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Le courrier impérial, reportant la réussite de sa mission, s’esquiva dans une pirouette, laissant Estun Dodrio contempler seul le champ de tentes qui s’étendait désormais juste sous les grandes murailles de l’Ambassade. Ça et là, des tours de guet où flottaient les armoiries d’Abrasil indiquaient la surveillance des forces impériales, qui patrouillaient un peu partout pour s’assurer de la sécurité de l’évènement à venir. D’ici peu, ou du moins l’émissaire l’espérait, une multitude de seigneurs, venus des quatre coins du royaume, viendraient tournoyer et festoyer ici-même.
Tout était prêt. Les denrées les plus exotiques, servies lors des banquets, venaient des quatre coins du monde connu. Des ménestrels célèbres avaient été invités, à prix d’or, pour se produire des heures durant. Le maître de joute impérial, envoyé depuis la capitale, allait assurer l’arbitrage du tournoi. Le décret de connétable avait été préparé, et n’attendait plus qu’un nom et la signature de l’Empereur Torkson.
Ne restait plus qu’à attendre que les nobles arrivent.
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Ce sujet RP est dédié à l'évènement officiel du Tournoi Impérial. Amateurs de RP, venez y décrire vos aventures lors de ces grandes joutes !
MJ d'Okord.
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Au petit matin après un court repos Merlin et son escorte quittèrent la citadelle de Carroz.
Maël le fils d'Eugénie Morgan faisait parti du voyage en tant qu'écuyer et il chevauchait fièrement au côté de Merlin.
Maël fier de son rôle tenait la bride du cheval de bât chargé de l'armure de Merlin.
Une longue chevauché les attendait pour rejoindre le lieu du tournoi, ce voyage allait servir de parcours initiatique au jeune seigneur. Voyage qui se termina par une traversée en Galion qui fit la joie de jeune écuyer.
Le Jidor, 19e phase de l'automne de l'an X de l'ère 17:
Les voiles rabattues la troupe débarqua sur les quais, Merlin donna les ordres à ces hommes pour qu'ils rejoignent en dehors des remparts le campement des hommes de troupe. Ceci fait il se dirigea avec Maël vers la ville.
Dernière modification par Merlin (2017-10-18 19:30:41)
Après quelques jours de marche, plusieurs membres des Templiers arrivèrent au petit matin sur les quais de l'ambassade d'Abrasil.
Les Barons Pardaillec d'Occitane et Didj, le Chevalier Jusquiame Noir et JomSmims suivaient le Vicomte K-lean et regardaient tout autour d'eux, ébahi par le nombre de personnes rassemblées ici.
Nombre de seigneurs étaient déjà arrivés et avaient installé leur tente dans ce pêle mêle de fils et de toiles.
Les étendards flottaient sous le souffle chaud du vent du sud qui apportaient aux narines de nos voyageurs des senteurs venu de toute la province d'Okord.
Quelques hommes préparaient déjà les montures pour les entrainements de leur seigneur.
D'autres étaient déjà plutôt préoccupés par le rassemblement de leurs victuailles et surtout le compte de leur approvisionnement en tonneau de liqueur.
Le Vicomte K-lean s'adressant aux jeunes Templiers l'accompagnant :
"Jeunes templiers, nous nous installerons ici - il pointa du doigt un emplacement assez grand entre deux regroupements de tente.
Prévoyons assez grand pour deux ou trois autres amis qui nous rejoindront surement dès aujourd'hui.
Dès lors que nous aurons terminé notre campement je vous invite à vous balader parmi les tentes.
Le tournoi est une chose, nous aurons à faire avec des adversaires bien plus aguerri.
Aussi ne nous mettons pas une pression inutile, et profitons de l'occasion pour rencontrer d'autres seigneurs d'Okord et leurs coutumes."
Pendant qu'il terminait sa phrase, le Vicomte K-lean vit s'approcher un seigneur...
[HRP : Si quelqu'un veut en profiter pour échanger ici avec nous, vous êtes bienvenue ]
Dernière modification par K-lean (2017-10-19 20:44:06)
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Merlin et Maël profitaient de leur temps de libre pour parcourir cette ville de toile, le jeune écuyer était curieux de tout posant moult questions.
Les factions étaient regroupées et Merlin décryptait les fanions, là il s'était arrêté devant le camp des Templiers.
Maêl du haut de ces 3 ans et quelques mois regardait avec curiosité et un peu d'appréhension les hommes qui vaquaient à leurs occupations.
Dernière modification par Merlin (2017-10-19 14:33:59)
Safet Plizir était accompagné par son escorte de cavaliers, il reconnut rapidement les étendards des Templiers et décida d'installer son campement près du leur.
Il fit aussi établir un périmètre en prévision de l'arrivée des autres Seigneurs du Hall.
Ils allaient découvrir en quoi consistait l'hospitalité de l'Empire.
Safet aperçut le seigneur K-lean un de ses fougueux et courageux alliés.
"Salutation Vicomte, Comment s'est déroulé votre voyage? heureux de vous voir en ces lieux "
"Hey ! Salut les vilains du Hall ! - répondit le Vicomte K-lean en reconnaissant le blason à l'éléphant.
"Par contre, excusez moi de ne pas vous reconnaitre seigneur, nous avons du nous croiser au sein de nos ambassades, mais n'avons pas encore eut l'occasion de croiser le fer ni de discuter ensemble.
Vous êtes surement le Marquis Safet Plizir ?"
Le marquis acquiesca d'un signe de la tête.
"Je m'en doutais, vous êtes le plus carré de la bande ! ha ha ha !
Le voyage s'est passé tranquillement et sans encombre. Cela a été un peu dur pour nos jeunes chevaliers, ils ne sont pas encore habitué à ces longs trajets.
La traversée leur aura permis de se reposer un peu les gambettes !
Nous terminerons rapidement notre installation, on partage un tonneau de notre cru sur votre emplacement quand tout sera prêt Marquis Safet ?"
Lignée des Trofs, et autres successeurs
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Après de longue journée de chevauché en solitaire, Kvothe d'Emeraude aperçue au loin les tentes des soldats de la garnisons impériale, il aperçu quelque tente différentes que celle qui avait croisé, il reconnu facilement le blason des templiers mais se demandant a qui appartenez le blason de leurs voisin.
Kvothe d'Emeraude était venu avec légèreté, juste une toile qui lui servira de tente avec un sac de couchage, sans oublier une bourse remplir d'or pour qu'il puisse se nourrir.
Arrivé en fin de journée il décida de se posé non loin des tentes des autres seigneurs afin que quand il aura terminé de s’installé de discuté avec eux pour appendre a les connaitres car il venait a peine de pendre la succession de son père.
La nuit tombait sur le camp et partout des feux de camp s'allumaient.
Merlin et les seigneurs d'Arald: Merlun, Aldo de Luthadel, Aydrox et Rode conversaient en buvant et mangeant. Maël dormait vaincu par le sommeil et la tête pleine des images de la journée.
Peu à peu le calme de la nuit du Sud envahissait le campement.
Staras était parti aux aurores, il avait choisi de prendre la mer. Ce choix était aussi peut être du inconsciemment a ses ancêtres marins ? Ou tout simplement, même si c’était plus long, le voyage serait bien plus agréable par la voie marine.
De nombreuses tentes avaient été montées tout autour de la forteresse. Le chevalier ne reconnu que quelques blasons dans la multitude déjà présente. Un éléphant noir sur un fond or. C’était ca ! Il s’approcha et aperçu le maitre des lieux :
"Marquis, quel plaisir d’enfin vous rencontrer en personne…Oh mes excuses, je suis Staras, le vassal du Vicomte Sirex. Merci encore pour votre accueil au sein des Seigneurs du Hall. "
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Le convois du Vicomte Vlad,dit l'Empaleur,arriva tard dans la nuit,dans son carosse de bois sombre,ornementé de plusieurs crânes de bovidés.
Un peu plus d'une soixantaine de Cavaliers escortaient celui ci,66 précisement,ils installèrent 3 grandes tentes dans un silence relatif,et un étendard,rouge sang,orné d'un genre de fleur noire,représentait les armoiries de sa maison.
Le vicomte,encapuchonné sous une longue toge de couleur sombre, s'engouffra dans la plus grande d'entre elle,suivis de deux servantes.
Dernière modification par Vlad L'Empaleur (2017-10-19 23:36:36)
Presque arrivé avant les premières lueurs de l’aube, le Vicomte Sirex avait voyagé toute la nuit sous une lune d’une blancheur un peu étrange. Peut-être un présage ? Ou tout simplement un caprice de la nature ? Sirex n’en avait cure de toute façon. Homme simple et pragmatique, il s’encombrait rarement l’esprit de croyances douteuses ou de superstitions.
La dernière étape importante, la traversée du Grand canal, fut plutôt paisible malgré l’état assez piteux des cogges de transport à bord desquelles ils avaient embarqué armes et bagages.
Et une fois les hommes, chevaux et matériel à terre, ils remontèrent en selle pour enfin rejoindre les terres de l’Ambassade d’Abrasil.
Assez vite, des tours sombres se dessinèrent sur le fond d’un ciel à peine éclairé d’une diffuse lueur laiteuse, annonciatrice d’un jour nouveau sur le point de naitre. Puis un peu plus loin, la vue se fit plus nette. On pouvait distinguer la silhouette d’un nombre impressionnant de tentes de campagne. Et un peu partout, des feux de camps aux braises encore vive garnissait le lieu d’une multitude de gros points rougeoyant qui créaient un joli tableau d’ombres et de lumières.
Cela permettait aussi d’apercevoir sur ce camp qu’on aurait pu croire endormi, des hommes en armes, manifestement préparés pour veiller sur cette petite cité éphémère.
A quelques jets de pierre des premières tentes, deux éclaireurs du Vicomte vinrent à sa rencontre pour lui indiquer l’emplacement réservé par leur Suzerain, le Marquis Safet Plizir.
Et c’est ainsi qu’une longue colonne d’hommes à cheval fit son entrée dans cet impressionnant rassemblement d’hommes, de chevaux, de toiles et d’étendards. Tous étaient de noir vêtu et rien ne venait différencier les simples cavaliers du Vicomte lui-même.
Peu habitué aux foules, Sirex choisi un endroit un peu en retrait non loin de son Suzerain et assez proche de son fidèle Vassal le Baron Staras pour y faire monter son bivouac. Quelques tentes noires et blanches facilement reconnaissables et le stricte nécessaire pour lui et ses fidèles soudards. Point de décorations trop voyante, aucune fioritures ostentatoires, … juste un camp de toile fonctionnel et bien organisé.
Rompus à ce genre d’exercices, ses gens eurent vite fait de donner un aspect acceptable à ce morceau de plaine caillouteuse.
Le jour pointa enfin pour de bon, se manifestant par une brise très légère et quelques rayons d’un soleil encore timide. On pouvait voir la rosée s’évaporer lentement des toiles humides sous l’effet de cette douce chaleur.
Les tentes se dressaient vers le ciel, les étendards flottaient fièrement, le sien et celui de son Suzerain, un large râtelier supportait déjà plusieurs lances, des tréteaux étaient dressés et garnis de planches pour accueillir quelques victuailles, un feu crépitait gaiment et sous une bâche tendue sommairement, des tonneaux, du bois et du fourrage avaient été stocké.
Malgré une nuit de voyage, les hommes s’affairaient déjà aux taches propres à leur fonction. D’aucuns s’occupaient des armes, d’autres des chevaux, d’autres encore étaient occupés à préparer quelques encas revigorants et un tonneau d’hydromel fut mis en perce. Un hydromel encore jeune et léger, car les boissons plus fortes au petit matin avaient tendance à énerver inutilement les hommes.
Quelques gencives de porc marinées au miel, une cigogne rôtie, des perdrix et quelques hérissons feraient parfaitement l’affaire pour ce premier repas en déplacement.
Le Vicomte Sirex s’était installé simplement près du feu avec quelques hommes de confiance, un tranchoir de pain de seigle sur les genoux, prêt à recevoir les plus beaux morceaux de cette viande ruisselante.
Regardant ses hommes, il leva un rustique gobelet de bois rempli à ras bord et le vida d’un trait. Sans un mot. Ses hommes firent de même … Et une nouvelle tournée fut servie …
Aux alentours, l’effervescence matinale propre à tout campement de ce genre commençait à se faire sentir. Des serviteurs commençaient à parcourir les allées laissées vides entre les différents campements. Certains les bras chargés de vivres ou portant des brocs d’eau. D’autres encore porteurs de missives, de présents où chargés de bois pour relancer les feux de cuisine. De loin en loin on pouvait aussi percevoir divers bruits de toux, raclage de gorge et autres borborygmes étranges ou parfois comiques qui ne laissait aucun doute quant aux libations de la veille chez certains Seigneurs …
*… Un campement comme un autre en fait … quoi que bien plus grand et animé … tout ce que j’évite en temp normal ?!...* Se dit Sirex.
*… Quoi qu’il en soit nous y voilà … une fois rassasié, j’irai saluer ce cher Safet et serrez la pince à ce bon Staras … à moins qu’ils ne soient déjà debout et débarquent avant, attiré par l’odeur de ce frugal petit déjeuné ? …*
Dernière modification par Sirex (2017-10-20 09:29:47)
La traversée avait été rapide. Un air frais et un ciel dégagé nous avaient accompagné pendant tout le voyage, si bien que celui-ci n'avait duré qu'une demi-journée. Le vent avait gonflé la voile et porté le bateau à travers le passage de la Griffe, nous épargnant d'utiliser les rames pour autre chose que les manœuvres.
Durant le trajet nous avions observé de nombreuses embarcations et voiles se découpant sur l'horizon. Toutes avaient semblé se diriger dans la même direction.
Le tournoi de l'empereur Torkson promettait d'être magistral. Quoi que cela puisse signifier. Cette tradition Okordienne m'étant inconnue, je n'en savais que quelques rumeurs et histoires de troubadours. J'imaginais que magistral devait au moins vouloir dire que le vin y serait en quantité suffisante et cela suffirait probablement à faire venir la moitié de la région.
J'avais emmené avec moi une petite trentaine d'hommes. Sverri, mon maître d'arme, en faisait évidemment parti, ainsi qu'Eoric, mon jeune écuyer. Les autres étaient tous des hommes qui étaient arrivés avec moi en Okord et dont je ne pouvais douter de la loyauté. J'avais décidé d'accepter l'invitation à tournoyer, mais je ne pouvais m'empêcher de nourrir une certaine méfiance. Le dernier rassemblement de tentes auquel j'avais été convié ne m'avait pas laissé un très bon souvenir.
Lors de notre arrivée, le camp s'étendait déjà à perte de vue.
La majeure partie de l'équipage restait garder le bateau. Suivis par le reste de mes hommes, je m'enfonçais dans le camp en jouant des coudes. C'est alors que j'étais occupé à échanger quelques jurons et menaces après une bousculade que Sverri attira mon attention sur les étendards aux couleurs de seigneurs d'Arald flottant mollement un peu plus loin.
« Sire, par ici, le camp du vicomte Merlin.
— Très bien, installez nous à côté. Je vous rejoins. » dis-je en me retournant vers mon interlocuteur précédent. Malheureusement, mes yeux ne retrouvèrent que le vide. Je sondais la foule du regard sans succès. Le malandrin en avait profité pour s'enfuir.
D'autres seigneurs d'Arald possédaient leurs quartiers non loin, rassemblés dans un ordre tout relatif. Je pris le temps de saluer les seigneurs présents, certains pour la première fois en personne, puis partis reconnaître les alentours. Bien qu' Uue part de moi était toujours à l’affût du moindre signe susceptible de révéler traîtrise et guet-apens, mon intention première était cependant de découvrir quels seigneurs et chevaliers avaient rejoins le tournoi.
Je dois bien avouer qu'en dehors des seigneurs les plus réputés, de nombreux fanions et emblèmes restaient un mystère entier à mes yeux et je doutais de pouvoir retenir tous leurs propriétaires si d'aventure je venais à les apprendre.
Cette petite ballade m'avait aussi permis d'être témoin de nombreuses coutumes étranges. Certains étaient déjà affairés à vider les tonneaux, d'autres décoraient leurs tentes d'inscriptions inconnues quand d'autres encore semblaient simplement s’entraîner à monter et descendre de cheval.
Ce qui m'étonna le plus entre tous ces us est probablement celui consistant à emmener dans un traquenard potentiel un enfant de trois ans. Surtout quand cet enfant est loin d'être le premier venu. Ils sont fous ces okordiens.
Dernière modification par Rode (2017-10-20 13:01:35)
*Une bien étrange contrée que ces terres d'Okord.* pensa le chevalier *Le nombre de places fortes y est colossal et le moindre seigneur, même de peu d'importance, est solidement retranché derrière les murs d'enceinte d'un château !*
Effectivement, les terres sur lesquelles Pardaillec d'Occitanie venait de s'installer étaient bien différentes de celles qu'il avait eu à sa charge avant qu'elles ne lui soient confisquées. Ici, point besoin d'être bien né, chacun avait sa chance. Preuve en était ce tournoi auquel, pourtant tout nouvellement installé sur le lopin de terre que lui avait cédé la Duchesse Alania, il venait d'être convié pour faire montre de son talent à la joute, au maniement des armes et à la lutte.
*Un exercice au combien périlleux...*
Ses qualités martiales étant depuis longtemps avérées et n'étant, lui-même, certes pas un novice en chevalerie, il ne craignait guère l'affrontement mais plutôt toutes les relations dites « sociales » en marge de l'événement car il y avait, là plus sûrement qu'ailleurs, matière à se faire mal aimer. En effet, l'homme redoutait de ne pas être assez au fait des us et coutumes d'Okord et, de ce fait, de commettre un irréparable impair en offensant quelque seigneur susceptible sans avoir eu conscience.
Ainsi, tout au long du voyage, il s'efforça de retenir tout ce que son suzerain, le vicomte K-lean, lui apprenait sur Okord et ses habitants. Il ne le questionna pourtant pas sur les rumeurs qu'il avait ouïes concernant son ordre car ce n'était ni le temps, ni le lieu pour cela. Sans doute une fois le tournoi passé, Pardaillec s'enquerrait-il de la vérité à ce propos...
Or donc, ce fut avec un chevalier de même rang que lui, le seigneur Jusquiame Noir, qu'il conversa plus volontiers. Sachant que ce dernier n'était pas plus que lui au fait des usages de ces vastes contrées, il lui était plus aisé de débattre tout autant de banalités affligeantes que de leurs passés respectifs.
Alors, le temps s'écoula plus vite et il ne fallu que quelques jours aux seigneurs et à leurs escortes pour rejoindre, sans encombre, les terres de l'ambassade d'Abrasil où se tiendrait le tournoi de l'Empereur.
Ils ne furent pas les premiers et beaucoup d'autres arrivaient à chaque heure du jour et de la nuit, preuve indubitable de l'intérêt général qu'avait suscité cette invitation. Pourtant, tous ne s'étaient pas présentés car nombreux étaient ceux qui avaient mis en doute le but réel de ce rassemblement, n'hésitant pas à y voir le moyen idéal de frapper un grand coup, voire un coup fatal, à la noblesse d'Okord.
A bien y réfléchir, tant de seigneurs ainsi rassemblés loin de leurs terres et de leurs soutiens constituait une cible de choix pour le fou qui n'avait pas peur des représailles... A moins que ce-dit fou ne puisse se targuer de n'avoir à souffrir aucune représailles ? Le chevalier, récemment titré Baron, se renfrogna à cette idée et resta muet jusqu'au soir, même quand son seigneur les désigna, Jusquiame Noir et lui, comme « jeunes templiers » alors même qu'il ne concevait pas qu'on puisse identifier un homme au travers de son appartenance à un ordre ou une caste.
*Avoir un titre, un rang, oui... mais jamais je serai un pion dans une société !*
Il tourna alors les talons et s'engouffra sous sa tente de toile dès qu'elle fut ériger prétextant une soudaine fatigue et l'impérieux besoin de récupérer des forces avant le tournoi.
Dernière modification par Pardaillec d'Occitanie (2017-10-20 13:19:29)
En fin de matinée, après une longue et usante chevauchée, Eugénie Morgan pénétra dans l'enceinte du campement dressé pour l'occasion, accompagnée de la Garde Royale, un bon millier de chevaliers aguerris arborant fièrement sur leur plastron argenté, la croix d'Arald sur fond azur.
Les regards des troupes et Seigneurs déjà présents se faisaient parfois intrigués, parfois amicaux et même quelquefois clairement suspicieux. Mais quelles que soit les réactions, personne ne restait indifférent à l'arrivée de la représentante de l'autorité Impériale sur Okord.
La Dame d'Arald ne portait pas son casque, elle cherchait activement le lieu où pouvaient se situer les tentes des gens de sa maison. La tâche n'était pas aisée vu le monde déjà présent et la taille impressionnante du campement. Un aboiement sourd attira soudainement son attention et elle aperçut Lucifer, le loup noir de Merlin, avec à ses côtés le Vicomte qui tenait dans ses bras le petit Maël qui faisait signe de la main à sa Maman. Eugénie, grand sourire aux lèvres, lui répondit en levant son bras droit.
Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-10-20 13:43:32)
L’invitation à participer à un grand tournoi arriva à Bourg-Gaillard après que la nouvelle ait déjà été répandue dans la petite ville. Les discussions allaient bon train dans la rue principale comme la plupart savaient que le Bailli Orland voudrait pousser la baronne à s’y rendre, et tous savaient combien la Baronne n’aimaient pas les bains de foule.
Aussi la surprise fut assez grande quand le convoi quitta réellement la bourgade en direction du Sud. La jeune Baronne ne cachait pas son mécontentement mais les cavaliers qui l’accompagnaient n’en avaient cure et se réjouissaient ouvertement de cette occasion unique de voir du pays et de servir leur baronne pour autre chose que le convoi des céréales et des bœufs.
Le voyage eut lieu en bateau jusqu’à l’Île-Suet, la petite troupe fut bien contente de retrouver la terre ferme.
Le lendemain, il fallut se remettre en route, les festivités organisées sur place pour accueillir la jeune femme devraient attendre son retour hypothétique.
Le trajet cette fois sembla durer une éternité. Quand finalement le convoi arriva, quelques heures seulement avant le début des festivités, Bruine et ses hommes se firent relativement discrets et s’installèrent dans les tentes qui leur étaient destinées.
Merlin avait entendu l'arrivée de nombreux cavaliers,il reconnu les étendards d'Arald et les fanions de la Garde Royale
"voila ta maman"
Puis s’avançant vers la troupe il s'adressant à Eugénie
"Polémarque je vous présente mon fidèle écuyer, il est jeune mais valeureux"
Merlin saisi la bride du cheval pour permettre à Eugénie de prendre son fils dans ces bras.
"Polémarque votre tente est prête si vous souhaitez vous reposer".
"je vais m'occuper du casernement de la troupe"
Puis il remarqua la présence de Lady Summer qu'il salua d'un signe de la tête.
Dernière modification par Merlin (2017-10-20 15:05:15)
Abzalon avait été déçu de voir que le lieu du tournoi était inattaquable.. Lui qui avait fait venir ses fantassins exprès pour éprouver les défenses de l’Empire..
Quand il su qu’il pouvait se cacher quelques jours, il y alla dès le premier jour et écuma les tavernes et les prostitués de l’Ambassade d’Abrasil.
Le Vendor bourré comme un coing, il avait toujours la même idée en tête qu’à son arrivée.
« Ca ne va pas être possible de tournoyer pour fêter le suzerain de la Reine d’Okord et l’occupation du Royaume ! »
Il monta sur son cheval et donna l’ordre à ses troupes qui étaient dans le même état que lui, de finir la fête à Camaloth.
On racontera plus tard que quelques femmes sont parties avec eux et qu’ils ont volé une charrette avec 5 fûts..
Faste et démesure. A croire que seuls ces mots résonnaient dans l'esprit des karaniens lorsque ceux-ci devaient se montrer en public. Rien de moins qu'une centaine de chevaliers escortaient le char dans lequel se tenaient les maîtres de cette dangereuse Maison de l'Ouest. Remontant l'allée centrale en houspillant les seigneurs plus faibles, les karaniens plantèrent leur étendard près des tentes royales. Le dragon couronné de croix d'Arald flotta bientôt au dessus du char d'où sortirent Aldegrin et ses fils.
D'ordinaire le vieux seigneur de Karan n'appréciait guère les mondanités. Des gageures qu'ils déléguaient volontiers à Liétald et Ansbert. Les deux héritiers cultivaient une étrange ressemblance avec la personnalité de leur père. Mais par un curieux coup du sort, ils étaient entre eux fondamentalement différents. Si Liétald était un manipulateur sournois, conforme aux médisances relayées sur la Maison de Karan, Ansbert avait hérité du goût pour l'or, les femmes et le combat. C'était là toute la déception d'Aldegrin de Karan, l'être qui aurait dû lui succéder et incarner toute la force de son illustre famille avait été coupé en deux.
Apercevant Eugénie Morgan chevaucher non loin, Ansbert dégaina une l'épée si alourdie d'or et de pierreries qu'elle aurait pu nourrir à elle seule les gueux de la capitale pendant un mois. Faisant miroiter la lame immaculée au soleil, celui qui allait tournoyer au nom des Karan salua sa souveraine.
Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux
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Les troupes valyriennes arrivèrent en début de journée. Disciplinés et impassibles, les militaires de Valyria pénètrent en rangs ordonnés à l’intérieur de la cité, sans annonce tonitruante ni démonstrations excessives. La petite armée était menée par le prince Dragan, lequel ne put retenir un rictus de dédain en passant devant les portes de la cité, ornées des armoiries de l’Empire. Alors que Rhaegar avait été le premier soutien d’Abrasil, Dragan vouait au vieil empire une haine féroce ; le mépris et l’arrogance des impériaux avaient achevé de rallier de façon permanente Valyria au camp de leurs opposants les plus hostiles.
Après avoir respectueusement salué les chefs de maisons qui se présentèrent à lui, Dragan se retira dans sa tente, située sur la zone attribuée à la Compagnie des Loups d’Okord.
Mizuki errait dans le campement depuis plusieurs jours déjà, sa main caressant inconsciemment la garde de son katana. Elle observait minutieusement chaque nouvel arrivant, se demandant qu'elle pourrait être sa faiblesse à exploiter lors du tournoi. Derrière elle Kewla, la capitaine des guerriers de l'ombre, lui murmurait a l'oreille le fruit de ses observations. Toujours silencieuse, la dame des neiges éternelles se préparait mentalement à ne pas tuer ses adversaires.
Inari était arrivé sur les lieux du tournois avec pour seule escorte deux chevaliers.
Anxieux car c'était son tout premier tournois en Okord il trouva rapidement une place ou s'installer afin de se détendre après ce long voyage. Après un repas nourrissant mais sans pour autant être trop lourd il s'assit pour méditer et se souvenir de ce qu'il avait appris auprès de son maître d'armes.
"La méditation, cela me tiendra calme jusqu'au tournois, ensuite... il faudra que je montre de quoi je suis capable." - Voilà ce que se dit le jeune Baron alors qu'il était assis près d'un puits; "Et quels que soient les résultats, j'apprendrais afin de devenir meilleur".
Elverid s'était mise en route pour le lieu du tournoi aussitôt après avoir rendu un dernier hommage au duc Aymar.
Son assistante Ezri l'avait rejointe à la Fauconnière, avec une escorte de chasseresses dirigée par Syrrn et une douzaine des meilleures dresseuses de hiboux avec leurs oiseaux, qui devaient présenter un spectacle au banquet de clôture.
Leur arrivée au campement à la tombée de la nuit, deux jours avant le tournoi, était passée inaperçue, et les tentes avaient été installées en périphérie, un peu à l'écart afin de ne pas déranger d'éventuels dormeurs. A présent, la matriarche assistait aux dernières répétitions du spectacle de hiboux dressés mis au point spécialement pour l'occasion.
"Vous êtes sûre pour le final ? J'ai entendu dire que l'émissaire était mal à l'aise en présence d'animaux...
- C'est pour ça qu'il faut que cette partie du numéro soit parfaitement maîtrisée. Le hibou ne devra prendre son envol qu'à mon signal, pas avant. Il faut que ce soit spectaculaire, mais que cela ne puisse en aucun cas être perçu comme menaçant."
Le comte Hagen était arrivé sur le site du tournoi deux jours plus tôt. Lui et sa garde personnelle avaient rejoint les Templiers déjà présents.
Le jour se lever à peine sur le site du tournoi quand Hagen sorti de sa tente. Revêtu de son armure et accompagné du commandant de sa garde, il se dirigea vers une zone isoler pour ne pas déranger les seigneurs présents qui cuvée leur vin de la veille.
Messieurs, il est tends de nous entraîner. C'est deux jours de ripaille m'ont un peu... Alourdi.
En garde!!
Dernière modification par lauki (2017-10-21 09:27:18)
La duchesse Aedeline avait chevauché avec célérité en longeant les côtes osterlichoises en revenant de son inspection en Ostie. En entrant dans le camps, accompagnée de sa fille chevauchant à ses coté, elle ne pu s’empêcher de constater le chemin parcouru, son premier regroupement du royaume avait eu lieu 9 ans plus tôt pour conjurer les malédictions de Gwednidrupp et elle était venu alors avec une escorte ne faisant pas le centième de celle présente en ce jour.
En traversant le camps elle salua K-lean de la tête, observa sans sourciller, mais certainement sans oublier, Abzalon vomir devant un bordel le froc baissé, et s'enquit rapidement de la position de quelques seigneurs dans le camp. Elle fit monter sa tente et envoya quelques messages.
Aedeline passa les deux jours précédent le tournoi à s'entrainer assidument, devant sa tente, recevant à l'occasion un seigneur ou un courrier, certains contre son gré mais avec toute la courtoisie nécessaire. Alors que le tournoi s'apprêtait à débuter elle s'équipa satisfaite de savoir ce qu'elle voulait.