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#1 2016-12-08 20:10:53

Aedeline

La Renarde

La renarde

Les cris, les aboiements, la course ... Aedeline fonçait à travers les arbres, courant comme le vent, une queue rousse émergent parfois à ses côtés. Quand tout a coup un bâton droit apparu, la jeunette bondit en dessous et repris sa course, ou pas, elle roula sur quelques mètres et s'arrêta contre un arbre. Sonnée elle regarda autour d'elle, ils se rapprochaient. Elle se remit sur ses pieds et sa cheville droite se manifesta, impossible de continuer assez vite. Elle grimpa de son mieux, attrapa son arc et attendit, la touffe de poil orangée enroulée autour de son cou.
Quelques minutes plus tard tout un équipage arriva au pied de l'arbre, l'effrontée du haut de son arbre héla le seigneur en contrebas :
"Vicomte Karl Franz, il semble que vous ne chassiez pas le bon gibier.
- Pourtant c'est un bien bel oiseau que je vois là haut, je le ferai bien tirer" répondit-il, cependant il semble que vous ayez abattu mon maître de chasse, ce qui pourrait m'inciter à demander votre tête."
Elle arma son arc visant le noble et répondit :
"Si ma tête devait tomber vous ne sortiriez pas de cette forêt, ce serait une mort bien tragique." Elle inspira et reprit :
"Votre maître de chasse est un idiot, le renard que vous poursuiviez a donné le change, et vous avez pris le mien en chasse à sa place, je me devais de défendre mon compagnon.
- Il est bien rare qu'une femme connaisse la chasse à courre, qui donc êtes vous?
- Aedeline, monseigneur, fille d'Anelsan, il était chevalier sans domaine et vos soudard l'ont tué lorsque vous avez revendiqué cette terre.
- Vous semblez avoir des motifs de tirer cette flèche, qu'attendez vous donc?
- Si je faisais tomber votre tête je ne sortirai pas de ces bois, il semble que nous soyons tous deux coincés entre nos désirs et le côté pragmatique de la situation.
- Alors rentrez cette flèche et je vous promet de vous épargner, je ferais même soigner cette cheville gonflée."
Alors qu'elle ramenait sa corde elle aperçu du mouvement depuis son perchoir, elle tira sur sa corde et sa flèche parti loin au dessus de la tête du vicomte. Le temps que la cour se retourne pour aller voir elle descendit de son arbre en évitant de s'appuyer sur sa jambe droite, une fois au sol, son col de fourrure se déplia et tourna autour d'elle, le goupil était sorti. Quelqu'un ramenait le corps d'un homme et son arc, le seigneur déclara :
" Vous savez vous y prendre, sans vous quelqu'un aurait fait ce sale travail.
- Nous avions un accord, je n'allais pas laisser quelqu'un y mettre fin avant que tout ne soit réglé."
La jeune femme fut conduite au château de Reikland, deux jours plus tard elle administrait un lopin de terre et un an plus tard elle recevait le droit de prendre couleurs. C'est sur cette simple rencontre que dame Aedeline rejoint les pairs du Royaume d'Okord.

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Dernière modification par Aedeline (2016-12-15 00:50:35)

#2 2016-12-14 23:00:34

Aedeline

Re : La Renarde

La Renarde et l'Agneau

Une femme sors de la cabane en bois qui sert de centre à cette minable bourgade. Une créature rousse bondit du toit sur ses épaules et s'enroule autour de son cou telle une écharpe de fourrure. Dame Aedeline contemple les groupes de serfs qui font de Coutances un de ses fiefs: Le cinquième en à peine quelques semaines. Pourtant, pour le moment, bien peu de monde l'a remarquée. Il va falloir se faire reconnaitre.
Elle se dirige vers une tente gardée par deux soldats loqueteux. Elle réalise que ses forces ne sont pas vraiment impressionnantes. Elle entre et observe la carte dressée sur la table au milieu, deux missives attirent son attention. Les deux lettres vantaient les nouveaux cultes. Podeszwa dont les seigneurs connus sont immensément riches, ne serait-ce que le régent des terres où sont tous ses fiefs, également le suzerain de son suzerain, le prince Zephyx. Ce culte prône l'égalité, l'amour, le pardon et la générosité, surtout en faveur de l'église. De l'autre coté les adeptes d'Yggnir sont beaucoup plus crus. Alors que son esprit vagabondait en pensant à l'huskarl musculeux qui lui avait apporté la lettre, le renard se déroula de son cou et attrapa un oiseau. En voyant cela elle sut que l'égalité n'existait pas. Elle développerait ses fiefs c'est certain, mais cela ne peux que servir une machine de guerre, raisonnée, mais une machine tout de même. Elle se pencha sur la carte et étudia ses voisins, l'un d'entre eux était, selon les rumeurs, aussi fort qu'elle et surtout il appartenait à la maison de Saxe avec laquelle le conflit grondait. Elle prit sa plume et écrivit au Seigneur Lafrite en souriant tel un renard, l’œil malicieux. Elle irait au sanctuaire d'Yggnir bientôt, mais se présenterait là bas en ayant prouvé sa force.



Deux jours plus tard, son embryon d'armée rassemblée autour d'elle et d'un homme sur un chevalet, elle reçut la réponse du seigneur Lafrite :

76809_lafrite.png

En la lisant, elle éclata de rire. Ce duel allait être une grande source de plaisir. Elle se retourna et continua son œuvre. En fixant l'homme au visage tuméfié, elle déclara à haute voix :
"Pour avoir douté de sa Dame, pour avoir tenté un assaut sur sa personne, et enfin pour avoir pris une branlée magistrale par ladite dame, vous; sergent Wilhelm êtes condamné à mort! Avez-vous quelque chose à dire avant de vous présentez devant Yggnir?"
L'homme ne put que vaguement cracher du sang, ses dents et sa mâchoire avait été brisées quelques heures plus tôt par la femme devant lui.
Aedeline plongea son épée vers le bas ventre de l'homme, le renard parti des jambes de sa maitresse et attrapa les gonades avant qu'elles ne touchent le sol, puis la femme remonta légèrement sa lame et trancha la fémorale de l'homme. Elle fit demi tour et repris la préparation de ses troupes.

Dernière modification par Aedeline (2016-12-15 00:53:18)

#3 2016-12-17 20:31:46

Aedeline

Re : La Renarde

La nuit avait été longue et chaude, le Vendor 16E XII commençait à peine et les murailles du baron lafrite étaient en vue. Aedeline descendit de son cheval, son renard lové autour du pommeau de sa selle, les bannières claquaient au vent, de sable à l’agneau d’argent, sa première bataille allait commencer. Elle cria ses ordres de déploiement, les trébuchets mis en place en lisière de forêt, les fantassins autour près à se déployer devant, les archers derrière un talus en avant. Alors que les premiers tirs de trébuchet partaient l’ennemi tenta une sortie, ils étaient moins nombreux, moitiés moins en fait mais nettement mieux équipé. Seuls les braves allaient survivre à cette journée. Les archers de chaque camps ouvrirent le feu, sa propre piétaille subit des lourdes pertes mais chaque mort en face valait plusieurs des siennes. Puis la cavalerie chargea et rencontra la masse de piéton qui assiégeait, leur impact emporta encore quelques hommes mais ils furent rapidement mis à bas. L’infanterie du seigneur Lafrite engagea le combat à son tour, Aedeline contre chargea frappant de taille et d’estoc au milieu de la mêlée. Quelques hommes se retirèrent laissant un charnier et les troupes de la Renarde à découvert devant les murs.
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Alors que les défenses s'apprêtaient à tirer vers la masse d’hommes en contrebas ils se replièrent comme l’écume d’une vague qui refoule. La journée passa lentement, les trébuchets bombardant les fortifications. Lorsque le mur céda une grande clameur s’éleva parmi les troupes, Aedeline grimpée sur un tronc tombé pendant les échanges de tir hêla ses hommes :
“Ne touchez pas aux civils! Mille pièces d’or pour celui qui me ramène Lafrite.”
La marée humaine  s’engouffra dans la brèche, les derniers défenseurs et les auxiliaires furent massacrés sans cérémonie. Aedeline pendant ce temps grimpa sur le plus haut donjon et descendit la bannière à l’agneau et plaça le Renard d’or sur parti d’azur et d’argent. La place ne serait pas occupée bien longtemps mais il convenait de marquer les esprits. Quand elle redescendit de la tour elle trouva le seigneur Lafrite attaché, elle se dirigea donc vers le chariot le plus proche et en sortit un coffre rempli d’or, elle le donna aux méritants qui lui avait ramené sa cible. Lorsqu’elle revint vers son prisonnier ligoté elle aperçu le renard urinant sur le seigneur à terre, elle attrapa l’homme et le balança dans l’un des chariots tout en pouffant de rire à l’idée de l’inconfort qu’il allait connaître le temps de ce trajet.
Le lendemain, de retour dans son fief de Coutances, Aedeline rendit visite à son prisonnier. Ravie de le voir propre et débarrassé de l’urine de renard elle entama la conversation :
“Baron Lafrite, c’est un plaisir de vous avoir en mon domaine, je ne vous retiendrai pas plus que de raisons, dès que vos troupes se seront rendues je vous renverrai chez vous rapidement. En attendant je vais à nouveau vous faire voyager et lorsque vous serez arrivé à destination un précepteur vous attendra, mais vous serez traités là bas comme un invité.”
Sans vraiment attendre de réponse elle se retourna et sortit. En observant le fief dont les bâtiments avait bien avancés elle se gonfla de fierté, elle se donnait les moyens de satisfaires ses ambitions et en plus elle venait de prouver qu’elle appartenait à la caste des Forts d’Ygnnir. Elle irai revendiquer ce titre en automne de cette année, en attendant un messagers arrivait. Son courrier contenait les félicitations du Roi Zephyx, décidément tout lui souriait, elle fit mettre en perce un tonneau de vin saisi chez son prisonnier et invita le Vicomte Karl Franz à se joindre à elle pour célébrer cela.

Dernière modification par Aedeline (2016-12-17 20:41:57)

#4 2016-12-30 19:52:31

Aedeline

Re : La Renarde

Activités ayant eu lieu entre ce post et le précédent :
Pèlerinage pour Geddnidrup
Chasse pendant le pèlerinage
Arrivée au sanctuaire des Forts (en cours d'écriture)

Aedeline supervisai son nouveau projet, un élevage de renards pour en vendre la fourrure, les premières bêtes commençaient à grandir lorsqu'un messagers vint la trouver. L'homme lui annonça que le Seigneur Lafrite avait tenté de s'enfuir et s'était brisé le cou dans sa fuite. Quel idiot, tout cela pour une fierté mal placée, elle lui avait offert de le libérer et l'aider à se rebâtir en échange de l'acceptation de sa défaite, mais il avait préféré resté prisonnier, il était maintenant mort stupidement.
Elle pris la route de son fief, salua les maçons qui s'affairaient puis se dirigea vers le bâtiment qui lui servait de centre de commandement, elle en traversa la petite salle de réception et rentra dans son étude personnelle. Elle poussa les nombreuses missives qu'elle avait reçue dernièrement, les descriptions de leur maison des ducs Gron et Hallgeir, les lettres d'amour d'un soupirant ou les échanges concernant une opération échouée à la fin du dernier conflit, puis pris sa plume et commença sa lettre :

A l'attention de l'intendant Anderson de la maison de Saxe.

Monseigneur, je ne sais si le Seigneur Cody souhaite être avertis de cela, et je vous laisse juge de lui remettre ce pli ou non, puisque la personne pour laquelle j'écris avait été reniée par la maison de Saxe.

Sur un deuxieme feuillet

Monseigneur,

Je suis au regret de vous informer du décès du Baron Lafrite. Celui ci ayant refusé toutes mes offres de paix, il a tenté de s'enfuir ce matin, il s'est malheureusement tué pendant sa tentative. En apprenant la nouvelle ses gens ont dissous ses fiefs.

Veuillez accepter mes condoléances. Une cérémonie aura lieu pour celui qui fut votre vassal, si vous préférez que je vous remette le corps je le tiens à votre disposition

Respectueusement,
Baronne Aedeline

Elle sorti pour trouver un messager, caressa son renard qui profitait du feu dans la salle principale, et retourna à ses projets.

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Dernière modification par Aedeline (2016-12-31 04:05:26)

#5 2017-01-08 21:33:36

Aedeline

Re : La Renarde

Hommages


Aedeline avait fait activer ses hommes toute la journée, elle finissait à peine d’enfiler une robe épaisse en coton teintée d’indigo, faisant ressortir sa chevelure rousse, que le guetteur annonça une arrivée. Elle attrapa une cape de fourrure de renard qu’elle passa sur ses épaules puis sortit d’un pas décidé de sa bâtisse principale. Elle siffla, son renard vint se ranger à ses pieds et sa troupe se mit au garde à vous pour accueillir le premier visiteur. Les murs peu élevés donnaient un sentiment de sécurité, quelques tours fendaient le ciel, et les étendards, azur et argent frappés du renard claquaient au vent.
Le chevalier DarkMoon et sa suite chevauchant leur plus beau palefroi, rentrèrent dans la cour centrale de la forteresse de Falaise, l'Hérault d'Aedeline annonça le nom du seigneur en reconnaissant la bannière argentée avec le loup azur.
DarkMoon descendit de son cheval et le laissa à son palefrenier, il nettoya son manteau bleu sali par le voyage et finit enfin par se diriger vers la baronne qui l'avait conviée en ce lieu.
-”Salutation Baronne Aedeline ! S'exclama-t-il en la saluant respectueusement.”
- Bienvenue Chevalier DarkMoon, c’est un plaisir de vous recevoir ici.
-”Me voici ma Dame, les autres invités sont déjà arrivé ?”
-Vous êtes le premier, nous n’avons pas encore eu signe du Sire Gazthon, si vous voulez vous pouvez vous mettre au chaud, dit elle en désignant le bâtiment derrière.
-“Avec plaisir, je ne refuserais pas un peu de confort  après un si long voyage, dit-il en se dirigeant vers le bâtiment.”
Aedeline suis son invité et fait signe à un cavalier de remonter le chemin pour trouver les autres.

Pendant ce temps perdu dans un chemin boueux, avançait une noble compagnie.
Le chevalier GazThon, grand bâtisseur,  était en chemin pour déposer serment en Falaise fief de la dame Aedeline, maîtresse des renards.  Cependant le vaillant chevalier est troublé par une quelconque affaire.
“Hé dit’donc se s’srai pas qu’on est perdu?”
Le cousin Torstein, gentille âme mais n’ayant pas hérité des attributs génétiques qui font la gloire de son aîné, relève la tête :
“Je te l’avais dit cousin, c’est pas parce que le chemin va vers le haut qu’il va en haut, on aurait du suivre le panneau indiquant Haute Falaise au pied du col”. Le sire GazThon, grand Erudit, secoue la tête devant l’idiotie des propos de son cousin, mais généreux parmi les hommes il tente d’expliquer la situation :
“Tu s’rai pas un ptit peu gland ma fois? C’est qu’c’est qu’on va voir la dame des renards tout en haut. Quand c’est qu’on vois un renard qu’il va sur le chemin d’en haut on le suis idiot.  Va t’y donc aider l’tavernier qu’il essaie d’sortir l’drapeau d’laboue. Déja qu’l’est troué vaty qu’il est sale”
Engagé donc sur le bon chemin, la vaillante compagnie s’avance vers son but le coeur vaillant.
Malgré le poids que peuvent représenter certains membres de la famille l’inégalable chevalier GazThon poursuit son chemin vers sa maîtresse.

Le cavalier envoyé par Aedeline arrive à un embranchement puis remarque des traces de chariot vers un col que personne n’emprunte, il remonte la route et finit par apercevoir l’équipage du seigneur Gazthon
“Ohé, ne seriez vous pas perdus?
-C’pas qu’on est perdu, c’est t’y qu’on trouve pas’lbon chemin m’voyez. C’est coz qu’lcousin torstein fait qu’a nous embrouiller vec des mot  qu’y z’existe même pas.
-Êtes vous le seigneur Gazthon?
“Ouai mon p’tit gars c’est moi. C’est qu’si t’a peur tout seul on peu t’escorter”

Un court laps de temps, de deux heures et quelques, plus tard, nos protagonistes arrivent à Falaise indemne, fiers d’avoir secouru le pauvre cavalier égaré.Le site GazThon met un pied à terre et s’avance vers la dame qui l’attends fière au milieu des pavés, son renard a ses côtés.
“ b’jour m’dame, n’est enfin arrivé. Excuses pour l’attente c’est arrété pour s’courir un pauvre gars qu’était perdu”.
Le cousin torstein s’avance et met un genoux a terre en présentant un petit coffre.
“Tenez ma dame, les clefs de la ville de d’hara, présent symbolique du peuple de Skåneland, pour reconnaître votre suzeraineté sur notre Royaume.”
Le chevalier GazThon soupire devant l’idiotie de son cousin, mais n’ose point l'interrompre, grand homme il préfère éviter d'aggraver la honte dans laquelle se plonge son jeune cousin.
Amusée par l’aspect déconfit de son cavalier qui se passe la main sur le visage  en arrière plan, tout en recevant les clefs qui lui sont données, Aedeline répond à Gazthon : “Merci monseigneur, c’est un honneur que de vous recevoir au sein de ma maison. Si vous le désirez quelques rafraichissement attendent à l’intérieur.
Soulagé que la bêtise de son cousin n’ai pas  de conséquences, sire GazThon s’empresse de le pousser derrière lui et engage la conversation :
“C’est qu’fait pas si chaud qu’ça, mais vous v’lez qu’slave c’est pas d’refus, y a la boue par chez vous”
Un jeune homme conduit Gazthon à l'intérieur jusqu'à une chambre sobre avec une vasque remplie d’eau chaude.
Le magnificent seigneur s’approche de la vasque et la regarde d’un air interloqué.
“Que’se qu’c’est donc qu’c’truc?” il essaye de boire l’eau mais il se brule la gorge.  Paré à toutes les situations, il plonge la tête dedans et la secoue violemment afin de vider le récipient.
“V’la, pourront pas s’vexer qu’j’l’ai pas utilisée l’machin”
Il ressort noblement de la chambre et se dirige au hasard vers la gauche.

Un festin est mis en place dans la salle principale, autour de laquelle les chambres sont construites, trois grandes tables forment un “U” ouvert vers l’entrée du bâtiment, Aedeline siège au milieu de la table centrale, elle fait signe aux deux chevaliers de s’approcher devant la table.
Le chevalier DarkMoon qui avait entre-temps troqué son manteau bleu pour un costume plus raffiné s'avança vers la table indiquée et se met à genoux en face de sa future suzeraine
Le sire GazThon s’avance à son tour, et avec la rapidité d’esprit qui le caractérise, se dit qu’il va faire la même chose que le fringant en bleu. il met un genoux a terre et penche sa tête ruisselante d’eau.
“va durer longtemps? c’est qu’c’est qu’j’ai d’l’eau dans les yeux, ça pique”
Aedeline pris la parole : “ Messeigneurs, jurez vous de m’être fidèles et de répondre à vos devoirs en tant que vassaux? En contrepartie de quoi je vous protégerai et ferais en sorte que vos terres s’étendent?
Voyant GazThon s'installer à ses côtés, DarkMoon leva ses mains vers la baronne et commença à prononcer son serment:
-”Moi, Chevalier DarkMoon d'Eshmir je jure devant les anciens dieux de vous servir et de répondre à mes devoirs en tant que vassal de la Baronne Aedeline !”
“C’est obligé la partie ou qu’on a plus d’terre? coz qu’on a d’ja grandment du mal à cultiver celle la.”
Vous en voudrez bientôt plus, en attendant nous ne vous forcerons pas à vouloir plus grand.
Rassuré le sire GazThon prête serment.
“Moi chevalier GazThon, seigneur d’el pays d’Skåneland, je jure d’vant l’grand ygnnir qu’je protégerai ma souveraine et qu’j’y offrirai toujours gite et couvert dans l’grand salle
Discrètement DarkMoon regarda avec mépris le chevalier à ses côtés et remarqua avec surprise quelque goutte d'eau venant de ce dernier tomber lourdement sur le sol.”
-Quand à moi je jure en tant que forte parmi les suivant d’Yggnir de vous protéger, vous renforcer et vous conduire vers la gloire. “
Elle fait un signe et deux hommes amènent des capes rousses brochées d’argent, et voici un présent pour que montriez à tous votre allégeance.
“Maintenant vous pouvez vous trouvez une place et commençons ce banquet, un certains délai m’a laissée affamée.”
“c’est vrai qu’el bide commence à grouiller. Allons donc festoyer, vera si vous t’nez autant q’moi a l’picole.”
DarkMoon malgré le fait qu'il trouva que les capes rousses étaient extrêmement de mauvais goût associer à sa tenue accepta ce présent avec sourire, il s'empressa ensuite de s'installer au plus près de sa nouvelle suzeraine.

Discrètement le cousin Torstein récupère les capes et les range soigneusement dans son paquetage. il rejoint ensuite le festin espérant passer un bon moment.

#6 2017-04-08 20:20:47

Aedeline

Re : La Renarde

Visite à Falaise


Les portes de Falaises étaient grandes ouvertes pour accueillir la délégation du Vicomte Safet Plizir. La comtesse Aedeline, grande et musclée, une chevelure rousse attachée serrée, un visage plutôt banal, s’avance visiblement mal à l’aise dans la robe verte qu’elle porte pour accueillir son invité.
Les nuits et les derniers jours avaient été rudes, les visages étaient marqués dans la délégation de Safet, lui même arborait une barbe en bataille et seuls ses habits d’apparat lui rendaient un peu de prestige.
La jeune femme s’approche et tends une main pour aider à descendre tout en accueillant :
“Bienvenue Vicomte, j’espère que la route c’est bien passée? J’ai fait préparer vos quartiers voulez vous que je vous y conduise? Vos hommes pourront se reposer dans les baraquements intérieurs”
-Le voyage s’est bien déroulé, malgré le poids de notre défaite. Merci en tout cas pour votre invitation et pour votre accueil Comtesse, mes hommes et moi-même acceptons votre hospitalité avec gratitude et honneur.”
Elle conduit son invité vers le bâtiment principal de la forteresse, une construction sur deux étages, ils traversent les couloirs éclairés, des bruits d’activité intense émanent des cuisines et de la grande salle, ils empruntent un escalier et entrent dans une chambre de belle proportion, parquet en bois, lit richement gravé, un tapis de fourrure de chaque côté et des tentures recouvrent les murs. Sur une petite table de l’eau dans un plat, lui même sur un lit de charbons. “Voilà de quoi vous rafraîchir, si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas, mes gens vous serviront.
- Merci, je vais faire mes ablutions et prier . A quelle heure est prévu le dîner?” 
- D’ici deux heures environ, quelqu’un viendra vous prévenir”

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Deux heures plus tard un page frappa à la porte en vue d’informer Safet qu’il pouvait se rendre dans la grande salle. Deux longues tables occupent chaque côté, dominés par une table en travers formant un “U” où siégeait la maîtresse des lieux avec une place à sa droite manifestement réservée pour son hôte. Les tables regorgent de victuaille en tout genre, faisan rôti, cochon grillé, côtes de boeufs et poissons en sauce accompagnés de toutes les garnitures possible, même certains plat orientaux tel des couscous et tajine sont présents.
Safet s’avança accompagné par ses suivants; ils s’installèrent aux places libres.
Safet prit place auprès de son hôtesse.
“Vos cuisiniers ont fait merveille Comtesse mais les miens et moi-même nous nous abstiendrons des mets à base de cochon, nos croyances nous interdisent cette viande.
Que de faste pour accueillir un vaincu, c’est dans les habitudes de ce Royaume?”
.
- Pas toujours, cela dépends de mon estime de mes invités, mais vu vos actions et votre détermination je vous vois comme mes camarades de la caste des Forts d’Ygnnir, vous eussé je capturé vous auriez été traité ici comme vous l’êtes maintenant, en revanche j’ai eu un seigneur entre mes mains pendant de nombreux mois qui n’a connu que des voyages dans une boite sordide avec pour seule compagnie certains de mes soudards les plus rustres. En revanche vous dites ne pas consommer de porc, je suis curieuse, vu vos manière inhabituelles, on vous dit venir de l’orient, qu’est-ce qui vous amène en Okord?

-J’ai fui ma chère terre natale pour échapper à une mort certaine, dans mon pays être le fils cadet du souverain défunt n’est pas gage de longévité.La fraternité, au contraire de la cupidité et de la trahison, n’étant pas la plus grande qualité de mes frères de sang.
Pourquoi le Royaume d’Okord?
Ma mère est descendante d’un croisé venu de vos contrées lointaines et froides, c’est donc logiquement que je suis venu chercher gloire et fortune dans le Royaume de mes lointains ancêtres.
Malgré le climat, la langue et des coutumes qui parfois me sidèrent, j’ai trouvé un lieu où m’établir et prospérer.
J’ai reçu un soutien sans faille de mon suzerain le bienaimé Prince et futur Roi Godefroy, après une première entrevue étrange, il a accepté de me donner des terres, des villages et de l’Or pour le servir et combattre ses ennemis.

- Je ne connais que peu le prince Godefroy, mais s’il devient roi je m’évertuerai à le remplacer. Je comprends cependant votre reconnaissance envers celui qui vous a recueilli mais maintenant que vous êtes bien établi vous pourriez lui rendre ses dons et regagner votre liberté. J’ai moi même été anoblie par un seigneur local et je suis aujourd’hui son égale, je suis même plus titrée à vrai dire, je lui suis toujours reconnaissante mais je ne suis plus à ses ordres.

- Sachez chère Comtesse que la parole donnée dans le Pays d’où je viens est plus précieuse que la vie, il est inconcevable pour moi de la renier.
C’est surement une des perversions qui me choque le plus sous ces latitudes.
Plutôt mourir dans l’honneur que vivre dans la trahison.”

- Je ne parle pas de reniez votre parole, vous lui serez toujours redevable moralement, mais vous pouvez aussi être son égal, il n’y a de mon point de vue aucune trahison tant que vos choix sont acceptés par votre suzerain.

- Je n’ai pas votre ambition Comtesse, les habitants d’Okord n'accepteraient d’ailleurs jamais un Souverain né dans un autre pays. Je cherche l’honneur et la prospérité, devenir l’un des plus proches conseillers de mon suzerain, le Poste de Connétable me conviendrait.
C’est ce qui met Okord à feu et à sang: les ambitions démesurées...dans un Royaume il ne peut y avoir qu’un seul Roi.

- Et dans un tel royaume vous n’avez pas le droit de vivre! Nous sommes ambitieux mais cela nous forge aussi pour la guerre, chaque agression des pays voisins a été repoussé avec efficacité. Quand à avoir un souverain d’origine étrangère je doute que nous y voyons grand mal, vous représentez le parangon de la chevalerie en Okord, vous capturez les faibles et faites croitres vos domaines, vos gens doivent vous adorez et les seigneurs vous respectent.

-La flatterie est-elle l’arme des femmes de ce Royaume ?
Vous m’avez prouvé sur les champs de bataille par le Fer et le Sang que vous m’étiez supérieure dans l’Art de la Guerre vous l’êtes aussi dans l’Art du Verbe apparement.
C’est une chose étrange pour un homme tel que moi venu de contrée où le rôle des femmes se cantonne au mieux dans le conseil et l’intimité d’une alcôve et au pire dans les cuisines d’un palais.

- Si c’était là mon arme aurais-je pu vous battre militairement? Mais bien des femmes sont traités comme vous le décrivez en nos terres, pourtant si la compétence est là je ne vois pas pourquoi une femme ne ferait pas aussi bien qu’un homme. Nous sommes peut être peu nombreuses de ma trempe mais pas inexistantes. Okord a eu une reine et les duchesses Eugénie Morgan ou Carmen de Guarida n’ont rien à envier à leurs confrères. Mais pour en revenir à la flatterie ce n’est pas du tout mon habitude, je dis ce que je pense ou je me tais.

“J’accepte donc vos compliments qui m’honorent.”

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Le lendemain matin un page vint frapper délicatement à la porte de Safet Plizir pour lui dire que son hôte l’invitait à faire le tour de son domaine avec elle.


La nuit avait été courte, les ablutions, toilette et prières faites, Safet enfila sa tenue de chasse, il déjeuna rapidement de quelques fruits secs et de pain non levé, une longue journée l’attendait.
Finalement la défaite passait mieux face à cette hôtesse étrange, dont la détermination dans le regard augurait d’une longue relation entre eux, elle serait faite surement encore de batailles, de rencontres mais aussi de respect voir d’affection.
Le Sort et la Chevalerie les avaient mis dans un camp différent mais leurs routes se croiseraient encore souvent.

Aedeline attendait son invité dans une tenue plus adaptée à son tempérament, un pantalon et une tunique courte, avec une veste de cuir rembourré par dessus, sa seule excentricité étant la bordure de fourrure rousse sur sa tunique.

“Bonjour, avez vous pu vous reposer suffisamment? Mes gens sont passés tôt mais je préfère faire ce tour de bonne heure.
-Bonjour Comtesse, j’ai l’habitude de me lever avant l’aube, j’ai la responsabilité des miens, de ceux qui m’ont été fidèles et qui m’ont suivi dans cette aventure en Okord.
Être Seigneur m’impose une discipline et une hygiène de vie drastique.
Je crois voir à votre allure et à votre dynamisme  que vous vous astreignez la même rigueur.

-Probablement, mais c’est aussi nécessaire pour mon style de commandement. A chacune de mes batailles j’ai été en première ligne, si je n’avais pas cette exigence envers moi même je ne pourrai pas me battre de cette façon et exalter mes hommes. J’ai pour principe de ne rien demander que je ne ferais moi même.”
Elle fait signe de la suivre, devant le bâtiment attendent les chevaux, celui d’Aedeline a son renard lové autour du pommeau de sa selle.
Le pur sang de Safet ne faisait pas pâle figure face aux chevaux d’Orkord, moins massif mais rapide il avait fier allure.
La sellerie tape à l’oeil typique de son lointain pays brillait sous les premiers rayons du soleil, Safet invita Aedeline a le précéder.
La jeune femme grimpe en souplesse sur son cheval et fait marcher son cheval en direction de la route prévue.

“Vous ne lésinez pas sur la qualité, quelles sont les représentations sur votre selle?”
-C’est de l’argent venu des mines de mon Pays, il est forgé puis ciselé par les meilleurs artisans de la Capitale et il décrit la légende ancienne de la création du Royaume par un jeune guerrier et une femme étrangère.”
Aedeline fait sortir l’équipage de l’enceinte de la forteresse et commence à couper à travers la forêt alentours
“Une histoire mettant en scène une femme? Quel rôle a t elle, surtout vu le dédain avec lequel elles semblent traités chez vous?
-C’est une ancienne légende, la femme étrangère n’est autre que la forme terrestre que prend le Dieu Éléphant, celui qui vous pouvez retrouver sur mes armoiries.
Elle est la conseillère principale et l’amante du jeune guerrier.
Lors de la bataille finale elle prend la forme d’un éléphant et chevauchée par le Guerrier, ils écrasent leurs ennemis et unifient le Royaume.”
-Je me demande quel en est la morale, mais il est probable que l’histoire raconte quelque chose dont je n’ai pas l’habitude”
Ce faisant ils arrivent auprès d’un bâtiment entouré de quelques enclos et plusieurs mottes de terre de quelque mètres de diamètre. Aedeline s’adresse au responsable des lieux :
“Avons nous eu les portées ?
- On a eu six blanc m’dame et la rousse est en train de mettre bas
-Excellente portée” En s’adressant à son invité : “Voulez vous voir de jeunes renardeaux immaculés ?”
“Cet animal ne m’est pas familier, la curiosité est un de mes défauts, j’accepte donc votre proposition.”
Aedeline conduit Safet auprès d’une motte en faisant le moins de bruit possible, puis ouvre une petite trappe à glissière, on peut voir six petits les yeux clos et leur génitrice allongée sur le flanc, elle chuchote :
“Ils sont aveugles pendant quelques jours et restent dans ces terriers jusqu’à ce qu’ils puissent se débrouiller, cela dure entre un et deux mois. Après nous les transférons dans des parcs plus grands.
-Et à quoi vous servent ces créatures? on m’a dit que leur vie est faite de rapines et de glènes égorgées.”
Dans la plupart des cas ils sont en effet considérés nuisibles, cependant ceci est un élevage, mais du fait des risques qu’ils engendrent nous n’avons que peu de cheptel alentours. L’animal a mauvaise réputation mais ce sont des créatures très intelligentes, dans leur état sauvage il est difficile de les surprendre et cela inspire de nombreuses histoires. L’une raconte comment un renard par la flatterie vole un fromage à un corbeau, une autre raconte comment un renard fait le mort, les marchands le ramassent et il repart avec une bonne part de leur poisson. En armoirie la connotation est plus noble mais présente le même trait d’intelligence, il représente le discernement. Pour leur utilité il s’agit de la suite de la visite”
Ils retournent aux chevaux et la jeune femme désigne le renard enroulé sur sa selle:
“Cela fait six ans qu’il m’accompagne, c’est un âge vénérable pour ces animaux.
-Six années de fidélité ça ne doit pas être un mâle!” s’esclaffa Safet
“Une question me taraude depuis mon arrivée, il y a t il eu un Comte pour que vous soyez devenue Comtesse?.”
-Non, je suis la fille d’un petit chevalier qui s’est fait occire par la premier seigneur venant réclamer des terres, puis ma hardiesse a poussé le Vicomte Karl Franz à me confier un lopin de terre à administrer en son absence, mes résultats l’ont suffisamment surpris, il a donc décidé de me donner un titre et une terre à mon nom. Il a vu mon potentiel et me brider eût été moins profitable que de me savoir redevable. Quand aux renards si pendant leur première saison il peuvent s’accoupler avec quelques partenaires quand vient le temps ils n’en ont qu’une seule et si elle décède ils ne la remplacent pas.
Pendant ce discours le groupe se déplace vers une autre partie du domaine, en arrivant de nombreuses fourrures blanches, noires ou rousses sont en train de sécher à l’extérieur.
Aedeline descend de sa monture et l’intendant lui tends immédiatement les livres de compte.
“Je dois vous laisser une minute, voulez vous observer sans moi un instant?
-Je comprends les affaires financières d’un fief sont choses secrètes...quand j’ai vu de mes remparts apparaître vos trébuchets, je me suis dit voilà une femme qui a le sens de la gestion, de la guerre et des affaires.
La fourrure est une découverte pour moi elle, n’avait aucune utilité sous les latitudes de ma jeunesse. Mais ici où règne le froid et cette étrange chose qu’est la neige je comprend son importance et le commerce qui en est fait.”
“La fourrure est bien plus que cela, mais j’y reviens sous peu.”
Aedeline rentre dans le bâtiment et on peut clairement entendre de l'extérieur que quelqu’un passe un mauvais moment, pas d’éclats de voix mais une dureté de ton qui s’échappe. Elle ressort souriante et invite l’oriental à rentrer

La pièce est remplie d’étagères avec des produits finis,  toutes sortes de vêtements rehaussés de fourrure, des couvertures et tapis. Trois capes sont disposées sur une table, une blanche, une rousse et une noire.
“La fourrure est aussi une marque de richesse, s’il ne s’agissait que de tenir chaud la laine de vulgaires mouton suffirait, le contact est aussi doux que la soie et le prix exorbitant en font un luxe. Voyez vous quelque chose qui vous plaît?
-La Noire se mariera parfaitement avec le cuir d’éléphant emblème de ma Maison, le cuir de l’animal est tanné, il nous sert à la confection de diverses pièces de vêture et d’équipement. Ma garde rapprochée est équipée de casque et de bouclier en cuir d’éléphant, les vestiges d’un temps révolu. Je compte d’ailleurs développer le commerce avec ma terre natale. 
Elle prend la cape noire et la passe autour des épaules de l’homme devant elle, les yeux dans les yeux elle lui demande :
“Est ce tout ce qui vous plaît?
-Non mais je ne sais si c’est le moment et l’endroit .
Elle l’embrasse.
Il l’enlace...
Et quoi qu’il se passe, la journée repris son cours, tous surent que la chevauchée de la journée fut fantastique mais rien de plus ne transpira.


Le lendemain tous furent prêt pour le départ, Aedeline attendait dehors, sur le pas de son château comme si la veille n’avait pas eu lieu. Elle se devait de dire au revoir à son invité qui redeviendrait bien vite son rival.
Safet s'apprêta, il ajusta son habit de chasse et d’un pas décidé traversa la cour, il s’adressa à son hôtesse:
“Chère Comtesse je vous remercie pour votre accueil, ce séjour fut en tout point agréable et instructif. Nous nous retrouverons surement sur le champ de bataille mais sachez que vous avez gagné mon respect et bien plus...”
-Oui, nous croiserons surement le fer à nouveau, maintenant va, vite, mais sache que je ne te hais point”
Elle se retourne et rentre vivement dans le bâtiment laissant l’équipage partir

Le voyage du retour fut étrange pour Safet, plusieurs sentiments se mélangeaient dans sa tête, décidément le Royaume d’Okord lui réservait toujours des surprises.

 Merci à Safet Plizir d'avoir pris le temps d'écrire avec moi 

Dernière modification par Aedeline (2017-04-08 20:42:09)

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