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#1 2016-09-18 19:03:59

piland

Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

Le Comte attablé dans la bibliothèque, ne pu fini la phrase du recueil que lui avait apportée Dame Noora lors de sa lointaine dernière mission.

Le garde à l’intérieur stoppa net de la main le jeune serviteur. Celui ci arrêta d'avancer.

- Que se passe t'il? 

Faisant signe au garde, celui ci le laissa entrer.

- Et bien? Qu'as tu à me dire pour me déranger ainsi dans ma lecture?
- Votre expédition pour établir un nouveau fief en la province de Tlacopan est de retour!!!

Le Comte referma son livre et se leva vers une étagère.

- Comment ça de retour?

Le jeune serviteur n'était pas à l'aise.

- Oui seigneur, de retour ce matin.
- Quoi???? Ce matin? Et vous me prévenez que maintenant? C'est quoi ce bordel!!!! Ou est Cornouille? Pourquoi c'est toi et pas lui qui m'annonce cette mauvaise nouvelle?

Le jeune serviteur baissa la tête et recula de quelque pas. Même si son Seigneur était quelqu'un qui ne s'emportait pas facilement, quelque chose dans sa voix n'était pas normale. Elle semblait beaucoup plus dure que d'habitude et depuis quelques jours il était pré-occupé. Les nombreux espions qu'il avait fait pendre n'était le seul problème. La rumeur courrait qu'il était sur un projet compliqué à mettre en place. Et puis cette jeune faction....

- Je ne sais pas Seigneur. Il est partit ce midi vers la Barbane de Senneville. A priori pour voir sa promise....

Le Comte se tourna vers le garde et lui donna l'ordre:

- Tu vas me l'amené en salle du conseil.... tout de suite.


Le garde sortit.

- Et toi demande aux cuisines de m'apporter de quoi manger. Je serais dans la salle du conseil.

Deux heures plus tard......

La double porte s'ouvrit brusquement. Un homme encadré de deux gardes armé de lance s'avancèrent. Le Comte reposa la cuisse de poulet sur le plateau et tout en s'essuyant les mais il demanda à son récent Intendant.

- Tu étais ou, cher Intendant ??
- Je m'excuse Comte.... Je suis.... enfin j'étais... .

Le Comte leva un doigt.

- Je sais ou tu étais. Et ça ne te dérange pas? J'ai une autre question plus importante. Pourquoi je n'ai pas de nouveau fief sur la province de Tlacopan?
- Je suis au courant, j'ai envoyé un message au Seigneur en question.
- Ah tiens. Et je peux savoir de qui il s'agit?
- Le Duc Cody
- Rien que ça. Le Coq et alors?
- Je suis navré Seigneur. J'ai envoyé une missive en début d'après midi mais je n'ai pas eu de réponse de sa part.
- Et tu penses que tu vas en recevoir? Pauvre Cornouille tu es un idiot.
- Soit nous allons attendre sa réponse... si il y en a une.... . Pour l'instant tu restes à ma disposition. Pas de visite quelque part et tu envoie une missive a Hucholoup pour qu'il prépare ses troupes. On ne sait jamais, elles peuvent être utiles.
- Oui Comte.
- Tu as bien compris que tu était consigné?
- Oui Seigneurs.... j'ai compris et je m'excuse de vous avoir déçu.
- Va t'en.

J'Intendant Cornouille s'éclipsa comme il pu quand et le Comte se leva et quitta la pièce pour rejoindre sa bibliothèque...

N'hésitez pas à me prévenir de fautes de toute sorte par mp. Merci d'avance je corrigerai . Il y aura peut être une suite selon l'évolution ou pas de Cody.

Dernière modification par piland (2016-09-19 23:23:22)

#2 2016-09-19 23:03:59

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

The darkness can not drive out darkness . Only light can do that.

Le Comte s'était levé dès l'aube. Il regardait du haute de sa forteresse. Il pouvait apercevoir de nombreuses villes dont quelques cheminées pouvaient laisser échapper leurs volutes de fumée.
L'intendant Cornouille s'approcha du Comte.

- Seigneur?
- Oui Cornouille?
- j'ai fais partir des espions dans toutes les tavernes d'Österich pour indiquer que vous cherchiez à joindre le Duc Cody. La rumeur à  été répandue sur plusieurs lieux à la ronde. Il est impossible qui ne sache pas que vous demandez à lui parler.
Le Comte fut surpris de la démarche. Il se retourna vers son intendant.

- Les tavernes!!! Pourquoi pas. C'est une bonne idée. Je te félicite Cornouille.
- Merci mon Seigneurs. Même si pour l'instant nous n'avons pas eu de réponse de sa part.

Le Comte s'esclaffa.

- Oh je ne suis pas surpris de sa part. Prépare mon cheval et une escorte. Nous allons à la tribune d'Okord. Si lui ne dit rien, d'autres le feront peut être.


Quelques heures plus tard......


Le comte entra par la double porte de la Tribune du royaume d'Okord. Il n'était pas un habituel du lieu et beaucoup de Seigneurs ne le connaissaient pas.
Mais Précédent son porte étendard aux couleurs de sa Suzeraine Eleanor, de la Tour et de sa propre Maison.
Il hurla aux vus et aux sus des seigneurs d'Okord. La tribune entendit.

- Bonjour cher Duc,

Ma population m'indique que vous venez de créer un fief sur ma Province en 198x54.

Votre fief est encore nouveau, est ce qu'il est possible de le déplacer ailleurs qu'à cette endroit? Mon lieutenant était déjà en route pour prendre cette plaine.

Dans l'espoir d'une réponse de votre part.

Comte Piland.

Le Comte attendit quelques minutes. N'entendant pas de bruit, il fit demi-tour. Quand soudain...

-  Cody fait ce qu'il veut,où il veut et quand il veut.Car c'est le plus puissant des Rois de notre époque.

Le Comte s’arrêta. Il tourna légèrement sa tête sur sa gauche. Oh oui, il savait a qui appartenait cette voix.... Le Vicomte Bürlocks. Toujours lui. De la toux se fit aussi entendre mais rien d'autre.
Il sourit et continua jusqu'aux portes encadrées par les gardes royaux. La seule phrase qu'il eu la possibilité d'entendre venait du Vicomte Olonais.

- Bürlocks le Roi des Apostat tjr amusant de vous voir jurer.

Le Comte sourit à nouveau et continua sont chemin laissant place aux commentaires sur le futurs tournois royal.....

Dernière modification par piland (2016-09-19 23:23:59)

#3 2016-09-20 22:42:08

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

Behind the walls of the sanctuary , death was concealed. She bided his time to harvest ....

- Sir!!! Siiiiirrr...... siiiiiirrrrrr!!!!

Un homme courait dans le couloir en hurlant comme si sa vie en dépendait. Les deux soldats lui barrèrent le passage.

- Halte là!! Que veux tu au Comte??
- Poussez vous bande d'idiots. Laissez moi passer. Ce message est de la plus haute importance

Le messager poussa l'un deux et entra dans la salle du conseil. L'autre garde le fît chuter et celui ci s’étala comme une pierre alors que les gardes à l'intérieur pointèrent leurs lances. Le Comte contempla la scène du haut de son fauteuil.

- Il suffit. Relevez ce bougre.... Qu'elle nouvelle as tu à m'apprendre?

Le messager se releva tant bien que mal. Ses genoux lui faisaient mal.

- Je m'excuses de vous importuner, Sir, mais j'ai un message de la plus haute importance pour vous.
-  Et bien avance et donne moi ce foutu message....

L'homme s'approcha du Comte pour le lui tendre.
Le Comte le prit et lu ceci:

de: cody

Bonjour Comte Piland,

En effet ma réponse se faisait attendre et veuillez m'en excuser.

Il est bien malheureux pour votre lieutenant. Je n'ose imaginer son choc à la vue d'un village là ou lui même devait en établir un.

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée,
Duc Cody

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Le Comte se tourna vers Cornouille. Celui ci était tendu et tripotait ses mains comme un enfant qui aurait un secret à révéler.

- Et bien Cornouille!! Qu'as tu?
- Comte, je suis navré mais ne vous réjouissez pas trop vite.
- Comment!!! On va enfin me dire ce qu'il se passe????
- Certes, le Duc à libéré le fief mais c'est pour un de ses vassal. Celui ci à pris le fief qui vous appartenait...
- De qui il s'agit?
- Il n'est pas très connu. C'est le Vicomte Skaro.

Le Comte souleva un sourcil.

- Connait pas. Encore un Seigneurs qui se croit Roi pour s'accaparer quelque chose qui n'est pas à lui.

Sur cette parole, le Comte se leva et se dirigea vers une table en chêne. Il fouilla dans un lot de parchemin pour y sorti la carte de la province de la Tour dont il en avait la gérance. Il l'étala pour y regarder cette zone en question. Les trois fiefs formaient un flèche en direction de l'Est. Il ne pouvait pas laisser faire mais pour l'instant, la patience était son plus grand allié..... mais il fallait quand même y répondre.

- Cornouille, tu vas écrire ceci.


Bonjour Duc,

Merci de m'avoir répondu. Je vois que vous avez laisser votre place à un de vos vassaux.

Il va s'en dire que je désire toujours que la plaine se libère. est ce toujours possible ou je perds mon temps en diplomatie?

J'espère avoir votre retour rapidement.
Cordialement.

Comte Piland.

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Le message étant fini d'être dicter, l'Intendant partit vers le pigeonnier....

Le comte retourna vers son fauteuil pour reprendre sa lecture.

Dernière modification par piland (2016-09-20 22:43:27)

#4 2016-09-26 21:43:01

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

The last breath of hope turned to the world of the dead ....

Depuis plusieurs jours les pigeons apportèrent les messages. Certains même, risquaient la mort par fatigue. Le responsable des pigeons grimaçait à chaque fois que le Comte écrivait....

Cornouille n'était jamais loin. Il attendait mais n'arrivait pas à suivre ce qu'il se tramait.

Le Comte toujours à son office grommelait par intermittence. Un coup il regardait par le fenêtre, un coup il regardait ses cartes, un coup il prenait son sceaux pour tamponné la cire sur chaque messages. Oh oui.... il écrivait..... .

Un parchemin lui arrivait. Il l'ouvrit en toute hâte. Il lit et soudain:

- Ca me semble correct. Attendons ce que propose le Duc Cody.

Le page se recula pour laisser la place à l'Intendant.

- Que se passe t'il mon seigneur?
- Rien qui ne requiert ton attention, Intendant. Enfin pour l'instant.
Hucholoup est arrivé?

- Non Comte, pour l'instant , nous n'avons pas eu de réponses de sa part.

L'intendant recula pour se remettre dans le coin que le Comte lui avait alloué.... .
Quant au Duc, il attendait le résultat de la discutions avec son vassal.

Tout était en place, il ne restait plus qu'a attendre...

#5 2016-10-03 22:39:27

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

the spirit of death can be vindictive when...

Deux gardes gardaient les grandes portes closes. Mais du couloir on pouvait entendre certains murmure et certaines exclamations.... On pouvait entendre plusieurs voix dont un était féminine.

A l'intérieur de la salle du conseil, seul le comte était debout au dessus de la table Les autres membres étaient, eux, assis. Le comte pointait du doigt une partie du territoire d'Okord.

- Alors qu'est ce qu'il se passe? Quoi pourquoi rien n'a bouger? Ou sont les espionnages?

Dame Noora répondit aussi tôt:

- Comte, en effet j'ai décider de ne plus envoyer d'espions. Et ce pour la bonne et unique raison, que nous devons les économiser. Un bon espion ne se forme pas en 2 jours. C'est un art délicat et demande des qualités physique et intellectuelle que beaucoup n'on pas. Il me semble utile de les utilisés à bon escient. Ne vous inquiétez pas Sir, ils agiront rapidement si l'évolution n'est pas en notre faveur.

Le Comte le regarda et répondit :

- Nous verrons ça Dame Noora..... nous verrons ça.

Hucholoup prit la parole. Il se leva et sortit de sa musette un parchemin indiquant avec des lettres et des chiffres.

- Sir, voici le résultat de l'inspection de nos troupes.

- Et ça donne quoi?

- Et bien à mon avis c'est pas trop mal. La Cavalerie de la Tour est puissante. Avec la votre elle le sera encore plus. Nos carrousels sur chaque fief fonctionnent tous les jours. Et contrairement aux espions, eux sont beaucoup plus facile à former. Malgré tout la formation de bon cavaliers prend du temps. Ce n'est pas non plus de la piétaille.

- Enfin une bonne nouvelle. Merci mon ami.

Le Comte regarda les trois dernières lignes enroula le parchemin.

- Très bien. Qu'en est on des messages? Nous en avons reçu un message du Prince Cody? Depuis le temps qu'il nous fait poiroté...lui

Cornouille se leva et tendit un bout de parchemin. Un des pages le prit pour l'apporter au Comte.
Celui ci le prit pour le lire attentivement. Dès que ce fut fini, il se leva vers une des ouvertures de la salle.
Dehors, même si le Katandra était terminé, les ouvriers étaient maintenant à la construction des défenses de la Forteresse.
Le bout de papier était toujours sur la table. Ni Noora ni Hucholoup n'osaient  le prendre pour y lire ce qu'il y avait d'éctrit

Cornouille, le savait que trop bien. Et c'est pour ça qu'il le remit à un page.

- je le sais que trop bien sir. Mais nous n'avons rien à nous reprocher. Vous avez respecté votre parole eu n'usant pas des armes et lui, en a profité pour faire évoluer la situation à son avantage.
- Je sais Intendant Cornouille. j'ai été bête de penser que je pouvais négocier quoi que ce soit avec lui....

N'en pouvant plus, Hucholoup se leva et prit le papier pour y lire :

de: cody

Bonsoir,

Je comprends votre impatience. Il y a cependant eu des nouvelles de la plus haute importance qui est arrivée dans le royaume. Je parle effectivement des changements que vont subir les provinces d'Okord.
Au vu de ceux-ci, d'importants travaux et déplacements vont avoir lieus. C'est pourquoi, afin de ne pas faire de déplacements inutiles, il est nécessaire de bien réfflechir a la nouvelle organisation.

Bien a vous,
Cody

- En effet. Mais rien n'est fini Comte Piland. Vous pouvez m'en croire.
- Oui Comte. J'ai fait répondre que nous demandions un loyer concernant le fief. Mais je doute qu'il accepte.... Indiqua Cornouille.

Hucholoup le tendit à Dame Noora qui le lu à son tour. Celle ci ajouta :

- Oui sir. N'oubliez pas que nous avons décider d'un plan. Il est excellent et nous devrons s'en tenir quoi qu'il advienne.

Cornouille se leva de sa chaise et s'approcha du comte pour remettre le message qu'il avait envoyer au nom du Comte.
Le Comte  Prit le message dans ses mains et lu:

Bonjours,

Il me semble que le nouvelle organisation était déjà en discussion lors de votre emménagement. Vous vous êtes bien sûr dépêcher de rendre ce fief hors de destruction. D'ailleurs, rien ne dit que vous allez avoir la province de Tlacopan....

Dans ce cas je demande un loyer pour ce fief. Je souhaites recevoir de ce fief 50% d'or et de nourriture. Le loyer est à verser tout les jours sur fort Ttacopan (209x63).

Il me semble vous avoir laissé pas mal de temps et que vous vous servez de ma politesse et de mon choix de privilégier la diplomatie au détriment de la guerre pour gagner du temps afin de vous mettre en place.
Je ne trouves pas ça très correct de votre part ni digne de votre rang.

Comte Piland.

Le Comte était toujours debout et regardait toujours par l'ouverture.

- Vous pensez qu'il vont y mettre des vitraux? Très bien. Nous allons patienter encore un peu pour la réponse de Cody. Dame Noora, je ne suis pas d'accord. Nous avons beaucoup d'espions en activité. Je veux que les espionnages reprennent quant au plan. Nous allons nous y tenir mais même si notre armée est " honorable" je pense que nous pouvons faire beaucoup mieux. Les troupes du dernier Ost sont revenu dans leurs fiefs respectifs? Nous en auront besoin un jour ou l'autre.

Le Comte retourna à la table et prit son étrange recueil ce qui termina l'entretien.

Hucholoup partit le dernier de la pièce et avant de passer les portes, il se retourna.

- Oui mon ami. Vous aurez vos vitraux.... si vous le désiré.

#6 2016-10-10 21:56:17

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

....the box flashed light but when humans approached her eye to see inside, he realized that it was the dark nothingness ....

Un homme encapuchonné marchait à vive allure dans le couloir. Malgré ses propres pas il pouvait entendre au loin des exclamations noyée dans les rires. Un des deux hommes qui gardaient la porte de la salle à manger commença à sortir son épée de son fourreau mais l'homme leva sa main pour indiqué sa chevalière. A la vue du sceaux, le garde r'engaina son épée et l'autre commença à ouvrir la porte.

L'homme entra dans une salle remplit de joies et de rires. Tous semblaient être dans un état hilarant et beaucoup de personnes étaient attablé et discutaient entre eux et sans faire attention à l'homme qui venait juste d'entrer.

L'homme chercha du regard la personne à qui il devait transmettre le message verbalement. Il s’arrêta de tourner la tête et s'approcha. Il allait transmettre son message quand Hucholoup entra à son tour dans la salle.

Hucholoup fut surpris de l'ambiance et pourtant il se mit à sourire.

- Hucholoup!!!! Viens approche, prends une écuelle, une tranche de pain et sert toi en viande et en vin.
- Merci Monseigneur, mais pourquoi cette ambiance?
- Pourquoi? Tu n'es pas au courant?

Le Comte tendis un message.
Hucholoup s'assit, prit le papier et lu.

de: cody

Si vous le désirez, je peux stopper mon rôle de médiateur.

Votre fief en Saxe n'est pas le bienvenu. Il s'agit là d'une invasion donc retirez le.

Concernant "votre" plaine, vous n'avez donné aucune contrepartie à votre demande. C'est donc tout à fait logique que peu de choses sortent des discussions.

Hucholoup se mit à rire à son tour.

- Il ne doute de rien, lui.
- Et oui, ce cher Prince pense qu'en me volant ma plaine pour la donner à son vassal Skaro peut être médiateur.... Franchement c'est à se pisser dessus, tu ne crois pas ?
- En effet, voleur s'en est un. Il n'est pas très intelligent de jouer avec le feu mais après tout ce n'est qu'un Saxon et nous savons tous qu'un Saxon n'est absolument pas digne de confiance...

Hucholoup s'interrompit et regarda en direction du Comte. Il vit un homme penché vers cette femme.

- Dame Noora!!! Qu'est ce donc ces messes basses? Vous désirez peut être empoisonner notre cher Cody?
- Non Monseigneur.

Dame Noora se leva et s'approcha du Comte.

- Vous avez bien raison Ma dame. Il n'est absolument pas digne de votre Art.

L'ensemble de la salle se mit à nouveau à rire aux éclats.

- Comte. Je viens d'apprendre des nouvelles alarmante. La tour de guet en Saxe à brûlée cette nuit.
- A tient!!! La saxe s'est mit en action?
- Non Sir. D'après mes espions, il se pourrait que ça soit l'acte d'un soit disant Mercenaire de Sir Spleen.
- Ah et on connait son nom?
- Oui. Il s'agit de GrandJarl. C'est un petit Vicomte et celui ci qui s'en ai vanté sur la tribune. C'est un petit coup de pub pour Spleen je suppose.
- Et du fief? On a des nouvelles?
- A priori la population à entendu les rumeurs et à tenter de fuir avec la nourriture et un peu d'or. Mais nos gents ainsi qu'une trentaine de cavaliers sont tombées en embuscade....
- Il y a des survivants?
- Je suis navré mais personne n'a survécu. Quant au fief, la petite troupes de lanciers avec quelques trébuchets ont attaquer. Tout a été raser et le restant à été lui aussi massacré.

Hucholoup prit la parole.

- Venant d'un Saxon je ne suis pas surprit. Ce couard de Cody ne peut pas prendre le risque de vous attaquer directement. Il sait pertinemment qu'il prendrait le risque d'une guerre ouverte.

Dame Noora surenchérit:

- Et puis personne n'aime la Saxe. Ils ont fait beaucoup de petite saloperie envers de nombreuses Maisons d'Okord. et pour GrandJarl, la rumeurs dit qu'il a perdu pas mal d'honneur pour avoir fait ça. Il parait même qu'il s'est fait conspuer par la population alentours. Mon espion m'a apporter qu'il y a même des femmes qui ont montrée leurs fesses au passage de sa troupe.
- Oui en effet ça devait être plutôt comique. Dommage que je n'ai pas pu voir ça.... . De toute façon, il fallait s'y attendre. Il prend ce qui ne l'appartient pas, fait croire qu'il est important et pour finalement s'octroyé les services des mercenaires de Spleen. Enfin rien de nouveau... en Saxe.

Cornouille qui avait écouter la conversation depuis le début osa poser une question.

- Sir? Devons nous continuer le plan?
- Bien sûr Cornouille. Ce n'est qu'un début. Je veux qu'il me rende ma plaine et j'ai tout mon temps. Après tout, il a de l'or à perdre et spleen a des mercenaires qui sont prêt à devenir félon alors continuons notre plan.

Comme un seul homme, il répondirent.

- A vos ordres Comte.

Et ils continuèrent tous à rire .......

#7 2016-10-22 18:15:49

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

live and die in this day of glory. The rest when the sun shining forever ....

Le Comte Piland, revenant de visites à ses suzerains, arrivait devant les portes de la forteresse de Senneville. Les fortifications avaient bien avancées.
Dès que les portes s'ouvrirent, une énormes foules était amassé dans une des cours intérieur de la forteresse.
Les cavaliers Strolatz essayaient tant bien que mal de repoussé une étrange foule de ..... pèlerins. Non, a coup sur, ce n'était pas des pèlerins mais plutôt une foule de "crève la faim".
Il y en avait partout et l'escorte du Comte fatigué par le voyage semblait incrédule et les chevaux nerveux.

- Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ?

L'escorte continuait à avancer alors que des hommes et des femmes mais aussi des enfants hurlaient de colère, suppliaient et beaucoup de femmes et d'enfants pleuraient. Un des hommes surgit de la foule pour mettre la main sur les rennes de la monture du Comte.

Le Comte sortit la jambe gauche de l'étrier pour la mettre dans le visage du pauvre malheureux. Celui ci tomba par terre et se fit piétiné par la foule.

Quand le Comte arriva dans la cour haute, des soldats avaient remplacé la foule. Le Comte mit pied à terre....

- HUCHOLOUUUP!!! CORNOUUUUILLE!!!! .... Bordel de merde. HUCHOLOUPPPPP TU ES OU????

Piland avança devant l'entrée troglodyte et hurla de nouveau.

- HUCHOLOUP!!!! CORNOUILLE!!!!....

Un soldat sortit d'une pièce et se figea devant le Comte.

- Sir, vous avez fait bon voyage?

Le Comte interrompit ses appels.

- Bon sang. Ou est Hucholoup? Et l'Intendant que fait il? Ils sont ou? Qui sont ces gents en bas?
- Sir, je vais aller chercher l'Intendant et Hucholoup est partit il y a une heure à la Barbacane.
- je suis à la salle du conseil. Trouve moi Cornouille et dit lui que je l'attend avec des explications.

Le Comte était assis sur son siège quand les portes du conseil ce sont ouvertes.

- Sir Piland, vous avez fait bon voyage? Ils ont apprécié les cadeaux?

L' Intendant s'inclina et se releva quand le Comte commença a parler.

- Mais Cornouille!!! Je suis partis pendant une semaine et je reviens avec un bordel pareille!!! Qu'est ce qu'il se passe? Qui sont ces bougres en bas et puis ils sortent d'ou?
- Sir, je vais vous expliqué mais d'abord sachez que Hucholoup est partit à la Barbacane pour y faire maintenir l'ordre. Pendant votre absence, nous avons reçu des nouvelles aggravante de la Barbacane. Ils nous ont envoyé un messager nous indiquant qu'une horde de gents sont arrivé à nos portes. Nous parlons pas de 100 personnes mais de plusieurs milliers Sir....

Le Comte l'écoutai avec une extrême attention.

- Poursuit Cornouille....
- Comme je viens de vous le dire, la Barbacane à été débordée par cet arrivage. Ils n'on pas eu d'autres choix que de laisser passer un certain nombre d'entre eux.
- Mais qui sont ils? D'ou viennent ils?
- Le problème est la. Ce ne sont pas des pèlerins de Podeszwa. Ils viennent des Seigneurs Herbert de Vaucanson et de Galdor. Ce sont des adeptes d'Yggnir....
- Comment ça, une des adeptes d'Yggnir? Et pour quelle raison, ils nous les envoient ici?
- Hucholoup pense que faute d'attaquer directement et de détruire le Katadra, ils pensent nous affaiblir...
- C'est ridicule. Nous avons de quoi tenir un siège de plusieurs mois. En plus, ils manques de neurones. Ils savent qu'en cas de famine, les premiers à mourir seront eux?? Les serfs?? Et qu'à la fin ils ne resteront que les soldats?
- En effet, l’absorption de viandes crues doit nuire à leurs cerveaux.
- Et donc? Nous ne les avons pas garder quand même?
- Non comte. On parle de plus de 12000 personnes. Même si nos réserves sont importante, nous de pouvions pas les gardes. Alors avec la bonté de Podeszwa, nous les avons r'envoyé chez eux mais avec de quoi se nourrir pendant le trajet.

Le Comte réfléchit un moment après l'explication de Cornouille.

- Bien. Nous ne pouvons pas continuer. Ils peuvent pas nous envoyer leurs populations d'ignare. A mon retour, j'ai vu quelques cité abandonnées. Nous y envoyer ces adeptes de leur faux dieu. Maintenant, fait venir Dame Noora.
- Mais Sir, si nous les envoyons sur ces cités, ils vont mourir de faim!!!!
- Oui c'est vrai, ils vont mourir. Ils remercieront leurs chefs....et peut être que Podeszwa aura pitié d'eux et les éclairera dans sa lumière... ou bien leurs faux Dieu les enverra en enfer mais je n'en veut pas ici.
- A vos ordres Sir. Je vais vous faire chercher Dame Noora.

Avant que Cornouille passe les portes, Piland lui dit:

- Cornouille. Tu vas me mettre de côté quelques fanatiques d'Yggnir si tu en trouves. Je veux leur parler.... Et crois moi, l'exil dans ces villes abandonnées sera beaucoup mieux que ce que je m’apprête à faire. Va me chercher Dame Noora, j'ai un message à faire parvenir au Vicomte Olonais. Je vais accéder à sa demande....

Cornouille s'arretta et se retourna en direction du Comte.

- C'est à dire Comte?
- Plus la peine de s'inquiéter pour ces pauvres... Va me l'a chercher je te dis.

Cornouille sortit de la salle et marcha dans le long couloir....

#8 2016-10-29 23:09:26

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

the girl did not accept and made it his own way. She looked inside and was .....

Le Comte et hucholoup marchaient l'un à côté de l'autre dans le couloir qui menait aux cuisines. Une effluve de champignons et de viandes rôties se promenait dans l'air.

- C'est dommage que je parte de la la forteresse. Il me semble que le repas de ce midi va ne pas être très frugale... mais j'ai promis que je ferai des visites. Quoi qu'il en soit, est ce que les hommes sont près?
- Oui Comte. La chasse va être ouverte. Ils connaissent vos ordres. J'espère que ça va bien fonctionner.
- Je l'espère aussi. Vous comprenez pourquoi vous n'y êtes pas? J'ai vraiment besoin de vous pour vous occuper des affaires lors de mon absence.

Un homme en armure s'approcha des deux hommes.

- Seigneur, les cavaliers sont prêts. Nous avons charger les cadeaux pour vos hôtes et n'attendons plus que vous.
- Très bien. Dit leur que j'arrive dans quelques minutes.

Il se tourna vers Hucholoup.

- Nous sommes d'accord? L'embuscade de Corfe à Percy et l'attaque de ce Herbert de Vaucansson. Je compte sur toi mon ami.
- Vous pouvez compter sur moi. Cette guerre est étrange. c'est un mélange de guerre de religion et de position. Quoi qu'il en soit beaucoup de Seigneurs sont contre nous... y compris surement des mercenaires. J'ai choisit moi même les deux lieutenants qui seront en charge des opérations. Ils vous sont fidèle et se battrons jusqu'à la mort si il le faut.
- Je n'en doute pas. A dans plusieurs jours Hucholoup. Ah, j'oubliais!! Si on reçoit des membres d'Yggnir vous savez quoi en faire.

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La troupes de 4000 cavaliers attendait l'arrivé du Seigneur Corfe. Cacher dans la forêt les chevaux patientaient sans faire de bruit.
la nuit était tomber depuis plusieurs heures et le froid commençait à tomber et du brouillard avait, lui aussi, son apparition.

- tenez vous prêt. Ne faites surtout pas de bruit. Corfe ne va pas tarder...

Soudain un hurlement déchira le silence.

- Des lanciers!!!! DES LANNNNCIERRRS!!!!

Le lieutenant se retourna et fut surpris pas cette attaque de lanciers. Alors que déjà quelques cavaliers tombaient au sol

- Non mais que'est ce qu'il se passe? D’où ils sortent cela??
- Lieutenant, ce sont des hommes de Spleen. Leurs écussons ont le noir des mercenaires... Il y en a partout. On a dû se faire espionner sans s'en rendre compte...

Le combat était d'une rare violence. On ne pouvait pas connaitre dans le noir de la nuit qui avait l'avantage. Les hommes s’entre-tuaient. Les cries commençaient à faire place au calme. seul quelques demande de pitié se faisaient entendre. Seuls quelques hommes couvert de sang étaient encore debout mais ce n'était que pour se battre. Il était clair que personne n'allait voir le soleil qui allait se lever dans quelques heures...

Le lieutenant se trouvait seul face au lancier. Tous les autres étaient morts et certain depuis une poignée de minute.

- Bordel t'es qui toi? Tu sors d'où? Qui est ton chef et il est où?

Pour seule réponse, le lancier se mit à courir avec son arme. Le lieutenant ne put esquiver le coup et la lance s'enfonça dans son ventre. La douleur monta à la tête mais ne l'a fit pas lâchée son épée.

- Arrrggg. T'es qui??

L'autre ne dit rien. De la main gauche, il attrapa le col de son armure et le rapprocha. Enfonçant ainsi un peu plus la lance qui ne pouvait pas ressortir. Il leva son épée et transperça la gorge de son ennemi.

- Tu ne vas rien dire?? Alors crève.....

L'homme recula pour tomber sur le sol. Le lieutenant essaya de ressortir la lance mais la douleur était tellement atroce qu'il abandonna l'idée.
Il décida de s'allonger près d'un arbre et perdit connaissance....

Un bruit de pas se fit entendre. Le lieutenant entre-ouvrit les yeux pour s'apercevoir que soleil commençait à apparaître. Mais ce n'était simplement pour voir passer Corfe et sa troupe..... Il referma les yeux.... Il avait échouer dans sa mission......

#9 2016-11-01 16:43:42

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

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Le capitaine et l'armée que Hucholoup lui avait confié arriva devant Clerembard. Les 4790 chevaux, les 100 archers et les 1500 armes de siège avaient fait une longue route pour faire prisonnier le Sir Herbert de Vaucanson. Le camps avait été monté depuis quelques heures et les espions de Dame Noora devaient s'assurer de la présence de celui ci dans les murs.

- Capitaine?? Capitaines??

L'homme attendait devant la tente de commandement.

- Entre...
- Capitaine, sous sommes certains qu'Herbert de Vaucanson est dans Clerembard. Il sait que nous sommes là mais il se terre dans ses murs...
- Très bien. Que les hommes se préparent. Noua allons attaquer dans 20 minutes.
- a vos ordres Capitaine.

20 minutes plus tard....

L'armée faisait face au murs de Clerembard. Les armes de sièges étaient en position pour pilonner les défenses.

- A mon commandement!!!! A L'ASSSAAAAAUUUUUTTTTTTTTTTTTTT !!!!

Un déluge de pierres, de bruits et de fracas s'abattit sur les murs. Apres quelques minute, une brèche s'ouvrit et laissa entré la cavalerie...
Quand le Capitaine descendit de son cheval, un soldat s'approcha.

- Capitaine. Nous avons chercher partout. Il ne reste que sa population...
- Quoi!!! Comment ça!! Continuez à chercher. Il est planqué quelque part. Surement la frousse le fait apparaître gris comme la pierre...
- Comme vous voudrez Capitaine.

Le soldat fit demi tour...

- Attend.... apportes moi un des habitants de ce taudis. Je veux que vous le retrouviez mort ou vif.

Un pauvre habitant entouré de deux soldat s'approcha devant le Capitaine. Les deux hommes le poussèrent au devant.

- Enlevez lui ses chaines.

Un soldat s'approcha du prisonnier pour lui enlever ses chaines. Dès que les entraves se défient....

- Je t'écoute.... ou se trouve ton suzerain? Parle... Je ne te ferai aucun mal. Pourquoi vous n'avez plus aucune protection? Ou se trouve ton suzerain? Je ne suis pas là pour toi mais seulement pour ton couard de chef.

L'homme répondit:

- Seigneurs.... Ils sont partis juste avant votre attaque. Mon Seigneur est partit avec ses troupes mais je ne sais pas ou. Je vous en supplie.... épargnez nous.
- Ce lâche... il a fuit en laissant sa propre population. Ca ne m'étonne pas.
- Capitaine. Que faisons nous de lui et de la population?
- Rien. Laissez les en vie. Ils ne sont pas responsable de leur chef.
- Capitaine ce sont des membres d'Yggnir!!!
- Et alors. C'est leur droit de se fourvoyer. Nous n'avons pas eu de victime donc pas de mort chez eux.

L'homme s'inclina et le bougre fut relâché dans les quelques minutes qui suivirent.
Le capitaine hurla:

- Rasez tout. Je ne veux plus voir une seule défense debout. Prenez tout ce que vous pouvez prendre mais ne massacrez personne. Contrairement à eux, nous, nous ne sommes pas des sauvages.

L'armée repartit sans perte mais aussi sans prisonnier.... Herbert de Vaucanson était libre mais ce fut à peu de chose.

Dernière modification par piland (2016-11-01 16:45:10)

#10 2016-11-11 16:30:35

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

After the rain comes the mist and then the beautiful weather but much later anyway...

Depuis plusieurs jours, le Comte Piland parcourait tout Okord. Allant du Nord au Sud, d'Est en Ouest, nombreux étaient les membres de la Tour mais tout aussi nombreux étaient ses amis.

Les espions de Dame Noora lui procuraient toutes les nouvelles du Royaume mais surtout des nouvelles sur la guerre religieuse qui était en cours....

Au bout de la route, se trouvait un homme qui attendait assis sur une souche d'arbre.

- Sir, un  homme est au bord du chemin. A priori il attend quelqu'un.
- Quoi? Une embuscade de nos ennemis?
- Je vais m'en assurer, Sir.

Le petit convoi avait stoppé. Un cavalier était partit. Après quelques minutes il revint avec l'homme qui ressemblait plus à un paysan qu’a un soldat.

- Comte, j'ai des nouvelles pour vous.

Le comte mit pied à terre et donna l'ordre à tout le monde de prendre une pose. Une petite rivière coulait à quelques mètres sur la droite.

- Il est temps de faire une petite pause. Allez faire boire nos chevaux... Qu'as-tu à m'annoncer?
- Comte. La guerre est finit. Les membres de la Tour souhaites mettre fin à cette ignoble guerre. On m'a demandé de vous faire dire que votre présence était nécessaire pour la négociation.
- Comment ça? Avons- nous perdu toutes nos troupes? Il y a des membres qui ont été fait prisonnier.
- Oui nous avons eu beaucoup de pertes mais pas la totalité des troupes. Ni les votre ni celles des membres de la Tour mais la guerre dure déjà depuis trop longtemps.
- C'est ton avis d'espion ou le message que tu dois me confier?
- Non Comte, ce n'est que le message. Beaucoup de mes amis espions ont été pendu lors de nos missions.

- Je le sais. Votre Maîtresse, Dame Noora, sait quoi faire.
- Oui Comte, elle est bonne pour nous.

La troupe s'était rassemblée et repartait en direction du Prince Arcadio.

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Après plusieurs jours, le Comte arriva de nuit. Il marchait dans le couloir qui allait vers la salle des négociations. L'heure était tardive et très peu de Seigneurs étaient présent. Il avait entendu dire que le Seigneur Cody souhaitait l'invitation du Vicomte Bürlock. Quand celui-ci entra, il se mit à déblatérer ses propres délires paranoïaque. Son invitation ne servit à rien au final.
S'en était trop, n'ayant pas de temps pour écouter les élucubrations de ce petit chiot, il se leva et quitta la pièce.

Il était certain que les négociations étaient dans une autre pièce mais le Comte n'y était pas convié.

- Faites attelez mon cheval. Nous repartons pour la forteresse de Senneville. Il faut que je puisse avoir une conversation avec Frère Vashem.

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Le retour jusqu'à Senneville avait été extrêmement difficile. La fatigue se faisait ressentir mais il était temps de mettre les choses en place. Après quelques heures de sommeil, il demanda à avoir un entretien avec le frère Vashem à l’intérieur de Katadra.

Certes nous avions perdu la première guerre sainte d'Okord sur le papier et ce parce que nous étions seuls et trahit mais en réalité l'Eglise de Podeszwa en était ressortit plus forte que ce que nos détracteurs puissent l'imaginer.....

Dernière modification par piland (2016-11-11 16:57:22)

#11 2016-12-03 14:36:51

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

The revenge of the shadow of the sparrow brother.

Les portes s'ouvrirent et l'escorte de frère Melian entra dans la Forteresse troglodyte de Senneville...

- Soyez le bienvenu Frère Melian. Avez-vous fait bon voyage?
- Merci frère Piland, le voyage a été très agréable, Comment allez-vous ?
- Je vais très bien. Je vais toujours bien quand je reçois la visite d'un membre de Podeszwa. Je vous présent Cornouille, mon intendant. Hucholoup, intendant de la cité autonome et mon ami. c'est lui qui nous a fait découvrir Podeszwa après la désastreuse expédition en Österlich. Vous devez avoir soif, un verre de vin vous irez? Laissez mes hommes décharger vos chariots. Quant à vos chevaux, mon écrire prendra bien soin d'eux. Votre escorte de chevaliers sera la bienvenue en cuisine. Avez-vous faim avant que je mon intendant vous montre votre cellule?
- Faim, j'ai faim, faim et soif du savoir, d'apprendre et comprendre.
- Très bien frère Melian. Voici la servante qui sera à votre disposition. Cornouille va maintenant vous montrer votre cellule avec une bassine pour vous rafraîchir. Ensuite je vais vous faire visiter ma forteresse qui protège notre Katadra ainsi que sa visite et pour finir, nous mangerons ensemble ce soir. Frère Vashem n'étant pas toujours là, il se pourrait néanmoins être là demain.
- Je vous remercie Frère Piland, pour votre accueil et pour votre dévouement en protégeant notre Katadra.
- Faites le moi savoir dès que vous serez prêt pour les visites.

La nuit passa sans problème et les première lumières du jour pontaient déjà sur l'horizon d'Okord quand le Comte Piland s'approcha du Baron.

- Avez-vous passé une bonne nuit? Je vous présente le katadra. C'est un très grand dodécaèdre fait en pierre et en bois. Le bâtiment est surplombé par un dôme en or. Sur chaque face, hormis l'entrée, se trouve un vitrail retraçant les livres de Podeszwa. Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas de statues ni de fioritures à l’extérieur. Seule la double-portes en bois est sculptée. A l'intérieur, le sol est en marbre. Douze piliers supportent la coupole et beaucoup de membres du culte ne savent pas lire. Pour que tout le monde puisse avoir accès au savoir, les livres sont peints aux murs. Il n'y a pas de bancs. Un autel est installé au centre. Une relique de Podesszwa se trouve à l’intérieur. C'est un cadeau de l'Eglise Österlichoise. Juste au-dessus, nous y avons installé un système de miroir permettant de créer le plus grand optique d'Okord. Il fait office de phare aussi bien le jour que la nuit. Ce système permet à tous les adeptes de Podeszwa de trouver le chemin de la seule et vrai religion. S’ils ont un doute ou sont persécutés, ils savent maintenant ou se tourner. La lumière éclaire une grande partie de l'intérieur sauf celle-ci. Celle-ci est la partie sombre de Ciemnota. Je vais vous laisser quelques instants afin de vous laisser vous recueillir.
- Merci mon Frère, c'est endroit, même s'il ne représente qu'une infime partie de la création du seigneur, c'est d'une splendeur incroyable.
- Certes, c'est une splendeur. C'est une splendeur grâce aux dons comme celui que vous avez fait. Comme vous avez pu le voir à votre arriver, elle doit être protégé et nous pendons pas mal d'espions.
- C'est malheureux, nous ne pouvons contempler notre Katadra sans se soucier de sa sécurité. Et avez-vous des pèlerins ? Enfin je pense que la guerre a dit peur aux habitants de nos villes pour qu'ils viennent en pèlerinage
- Justement. Comme m'a dit Frère Vashem ce n'est que de la pierre. Comme vous pouvez le voir je continue malgré tout à monter les défenses. Je me dis qu'ils ne peuvent pas raser et brûler notre Katadra sans en payer le prix.
Sachez quand même que Podeszwa est dans chacun de nous. Ils peuvent brûler notre Eglise, mettre sur le bûcher nos frères et soeurs, ils ne feront jamais disparaître Sa lumière. Nous recevons régulièrement des pèlerins. A l'heure dont je vous parle, nous avons reçu nos frère yiam et Rhaegar. Ils ne sont pas restés longtemps parmi nous. Leurs chariots étant vides.... surement des affaires pressentes. Nous avons reçu plusieurs milliers de serfs d'Yggnir durant la dernière guerre. Les pauvres.... je les ai renvoyé avec de la nourriture mais chez un Seigneur inactif.... ils sont surement mort à l'heure qu'il est. Comme vous pouvez le voir, nous sommes en haute montagne. La vue est dégager et nous impose sa contemplation comme vous pouvez le voir.

Les deux hommes discutaient sur le chemin de ronde tout en contemplant le paysage. Un homme en vêtement de bure s'approcha du petit groupe.

- Me voici, frère Piland. Je suis prêt à vous instruire sue le Dieu unique créateur de toute chose et vous éclairer dans la lecture du Podreznik

Le Comte sourit et se tourna vers son inviter.

- Je vous présente frère Melian.

Le baron  sourit à son tour.

- Frère Vashem, enchanté.
- Moi de même.

Frère Vashem avait accepté le déplacement à la demande du Comte Piland. Le Frère Vashem avait, lui aussi, ses quartiers dans la forteresse de Senneville.
Le Comte Piland commença pour ouvrir l'entretiens.

- Que pourriez nous vous dire sur notre bien aimé dieu?
- Voilà une question bien vaste. Que dire en effet. Ce que vous savez sans doute déjà! Qu'il est le dieu créateur de toute chose. Qu'il est partout en en tous les êtres qu'il a créé. Qu'on ne peut le représenter. Qu'il est aussi la lumière et la nuit. Qu'on ne doit pas l'adorer comme une idole, mais qu'on doit le sentir dans le monde qu'il a créé et que le moyen de l'atteindre est la contemplation. Qu'il peut se manifester de différente manière et qu'il est possible de l'entendre quand on est en harmonie avec lui. Que l'étude du Podreznik est un moyen de le comprendre mais que l'expérience vécu est encore le chemin le plus court vers lui et qu'il n'est pas nécessaire d'être érudit pour le ressentir. Qu'il ne faut pas porter atteinte à sa création. C'est la raison pour laquelle et il ne faut pas manger de viande.

Les trois hommes continuaient la discussion sur le chemin de ronde. Après la première explication, le Comte demanda:

- Quelle vie doit-on avoir. Frère Melian a déjà compris que le don en général était un des principes vers l'évolution de la spiritualité. Je suis trise que certains de nos frères n'aient pas atteint encore ce niveau.

#12 2016-12-11 18:42:21

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

The sun is pleasant on the skin but cruelly dries the hearts of men....

Le temps s'écoulait au rythme des réponses de frère Vashem.

- Quand on parle de viande, on y inclut le poisson?
- L'interdiction de la viande concerne les animaux terrestres. Cela ne concerne ni ce qui nage dans l'eau ni ce qui vole.  Les adeptes doivent s'adonner à la contemplation au moins une fois par jour. Le podreznik parle d'une sieste de l'esprit. Mais ils doivent aussi penser à Podeszwa dans chaque aspect de leur travail quotidien et quand ils doivent prendre des décisions. Un adepte ne se laisse pas mener par ses pulsions, il se méfie de celle-ci car, bien souvent elles sont provoquées par Ciemnota. Le don à l'Eglise est une pratique doublement bénéfique. Elle permet à l'institution de vivre et de ses développer mais elle permet aussi à l'adepte de prendre du recul vis-à-vis de la richesse et de ses tromperies. L'humilité doit gouverner l'adepte. Il ne doit pas pour autant chercher la pauvreté. Mais au contraire utiliser son talent pour progresser et ainsi donner à la création qui l'a engendré. Donner à Podeszwa c'est rendre ce que Podeszwa vous a donné.
- Quels sont les lieux saints? Est ce qu'il y a des Saints voir même des Saintes?
- Il y a deux lieux saints majeurs. Le mausolée de marbre blanc du Zwiastun. Il est situé dans la vallée des merveilles. C'est une terre lointaine perdue à l'Est du royaume d'Osterlich. Un paysage sublime que tout mortel devrait avoir vu une fois dans sa vie. Le second est le Katadra de Wielkomiasty ou sont enterrés les rois Baldir. A noter que le gisant de Baldir 1er y figure alors que ce roi est en fait le Zwiastun. le sarcophage est vide, bien évidemment. Le Katadra de Kobolsk n'est pas un lieu saint proprement dit, mais son Preskoleny recèle des incunables d'une rareté sans nom dont le manuscrit du Podreznik, écrit de la main du Zwiastun. Notons aussi que le Katadra de Senneville à Okord est devenu un lieu saint puisqu'il recèle une relique. Il s'agit d'un présent inestimable du royaume d'Osterlich puisqu’il s'agit de la main droite du Zwiastun. Le roi Baldir XXXV, actuel monarque d'Psterlich et patriarche de l'Eglise a béni notre Katadra (en réalité une pierre que nous avons ramenée et scellée dans l'autel. Podeszwa est le dieu unique créateur de toute chose. Il est dont tout et en tout. Il n'y a pas besoin de saints ou d’autres figures. Aucune autre divinité ne peut exister en dehors de Podeszwa. Mais l'Eglise possède ses martyrs. Etre martyr n'est pas être élevé à la qualité de dieu. Donc nous ne prions pas les martyrs. La relation que l'adepte entretien avec Podeszwa est directe et ne nécessite pas l'entremise de quiconque, y compris le clergé. ce dernier n'existe qu'en tant qu'il fait vivre les lieux de culte et participent à l'instruction des adeptes.
- Mais frère Vashem, il existe pourtant des monastères dans l'Est. Hucholoup m'en a parlé lors de la dernière expédition en Österlich. A quoi servent-ils? Nous n'en avons pas en Okord, c'est un choix?
- Il existe de nombreux monastères en Osterlich. On peut dire que le royaume en est couvert. Leur densité est très forte dans la vallée des merveilles et autour puisqu'on appelle cette région, la vallée des Mille monastères (le nombre est exagéré évidemment). Mais ils couvrent aussi tous les autres territoires et il est rare de voir la terre d'un Magnat qui ne soit pas partagée avec un monastère. Les Prescolenys ont deux fonctions. Ils récoltent de l'argent pour l'église grâce à l'exploitation de leurs terres et ils forment la base du clergé du culte. Ce sont des écoles, en quelques sortes. Ils accueillent aussi bien les postulants à la prêtrise que les laïques qui sont désireux d'apprendre à lire, à écrire et à compter. Et bien entendu ce sont des lieux de prière et de retraite. Les Preskolenys qui se trouvaient dans le Sudord ont été pillés, leurs moines massacrés. Quand ce n'était pas le cas, ils ont été simplement désertés et tombent en ruine. Okord n'est pas encore prêt pour accueillir de telles structures. Les seigneurs d'Okord ne sont pas disposés à partager leurs terres avec des moines.
- Comment se passe l'enterrement d'un membre de Podeszwa? Nous sommes brûler mais que se passe-t-il si nous mourrons noyé? Ou pire, sans sépulture? Enfin sans crémation... .
- La crémation est un acte purificateur destiné à chasser Ciemnota des corps qu'il aurait possédé. ce n'est pas une pratique généralisée pour les défunts. La mort n'est qu'un passage. L'âme est immortelle. Elle peut se réincarner avant de se fondre et de faire un avec Podeszwa. La dissolution de l'âme est un phénomène trop complexe pour que je l'évoque à ce stade de notre conversation, mais la façon dont elle s'échappe du corps est indépendante de la façon dont la dépouille est traitée. Les sépultures sont destinées aux vivants. Ce sont eux qui en ont besoin pour se remémorer les morts. Ainsi en est-il du mausolée du Zwiastun. Ce n'est pas pour lui qu'il existe mais bien pour nous. Tout ce que peut craindre un adepte, c'est de mourir dans le péché avec son âme avilie par Ciemnota, car alors elle risque de rester captive à jamais dans les limbes.
- Très bien. Merci frère Vashem pour ces éclaircissements. J'apprends toujours beaucoup de chose à vos côté. Deux autres petites questions si je ne vous dérange pas. Comment ce structure l'Eglise de Podeszwa en Österlich? Pouvons-nous l'appliquer en Okord?

Alors que la conversation allait ce terminer sur cette dernière question, frère Melian intervint:

- Et j'aurais également une petite question, Le Roi actuel d’Osterlich, est patriarche de l’église, l'est-il aussi pour celle d'Okord ?
- L'église d'Okord est trop jeune pour se structurer de la même manière que celle d'Osterlich. Il faudrait faire venir quantité de trêtre et de moines et il y a la barrière de la langue.  L'Eglise d'Okord est fille de celle d'Osterlich. Nous avons le même Patriarche. Cela ne veut pas dire que Baldir est le roi des adeptes partout dans le monde. Il ne faut pas prendre sa mitre pour sa couronne. Les seigneurs d'Okord doivent respect et soutient au roi d'Okord. Les adeptes de Podeswa écoutent les directives de l'Eglise et les encycliques de son patriarche. .

Les deux frère sourirent et terminèrent la conversation:

- Merci pour vos réponses frère Vashem.
- Merci frère Vashem. Je pense que nous en savons un peu plus.

Dernière modification par piland (2016-12-11 19:02:25)

#13 2016-12-29 18:26:08

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

Whoever you are and who you are, know that you are no longer alone.

Les jours passaient sur la forteresse troglodyte de Senneville mais ne se ressemblaient pas. Le Comte Piland avait mis en place une campagne de pillage. Il avait ouïe dire par les espions de Dame Noora que beaucoup de seigneurs négligeaient leurs fiefs. Qu’à cela ne tienne, il s’en occuperait.
Le Comte debout devant ses cartes d’état-major fit appeler Cornouille.

- Te voilà intendant Cornouille !! J’attends ton rapport.
-  Mes hommages Monseigneur. Comme vous avez pu déjà le constater, beaucoup de mouvement se font. Les espions de Dame Noora nous ont fait prendre conscience de ce qui se passait en Okord.
Vos raids envers les maisons seigneuriales sont fructueuse et nos coffres se remplissent d’or à grande vitesse mais aussi nos gardes manger et cela pour pratiquement tous nos fiefs. Par la même occasion, nous avons fait prisonniers les seigneurs en question dont, un à payer sa rançon pour partir rejoindre la Saxe. Un autre est mort dans nos geôles. Très certainement dût à une maladie qu’il avait déjà attraper avant sa capture. Les autres sont toujours nos invités et encore à ce jour les pillages sont en cours.

Le Comte écoutait avec attention les dires de son Intendant.

- Très bien. Cela est bon pour nos finances et pour sûr pour nos ventres aussi.
– Tout à fait Sir. Mais une nouvelle en cache une autre.
– Alors la rumeur est vrai Cornouille ?
-  A notre grande joie, oui. Bürlocks a disparu du jour au lendemain…. Il est partit sans crier gare.
-  C’est une excellente nouvelle !! Lui qui se prenait pour un grand guerrier mais au final ne réussissait, que par intrigue et perfide lâcheté, à quitter les champs de bataille. A n(en pas douter que si Yggnir à un enfer, Bürlocks va devenir un de ces plus grand adepte. Je ne suppose qu’il n’est pas mort par la lame ? Cela serait trop lui faire d’honneur. En tout cas il ne nous manquera pas.

Cornouille sourit.

– Encore d’autres bonnes nouvelles cher Intendant ?

Le sourire ce figeât.

– Malheureusement non. Une mauvaise nous est parvenue de la campagne. Depuis déjà quelques jours nous subissons une… comme qui dirait…
– Quoi Cornouille ? De quoi s’agit-il ? C’est grave ?
– Oui Comte. Il me semble que c’est assez grave. C’est une calamité.
Le Comte regarda d’un œil circonspect son Intendant.
– Une calamité ? Rien que ça ? Pourquoi je ne suis au courant que maintenant ?
– C’est-à-dire, Monseigneur, qu’Hucholoup et moi cherchons déjà une solution. Et pour l’instant nous avons en partit réussi. Nos actions ou celles d'autres seigneurs contribuent à combattre la malédiction de Gweddnidrup.
– Une malédiction ? Quoi sur Okord tout entière ?
– Et que faisons-nous ?
- Nous distribuons de la nourriture aux membres de la Tour.
– Et qu’est-ce que ça donne ?
– Cela s’améliore surement mais très lentement. Soyez en sûre qu’Hucholoup et moi mettons tout en œuvre pour que le Royaume d’Okord redevienne comme avant.

Le Comte se leva  de son fauteuil. Il avait voyagé dans tout Okord. Il avait arpenté la campagne dans des contrées lointaines et pourtant il n’avait rien vu venir…..

#14 2017-01-02 15:38:49

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

A story without end

– Fermez les portes !!!

Le chef de la garde de jour avait hurlé l’ordre et les strolatz avaient exécuté.
Les deux grandes lourdes portes avaient bougées dans un vacarme.
Les derniers chariots de frère Zalfos étaient repartit chez eux laissant la place déserte.
Le Comte avait fait demander l’Administrateur des coffres depuis quelques heures. Les espions avaient rendu leur rapport. Frère Vashem était sur la route accompagné par un architecte Österlichois.
Le temps qui passait lentement accentuait la pression. Avait-il réussi à réunir la somme ? Il allait bientôt s’en rendre compte.

– Comte, me voici avec la liste et la somme que nous avons reçu.
– Et ? Qu’est-ce que ça donne ?

L’Administrateur tendit le rouleau. Le Comte lu attentivement et leva la tête.

– Le compte n’y est pas…

L’Administrateur gêné.

– Si Comte. Avec vos fonds personnel nous dépassons les 10 millions.
– Et pourquoi je ne suis pas sur la liste ?
- C’est-à-dire que si nous mettons la différence nos caisses sur Senneville seront vides. Nos réserves de nourriture baissent très vite avec le retour des troupes afin de garantir la protection. Nous n’aurons plus rien à acheter dans ces conditions.

Le Comte avait écouté calmement.

– Et toi ? As-tu donné ? Parce que moi j’ai donné et comme vous avez pu le constaté d’autres l’on fait aussi. Et à votre avis, pour quelle raison ?
– Non Comte. Je n’ai pas donné ou du moins je n’ai pas cru bon de le faire. Je n’avais pas compris l’importance.
– Pas l’importance ?

L’Administrateur des coffres devint tout rouge. Cornouille était, lui aussi, gêné par cet aveux.

– Non seulement nous allons vider nos caisses mais vous tous ici présent allez le faire. Quant à toi, l’Administrateur de «  mes coffres  » tu seras présent lors de mon prochaine inspection. Si je m’aperçois qu’un de mes fiefs n’a pas donné tu en sera responsable.

Le Grand Intendant et l’Administrateur des coffres avaient baissés la tête et regardaient maintenant le sol.
Le Comte avança et partit attendre l’arrivée de frère Vashem afin de lui remettre la liste.

A quelques kilomètre de la forteresse les parures de Podeszwa furent installé afin d’accueillir comme il se doit les représentant du clergé.

– Ouvrez les portes !!!!

Le même bruit lourd ouvrit les portes pour laisser entrer la délégation.
Le Comte était descendu les rejoindre.

– Bien le bonjour à vous. Avez-vous fait bonne route ?

Frère Vashem pour toute autre réponse demanda avec hâte.
– Ou en est-on ? Nous avons récolté la somme ?

– Oui frère Vashem. Nous avons la somme ainsi que la liste des personnes ayant participé. Nous y avons omis par erreur le frère Elric de Chrysaor. Je ne doute pas que mon erreur sera réparée par vos soins et j’espère que ce frère ne m’en tiendra pas rigueur.

Frère Vashem remercia et félicita le Comte avant de s’éloigna avec l’architecte.
Le Comte espérait voir prochainement l’amélioration de cette malédiction. L’effort de tous ne devait pas être vain……

#15 2017-01-08 20:28:04

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

God seeks each one of us ….

La population grouillante de Senneville était tendue. La nervosité se faisait sentir dans chaque recoin de chaque couloir.
Un message était encore parvenu. Celui du Seigneur Sametue faisait suite à la demande du Seigneur de la Tour Rose. Le Duc Gron, lui aussi était dans le tumulte et demandait notre aide. Encore une fois, il fallait vider nos vides-greniers.
Qu’il en soit ainsi, la Maison Piland serait présent comme elle l’a toujours été.
Malgré les avertissements du Grand Intendant et de l’administrateur des coffres, Le Comte Piland donnait ses ordres concernant l’envoi de nourriture.
Assis sur son trône :

– Ceci étant dit, je compte bien faire le tour des fiefs et de la population. Je veux savoir ce qu’il en est et comme convenu l’Administrateur fera partit du voyage. Cornouille sera présent pour superviser en mon nom les convois et les affaires courantes.

Sur ses paroles, l’entretien fût clos. Les hommes présents sortirent de la salle laissant le Comte à ses réflexions.
La nuit fut courte et le soleil se levait dans la brume. Les malles étaient transportées sur les chariots. L’administrateur avait lui aussi mal dormi mais ce n’était pas pour les mêmes préoccupations. Ce n’était pas la première fois que le Comte partait en visite sur ses villes et forts mais après la dernière discussion et son ordre d’être accompagné, les visites ne seraient pas amicales.
La plupart des Mestres étaient en poste depuis longtemps sous l’Intendance d’Hucholoup mais les responsables des coffres avaient été nommés par l’administrateur des coffres et eux étaient assez récents.
Quelques heures après l’aube le convoi se mit en branle pour la direction du premier fief. La Barbacane de Senneville serait la première étape.
Les deux hommes se regardaient du haut de leurs montures. Ils allaient faire la route ensemble, l’un à côté de l’autre…..

– J’espère qu’il n’y aura pas de problème de gestion sur mes fiefs. Vous savez quand même que vous êtes responsable des finances ? Que s’il y a des problèmes, vous en serez responsable ?
Cornouille risque aussi sa tête, tout comme la votre.

– Il n’y aura pas de problème Comte. Et s’il y en a, il y aura forcément une explication.
Surprit par tant d’aplomb le Comte se tourna l’homme qui lui avait répondu.
– Nous verrons bien Cher Administrateur !! Nous verrons bien ….

Le convoi descendait en direction de la barbacane de Senneville. L’avant-poste fortifié de la forteresse troglodyte de Senneville présentait des comptes exemplaires. La gestion globale était tout à fait correcte malgré un niveau d’or un peu trop important. Une partie sera envoyée et l’autre sera dépensé dans les défenses.
Les autres fiefs en Okord ne posaient aucun problème. Les niveaux des gardes mangés ce remplissaient et l’or était investi dans le recrutement.
Il restait encore les fiefs en Österlich. Ceux-ci étaient beaucoup plus lointains et difficile à surveiller et à gérer.
Il fallait passer le canal et comme à chaque fois la traversée était chaotique.
Après plusieurs jours de mer, le convoi était ravi de toucher la terre ferme et partit en direction de Fort Tlacopan.
La garnison de Tlacopan était présente et le niveau de nourriture était normal mais la forteresse avait eu quelques famines et la population n’était pas heureuse.
Un petit souci était venu de la dernière forteresse. La garnison présente mais le niveau de nourriture n’était pas assez bien au gout du Comte. Au moins il en était certain, ils avaient plus que participés lors de la malédiction mais là aussi la population n’était pas plus heureuse.
Le plus gros problème venait de deux autres fiefs. Arriver au Palais Ducal de l’échiquier, deux Mestres avaient été convoqués avec leurs responsables. La population avait été invitée dans la salle du tribunal et le jugement avait été expéditif. Les responsables pendaient sur une des façades du Palais. Le Comte ne supportait pas que certains puissent s’enrichir sur le dos de la population et au détriment du Comte……

– Alors ? Qu’est-ce qu’en dit notre Administrateur ?

L’Administrateur baissa la tête face aux quatre corps se balançant……

#16 2017-01-15 17:04:39

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

A justice for all had been proclaimed at the last sling….

La troupe du Comte Piland était arrivé au Palais Ducal de l’Echiquier depuis quelques jours. Ici aussi il avait fait demander au Mestre d’obliger à l’Administrateur des coffres de fournir les livres de compte. Les deux Mestres et Administrateur qui avaient été mis en prison dans l’attente d’être jugés.
La gestion avait été bonne et particulièrement lors de la malédiction. Le Comte sortit de la salle et annonça son contentement aux deux hommes.

– Cela fait et je vous remercie pour votre gestion honorable. Maintenant je veux faire ouvrir la salle de jugement et faites venir les prisonniers dès que ça sera fait.
– Merci Seigneur. Oui je vais faire ouvrir les portes de la salle et faire prévenir la population qu’un jugement va s’ouvrir.

Les deux hommes quittèrent le couloir.
Le comte demanda à un garde.

– Ou je peux boire du vin ?
– Dans la salle des gardes Monseigneur !!!
– Parfait !!!

Deux heures après, la salle avait été ouverte. La population était présente et abondante. En effet, rare était juger des Mestres et leurs Administrateur.
Le Comte était assis comme à son habitude, sur le trône en hauteur. De chaque côté de lui, le Mestre et l’administrateur du Palais étaient obligé afin de conseillé le Comte dans son jugement.
A plusieurs reprises les jugements avaient été cléments mais celui-ci était particulier. La population avait dût faire des sacrifices ….
Depuis quelques minutes le jugement avait commencé ….. Un messager enta dans la salle et essayait tant bien que mal à se frayer un chemin entre les gens pour pouvoir atteindre le trône.

– Laissez passer !!! Laissez passer !!!! C’est urgent !!! Bon sang laissez-moi passer !!!! Comte !! Comte !!!! Un message de la plus haute importance !!! Laissez passer !!!!
Les gens se poussaient sur le passage de l’homme. Les gardes devant le trône sortirent leurs épées à la vue de l’individu.
– laissez passer ce messager.
L’homme approcha la bouche de l’oreille du Comte ; Le Comte se leva du siège pour retomber dessus.
– Pendez-les…..

Un brouhaha parvint de la foule. Le Mestre se tourna vers le Comte et l’Administrateur s’approcha lui aussi.

– Sir !!! Vous ne pouvez pas faire ça !!!
– Si. Je suis votre Seigneur. Je n’ai pas le temps d’écouter des voleurs m’expliqué que ce n’est pas de leur faute. J’ai dit : Pendez-les ….

Le Comte se leva et sortit par une porte malgré les supplications des accusés. Cornouille le suivit.

– Comte !!! Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Une chose abominable. La forteresse a été attaquée ….

Cornouille sur cette nouvelle s’arrêta de marcher.

– Sir je viens avec vous.
– Non je n’ai pas le temps. Fait moi préparé mon cheval avec un cavalier. Je pars maintenant.
– Oui, à vos ordres.

Le Comte avait payé le plus rapide des bateau et la chevauché avait été plus que rapide. A quelques kilomètres de la forteresse, une fumée s’élevait vers le ciel.

– Plus vite !!! Plus vite !!!!

Les portes avaient été défoncées. Les cadavres jonchaient sur le sol dans des flaques de sang. Des ateliers étaient en train de bruler. Des chevaux pas tout à fait mort tressaillaient de souffrance.
Des hennissements étaient mélangés aux plaintes humaines.

– Bon sang…. Allons voir à la cour haute.

Les deux hommes se dirigèrent vers la haute cour. Les murs avaient été rasés. La population commença à sortir de la montagne. Au moins eux, n’avaient pas été massacrés.
Les vides greniers semblaient avoir été vidés mais les attaquants avaient laissé malgré tout quelques sacs de grains. Seules les salles des coffres avaient été pillées. Il n’y avait plus d’or. Si, ils étaient venus pour voler l’or de la statue, ils avaient été très mal renseignés. Les 20 millions de pièce d’or étaient partit depuis pas mal de temps déjà.
Le Comte agrippa le bras d’une femme.

– Que s’est-il passé ?

La femme en larme commença à raconter….

– j’ai entendu dire qu’un petit groupe avait essayé de s’infiltré vers 3 heures du matin. Des lanciers et des espions me semble-t-il …. Puis des bruits de pierre et des cris nous ont réveillés vers 5 heures. Un groupe s’engouffrant par les brèches massacra les soldats de garde mais j’en sais pas plus Comte….
– Ou est l’Intendant Hucholoup ?

Entre deux sanglots.

– Je ne sais pas….

Le Comte se tourna vers le cavalier.

– Essai de me trouver Hucholoup.

Le cavalier s’exécuta.
Le Comte regardait autour de lui. Il devait savoir qui avait décidé de s’attaquer à sa forteresse.
Il vit que certains morts étaient de plusieurs Maisons d’Okord. Un Ost avait été formé mais pourquoi ?
Soudain retournant quelques corps, il comprit que toutes les Maisons étaient des adeptes du dieu ignare. Par-contre, il n’y avait aucun corps d’Huskarl !!!!

– Monseigneur !!! Je l’ai trouvé !!!

Le Comte courra vers le cavalier. Hucholoup était là, allongé sur le sol. Malgré son armure du sang coulait de son flanc.

– Piland, mon ami…. Je suis désolé d’avoir failli. Je m’excuse d’avoir échoué à la défense. J’ai dût de décevoir….

Le comte se mis à genoux près de son ami.

– Qu’est-ce que tu dis ? Tu n’as pas échoué. Tu t’es bien battu mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?
– Non j’ai échoué… Le katadra….. Je n’ai pas pu. Pourtant j’ai reçu un message d’un membre de la Tour. Celui-ci indiquait qu’un Ost se formait. J’ai cru que ce n’était pas pour nous. Je suis désolé d’avoir été idiot.

Le Comte sorti son outre de vin. Il l’ouvrit et la présenta aux lèvres de son ami.

– Bois mon ami. Tu t’es bien battu.

Le Comte se leva et demanda à un gamin qu’il aille chercher un médecin

- Le Katadra !!!

Le Comte courut vers le promontoire.  A la place de l’église, un bloc de pierre brûlait. Les poutres de bois s’étaient effondrées. Les vitraux avaient été brisés et les portes avaient été ouvertes à coup de hache. Tout avait été saccagé à l’intérieur ….
Le Comte ressortit. Il était triste mais ce n’était que de la pierre. Certes ça avait été très coûteux mais la vraie richesse était dans chacun des adeptes de Podeszwa.
Il baissa la tête et tout à coup il vit quelque chose de particulièrement abjecte….. Quelqu’un avait déféqué dans l’église !!! Le Comte sortit.  Et devant le paysage montagneux….
Il hurla :

– Ces abjectes erreurs de la nature. Membres ignares d’Yggnir, ces fous bouffeurs de viande crue sans cervelle et toi !!! Toi qui à déféqué dans un lieu saint !!!! JE VOUS MAUDIS !!!! Vous allez le payé, je peux vous l’assuré.

Toujours face aux montagnes, il prit peur !!

– Bon sang !!! La relique ? Où est la relique ?

Il retourna vers Hucholoup. Celui-ci allait être mis sur un brancard de fortune et partait vers une pièce troglodyte.

– Attendez avant de l’emmener !!

Les hommes stoppèrent.

– Hucholoup !! Où est la relique ?
– Pas dans le katadra…. Comme toujours quand nous n’avons pas de pèlerinage….. Nous le remettons dans son petit coffre…. Nous la cachons comme tu le fait toujours…. 
– Merci hucholoup. Je savais que je pouvais compter sur sa protection. Ils vont le payer, je te le promets….
– je sais….

Quelque chose était claire. Ils avaient cru mettre à genoux Podeszwa en rasant le katadra mais ils n’avaient toujours pas compris que celui-ci n’avait qu’une valeur symbolique. Podeszwa était en chacun des membres et que tant qu’on le priait, Podeszwa existerai. Le Comte Piland avait refusé la statue suite à la demande de Frère Vashem. Partant du simple principe qu’il était dangereux de mettre tous les symboles de Podeszwa au même endroit….. La statue en offrande aux dieux était, elle, ailleurs et bien cacher dans un autre fief et très loin du Katadra……

#17 2017-01-22 13:41:14

piland

Re : Before the dead walking of this shadow, tomorow, this day's ....

Les sentinelles de garde marchent par deux sur le chemin de ronde. La torche éclaire sur une portée de quelques mètres…. mais pas beaucoup plus. Pour se réchauffer quelques petits feux sont allumés dans des guérites en pierre. Les feux ont non seulement le mérite d’avoir chaud mais aussi de converser quelques instants.
La forteresse abrite une population de plus de 8000 âmes. La basse-cour abrite une fois par semaine le marché des paysans du fief et des environs. Une forge cohabite avec quelques écuries. Un entrepôt permet de stocké quelques marchandises et produits et un potager permet quelques agrément aux repas de la cours. Il y a bien sûr les logements de soldats.
Une double porte en bois avec ferronneries sépare la basse-cour de la haute-cour. La haute-cour permet de recevoir les invités d’hôtes ainsi que les membres de Podeszwa. Un petit jardin d’agrément rend cette forteresse moins austère et aide à la contemplation des adeptes. Il se trouve aussi d’autres logements de soldats et les cellules des strolatz.
La population est logée dans la montagne. Les habitations sont de chaque côté d’un couloir plus communément connue sous le nom de rue. Celle-ci permet l’alternation d’habitations avec les magasins et boutiques. Les noms de rue indiquent la rue permettant l’achat ou la fabrication de  produits. Par exemple, la rue des boulangers ou bien la rue des champignonnières……
Des marches taillées dans le granite permettent l’accès aux niveaux supérieurs. Aux étages se trouve la partie seigneuriale. On peut y trouver les chambres, la salle de banquet, celle du trône et des coffres. Sur tous les étages existent des réserves de nourritures et des puis ont été taillé afin de récupérer l’eau de pluie.
L’ensemble de cette « ville » troglodyte est aérée par des ouvertures. L’éclairage, lui, provient soit de puits de lumière soit des torches accrochées aux murs mais aussi de certains vitraux. Tout est taillé ou incrusté dans la pierre donc rien ne peut se cassé.
L’entrée, elle, est séparée du reste par un fossé suivie par un pont levis. La même double porte en bois qui sépare la basse de la haute-cour a été installée mais celle-ci cache une herse doublée d’une autre porte.
Un système de déversement de pierres permet de boucher le fossé mais aussi l’accès aux portes. Nuls attaquants ne pouvaient entrer…..

La forteresse n’a pas de muraille ceinturant l’ensemble de la montagne mais plutôt des morceaux de murs de différent niveau et plus ou moins haut. Beaucoup de caches permettent aux archers de pouvoir viser et décocher convenablement tout en étant protégé. Les lanciers sont principalement en charge des gardes mais aussi de toutes les portes de la forteresse. Les archers, eux, sont dans les guérites, les tours et recoins secrets de la montagne. Les cavaliers et chevalier sont la plupart du temps de repos la nuit même si certains cavaliers renforcent les lanciers en garde statique. Les arbalétriers sont la plupart du temps en embuscade derrière les portes. Celles-ci étaient ouvertes par l’ennemi, une bonne volée de carreaux balayera les premiers rangs.
Reste les strolatzs. Chevaliers de Podeszwa sous la responsabilité de Frère Vashem ou du Comte Piland, ils ont uniquement la charge du katadra. Les plus anciens ont été recrutés et formés par des Strolatz d’Österlich. Devenu aujourd’hui des instructeurs, ils forment les nouveaux aussi bien aux maniements de toutes sorte d’armes mais aussi sur les préceptes guerrier de Podeszwa.

Mais en ce Dorma les choses changèrent……
La nuit est très fraiche en ce Dorma. Les étoiles éclairent une grande partie de la montagne mais la vallée, elle, est dans le noir total.
Les sentinelles marchaient par deux sur le chemin de ronde. Leurs torches éclairaient sur une portée de quelques mètres…. mais pas beaucoup plus. Pour se réchauffer quelques petits feux étaient allumés dans des guérites en pierre. Les feux avaient non seulement le mérite d’avoir chaud mais aussi de converser quelques instants.

Il est 3h15 du matin et un groupe d’hommes approchent de la forteresse profitant des nuages pour se protéger de la lumière des étoiles.
Les archers cachés derrière les rochers et les meurtrières décochèrent leurs flèches et les éliminèrent ce n’était que des lanciers mais ils étaient 100 et appartenaient à l’Yggnir Godefroy….
Un groupe était arrivé sur place pour récupérer les corps quand soudain quelques ombres furtive se mouvaient pour échapper au groupe mais c’était peine perdue. Les 20 espions de Godefroy eurent la même fin.
Au retour des hommes, le capitaine de garde fut prévenu.

– C’est tout !! Les espions on est habitué mais les lanciers ?
– Nous devrions peut être prévenir le Grand Intendant Hucholoup !!! On a eu un message alarmant sur une formation d’Ost.
– Non. Je ne suis pas certains qu’on se fasse attaqué….

Il est 5h00. Hucholoup n’a pas été prévenu.
Une masse grouillante surgit des chemins menant à la forteresse. N’ayant pas eu le temps de donner l’alerte, les 3050 hommes présent furent écrasés par les 35306 hommes de l’Ost de Godefroy.
Malgré la rapidité l’alerte fut donnée dans la forteresse. Les  troupes à cheval revêtirent leurs armures et prirent leurs épées et boucliers. La forteresse était attaquée…..
Un groupe d’ennemis escaladait la montagne par le promontoire. Arriver devant le katadra les premières victimes fut les strolatz et prirent le reste des chevaliers à revers.
Hucholoup se tenait parmi les 1000 chevaliers….

– Pour l’amour de Podeszwa, défendez jusqu’à la mort la forteresse !!! Battez-vous…. Battez-vous !!!! Il en dépend de la vie des nôtres

Le bruit assourdissant des balistes prouvaient la férocité des combats alors qu’une pluie de pierres et de boules en feu achevaient l’existence des bâtiments et des murs. Au vu du passage difficile pour s’approcher de Senneville beaucoup d’armes de siège furent détruit en bas de la montagne. Dans la haute-cour le combat faisait toujours rage. Beaucoup de chevaliers étaient encerclé et aucun ne pouvaient échapper au massacre. A 1 contre 10 l’issue était scellée dans le sang, la douleur et la peur de la mort…. Les chevaliers avaient tué quasiment autant de chevalier ennemis quant à la poignée de cavaliers s’était débarrassé d’une centaine de cavaliers de l’Ost.
Les archers ennemis possédaient maintenant les hauteurs des murailles et continuaient leurs massacres à distance alors que les arbalétriers finissaient d’achever ceux qui avaient été dans les combats.
Hucholoup, malgré ses blessures, était encore debout quand arrivèrent la horde de Huskarl. Comme les autres il s’était battu à 1 contre 10.
Les baillis n’avaient pas eu le temps de s’échapper voir même de se cacher. Quant au lieutenant, il fut une des premières victimes sous les sabots d’un chevalier. Comme tous les autres il était mort l’épée à la main mais n’avait pas eu le temps de s’en servir.
Seul au milieu de la cour et encerclé par les ennemis et il regardait toute autour de lui. Déjà des hommes étaient entré dans la l’Eglise sacré de Podeszwa. Le katadra était en train de se faire pillé. La double porte ouvragée avait été enfoncée et des groupes s’attaquaient à l’effondrement des murs et d’autres hommes y mettaient le feu et repartaient avec des objets en or….
Devant l’horrible spectacle qu’offrait Yggnir et sachant que personne n’y survivrait, il hurla :

– Lâchez les pierres !!!! Protégez la population !!! Ils doivent survivre pour raconter ce qu’il s’est passé !!! Vite, il n’y a plus de temps à perdre…..

Un chevalier devant lui s’effondra et un groupe de Huskarl tombèrent sur lui.

– Mon dieu !!! Que Podeszwa nous sauve…. Ils sont en train de le manger !!!!

Hucholoup reculait. Ce qu’il vit était hors de l’entendement. Une poignée de personne transportaient des blessé pour les lancé par-dessus les murs alors que d’autres se battaient les corps qui se disloquaient sous la rage de leur assaillants.
Les espions durent sortir afin d’exécutés l’ordre de leurs Intendant Hucholoup et un bruit assourdissant ainsi que les tremblements du sol confirmèrent la réussite de leurs dernières actions. Les espions avaient donnés leurs vies pour les habitants de la forteresse troglodyte de Senneville.
Hucholoup, encerclé par l’ennemi, brandissait son épée. Le premier qui approcha fut frappé d’une telle violence que le cercle recula. Ce n’était qu’un simple repli stratégique et bientôt le cercle allait se refermer sur l’Intendant. Les bras d’Yggnir se levèrent pour retomber sur le dernier guerrier survivant, transperçant l’armure.
Hucholoup tenait toujours son épée tomba à genoux jusqu’ un coup de pied l’y fit lâcher.
Il leva les yeux vers l’homme qui l’avait désarmé. Le huskarl avait les yeux exorbités et le regard d’un fou. Du sang coulait de son sourire…
Une douleur fit vacillée Hucholoup sur le côté. Toujours les yeux ouverts, il vit des images apocalyptiques avant que le noir reposant de la mort fasse son office.

Ainsi fut la destruction du Katadra d’Okord……

Dernière modification par piland (2017-01-22 13:42:19)

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