Vous n'êtes pas identifié(e).
Ceci fait suite à la proposition de chasse à courre en marge du pèlerinage pour Gweddnidrup,
les actions sont simultanées à la préparation, ceci n'a aucun impact en jeu ou sur le pèlerinage.
Chacun est libre de participer s'il était présent dans le camps, nous considèrerons la liste des participants
close le 27/12/16 à 23H59, les évènements avancerons un peu chaque jours il s'agit d'une histoire purement RP,
pour le plaisir. Les messagers avaient bien transmis le message dans le camps, Aedeline attendait dans le froid, observant l'aurore sur son cheval, son renard lui tenant chaud dans le cou. Quelques seigneurs arrivaient dans le lointain. Un éclaireur s'approcha :
"Nous avons vu la bête, un grand vieux sanglier particulièrement massif, un très bel animal
-Parfait tenez la meute en alerte, dès que nos invités arriveront nous lancerons l'animal"
Quelques minutes plus tard elle observa ses invités arrivés et leur annonça :
"Mesdames, messieurs, bienvenue. Si vous ne me connaissez pas je suis la Baronne Aedeline, vassale du seigneur Karl Franz de la maison de notre roi. Je ne sais pas quelle expérience de la vènerie vous avez, aussi n'hésitez pas à poser des questions. Nous chasserons aujourd'hui un grand vieux sanglier."
Aedeline attendit les présentations de chacun avant de lancer la chasse.
Pour se remonter le moral face à une malédiction meurtrière lancée par un rancunier, face au pourrissement absurde de toutes ses réserves de nourriture, devant ses chemins remplis de mendiants affamés et de prêtres illuminés, hérétiques ou fidèles égarés pleurnichant aux pieds des dieux, oui bon sang, quoi de meilleur qu’une bonne chasse à courre ? Tout le monde croyait que Sanglant était venu au pèlerinage pour se repentir, même si ceux qui connaissaient sa passion pour la divinité du Sang Sassinaï trouvaient cette excuse illogique. Il était en fait venu surveiller Herbert de Vaucanson, ce vicomte assez fou pour emmener son épée fluorescente avec lui, volée à la divinité folle de rage. Sanglant ne devait pas le laisser se faire remarquer, car Herbert savait beaucoup de chose sur leurs rituels communs… Et puis pendant qu’il chasserait, prierait et tournoierait à l’abri, ses raids de chevaliers « Veines » à l’autre bout du royaume pourraient librement piller les impies au nom de Waldan, par exemple ce baron lâche dénommé Drakki, qui servait les dieux mous.
En arrivant près du sanctuaire profané de Gweddnidrup, il fut intrigué en croyant apercevoir un renard gracieux et magnifique sautiller rapidement entre les pierres usées par le temps. Il perdit sa trace quand il entendit clamer dans un échos lointain qu’une chasse serait organisée. « Interessant » pensa-t-il.
L’esclavagiste s’avança donc vers le regroupement provoqué par les messagers de la baronne Aedeline, tirant derrière lui son cheval Külien noir. L'homme était habillé d’une peau d’ours d’où dépassait le manche d’un glaive, et d’un collier de vertèbres. Entre ses besaces de cuir, un réservoir de javelots saucissonnés dans son dos luisait timidement sous la lueur du soleil. Il fit un ultime pas en avant vers la jeune fille, une gamine étrange qu’on aurait cru servante, au visage angélique entouré d’une touffe de poils roux frémissants, mais dont les yeux malins semblaient tout voir :
- Je suis le vicomte Gerhard Von Festung, Vassal du Marquis Zadams qui est le maître de l’ordre du Dragon. Je vous sais initiée d’Yggnir, bientôt intégrée dans la caste des Forts à ce que j’ai entendu. Je me joindrai à votre chasse au nom de Waldan et d’Ygnnir.
Sa voix guerrière claqua dans la brume matinale. Il attendit dans l’indifférence la réaction des autres participants de la chasse. Puis il reprit avec enthousiasme :
- Je n’ai pas peur de votre sanglier. Il sera vite dans mon assiette, PAR YGGNIR !
Dernière modification par Sanglant Von Festung (2016-12-27 01:33:32)
Les trois compagnons se préparaient à fondre sur la bête. sans aucune pitié. Ils patientaient en attendant et observaient leur différents concurrents. celui qui semblait le plus enclin à leur voler leur victoire était celui qui chevauchait un étalon noir. Mais en voyant arriver leur maîtresse sur le dos de son loup, ils abandonnèrent tout espoir de victoire car la bête pouvait traquer pendant plusieurs mois une même proie.
Aurane s'ennuyait seule dans sa petite bâtisse. Elle était donc partie à la chasse avec sa louve et après avoir ramené vingt cerfs, elle décida de rejoindre la chasse officielle.
Dame Aedeline, acceptez vous des animaux et des fillettes pour participer à votre chasse? j'aimerais y participer avec ma louve et je n'ai que quatorze ans.
Aedeline admirative du loup ne put s'empecher d'en détailler chaque partie, l'examinant comme on regarderai une peinture de maitre. Elle reporta tout de même son attention aux deux convives et leur expliqua :
"Il ne s'agit pas d'abattre une bête, si le but n'etait que d'avoir de quoi manger ce soir il serait déjà mort, une chasse à courre tiens plus du divertissement que de l'efficacité, le but est de faire courir l'animal jusqu'à ce qu'il tombe d'épuisement et de profiter de la chevauchée toute la journée, d'ailleurs nous n'utiliserons aucune arme, seul les chiens blesserons l'animal. Il semble que la personne de plus haut rang ici soit le Vicomte Von Festung, voudrez vous donner l'Hallali lorsque la bête sera acculée?
Et bien sure les bêtes et les jeunes filles sont les bienvenue."
Aedeline fit signe de lancer les chiens, puis fit signe de la suivre alors qu'elle s'élançait après les aboiements.
Dernière modification par Aedeline (2016-12-28 10:52:49)
" Voudrez-vous donner l'Hallali lorsque la bête sera acculée? " Il hocha la tête en souriant : la perspective de porter une traque à son paroxysme l'excitait. Il contempla sereinement la vague de chiens qui s'elançaient dans un nuage de poussière, avec ce recul malsain qui vous fait tout considérer comme des tas de viande animés.
Aedeline suivit, semble-t-il, au galop. Alors Sanglant siffla un son sec et aussitôt ce sont ses cinq chiens qui fusèrent en projettant poils et bave dans toutes les directions.
- Je me demande qui est le plus rapide du loup, du renard ou du dragon , jeta-t-il comme un défi à Aurane qui demeurait là, avant de lancer son destrier à son tour. Le terrain était bosselé et de nombreux buissons frappaient les flancs du cheval. Les hurlements des chiens indiquaient la proximité de la proie, mais il allait falloir un certain temps pour réussir à la débusquer. ..
Aurane lança sont loup vers le cheval de Sanglant.
Visiblement, c'est mon loup qui est plus rapide mais je vais laisser mes acolytes faire cette chasse car ce n'est pas trop mon style de courir après une bête comme cela.
Sur ces mots, elle lança l'animal dans un demi tour mais une femme s'accrocha à l'animal et rejoignit Auane pendant que les deux autres, à pied, courant aussi vite que les chevaux, continuaient la chasse.
Les chiens, guidés par les hommes à pied ayant fait le repérage de la bête arrivèrent et lancèrent le sanglier. La bête commença sa course vers la meute, un monstre de près de deux mètre de long et plus d'un mètre vingt chargea la meute et brisa plusieurs chiens à l'impact, dès qu'il aperçut les montures et leur maitre son cerveaux repris le dessus sur son instinct guerrier et poussa la bête à fuir.
Aedeline s'avança et ordonna qu'on achèvent les chiens, ceux qui avait été percutés ne pourraient plus jamais courir. Elle poursuivit l'animal et en voyant sa corpulence lança aux deux personnes l'accompagnant :
"Une bien belle bête"
Elle se tourna vers le vicomte et lui demanda :
Vous me demandiez pour mon accession au sanctuaire des forts, j'ai en effet plu aux dieux et je compte me rendre au sanctuaire sur le chemin de retour de ce pèlerinage afin de faire valoir mes droits. Voudriez vous m'y accompagner?"
Elle se tourna ensuite vers les compagnons de la vicomtesse courant à ses cotés :
"Voila une bien belle prouesse que de nous suivre à pied. Votre maitresse n'était pas intéressée par ce divertissement finalement?
Dernière modification par Aedeline (2016-12-31 04:13:16)
Non, elle préfère tuer directement l'animal. Et vos chevaux sont bien lent. Avez-vous vu la vitesse du loup? on cour pendant des heures à côté et ça c'est très fatiguant.
Igma dit cela en achevant un chien et en le hissant sur son épaule.
Il fera un aussi bon repas que ce sanglier énorme.
Un tapis de terre est broyé sous les sabots de l'étalon noir külien qui bat des jambes à mesure qu'il s'enfonce dans les fourrés.
Sanglant lève des yeux désintéressés vers les chiens écrasés par le sanglier : des pions cassés, comme quand je perd une armée, se dit-il dans une réflexion révélatrice de sa vision de la politique.
"Le frisson de surprise que j'ai ressenti devant cette bête terrifiante, la sensation que expérimente à présent... C'est quelque chose d'unique qui vous fait devenir prédateur... Je comprends mieux le divertissement d'une chasse à courre", nota-t-il enfin intérieurement.
Il entendit la question de la Renarde et répondit en contemplant son visage :
- Je vous accompagnerai au sanctuaire afin que chacun sache que vous avez ma bénédiction. Vous le meritez. Puis il laissa passer un temps, observant du haut de son destrier au galop les serviteurs d'Aurane à pied, et ne manqua pas de rajouter sur un ton condescendant : Elle m'impresionne avec son loup, Aurane, mais je suis le plus rapide des chasseurs !
Puis, pensant impressionner ces dames, il fusa au grand galop au travers des buissons avant d'arriver à hauteur des chiens, immediatement sans qu'il en connaisse la raison son cheval se cabre et s'écrase violement sur le flanc. Sanglant intacte rampe péniblement dans la boue et découvre avec stupeur les deux grosses billes luisantes qui servent d'oeil au sanglier géant, penché sur son cheval mort, les défenses ensanglantées.
- Merde.
Aedeline réponds aux homme d'Aurane :
"Il ne s'agit pas tant de courir vite que longtemps, c'est une affaire d'endurance que cette chasse, nous pourrions allez plus vite mais il n'y aurait pas tant d'intérêt.
Alors qu'elle discutait elle vit l'action du vicomte sanglant et s'élance vers la bête, un sifflement et son col de fourrure bondit sur le dos du sanglier alors qu'elle passe à toute vitesse au plus proche du vicomte, complètement desaxée de son cheval un bras tendu à raz de sol pour qu'il se rattrape à elle.
Rivile vit l'action d'Aedeline et en constatant que Sanglant, sonné, n'avait pas saisit le bras tendu, elle fonça, bouclier en avant comme une furie. Elle percuta le sanglier, lui arrachant une corne qui se planta dans son bouclier et dans le même temps, elle saisit Sanglant par un pan de son armure et le hissa sur son épaule tout en continuant sa course.
Une fois à une bonne distance, elle reposa Sanglant le laissant reprendre ses esprits et constater que maintenant, son armure avait la forme de la poigne de Rivile.
Vous me devrez une dance ce soir très cher vicomte.
Sanglant eberlué entreprit de reprendre ses esprits : il avait acquis de ses nombreuses batailles un certain sang-froid et surtout une rapidité d'action unique : aussi lorsqu'il vit, traçant dans les hautes herbes une empreinte aiguë, le cheval d'Aedeline d'où jaillissait un bras puissant, il le saisit sans réfléchir ; jusqu'à ce que la montagne velue, gémissant avec le renard qui lui arrache le dos, ne le charge. Aussitôt il exécute un bond hors-norme afin de ne pas être touché par le sanglier et doit pour cela lâcher la main glissante de Aedeline. Le sanglier continue sa course sans toucher Sanglant, sous les jappements effrayés des chiens, glissant dans la boue avant de subir l'impact violent d'un bouclier qui le percute et lui arracha une défense. Dans un râle bestial, la créature semble s'enfuir malgré ses nombreuses blessures...
Sanglant constata qu'il ne touchait plus le sol pendant une fraction de secondes avant d'être posé sur le sol humide. Il se releva immédiatement et compris ce qui était advenu grâce la marque de main dont été frappée son armure.
- Ainsi ce qu'on raconte est vrai, prononça-t-il distinctement. J'ai hâte de danser à vos côtés.
Plus loin se rassemblaient les chiens survivants après cette péripétie, sous les ordres d'Aedeline. Quelle genre de remarque lui ferait-elle sur cette charge ratée qu'on appelle en jargon chasseur gundorien "epic fail" ?
Aedeline laissa ses hommes donner la traque du sanglier avec les chiens, et ordonna à l'un de ses cavaliers de continuer à pied.
Elle pris le cheval et en tendit les rènes au vicomte démonté.
Elle ne fit aucune remarque vis à vis de la tentative téméraire et fit reprendre la chasse suivant le cour normal.
Son renard revint gambader autour des chevaux, ils allaient faire courir la bête une heure de plus mais ses blessures auraient bien vite raison de sa volonté.