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"Voyageur, ne vous promenez jamais seul le soir sur la lande, vous risqueriez d'y rencontrer le Loup d'Okord: Hoooooowwwwwl ".
La nuit était noire, sans lune, pas un bruit en cette cité.
Le Loup Noir, forteresse du seigneur Foxhound accueillait cette nuit une entrevue des plus secrètes. Depuis plusieurs lunes déjà, des seigneurs de grandes valeurs avaient été contactés par le Loup afin de concrétiser l'idéal d'une compagnie unie, respectueuse et respectée du royaume d'Okord.
A l'entrée des catacombes de la citadelle, aucune lumière, pas même une torche allumée, cependant, luisaient dans les ténèbres deux yeux flamboyants semblant en garder le passage. Fenrir, le loup géant de l'hôte de ces lieux attendait sans bouger...Les sens en alerte.
"Ils" arrivaient....
Des cavaliers venus de tout Okord à la demande du seigneur entraient dans le fief du Loup.
Ni blason de maison, aucun signe distinctif, le visage recouvert d'une capuche, rien ne laissait présager de l'identité du seigneur.
Un à un chaque invité se dirigeait vers l'entrée des catacombes, Fenrir les attendait.
Le comte avait pris soin de oindre le parchemin d'une phéromone qui laisserait une marque sur les mains des convives: La marque du Loup.
Le premier seigneur à s'avancer, se présenta devant Fenrir qui le dépassait d'une tête; cette bête fantastique était impressionnante. Tendant une main fébrile vers cette gueule monstrueuse, le loup renifla et s'écarta laissant passer le seigneur qui sans demander son reste descendit les escaliers en prenant garde de ne pas se rompre le cou en glissant.
Les invités passaient à leur tour devant Fenrir qui à chaque fois s'écartait pour permettre l'accès aux catacombes.
Soudain, un grognement semblant venir des enfers eux même se fit entendre et la mâchoire de la bête se referma sur le cou du seigneur Tempérance, sectionnant net la tête du malheureux.....
Depuis un petit moment, le seigneur Foxhound était méfiant à l'égard de ce tout nouveau vassal bien entreprenant a se développer de manière bien rapide pour être honnête....Tempérance n'avait reçu aucun pli du seigneur des loups......ainsi périt le jeune chevalier.
"Bien que je ne sache pas pour le compte de qui Tempérance espionnait, cela servira de leçons aux éventuels traîtres".
L'humidité des murs suintait sur les marches les rendant très glissantes, d'aucun maladroit s'y serait rompu l'échine sans coup férir mais la malédiction d'Okord ne frapperait pas cette nuit.
Après avoir passé un portillon rouillé dont le grincement arrachait l’ouïe, l'assemblée se retrouva dans une pièce éclairée par la lumière blafarde de quelques rares bougies.
Au centre, un chevalet sur lequel était posé une peau d'animal, généralement de mouton ou de chèvre, qui est apprêtée spécialement pour servir de support à l'écriture; un parchemin.
Le Seigneur Foxhound s'adressa aux nobles réunis devant lui:
"Mes amis,
je me suis permis de vous réunir en grand secret afin d'élever la Chevalerie et ses valeurs afin de respecter et d'être reconnus comme respectables dans le royaume tout entier.
Vous êtes des seigneurs de grandes valeurs et vos exploits militaires ne sont plus à conter.
C'est pourquoi, afin de rompre avec d'anciens comportements qui me correspondent nullement, je fonde Les Loups d'Okord.
Le choix maintenant est votre.
Dernière modification par Foxhound (2016-11-30 00:03:46)
Ayla avait revêtu sa plus modeste pelisse noire et s’apprêtait à enfourcher son Pur-sang Diabolo.
« Votre Altesse, que faites-vous ? c’est insensé de voyager seule »
« Allons, Miroul, n’aie crainte… La Tour du Loup Noir n’est pas si loin ! Et c’est une réunion secrète, inutile d’alerter tout le royaume avec une escouade de 10 000 hommes. Tu sais bien que tous mes faits et gestes sont épiés... »
Ayla connaissait bien cette forteresse qui fut sa propriété pendant quelques temps, après avoir été celle de son regretté suzerain, le seigneur Rafadnar avec qui elle avait fondé la Plume Noire. Mais il n’est plus de ce monde et Piotr non plus. La Plume avait perdu de sa ferveur depuis leur disparition.
Tout en pensant à ses anciens amis avec tristesse, elle se dirigea sans difficulté vers l’entrée des catacombes.
Fenrir était à l’entrée et la reconnue de suite, il semblait heureux de la voir et lui fit la fête. Elle lui caressa la tête, l’embrassa.
« plus tard les câlins Fenrir, ton maître m’attend » il la regarda descendre les escaliers avec un petit couinement dans la gorge.
Arrivée dans la pièce elle s’approcha de son époux.
"hé bien, je suis la première ? je vais donc en profiter pour préparer un breuvage de mon cru, j’ai apporté tous les ingrédients nécessaires. Ce soir est un grand soir mon époux, ton rêve va enfin se réaliser et je suis heureuse d’y contribuer"
Les suivants ne tardèrent pas à se présenter. On entendit Fenrir grogner, puis un cri humain déchirant…
"ton idée des phéromones était vraiment excellente mon tendre et cher époux, tu es le plus grand des loups, ton flair est infaillible »
Après le discours du Comte Foxhound, Ayla s’approcha du parchemin, sortit sa dague avec laquelle elle entailla son poignet. Quelques gouttes de sang coulèrent sur le parchemin.
« Longue vie à la Compagnie des Loups"
Le voyage fut long pour revenir de Plume gelée où le Duc Seb avait quitté l’ost de sa suzeraine jusqu’ à Camaloth derrière ses hautes murailles. Il s’enferma dans son fort et laissa ses fidèles s’occuper du retour de ses troupes.
Quelques semaines plus tard, une troupe de chevaliers arriva pour rendre compte de l’état de son armée.
La troupe entra dans le fort, à sa tête, un chevalier en armure de plus de 2 mètres de haut, hache à la main, hissé sur un cheval à l’échelle du chevalier. Le chevalier stoppa son cheval et en descendit d’un bon, le sol en trembla autour de lui ! Il monta des escaliers en bois qui se mirent à pleurer sous son passage.
Un chevalier de la troupe qui mit pied à Terre cria « il n’aurait pas grossi depuis notre dernière venue ! ».
Le chevalier stoppa sa montée au grand damne des planches de bois qui supportées la masse puis il pivota, le bois craqua ! Il regarda le chevalier qui avait dit cela puis croisa le regard d’une fermière qui en perdit son panier. Le chevalier dit d’une voix grave « Au lieu de dire des conneries, aide cette pauvre dame ! ».
Le chevalier se retourna et reprit sa montée jusqu’à l’endroit où l’attendait le Duc Seb.
Il entra dans une pièce en se courbant pour passer à travers la porte. Le Duc était assis dans sa chilienne et contemplait le paysage depuis sa terrasse. Le chevalier s’avança jusqu’au bord de la terrasse.
« Vous avez une bien belle vue ici mon Seigneur. Vos troupes sont bien rentrées, elles sont même sur le pied de guerre si vous le souhaitez ! »
Le Duc Seb regarda son fidèle second. « Tu n’aurais pas un peu grossi toi ? ». Le chevalier se renfrogna ce qui les firent sourire tous les deux.
Le Duc se leva et prit le parchemin qui était posé sur la table, il fit face au chevalier et leva la tête « Suis moi ! ». Ils sortirent de la Tour et se dirigèrent vers la terrasse qui surplombait la place principale de Camaloth. De nombreux badauds étaient là, badauds qui avaient ouïe dire qu’il allait se passer quelque chose. Les 2 hommes se montrèrent à la terrasse, le silence se fît.
« Je vous présente le Seigneur Abzalon ! »
Duc Seb tendit un parchemin à Abzalon. Il le prit, l’ouvrit et le lit. Abzalon croisa le regard de son seigneur qui ne fit rien voir de ce qu’il pensait. Abzalon relut le parchemin puis regarda la foule qui attendait qu’il dise quelque chose !
Abzalon prit sa hache et la leva bien haut, la tension était à son comble il cria « Je serai un Loup ! »
Pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes je ne parlerai pas de l’orgie générale qui s’est abattue sur Camaloth après cette nouvelle. Imaginez juste des tonneaux qui se vident et des hommes et des femmes qui se déshabillent… A en faire rougir la Tour Rose !
Abzalon partit quelques jours plus tard avec sa troupe et mit le cap sur la Tour du Loup Noir avec dans sa besace, le pacte des loups qu’il allait signer de son sang !
(Abzalon vient d’un très beau roman du même nom de Pierre Bordage)
Messire Francois avait chevauché de longues heures pour arriver dans la tanière du loup. Les mesures de sécurités mises en place par le seigneur Foxhound avaient gagné en efficacité ces derniers temps. Il ne manquerait plus que le loup qui garde l'entrée ne se trompe et le confonde avec sa ration de viande rouge. Mais rien de cela, le loup le guida jusqu'à une entrée qui semblait descendre dans une gueule sans fond.
Le seigneur Francois écouta le discours du loup d'Okord et son audace à créer sa maison lui plut immédiatement, ce pacte si simple fut il était la base de ce qu'un maison devait fournir à ses membres. De plus le seigneur Foxhound était de loin un homme de paroles et de confiance. Après avoir vu la reine Ayla apporter son sang sur le pacte, le seigneur Francois abaissa son capuchon et pris la parole.
"Il n'est point besoin de faire de mystère en mon cas. Il y a bien longtemps que ma maison aspire a ce que propose le seigneur foxhound. Je serais fier d'entrer dans votre compagnie et de la servir en frère."
Il pris la dague glissée dans sa manche et pris place devant le chevalet. Il s'entailla la paume, mis son autre poing fermé dans sa paume et appliqua un poing ensanglanté sur le parchemin.
"Pour l'honneur et la fraternité !"
Valyria, redevenue maison okordienne, avait connu son apogée lorsque son indépendance fut proclamée par le Roi Tyran, le Prince Rhaegar de Valyria. Elle avait ensuite rapidement décliné sous la gouvernance du Prince Zheogar - l'homme était un chef de qualité, mais son inexpérience attira les vautours et les ennemis de la petite principauté s'acharnèrent par opportunisme. Averti, le Prince Dragan avait abandonné sa retraite afin de sauver ce qui pouvait encore l'être, mais il n'avait pu que constater la gravité de la situation et entériner la chute de la principauté. La plupart des maisons vassales de Valyria étaient éteintes ou avaient rejoint la jeune tribu Wigmar. Un mal pour un bien : la gloire et les intérêts valyriens seraient bien mieux défendus par une puissante maison okordienne que par un petit royaume isolé.
Juché sur un destrier noir protégé par une armure aux couleurs de Valyria, le Prince Dragan démonta lorsque la Tour du Loup Noir fut en vue. Abandonnant son escorte devant l'entrée principale et tenant sa monture par la bride, il prit la direction des catacombes, selon les instructions d'un vieil ami. Fenrir posa sur lui un profond regard, quasi humain, et s'écarta silencieusement afin de lui permettre de rejoindre les escaliers.
Foxhound l'attendait. Les deux puissants seigneurs se jaugèrent, l'air solennel, puis les deux amis se donnèrent l'accolade. Le Loup s'écarta et présenta le Pacte de la Compagnie des Loups. Le regard grave, Dragan s'entailla le poignet au-dessus du parchemin.
"Par ce geste, je mêle le destin de la maison Valyria à celui de la Compagnie des Loups. Valyria intègre la Compagnie et met sa puissance à la disposition des maisons qui la composent. Les ennemis d'hier fusionnent aujourd'hui afin de ne former plus qu'une seule et unique entité, qui régnera demain sur Okord. Longue vie aux Loups d'Okord."
Dernière modification par Rhaegar (2017-08-14 17:12:46)
Assis à sa table d’écriture Foxhound était songeur.....
Depuis plusieurs lunes ses corbeaux avaient traversé le royaume afin de porter le précieux sésame au seigneur Dragan ainsi qu'a ses vassaux mais seul le suzerain s’était présenté devant Fenrir.
Un orage ? le carreau de l’arbalète d'un forestier ? les volatiles avaient ils finalement trouvé leur destinataire ?
Le Loup d'Okord se demandait si finalement le Pacte des Loups pouvait leur convenir.
La nuit venant, Foxhound alla voir son loup géant..."mon compagnon de route, ce soir encore tu reprends ta faction à l'entrée des catacombes car les hérauts du Royaume viennent de porter à ma connaissance la venue prochaine du seigneur XavierEmeraude. Veille bien à ce qu'il te présente le parchemin imprégné."
.....
Approchant de la demeure du Seigneur FoxHund avec le parchemin ranger dans une sacoche pour évité de l’abîmer durant le voyage de la route.
Arrivé devant la porte un loup arriva devant eux puis s'assit, le vicomte essaye de passé mais échoua comme le loup l’empêcha, après plusieurs minute de réflexion le vicomte pris le parchemins envoyer par FoxHund et décida de le montrer au loup.
Ainsi le loup se leva et fit d'un signe de la tête de le suivre.
Arrivé devant la porte d'une salle le loup s’arrêta et hurla comme pour prévenir que des personnes attendez derrière la porte.
Attendant quelques minute la porte, elle s'ouvrit enfin et on fut accueilli par le seigneur FoxHund en personne.
« Seigneur Foxhund je viens prêter allégeance au Loups d'Okord tout comme fils qui rependra bientôt mon siège, ainsi, je jure de servir la Compagnie des Loups d'Okord, d'aller porter secours a mes futurs frère en cas d'attaque, de joindre mes forces au votre, de ne point vous trahir et d'accepter tout ordre que je recevrais de la Compagnie. Alors moi Xavier Émeraude dirigeant de la famille d’émeraude prêtes allégeance à la Compagnie des Loups d'Okord jusqu'à la Compagnie des Loups d'Okord décidiez de me libérer du serment que je viens de vous prononcez »
"Bonjours seigneur Foxhound comme mon père a fait jadis, je viens de nouveau signer le pacte des loups, ainsi je jure de servir les loups en allant aider un membre qui se serait fait attaquer, de joindre mes forces et de ne pas vous trahir. Kvothe d'Emeraude fils de XavierEmeraude est prêt a m'engager a vos coté comme jadis mon père l'a fait"
Ainsi le seigneur Kvothe agenouiller attendit la réponse du seigneur Foxhoud
Seigneur Kvothe,
tout comme jadis le fit votre père, je consens et suis honoré du serment que vous vous apprêtez à faire.
Le Loup d'Okord s’écarta en désignant le chevalet sur lequel repose le Pacte des Loups d'Okord.
Par le sang notre destin sera lié.
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