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNS ! JE SAIS QUE TU N'ES PAS MORT ! JE SUIS SÛR QUE TU ES ICI !

- Bah alors Tradior ? Tu t'inquiètes pour moi ? Ce n'est pas comme si nous ne nous étions pas parlé depuis la mort de ton père.

On ne peut pas savoir si Tradior était encore en train de rêver, s'il était devenu totalement fou, ou encore si ce n'était que l'heure tardive, et le manque de sommeil, mais il était là. Hans se tenait devant Tradior, d'un air mécontent.

- Je le savais, tu n'étais pas mort !

Tradior avait les larmes aux yeux. Hans et lui se voyaient beaucoup lors de leur jeunesse. Quand Efisc l'envoya, lui et sa mère, dans le Déomul, Tradior était bouleversé. Son cousin était une des personnes avec qui il était le plus proche.

- Tu ne dois pas rester ici Hans, on doit partir, je ne pense pas que les seigneurs d'Okord t'aient pardonné pour le bûcher d'Aeglos.

- Mais... Attends ! Et Anastasia ? Et mes fils ? Surtout mon grand Gothold ! Comment vont-ils ? Je devrais aller les voir !

- C'est une longue histoire, mais je peux au moins te dire que Gothold est en sécurité, c'est le principal.

On pouvait lire de la tristesse dans les yeux de Hans, lui qui était d'habitude si impassible.

Les deux cousins partirent alors en direction d'Österlich, et disparurent pour un long, très long moment.



Le lendemain, des soldats de Tradior, rejoignant la Colline Noire, passant par le cratère, virent son cheval attaché à un arbre, et des traces de pas, partant vers le Nord. Plus jamais le nom Tradior "Le Sanguineux" de Festunberg ne fut entendu en Okord.

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