Forum d'Okord

Eugenie Morgan

Valyria et la couronne d'Okord

Enfermée depuis plusieurs heures dans ses appartements le Reine d'Okord ne cessait de marcher d'une pièce à l'autre, donnant régulièrement de grands coups dans la porte de sa suite.

" Laissez-moi sortir, hurlait-elle devant la porte qui demeurait sans réponses !"

Eugénie se demandait bien ce qui se tramait dans le Royaume en ce moment, mais elle avait reconnu des gardes de Rhaegar parmi ceux qui l'avaient emmenée de force puis séquestrée dans ses appartements. Le Valyrien tentait-elle de renverser sa propre alliée ? Non c'était impensable, il devait s'agir d'imposteurs voulant faire accuser son ami.

Soudain elle entendit des bruits de lames qui s'entrechoquaient de l'autre côté de la porte. Puis le bruit sourds de corps qui s'effondraient. Eugénie se saisit d'une dague et fit face à la porte, inquiète. Un bruit de serrure qui s'ouvrait et Merlin apparut, accompagné de quelques gardes restés fidèles.

" Eugénie, vous êtes saine et sauve, fit Merlin soulagé visiblement de voir la Reine vivante. Vite, suivez-moi, nous devons fuir, l'heure est grave, Rhaeger a massacré l'ost du Coq, capturé Jacquouille et ses vassaux, et pour terminer il s'est assis sur votre trône ! Il est reparti sur la capitale Valyrienne après avoir dérobé la couronne !"

- Pardon ? Ce n'est pas possible, répondit Eugénie qui ne pouvait croire un tel scénario !

- Hélas, c'est bien vrai ! Il nous faut partir, Okord est au bord du soulèvement !

- Non Merlin, je ne fuirai pas cette fois-ci. Mais comment Rhaegar a-t-il pu faire celà alors que j'avais demandé une trêve pour que le Royaume puisse se préparer à affronter le péril qui nous guette ? Comment a-t-il pu attaquer des Seigneurs d'Okord alors qu'on lui accordait l'indépendance ? Merlin, regroupez vos gardes, nous allons reprendre la tribune Royale !"

Merlin tenta en vain de la dissuader. Ils prirent donc le chemin de la Tribune Royale, accompagnés de l'ancienne Garde Royale. Lorsqu'ils arrivèrent des gardes Valyriens tentèrent de les stopper mais rapidement les hommes de Merlin prirent le dessus et escortèrent Eugénie jusqu'au trône. Elle se tint debout à côté, face aux nobles d'Okord présents, une main posée sur le dossier du trône. Devant les regards inquiets des combats qui venaient de se dérouler, elle prit la parole :

" Seigneurs d'Okord, je n'ai plus de couronne. Rhaegar de Valyria que je croyais notre ami l'a dérobée après avoir mis à sac le campement de l'ost de la faction du Coq. Il a voulu nous donner un message fort de la puissance de la principauté de Valyria et ce au moment même où je demandais une trêve de tous les combats. Ce message je l'ai très bien reçu et vous aussi je pense. Il voulait l'indépendance, il aura l'indépendance, mais la Principauté de Valyria ne sera plus traitée en ami mais en ennemi d'Okord !

(HRP : à priori il va y avoir une modification GP sur le sujet... mais je n'en dis pas plus... ^^).

Je vous annonce que je n'aurai de repos avant d'avoir retrouvé la couronne d'Okord et de pouvoir à nouveau m'assoir sur ce trône pour la Gloire de notre Royaume ! Quand aux Empereurs, qu'ils aillent au diable, Okord va proclamer sa totale indépendance et ne reconnaîtra aucun souverain. Suivez-moi pour la Gloire d'Okord et nous résisterons à tout ennemi !"

Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-05-22 09:33:31)

De Cruelle-Émeraude

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Re : Valyria et la couronne d'Okord

Thème

-A la garde !

Les cloches ne tardèrent pas à sonner l'alerte. Les deux soldats en faction se retournèrent vers la grande porte. Un de leur camarade se tenait en haut des marches, vociférant ce que je savais déjà. Il s'interrompit, désignant d'un doigt tremblant ce qui montait de la cour principale.

-Huskalrs ! Hurlais-je. Avec moi, pour la Reine !
-Pour la Reine !

Une hache s'envola dans les airs et retomba sur le casque du premier soldat valyrien. Son camarade se retourna vers nous. Une dizaine d'huskarls beuglant à la mort courraient vers lui. Il gravit les marches quatre à quatre et entreprit de refermer les lourdes portes avec l'autre garde.

-Ne les laissez pas rabattre les portes !

Le choc fut violent. Les lourds vantaux en fer pivotèrent en arrière, jetant les soldats valyriens au sol. Leurs bras levés ne les protégèrent pas des coups de haches. D'autres cloches s'étaient mises à résonner, partout en ville. Une compagnie valyrienne montait déjà la rue principale au pas de course.

-Refermez !

Les larges mains nordiques repoussèrent les portes. Il fallut quatre hommes pour poser la barre dans les gorges en pierre qui encadraient le linteau. Alors que les hommes soufflaient, je sortis de sous mon plastron un morceau de parchemin sur lequel était tracé les plans du palais. L'héritage de Bélial de Karan. Coursives secrètes et poternes cachés l'avaient sauvé d'une révolte populaire et des troupes d'Ayla. Aujourd'hui, ces plans allaient sauver une vie qui en valait la peine.

-Trois hommes avec moi. Björn, prenez la tête de ceux qui restent et emparez-vous du corail royal. Agissez vite : d'autres valyriens courent le palais au moment où nous parlons.

Le petit guerrier blond opina sous son casque et héla ses camarades. Quant à moi, épée au poing, je gagnais les étages supérieurs au pas de course. Trois valyriens se tenaient entre nous et la Tribune Royale. Un instant d'hésitation nous paralysa tous, brisé lorsque l'un des bougres s'empara d'une arbalète. Le carreau siffla au dessus de ma tête.

-Jamais aimé ces engins là. Déclarais-je en bondissant vers lui. Beaucoup trop long à recharger.

Alors qu'il avait encore la main sur le levier, ma lame lui décrocha la mâchoire dans un concert de borborygmes écœurants et de dents acrobates. Les deux autres s'enfuirent à toutes jambes.

-Ma Reine ! Criais-je en entrant dans la tribune. Mes trois guerriers me suivaient, jetant des regards soupçonneux aux seigneurs présents dans la salle. Il faut partir, le temps presse. Les troupes valyriennes ne tarderont pas à investir le Palais.

Dernière modification par De Karan (2017-05-22 15:16:44)

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Merlin

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Merlin regroupa les Gardes Loup autours d'Eugénie, il savait que son groupe ne pourrait pas retenir longtemps les soldats Valyriens.

"Eugénie fuyez avec Ascelin nous allons protéger votre départ mais faites vite je vous en supplie sauvez votre vie"

Pendant qu'il prononçait ces paroles il sentit une brulure dans sa cuisse gauche, une flèche venait de s'y planter.

Pied à Pied les Gardes loup reculent protégeant la retraite.

Dernière modification par Merlin (2017-05-22 18:28:02)

De Cruelle-Émeraude

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Re : Valyria et la couronne d'Okord

Thème

Interdite. Stupéfaite. Elle demeurait là. Un monde pour lequel Eugénie Morgan s'était préparée toute sa vie s’effondrait sous ses yeux. Et elle restait debout, près du trône. Les béliers valyrien cognant sur les portes résonnaient dans mon cœur.

-Les dieux me pardonnent... Dis-je en attrapant la jeune Morgan par la taille avant de la balancer sur mon épaule. Egill, Úlfr, Fálki : fermez la marche.

Mes genoux me firent chèrement payer mon impudence. Mais le pire fut sans doute de partir en laissant le Seigneur Merlin derrière nous. Malgré la flèche dans sa jambe il semblait résolu au combat.

Deux couloirs nous séparaient de la Salle de la Chancellerie. J'entendais partout les pas des soldats valyriens, sans les voir. Ils se rapprochaient. Je le sentais. Un officier royal voulu s'offusquer de notre arrivée dans la Chancellerie. Je lui mis mon poing dans la figure. Accédant enfin à la requête d'Eugénie, je la déposais à terre avant de m'approcher de la cheminée. Un lys avait été gravé au dessus de l'âtre. Identique au médaillon que j'avais autour du cou. Dans un raclement d'outre tombe le mur de droite pivota, donnant accès à un corridor sombre qui sentait la torche moisie.

-Je ne pensais pas vous dire cela un jour, Votre Grâce. Soupirais-je en désignant la devise ornée dans la pierre. Mais vous pouvez remercier Bélial de Karan.

Ad augusta per angusta. Du vieux samarien. Bélial de Karan avait toujours été friand de deux choses : le savoir et les tours pendables. Les deux alliés à l'un des esprits les plus retors qu'il m'ait été donné de connaître avaient permis à ce vieux renard de mourir de sa belle mort. Le corridor se terminait par une petite cage en bois munie d'un levier. Je l'actionnais en priant les dieux que mes informations soient exactes. Un balancier grinça dans notre dos, puis une corde remonta rapidement un contrepoids. La cage descendit à la même vitesse dans les tréfonds du Palais. Elle s'arrêta un peu trop brusquement à mon goût.

Il faisait nuit noire. L'air sentait le crottin. Ma main chercha un mur à tâtons ; elle ouvrit une porte. Une poterne donnant directement dans les écuries du Roi, juste sur la porte sud. Les valyriens ne l'avaient pas encore atteinte, mais aucun signe des autres huskarls. C'était le moment où jamais.

-Qu'est-ce que vous faites ici ?

Egill planta sa hache tellement fort dans le crâne du palefrenier qu'il ne put la retirer et dut la laisser en place. Les huskarls étaient aussi efficaces que brutaux, malheureusement je ne pouvais faire la fine bouche. Pas en ce moment. Ils entreprirent donc de mettre de côté quatre montures puis d'égorger les autres. Úlfr entreprit de déverrouiller les portes.

-Ma Dame. Dis-je en hissant de force Eugénie sur une haflinger. Vous chevaucherez avec moi jusqu'aux quartiers sud. Mon fils nous fera sortir de la province royale en secret.
-Ascelin de Cruelle-Émeraude ! Déclara une voix enjouée dans mon dos. Le Survivant du Brutal. La Lame du Lys. Une légende du Royaume d'Okord en chair et en os... Du moins, pour le moment.
Ce n'était pas un soldat valyrien. Du moins il en avait l'uniforme, mais pas l'attitude. Deux épées de chaque côté, un corset de cuir frappé du dragon tricéphale. Il était beaucoup plus jeune que moi et accompagné de dix hommes en arme qui semblaient attentre ses ordres.
-Ma Dame, je crois que nos chemins se séparent ici. Egill, tu l'accompagnes. Les huskarls se regardèrent sans comprendre. C'est un ordre !

Préférant couper court aux adieux larmoyants je mis une bonne tape dans la cuisse de la jument, puis je fis face à mes adversaires. Ils envahirent lentement le corail, se gardant de trop approcher d'Úlfr et de Fálki. Certains soldats avaient du sang sur leurs épées. Voilà donc ce qu'il était advenu de Björn et des autres...

Je défis mon ceinturon, jetant mon fourreau dans le sang et le crottin. Là où j'allais, je n'en aurais plus besoin. Le sang et le crottin. La mort glorieuse du chevalier n'existait pas. Un champ de bataille, une ruelle, un corail... Mourir au combat c'était mourir douloureusement, en priant les dieux et en appelant sa mère. C'était la seule chose à comprendre.

-"C'est un peintre qui n'utilise que le rouge." Repris le valyrien aux deux épées en souriant. C'est ce que disent des jeunots dans les rangs. C'est vrai ? T'es un peintre ? Je crois que je garderais ta main droite pour la donner au Roi.
-Je suis surtout celui qui va te foutre cinquante centimètres d'acier dans le cul.

Une dernière charge. Quelque chose qui reste quand même dans les mémoires. On cherche tous un peu ça. "De feu et d'acier !" Les trompettes et tout le tremblement. Et puis du sang et du crottin.

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Merlin

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Aidé par le Vicomte GazThon, la Comtesse Setsuko Lune de Jade et le Duc Wanderer la troupe réussi à trouver une issue.

Merlin saignait abondamment il lui fallait arrêter rapidement l'hémorragie, la troupe se sépara dans la ville. Merlin rentra avec les Gardes Loup survivants dans une forge.

Avec son poignard il sortit la pointe de la flèche de sa cuisse et cautérisa la  blessure avec une lame portée au rouge pour arrêter le sang.

Puis la troupe vola une charrette et sous le déguisement de commerçant quittèrent la ville.

Eugenie Morgan

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Le galop des chevaux résonnait sur les pavé de la cité, réveillant certainement quelques habitants endormis. Eugénie suivait Egill qui connaissait visiblement les ruelles par coeur virant tantôt à droite, tantôt à gauche. Il s'arrêta devant une des premières masures du quartier Sud et toqua vivement à la porte tandis que la Reine en fuite descendait de cheval. Le fils d'Ascelin sortit en hâte, il envoya un serviteur se charger des chevaux et fit rentrer les fuyards.

A l'intérieur, sur une table, des sacs préparés en vitesse contenaient vivres et nécessaires indispensables pour un long voyage, ainsi que des vêtements qui ressemblaient plus à des haillons qu'aux habits rutilents des Seigneurs du Royaume. Il fit signe à Eugénie de se changer. Devant ses hésitations il lui montra de la main la porte d'une chambre où elle pouvait s'isoler. Elle s'approcha de la table, et saisit les vêtements, les regardant avec résignation. Puis elle se rendit dans la chambre pour les revêtir.

En moins d'un quart d'heure les fugitifs se retrouvèrent de nouveau à cheval, sur d'autre montures rompues aux longues chevauchées, baluchons accrochés aux selles et habillés en manants. Personne ne pouvait se douter qu'il s'agissait d'un convoi pour sauver une Reine recherchée par les Valyriens.

Ils galopèrent toute la nuit. Le fils d'Ascelin qui les accompagnait venait régulièrement vérifier si Eugénie ne fatiguait pas trop mais, à son grand étonnement, elle ne cédait pas, très à l'aise sur sa monture. L'équitation elle l'avait apprise très jeune, avec les meilleurs cavaliers de la grande cavalerie d'Arald. Elle ne faisait qu'un avec son cheval, Jazz.

Les premiers rayons de l'aube dardaient dans le ciel quand les cavaliers aperçurent une auberge où ils pourraient s'arrêter prendre un peu de repos bien mérité, même si leur halte ne serait que de courte durée.

HRP : la suite, le départ de la délégation vers l'Empire de Déomul se trouve ici : http://okord-forum.allobo.com/viewtopic.php?id=2171

Dernière modification par Eugenie Morgan (2017-05-24 00:08:16)

Setsuko Lune de Jade

Re : Valyria et la couronne d'Okord

La lame trancha la gorge d'un autre Valyrien, Setsuko se remis instinctivement en garde mais il n'y avait plus d'ennemis pour le moment.
Elle observa derrière elle. Le groupe du vicomte Merlin s’éloignait déjà, et l'étrange ventre sur patte était déjà parti aussi.
La dame essuya nonchalamment le sang sur sa lame et se pencha, posant la main sur le crane de son jaguar.

"Gladius? Tu doit rentrer, les lieux ne sont pas sur pour toi... Préviens Sigurd, dit lui que la chasse est ouverte! Dis lui de préparer la légion des moqueurs et de tenir son Clan prêt et.."

Le jaguar grogna et frotta son museau contre elle.

"...Oui..je sais. Ils ne te comprennent pas quand tu parles... Mais moi si et.. ne t’inquiète pas, contente-toi de rentrer! Sigurd comprendra la signification et agira en conséquence... Rentre... Va s’y"

Elle se redressa et lécha lentement sa main pleine de sang.

"J'ai juste envie de tuer quelques Valyriens .. Je te suis d’ici quelques heures, mais tu serras plus rapide tout seul... personne ne pourra te rattraper... La nuit est trop belle pour la passer à fuir. Je partirai à l'aube juste le temps d'une nuit de terreur"

Alors qu'elle parlait, ses yeux vert semblaient jaunir, alors que ses pupilles se fendaient.

"La chasse est ouverte"

Un autre groupe de soldats Valyriens débarqua sur la place. Les hommes aperçurent au loin un jaguar s'enfuyant, bien trop rapide pour eux.
Mais aucune trace de la Dame aux bijoux de jade.

Dernière modification par Cataplas (2017-05-23 00:16:05)

Merlin

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Au petit matin Merlin se sentant en sécurité dressa un petit camp il avait besoin de se reposer et il se sentait un peu fiévreux.

Il se mit à rechercher certaines plantes, et avec sa cueillette il fit une sorte de cataplasme qu'il appliqua sur la blessure.

"Bon voilà une bonne chose de faite, maintenant il nous faut retrouver Eugénie"

"Prenons un bon repos et nous reprendrons la route"

Dame Corbeau

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Une chasse, elle avait bien entendu? Oui, on parlais de chasse.
Elle descendit de son perchoir et se métamorphosa dans sa forme humaine devant les gardes qui s'arrêtèrent stupéfait.
Oui, une chasse non, tu ne dois pas y retourner…
Le capitaine de la troupe s’avança en première ligne et vit des gardes morts derrière la femme qui semblait noble malgré sa tenue légère et qui se parlais seul. Alors, il ne chercha même pas à comprendre, il dégaina son épée, s’avança, prit l’épaule de la femme et il planta son épée dans le ventre la traversant de part en part en pensant que le nouveau roi arrangerait ça plus tard. Mais, au moment de retiré son épée, il n’y arriva pas. Il ne voulait pas tacher son uniforme de sang mais son épée restait plantée dans la femme. Bientôt, il sentit sur sa main le sang chaud couler. Mais après tant d’efforts, l’épée ne voulait toujours pas bouger alors il leva les yeux vers le visage de la femme et il y trouva un sourire inhumain qui vous glace le sang.
Elle lui prit la gorge et le souleva de terre, en réflexe, il prit la main de la femme et essaya de se dégager mais la pressions se faisait de plus en plus forte et peu après, un crac et le corps se mit à pendre puis il retomba, sans tête, sectionné au niveau d’une vertèbre.
Les autres gardes se regroupèrent et formèrent un mur, ils abaissèrent leurs lances et avancèrent à petit pas mais la femme, aussi rapide qu’un oiseau détruisit le bouclier du centre et réduit dans le même temps son possesseur en charpie et il en fut ainsi pour la compagnie.
Bien, la chasse est ouverte !
Sur ces mots, dame corbeau partit en chasse de la femme aux bijoux de jade.

De Cruelle-Émeraude

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Re : Valyria et la couronne d'Okord

-Enfant de putain...
-Eh mais comment tu sais ? Demanda le valyrien, faussement étonné, en se tournant vers ses hommes. Un sourire pervers lui déformait le visage. Mais comment il a pu savoir que je suis un enfant de putain ? Ouh ! J'aime pas ça, il y a eu des indiscrétions là.

La douleur était un tambour qui ne connaissait nul répit. Une migraine qui paralysait mon corps et mon esprit. J'étais presque à genoux, arcbouté sur une épée qui me servait de canne. Une épée qui avait vu maints combats pour l'honneur de la Samarie, la gloire du Lys, la fierté du dragon et désormais la justice du Pays de Karan. La justice d'Arald. Malgré une époque si troublée les dieux m'avaient offert deux seigneurs d'exceptions. Des hommes que j'aurais suivi jusqu'aux enfers, peut importe les serments. Antoine et Eugénie.

-Sincèrement, Ascelin, je suis un peu déçu. Tu es une foutue épave.

L'air manquait dans ma poitrine. Un sang chaud coulait le long de mon bras. Le valyrien posa ses deux lames sur mes épaules. Mes yeux se portèrent alors sur les six hommes qui gisaient autour de moi. Puis les cadavres d'Úlfr et de Fálki. Étaient-ils nés mauvais ? Une même promesse me différenciait d'eux. Un serment infime, mais tenu envers des seigneurs que tout opposait.

Mon regard rencontra celui du valyrien. Bientôt tout serait achevé. Je n'avais pas peur. Mon temps arrivait simplement à son terme et j'étais resté fidèle à mon honneur. Une chose dont peu de seigneurs okordiens pouvait se targuer d'accomplir. Bientôt tout serait achevé, d'un coup bref et sec.

Un coup bref et sec.

-En plein dans sa mouille !

L'un des soldats valyriens chancela. Un carreau lui traversait la tête de part en part. Björn se tenait à l'entrée du corail, cinq huskarls derrière lui. L'un d'eux tenait une arbalète entre ses mains. Mon bourreau tourna un instant la tête. Ce n'était pas de l'étonnement, mais une complète et totale incompréhension. Mon épée remonta le long de ses chausses et se planta dans son entrejambe. Il lâcha ses armes en hurlant à la mort. Derrière lui, la foudre d'Yggnir tomba en rugissant sur les derniers valyriens restants.

-Impossible...

Le seul mot qu'il prononça avant de perdre la tête. Björn accourut vers moi. Une vilaine estafilade parcourrait sa joue gauche.

-Bordel ! Grognais-je, encore tremblant sur mes jambes. Mais qu'est-ce que vous foutiez ?
-On s'est perdu. Répondit-il.
-Mais on a trouvé leurs jouets ! Renchérit le huskarl à l'arbalète.
J'arrachais un pan de la tunique de Björn pour me bander le bras.
-Je pars à la suite de la Reine, je ne puis la laisser seule plus longtemps. Le passage restera sûr quand vous arriverez, mais ne tardez pas.

Le sang et le crottin. Dans les rues de la capitale, le bruit des sabots se trouva bientôt couvert par la marche des troupes valyriennes.

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Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
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Jeyangel

Re : Valyria et la couronne d'Okord

"...chasses.
Oui, 2 chasses.

L'une dont on ne veut pas, l'autre qui nous appelle...
L'homme est incapable, le novice est faible.

Il est temps pour les esprits de se réveiller..."

Oui, félins, rapaces et antiques reptiles, allaient bientôt donner des leçons aux hommes...de gré, ou de force.

Dame Corbeau

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Dans l'air flottait un parfum, une piste. Corbeau la suivait sans brocher, aussi rapide que le vent, aussi puissant qu'une tornade balayant ceux que l'assassin aux bijoux de jade laissait derrière elle. Mais la pise était de plus en plus fraîche, elle se rapprochait.
Corbeau arriva dans une grande salle circulaire où quelques cadavres jonchaient le sol. Corbeau s'arrêta au centre de la pièce et dans une bourrasque de vent, ferma toutes les portes.
Je sais que tu es là, sort de ta cachette!!
Elle savait que son ennemie était dans cette pièce, cachée quelque part attendant le bon moment. Il suffisait d'attendre.

Setsuko Lune de Jade

Re : Valyria et la couronne d'Okord

Setsuko observa l'importune un moment .
Puis un large sourire éclaira son visage.
Sorti de nulle part elle tomba derrière Dame Corbeau et lui sauta dessus, l’enlaçant par surprise pour lui faire un gros câlin.

Corbeauuuuuuuuuu, pourquoi vous me suivez?♥ ça fais longtemps qu'on ne s'était pas vu ♥

Setsuko lui fit un énorme bisous sur la joue et la serra contre elle pour un câlin plus affectueux, collant sa joue contre la sienne.

Dame Corbeau

Re : Valyria et la couronne d'Okord

corbeau se retourna mais Setsuko était accrochée. Alors, elle se libéra et elle mit une baffe à Setsuko. Elle se recula et dégaina une épée.
Je vais te découper en rondelle et je vais te donner à mes corbeaux!!
Mais pourquoi tu m'en veux autant? Si tu veux découper du monde, il y a plein de Valerien qui n'attendent que ça.

Cette touche d'humour est personnelle. n'en tenez pas rigueur à Setsuko, c'est pas elle qui écrit.

Corbeau ne répliqua pas et commença à attaquer Setsuko qui pour le moment se contentait d'esquiver la lame. Bientôt, des gardes défoncèrent les différentes portes et entourèrent les combattantes.
Vous arrêtez de vous battre les chiffonnières?
Lui n'avais pas l'adresse de Setsuko et il se prit l'épée en plein crâne. Les autres gardes resserrèrent les rangs et attendirent que les deux femmes aient finit ou soit trop épuisée pour continuer.
Ben voilà quand tu veux.
Tait-toi! Je vais te découper!
Setsuko en eu marre et elle dégaina son katana. Dans un seul élan, avec les mouvements d'un félin, elle traversa la poitrine pile au niveau du cœur. Le sang se mit à couler abondement sur la lame.
Bon maintenant, tu vas m'écouter! Il y a la plein de valerien qui ne demande qu'à nourrir tes corbeaux. Alors maintenant, tu me laisse partir et tu tues les valériens.
Oui, tu as surement raison...
Inutile de vous dire ce qu'il est advenu après.