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#1 2017-09-15 16:23:05

Elvia

Une histoire...

des histoires, toujours sans fin, vous commencez à avoir l’habitude…

Elle se réveilla, enchaînée dans une cellule, seule, ses bras lui faisaient mal, sa tête aussi. On ne parlera pas de ses jambes. Elle n’arrivait plus à les bouger. Elle avait soif, faim et envie de savoir ce qu’elle faisait dans un endroit aussi sordide.
Elle ne pouvait pas boire ni manger car ses deux mains attachées au mur lui empêchait tout mouvement. Pour ce qui est de ce qu’elle faisait là, elle ne se souvenait plus. Pour faire taire sa faim, elle décida de penser à comment elle avait atterrit là. Ses pensées commencèrent donc à remonter au-delà de ce trou noir.
Elle était dans un champ de blé, son père était là, elle voyait sa mère devant la tente blanche
Sa mère ? Impossible, elle était morte le jour de ses quatorze ans. Mais trop tard, ses souvenirs l’emportaient au loin.
Sa mère les attendait, elle et son père, caressant son ventre rond, un enfant n’allait pas tarder à arriver dans la famille. Elle savait, du haut de ses sept ans qu’elle ne servirait à son père qu’à agrandir le domaine familial. Donc ses parents attendaient que ce soit un fils mais à ce moment-là, elle était bien loin de s’imaginer ce qu’il allait leur arriver…
Ma chérie, tu es bien rêveuse, allais, viens m’aider à sceller ton cheval pour la balade ! Nous allons nous promener en attendant que maman prépare le souper.

Oui papa !
Ses parents étaient les propriétaires des meilleurs chevaux de guerre de la région. Ils étaient très riches et rien ne leur manquait. Elle si dirigea vers son cheval, Hipal, un cheval qui n’avait pas grandi suite à une maladie. Elle le scella avec l’aide de son père qui avait déjà scellé le sien puis ils partirent en balade. Elle se souvint qu’il avait beaucoup rit. Au retour, elle avait mangé le délicieux ragoût de sa mère. Repue, elle se dirigea vers son lit dans la grande tente et commença à dormir.
Elle se réveilla au beau milieu de la nuit, prise d’assaut par un besoin pressant. Elle sortit de la tente et se soulagea à l’entrée du bois. Sur le retour, elle vit deux formes se dessiner sur la toile blanche avec les flammes du feu. Curieuse, elle alla voir avant de se recoucher. Elle regretta amèrement son geste. Elle surprit en effet son père, avec une servante qui les accompagnait en train de faire une chose bizarre ensemble. Elle retourna tout de suite dans son lit le plus discrètement possible. Après plusieurs plaintes étouffées, elle sentit un homme approcher, elle entrouvrit furtivement les yeux et distingua son père, nu, qui s’assit sur le bord de son lit et lui caressa les cheveux avec autant de tendresse que d’habitude. Ensuite, il se leva et partit de la chambre.

Elle fut tirée de ses pensées par le grincement de la porte en fer et le passage d’un petit homme trapu, une cicatrice lui barrant un œil, une tenue rouge et brune, surmontée d’une armure cabossée. D’un côté de sa ceinture pendait un trousseau de clef et de l’autre pendait une épée courte, dans son fourreau.

#2 2017-12-01 13:00:45

Nastylde

Re : Une histoire...

Fils de fermier, il avait toujours connu la misère. Le peu de récolte que son village produisait était pris par les « Quêteur », des hommes entouré d’une garde colossale armée de lance aussi noire que la nuit, de bouclier aussi solide que le courant du fleuve en crue qui brisait même les rochers, et d’armure tout aussi solide. Le Quêteur est quant à lui habiller en rouge, insigne de la capitale arrogante. Enfin de ses hauts dignitaires ou leurs serviteurs. En général, il prenait les quatre cinquième des récoltes et quand il jugeait qu’il n’y en avait pas assez, ils en prenaient plus. Malheur à celui qui cachait de la nourriture chez lui. Au mieux, il était directement achevé d’un coup de lance, au pire, il restait deux semaines à croupir sur une croix, dans la place centrale du village.
Ajoub venait d’atteindre ses quinze ans, âge pour lui de commencer à chercher une femme pour ses seize ans mais la saison des semences et des récoltes ne lui avait pas laissé ce temps. Pile le jour où tout est finit, le Quêteur et ses gardes virent au village. Ils réunirent tout le monde au centre du village et procédèrent à leur « taxe ». Ils attendirent, debout, sauf pour les femmes enceintes, sous le soleil de plomb de midi. Après un long moment, les gardes avaient fini de charger le chariot, le Quêteur s’adressa à nous.
Bien, qui est le propriétaire ce cette maison ? Est-ce que sa femme peut sortir aussi de rang ?
Il pointait la maison de l’exécrable Julio, un homme bourru qui avait causé la mort de son fils en lui apprenant à nager et la vie s’était vengé de lui car il n’avait plus eu que des filles depuis. Mais sa femme était enceinte. Lorsque leur maison fut pointée du doigt, ils se crispèrent puis ils allèrent se présenter au Quêteur.
Oui Quêteur, c’est notre maison.
Il est interdit de cacher de la nourriture chez soi.
C’était le signal, tous surent que la suite serait répugnante. Des hommes du village empêchèrent les filles de venir en aide à leurs parents. Des gardes mirent le feu à la maison pendant que d’autre descendait la croix et y attachait le mari préalablement passer à tabac avant de l’y hisser tout en haut. Sa femme ne pouvait rien faire à part regarder.
Que cela vous serve de leçon ! Faites le nécessaire !
Il s’adressait aux gardes qui se ruèrent sur la femme, la mirent nue puis sortirent des fouets. Ils flagellèrent à mort la pauvre femme jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus au sol et que tous purent contempler les multiples traces violacées recouvrant son corps. Ils affichèrent un sourire sadique et repartirent laissant les corps là avec une interdiction d’y toucher avant deux semaines.
Le soir, Ajoub eut une surprise, une des filles aînées de la famille de Julio mangea avec eux à table. Avant d’aller dormir, son père lui lança.
Ibil vivra maintenant avec nous. Ce sera aussi ta femme. Il était prévu de vous marier ensemble à vos seize ans. On attendra la date mais d’ici là, vous vivrez ensemble dans ta chambre.
Toi, il t’est interdit de dormir dans son lit avec ne serait-ce qu’une seule couche de tissus compris ?

Ibil baissa la tête en signe de soumission, son visage toujours peint par la détresse et la tristesse. Au moment d’aller se coucher, elle tient parole et ne garda rien en rentrant dans la chambre. Ajoub garda un pantalon avant d’aller s’allonger dans son lit, extrêment proche d’Ibil mais.

#3 2017-12-04 00:03:55

Nastylde

Re : Une histoire...

Une poursuite effrénée, des ruelles, a perte de vue et ce niveau qui n'est toujours pas franchis. Derrière, des chevaux, ils prennent du terrain, peu à peu.
Fragar et elle, poursuivit par des gardes dans ces petites ruelles mal pavée, des chevaux épuisé.
Soudain, elle remarqua que leurs poursuivants les avaient rejoint, elle vit, au ralenti l'homme a sa gauche sortir son épée et doucement, l'enfoncer dans l'épaule de de son cheval qui se retourna sur le sol. Elle vola par dessus et fit quelques roulade par terre. une vive douleur lui traversant le bras. elle regarda autour d'elle et vit fragar, épée déjà dégainée, le bras gauche fracturé lui criant quelque chose.

FUIS! PARS TANT QUE TU PEUX! FUIS TIADE!
Paniquée, elle se leva et commença à courir alors que fragar commençait déjà à se battre. elle se retourna, elle n'aurait pas du, elle vi fragar se faire transpercer par une lame dans le dos qui lui ressortit par la poitrine puis, doucement, des hommes vinrent, le mirent à genoux et lui ouvrèrent gentiment la gorge, le laissant mourir ainsi.
Affolée, elle courut mais ne semblait plus poursuivie.

#4 2017-12-11 15:14:39

Nastylde

Re : Une histoire...

Elle s'était cachée dans une ruines, ne mangeant rien, à part de l'herbe. dégoutée, elle avait finalement attrapé un rat et, sans feu, l'avait mangé. Mais elle sentait l'étau se resserrer doucement sur elle. De grand bruit grondait dans le troisième cercle de la ville, celui des paysans.
Tu es qui toi?
elle se retourna et vit un enfant, affamé, il devait avoir 12 ans. il la dévisageais et était sale.
Je... je m'appelle Tiade...
Il la regarda, puis parti sans dire un mot.

plus tard, elle entendit des gardes arriver. En danger, sachant son salut proche, elle se leva et commença à courir. Des bruits de courses se firent entendre derrière elle, du métal qui s'entre choquait, des épées tirées. Elle courut, évita des patrouilles, bientôt, ils étaient une cinquantaine à lui courir après mais elle se rapprochait de la sortie, de ce qu'elle espérait être sa liberté. Elle arriva devant les portes du troisième niveau. Elles étaient défoncées et il y avait trois cent gardes, dont cent était entrain de tenir un mur de bouclier. la ligne arrière se retourna pour lui opposer un barrage. elle allait donc devoir trouver un autre chemin mais un cri se fit entendre derrière elle et un sillon large se forma entre les gardes de la porte.
Elle s'y précipita et se retrouva de l'autre côté. Elle compris immédiatement son erreur en voyant les corps de paysans amasser devant la porte, des trous dans le corps, des flèches plantées dans le corps et d'autre chose innommable.

Bien, nous n'allons pas te poursuivre plus loin. ils feront la même chose que nous mais tu souffrira plus.

Pour la forcée a partir plus vers sa nouvelle souffrance, une flèche fut tirée, elle se planta juste devant son pied. comme elle ne partait pas, une nouvelle fut tirée, d'une main de maître, et déchira du tissus au niveau de son épaule sans pour autant la blessée. à ce moment là, elle parti en courant.

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