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#1 2017-04-05 12:01:14

Dame Corbeau

La terre maudite

Une terre avait été conquise dans le sud, des colons accompagnés d’un lieutenant avaient été envoyé. Le village fut fondé au pied des collines et tous se passa d’abord bien, les colons se mélangèrent avec les autochtones au plus grand bonheur de Dame corbeau.
Le fief grandit mais, avec lui, grandissait un enfant maudit, une fille d’apparence normale mais dont le père était inconnu et la mère était morte en lui donnant naissances. La fille avait donc été confiée aux moines du temple mais elle était sans cesse rejetée par ses camarades de classes.
À l’âge où elle aurait dû commencer à avoir ses formes de femme, elle arrêta de grandir, stoppant sa croissance à l’état de jeune fille.
Un jour, pendant une pause, des garçons de son âge commencèrent à se moquer d’elle devant. Puis lorsqu’elle se mit en colère, deux la maîtrisèrent en la plaquant sur le sol et un troisième lui mit des coups de pieds dans le ventre, ils étaient de plus en plus violent et il ne s’arrêta pas avant que folle de rage, elle lança les garçons qui lui tenait les bras contre le mur d’en face et qu’elle brisa l’os de celui qui lui donnait des coups de pieds. Le père supérieur arriva après ça et il convoqua les quatre personnes dans son bureau. C’est ainsi qu’il accueillit les quatre jeunes, trois garçons dont deux avaient du mal à se tenir droit et un qui marchait avec grande peine. Et une fille, il la connaissait bien, elle du sang qui coulait de sa bouche et sa tunique était remplie de terre.
Que s’est-il passé ?
C’est la faute de cette fille démon grand-prêtre, nous étions simplement entrain de parler puis elle nous a sauté dessus et nous nous sommes défendus du mieux qu’on a pu mais comme c’est un démon, nous n’avons rien pu faire.
As-tu quelque chose à rajouter Dibella ?
Non, je n’ai rien à ajouter puisque ça ne changera pas ma correction car personne ne me croira ici. En disant cela, du sang sortit encore de sa bouche pour aller s’écraser contre le tapis.
Bien, ta punition sera de regagner ton dortoir et de rester dans ta chambre sans en sortir avant deux soleils. Quant à vous trois, aller voir mère Drasse, elle sous soignera.

Dibella alla donc dans sa chambre et n’en sortit pas, elle pleurait et c’est tout ce qu’elle faisait. Le soir du deuxième jour, cinq garçons entrèrent dans sa chambre alors qu’il était interdit de circuler dans les couloirs et encore moins de venir dans le dortoir des filles pour des garçons.
Nous on trouve que ta sentence est beaucoup trop faible. Alors on va t’appliquer la nôtre de punition.
Quatre des garçons lui sautèrent dessus et un lui mit sa main sur sa bouche pour ne pas qu’elle crie et le cinquième commença à enrouler des cordes contre ses bras et ses jambes et les tendant bien et en les attachant à des objets lourds et résistant. Ils lui firent même passer une corde dans la bouche. Elle ne pouvait qu’observer et pleurer en attendant qu’ils aient finit. Après avoir fini leur œuvre, ils se redressèrent pour la contempler.
Tu sais, nous sommes presque considéré comme des hommes, il ne nous reste que le rite de passage avec les prêtresses. Mais nous voulons prendre un peu d’avance et tu vas nous y aider.
Comprenant ce qu’il allait lui arriver, elle essaya de se libérer et de crier mais les liens étaient trop serré et la corde dans sa bouche l’empêchait d’émettre le moindre son. Après quelques minutes, un garçons s’approcha et arracha une partie de sa robe de nuit puis sa culotte. Il se mit entre les cuisses de Dibella et se débâtit un moment avec son pantalon mais ce fut l’instant de trop, prise d’une grande peur, Dibella rompit ses liens, pourtant solides, fit valser le garçon au bas du lit, tête la première vers le sol où il se brisa la nuque et où il commença à perdre son sang. Dibella attrapa un crayon sur son bureau et avant qu’ils ne réalisent ce qu’il s’était passé, elle planta les quatre garçons dont le dernier la regarda avec effroi dans ses yeux.
Cette action lui apporta une grande satisfaction. Elle décida donc de faire cela à tous ceux qui s’étaient moqué d’elle. Elle alla décrocher une épée qui pendait au mur en guise de décoration. Elle entra alors dans chaque chambre des filles et les tua une à une dans leur sommeil et à celles qu’elle voulait, elle montait sur elle, se penchait vers leur visage terrifier qui lui renvoyait l’image de son corps nu et meurtri par les cordes, elle les embrassait, sur la bouche avant de leur plonger l’épée dans leur ventre jusqu’à atteindre le bois du sommier. Elle restait ensuite ainsi jusqu’à ce que la fille arrête de se débattre. Une bonne partie de l’internat y passa car elle passa ensuite chez les garçons à qui elle coupait l’engin avant de leur plonger l’épée au niveau des poumons.
Les grades ne furent avertit de la situation que lorsque le sang qui dégoulinait des chambres eu attient la salle principale. Ils finirent par trouver Dibella, sur le balcon, nue, remplie de sang sous la pleine lune avec une épée en main et un sourire dément sur le visage. Sans une hésitation, elle attaqua le groupe de soldats. Certain furent blessé légèrement mais elle ne savait pas manier une lame donc elle fut vite maîtrisée même si elle reçut un coup d’épée qui lui transperça le flan mais la blessure n’était pas mortelle.
Les gardes l’emmenèrent donc dans une des cellules du village mais ils durent repasser par la pièce principale où il y avait maintenant une épaisseur de sang conséquente. Lorsqu’une goutte du sang de Dibella toucha cette masse, une fumée se fit voir et une sorte de porte apparut. Mais le phénomène ne dura pas plus de quelques secondes.
DIbella fut placée en cellule avec ce qu’elle portait sur elle, c’est-à-dire rien et personne n’avait le droit de lui fournir des habits car elle n’était pas encore reconnue comme citoyenne car les prêtres n’avait pas encore effectué le rite sur elle. En prison, elle regardait les gardes s’entrainer et elle apprit ainsi à manier la lance, l’épée, le bouclier, l’épée large, la lance de cavalerie et toutes sortes d’armes. Mais elle avait maintenant un nouvel objectif. Les gardes n’avaient rien entendu mais elle, oui, elle avait entendu une voix lui disant :
Ouvre moi la porte ma fille et ensemble nous seront réunis.
Mais le jugement de sa peine fut prononcé, elle ne sortirait jamais de sa prison et ne pourrait jamais atteindre le rang de citoyenne.
Elle rongea donc son frein pendant près de deux ans. Deux longues années à s’entrainer entre ces quatre murs, son corps n’avait pas beaucoup changé, ses muscles s’étaient juste affiner et elle avait pris un peu de forme. Elle voyait bien au regard des gardes qui lui apportait à manger qu’elle les intéressait mais la loi était clair sur ce sujet, seul un prêtre ou une prêtresse pouvait initier un enfant au passage de l’adulte.
A l’aube de ses seize ans, elle put enfin exécuter son plan mais ce fut au prix d’un grand sacrifice, celui de son innocence. En effet, lors d’une fête, les gardes un peu trop éméché allèrent trouver leur responsable, le saint geôlier qui, lui aussi trop remplit, accepta leur requête. Il avait en effet une fonction de prêtre et pouvait donc accomplir le rite afin de permettre à ses hommes de jouir pleinement de la vie. Après avoir accompli le rite, il versa de la cire chaude sur le ventre de Dibella, cela la brula et elle cria tout comme avant, puis il y apposa son sceau. Ainsi marquée, elle devenait une citoyenne. Les gardes entrèrent alors à tour de rôle dans la cellule. Les autres prisonniers étaient jaloux car ils ne pouvaient profiter du spectacle. Mais au dernier, Dibella lui vola sa dague et une fois qu’il fut partit, elle crocheta la serrure et assassinat tous les responsables en prenant bien soin de ne pas s’éclabousser de sang.
Elle se dirigea ensuite vers le sièges du village et elle demanda à devenir la nouvelle chef. Tous rigolèrent car ils savaient très bien qu’elle ne pouvait pas demander une telle requête et qu’elle retournerait très vite en prison mais ceux qui étaient proche d’elle pouvaient voir et ils rigolaient beaucoup moins.
Le chef approcha
Et d’où vient tu me défier impie, tu n’es même pas une citoyenne, tu ne peux pas demander cela.
Une personne remis du bois dans le feu ce qui le raviva et alors tous purent voir le sang qui coulait sur ses jambes mais le plus important, le sceau qui était gravé maintenant sur son bas ventre.
Bien, je vais m’équiper.
Un cercle se forma et on attendit le chef, il apparut vêtu de son armure réputée impersable et tous furent certain du dénouement.
Le combat s’engagea, Dibella parait les coups du mieux qu’elle le pouvait avec sa faible dague et en même temps, elle testait la solidité de l’armure. Le combat dura longtemps avant qu’il n’y ait du spectacle ou du moins, d’un côté purement guerrier. Ce fut Dibella qui reçut le premier coup, au niveau du ventre mais ce ne fut qu’une légère entaille. Après une heure, elle reçut un deuxième coup, plus grave celui-là car il lui traversa tout le ventre et ressortit dans son dos. Mais elle continua le combat et l’hémorragie s’arrêta même en plein milieu du combat. Après encore de longue minutes de combat, elle fut blessée une troisième fois, au niveau du sein droit mais la blessure n’était que superficielle. Graf, le chef, commençait à faiblir et à fatiguer alors que son adversaire qui ne portait pas d’armure et malgré ses blessures était encore fraiche. Il sut alors qu’il devrait plus compter sur la résistance de son armure et le ver du soleil. Mais, avec une bonne parade, il perdit son épée et Dibella en profita, elle fonça sur lui, lui donna un coup de genoux sur le casque ce qui le déséquilibra en arrière. Il atterrit sur un genou et une main lui tenait fermement la tête en arrière ce qui l‘empêchait de se relever. Il sentit ensuite un grand coup puis une lame froide pénétra sa chair et le sang inonda l’intérieur de l’armure.
Les villageois regardaient la scène, interdit, leur chef venait d’être vaincu par une enfant déclarée femme trop tôt. Mais t’elle était la loi et ils devaient s’y plier.
Dibella fut donc la nouvelle dirigeante du village. Et tout allait changer pour eux.

#2 2017-04-09 12:07:14

Dame Corbeau

Re : La terre maudite

Le village grandit, il y régnait la terreur et la peur, Dibella était un véritable tyran, personne n’osait lui résister. Des grand travaux avaient commencé et la chasse aux esclaves était ouverte, il fallait des milliers de personnes pour cela. Ceux qui osaient tenir tête à Dibella étaient immédiatement tuer. Des bandits étaient venus piller le village et n’avait eu aucun mal à tuer les quelques gardes mais il n’y avait rien de quoi piller, pas d’or, pas de nourriture, juste des os dans les caves des milliers d’habitation. Par on ne sait quel subterfuge, les bandits se retrouvèrent à travailler sur le chantier.
Corbeau avait envoyé des centaines de ses précieux corbeaux mais aucun n’étaient revenus ou n’avait pu rapporter des informations. Un émissaire avait été envoyé mais juste sa tête était revenue, joliment servie sur un plateau avec une salade.
Des accords avec des marchands d’esclaves avaient été conclus et chaque jour des nouveaux travailleurs arrivaient. La situation devenait critique, des millions d’êtres humains étaient entassés sur un petit village, ils construisaient quelque chose d’énorme mais de totalement dément.
Après un mois, sous bonne garde, Dame Corbeau décida de se rendre sur les lieux du fief car on n’avait plus aucune nouvelle et aucune rumeur ne circulaient. Corbeau fut horrifiée en arrivant, seulement des cadavres et des vieux os jonchaient les rues, il fallut pousser jusqu’aux collines pour trouver Dibella exécuter les dernier survivants avant de les jeter dans ce qui semblait un immense réservoir qui à présent était rempli de sang et où quelques cadavres flottaient encore. Corbeau, accompagnée de sa garde courut pour empêcher Dibella de tuer la dernière survivante, une petite fille mais ils arrivèrent trop tard.
Qu’as-tu osé faire ? Es-tu folle ? qu’est-ce qu’il t’a pris ?
J’en avait besoin pour voir mon père, et maintenant je vais le faire venir.
Sur ces mots, avec la dague qui lui avait servi pour réaliser tous ces sacrifices, elle s’ouvrit la paume de la main. Au moment où la première goutte de son sang eu touché le réceptacle,  un immense brasier s’alluma et donna vue sur une sorte d’espace sombre et lugubre. Immédiatement après, des nuées de créatures bizarres et monstrueuses sortirent, il y en avait des grosses et des plus petites puis, au milieu du brasier se dressa une forme humaine. Sans réfléchir, Corbeau se jeta sur Dibella et la jeta dans le brasier. Celle-ci la regarda d’abord surprise puis ensuite effrayée et disparut de l’autre côté de la porte.

#3 2017-04-09 12:08:22

Dame Corbeau

Re : La terre maudite

côté Corbeau/monde réel
La « porte » était restée ouverte une semaine mais Dibella n’avait pas refait surface alors que des hordes de monstres étaient rentré dans le monde. La garde d’élite était partie les chassé aux alentour pendant que l’armée régulière avait été rassemblée pour supprimer ceux qu’on appelait démons. C’était à grand peine qu’ils s’en chargeaient et cela occasionnait de grande perte.
Les batailles duraient souvent plus d’une heure pour les petits démons et demandaient une cinquantaine d’hommes pour le vaincre et des démons de plusieurs mètres étaient sortis. Les troupes durent se retirées et Corbeau se résilia à abandonner la région pour former des unités d’élites avec ce qu’il lui restait de réserve car sur les 30.000 soldats engagés, il en restait seulement 1.000 dont la moitié venait seulement d’être recrutés. Ce en moins d’un mois de combat. Les plus vieux vétérans avaient seulement trois jours de combat et avait vu nombre de leurs camarades tomber et mourir avant de se faire déchiqueté et mangé par un démon. Corbeau informa sa garde d’élite de leur nouveau point de replis et de leur nouvelle position.
Deux jours après leur départ, sur la route du retour, ils tombèrent sur la route d’un démon immense en plein combat contre la garde d’élite ou une partie de celle-ci, les guerriers de l’armée régulière leurs prêtèrent main forte mais il fallut perdre 200 hommes et 50 gardes avant de vaincre le monstre. Le capitaine vint au rapport juste après le combat.
Alors, capitaine, comment se passe vos combats ? En combien d’unité vous êtes-vous divisé ? Combien reste-t-il de garde d’élite ?
J’ai bien peur, Ma dame, qu’il ne reste que les 10 gardes qui m’accompagne, nous ne nous sommes pas séparés et nous avons été défaits par de nombreux démon, et comme notre combat était perpétuel, nous avons dû nous résoudre à achever nos blesser.
Avez-vous pu au moins recueillir des informations ?
Oui, quelques-unes mais elles sont bien maigre face à nos terrible perte et au leur qui sont ridicule.
Ainsi s’organisa la résistance humaine.

#4 2017-04-11 11:15:29

Dame Corbeau

Re : La terre maudite

côté DIbella/ Paradis

Elle avait atterri lourdement sur le sol mais qu’importe, elle allait voir son père.
Tu as réellement cru à cette histoire ? Les humains sont tellement crédules et facile à corrompre. Alors, que vas-tu faire de ta vie maintenant que tu es bloquée ici ? Te tuer ? Te faire tuer, devenir l’esclave d’un seigneur supérieur, mourir de ma main, ou crever en voulant t’échapper ?
Dibella n’en revenait pas, on l’avait bernée, menti, bafouée. Elle ressentait tant de haine envers ce monstre qui se dressait devant elle et à l’apparence humaine. Elle lui lança un regard plein de haine et de colère mais elle se savait totalement désarmée.
Bien, tu choisis donc de mourir par une autre main que la mienne. Ainsi soit faite ta volonté Valkyrie mais sache que cette voie ne mènera qu’a ta mort.
Il lui asséna alors un gros coup de pied et elle vola alors dans les airs longtemps en ayant le souffle coupé avant d’atterrir sur une sorte de continent. Elle avait fort mal au dos et à la jambe gauche. En se penchant pour regarder, elle vit son os ressortir de sa peau. Elle se traina vers une sorte de petite grotte et elle sombra dans l’inconscience. Elle fut tirée de son sommeil par une sorte de chose glueuse et entourait son corps et qui peu à peu l’étouffait. Elle ouvrit alors les yeux et se rendit compte qu’elle n’était plus dans sa grotte mais qu’elle se trouvait à plusieurs mettre du sol et qu’elle se dirigeait lentement et surement vers une bouche. Elle se rappela avoir une dague dissimulée dans sa botte, elle la sortit et sans réfléchir, trancha la langue et dans sa chute, elle profita pour trancher la chose qui l’avait tiré de son sommeil mais la réception fut rude. Elle s’écrasa contre le sol et elle entendit clairement l’os de sa jambe gauche craquer. Alors, avec le peu de force qu’il lui restait, elle se recouvrit de pierre avant de se rendormir.

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