Vous n'êtes pas identifié(e).
Mes hommages sages de ce royaume,
Nul ne doute que vos arbitrages avisés visent à garantir la quiétude du royaume et pour cette raison je viens m'adresser à vous en ce jour. En effet, le seigneur Ixarys semble vouloir mettre à feu et à sang les régions des marches des vents pour les façonner à son bon désir avant de nous quitter, ses propres mercenaires le disant mourant.
Mais pour que vous puissez apprécier la situation à sa juste valeur, voici un petit historique de la situation.
Mes compagnons et moi même, jeunes seigneurs, avons gagné nos titres de chevalerie et la gestion de nos domaines voilà 6 mois (2 semaines IRL). Suivant les consignes royales, nous avons remis notre destin entre les mains du Seigneur Burlocks, sire de Basse-Illyrie. Burlocks nous a fait bon accueil, et nous a permis à tous d’éviter une famine certaine qui aurait mis à mal notre établissement.
Nous avons alors bâti, construit, réparé, et planté, comme nos droits seigneuriaux nous y autorisent. Les serfs de toute la région affluaient alors, trop contents d’avoir enfin une source de travail.
Ces colonies se sont bientôt heurtées à l’etroitesse de la Basse Illyrie, et nous avons décidé de nous établir sur plusieurs régions alliées, dont les marches des vents de l’Extrême Est, tenues par le vieillissant seigneur Ixarys. Ce dernier ayant même accordé des déplacements à certains d'entre nous (voir annexe 1).
Abrité derrière ses hautes murailles, le seigneur Ixarys ne perdait cependant pas une miette de tout cela. Laissant nos colonies s’installer, le vicomte fourbissait ses armes et fit officiellement secession de la Saxe le Mardor, 2de phase du printemps de l'an II de l'ère 16. Des messagers sous la bannière du comte Spleen, redoutable mercenaire venu de loin, furent chargés de délivrer un message de peur et de sang à tous les jeunes colons qui avaient eut le malheur de bâtir là où personne n’était établi. Ce serait l’exil ou le bain de sang (voir annexe 2).
A cela, nous avons répondu de manière pacifique en racontant notre histoire, en nous faisant connaître de ce monde, avec pour seul réponse, une autre menace (annexe 3). Le baron Tanis étant toujours , à l’heure où je vous parle, embourbé dans les négociations avec Spleen le mercenaire et Ixarys.
Oui, nous savons qu'il y a un plan de grande envergure derrière cela.
Oui, nous sommes des “grains de sable” gênants dans un engrenage.
Oui, nous faisons bouger l'échiquier.
Mais peut-on accuser des seigneurs pacifistes d'avoir crû ?
Peut on massacrer impunément des fermiers, des transporteurs, des serfs pour un simple lien de fait avec le Seigneur Burlocks ?
Nous n’avons pas les moyens de nous battre, en aucune façons.
Le seigneur Ixarys, que nous pensions allié, n’aurait il pas du rentrer en contact avec nous plus tôt, plutôt que de nous ignorer ?
On peut voir les choses de la manière que l’on veut, tenir qui l’on veut pour responsable de notre situation, ce qui est certains c’est que cela ne nous regarde pas !
Si Ixarys et les saxons veulent se faire une guerre qui dépasse notre compréhension et nos moyens, qu'ils le fassent. Nous sommes pacifiques envers le Seigneur Ixarys, et nous ne saurions être tenus responsable des actes passés du Seigneur Burlocks ou des membres de sa maisonnée.
Au contraire du vassal du sieur Ixarys, Galdor, qui s'est amusé, fort maladroitement je dois dire, à tenter de nous rallier. Comme si nous étions libre de tout engagement. (annexe 4)
Nous demandons donc le droit de rester en ces terres que nous cultivons, ainsi que l'immunité en cas de conflit.
Pour cela nous nous basons sur le précédent suivant :
Un fief situé aux abords d'une Forteresse, ne peut pas être considéré comme une menace qui justifierait son déplacement même s'il est détenu par un seigneur n'ayant aucun lien avec le détenteur de province, issu d'une faction différente ou ayant des divergences de vue et de croyance, voir un antagonisme prouvé à l'égard de ce dernier.
Sans armée pour nous défendre, et sans murs pour protéger nos gens, comprenez, sages du Royaume, que la situation est urgente.
La protection accordée aux débutants n’a pas encore pris fin pour la plupart d’entre nous, et se termine ce jour pour les plus “avancés”.
Il est encore possible d’éviter un bain de sang.
En attente de votre réponse, recevez toutes mes amitiés
Cordialement
Sir Thyrandiel, émissaire du baron Tanis
Annexe 1 :
Seigneur Thyrandiel,
J'ai effectivement reçu votre demande.
J'attendais juste l'explication de ce déplacement.Bienvenue en Marches de l'Extrême Est,
Vicomte Ixarys
Annexe 2 :
Seigneur Thyurandiel,
Vos fiefs, et ceux de vos alliés de la Saxe, ne sont pas les bienvenues sur les provinces du sieur Ixarys.
Le Sieur Ixarys est certes mourant, et ce du fait de votre suzerain Bürlocks. Il ne se rendra cependant pas si facilement, et jamais ses provinces ne tomberont entre les mains de la Saxe. Celle-ci a trop appliqué son joug sur ce seigneur innocent, et, si elle n'agit pas, va en payer le prix du sang.
Je ne souhaite pas rentrer en guerre. Mais je vous préviens juste : que les vassaux de la Saxe quittent la province des Marches des Vents et tout se passera bien.
Mes respects,
Spleen
"Par le Cygne tu Vaincras"
Annexe 3 :
Libre à vous de me dresser un portrait diabolique, même si votre campagne de désinformation ne fera qu'au mieux dresser un sourcil à vos lecteurs, mais faîtes-le au moins en connaissant les raisons de tout cela.
Vous êtes des graines dans mon jardin.
Qui me dit qu'en grandissant, mû par vous-même ou par vos suzerains, vous ne voudrez pas prendre par la force ce territoire ?
Rien.
Et malheureusement, mes précédents avec Burlocks me force à l'excès de prudence.
Et même si certains de vos confrères se rejettent d'être saxon, votre suzerain, Tanis, est vassal direct de Burlocks, fondateur de la Saxe.
Je n'ai pas envie de raser des fiefs de jeunes seigneurs, et cela me répugneras, mais je le ferais si vous m'y forcez.
Vous êtes une menace pour moi et mes héritiers à terme.
Navré.Vicomte Ixarys
Annexe 4 :
Bonjour chevalier.
Je me présente je suis le Baron Galdor non loin de vous dans le classement.
Je voudrait vous faire une offre.
Je vois que vous n'avez pas de suzerain, je vous propose donc de venir vous abritez sous mon aile et être mon vassal.
En échange de votre fidélité je jure de vous protégé.
Espérant un réponse positive de votre part.
Baron Galdor.
Dernière modification par Thyrandiel (2016-02-09 18:36:19)
Cette affaire est en cours de discussion entre les suzerains respectifs des seigneurs concernés.
Bien que ce récit apporte des éléments nouveaux pour la compréhension de chacun, je pense qu'il est nécessaire que la discussion entre suzerain aille au bout avant que le GCO ne se prononce sur cette affaire.
Je suis en effet, comme indiqué par le sieur Thyrandiel, "embourbé dans les négociations" avec le sieur Tanis. Mais aussi avec le sieur Jacquouille, et j'ai tenté le même "embourbement" avec le sieur Bürlocks.
Je n'aurai pas, personnellement, utilisé ce qualificatif, mais je prend bonne note de la considération du sieur Thyrandiel pour la diplomatie.
Je mets tout en oeuvre de mon côté pour trouver une issue pacifique à ce conflit, et regrette que ce jeune seigneur porte ici un sujet qui mérite de resté à l'ombre de nos salons feutrés. Il choisit par la présente de jeter l'huile sur le feu d'une situation déjà tendue... Qu'il en soit ainsi.
Je prie également ledit seigneur de changer le qualificatif ridicule de sa demande : je n'agis pas ici en tant que Mercenaire.
Je comprends bien que les subtilités de notre Royaume sont nouvelles pour ce hobereau, mais on m'a toujours appris qu'il fallait se renseigner avant d'asséner des conneries. Mais sans nulle doute notre éducation fut différente...
Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.
Hors ligne
Seigneur Thyrandiel, je vous remercie d'avoir publié cette annexe 3, qui résume toutes mes pensées.
Mes précédents avec Burlocks me force à une prudence excessive.
L'annexe 1 répond à ceci :
de: Thyrandiel
Hola monseigneur,
Je vous ai envoyé une demande d'installation sur votre fief. En effet mes suzerains, le comte Molag et le compte Bürlocks, m'ont vivement conseillé de déménager ma seconde cité à cet endroit.
Avez vous reçu cette demande ?
Je m'attendais à un ou quelques fiefs de votre part, rien de bien gênant.
Mais c'est désormais plus d'une dizaine qui se sont installés, et pas que des votres.
J'admet avoir été trop indulgent et aurait dû demander des comptes plus tôt (puisque les suzerains concernés ne m'avaient évidemment pas prévenu).
Ce que j'ai fait deux jours avant mon départ, ayant droit à un "que s'est-il passé ?" du seigneur Gargamel et a une explication vaseuse du seigneur Burlocks, et après cela, un silence assourdissant.
J'ai été vassalisé de force pour mettre fin à la guerre Saxo-Galloise après l'effondrement de ma faction, et cette idée me trottait dans la tête depuis quelques temps.
Toute ces installations ont étés la goutte de trop.
Alors c'est fait.
J'ignore à quoi ont pensaient les seigneurs Burlocks et Molag en envoyant leurs ouailles sans aucunes informations sur mes territoires avec ces souvenirs encore vifs de la guerre mais il est évident que ce n'est pas pour des raisons purement amicales et pacifiques.
Je vous réfère encore une fois à l'annexe 3 sur tout mes réflexions.
Dernière modification par Ixarys (2016-02-09 20:47:57)
Crache aux pieds du seigneur Ixarys.
Vous êtes une honte. J'ai honte que vous aillez fait partie un jour de la ligue du Coq. Le seigneur Le Rige doit se retourner dans sa tombe!
Nous n'allons pas mettre le royaume à feu et à sang parce que vous avez un problème d'amour propre.
Revenez à votre place, dans l'oubli le plus total.
Allons, allons ! Reprenez-vous Seigneurs, Chevaliers d'Okord.
Cette affaire doit pouvoir trouver une issue favorable à tous. Que les suzerains respectifs s'entretiennent en privé et règlent ceci dans le calme.
Quoi qu'il en soit, les jeunes Chevaliers, arrivés récemment dans notre Royaume, ne peuvent être tenus pour responsables d'histoires anciennes.
C'est ce que nous tentons de faire, ma Reine.
Malheureusement, le sieur Jacquouille vient de rompre toute communication, et les seigneurs de la Saxe (Bürlocks en tête) refusent d'ouvrir un entretien...
Il est dommage de voir la diplomatie ainsi méprisée...
Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.
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Disons qu'à force d'être pris pour un c** ça saoule un peu.
Le sens de la diplomatie pour un mercenaire à temps complet tel Spleen se limite simplement à négocier avec la cible de son contrat afin de limiter les pertes des deux côtés et arnaquer le client.
Nous n'avons pas à négocier avec un tel personnage.Il n'y a,à vrai dire,rien à négocier,il a des ordres qu'il suivra aveuglément.Nous voudrions cependant bien discuter avec le Seigneur Ixarys,qui ne semble malheureusement pas posséder la même envie.
Dernière modification par Bürlocks (2016-02-09 22:13:57)
Tout d'abord, nous tenons à remercier la reine Ayla et le sieur Ixarys pour leurs interventions.
D'autant que ce dernier reconnaît une part d'erreur dans son manque de communication.
(Nous restons septique quant à la manière dont il répare cette erreur)
Ne souhaitant pas débattre, j'apporte uniquement un complément d'information vis à vis de cette phrase
J'ignore à quoi ont pensaient les seigneurs Burlocks et Molag en envoyant leurs ouailles sans aucunes informations sur mes territoires avec ces souvenirs encore vifs de la guerre mais il est évident que ce n'est pas pour des raisons purement amicales et pacifiques.
Vos terres nous ont été conseillés autant que l'Illyrie et bien moins que la Saxe pour notre implantation. Cependant je pense que vous pouvez aisément comprendre que la Saxe qui est à 35h de route nous a rebuté. Personnellement j'y ai juste racheté mon village natal ainsi qu'une ferme non loin de là pour les vieux jours de mes parents. Je ne comptais pas m'y installer davantage jusqu’à ces derniers jours.
Comme dit précédemment nous avons colonisé les terres alliés qui était proche de nous, sans savoir que la possession de terre gênerait. Le maître des lieux ne se manifestant pas, cela nous a conforté dans notre idée.
Cordialement
Sir Thyrandiel, émissaire du baron Tanis
Dernière modification par Thyrandiel (2016-02-10 00:47:31)
Rétablissons un peu la Vérité :
- Je ne cherche pas la guerre, mais la conciliation dans cette affaire. Toutes mes portes sont ouvertes, et je ne lance des espions ce soir qu'en réponse à 4 vagues d'espionnages (4 jours successifs...) du sieur Bürlocks. "Civis pacem para Bellum", hélas...
- Je n'ai pas été payé pour cette affaire. J'agis de mon propre chef, ayant en effet initialement été contacté pour un contrat. En creusant un peu, j'ai été proprement révolté par les conditions qu'a subi le sieur Ixarys. (vassalisation forcée...? Vraiment...?) Je peux fournir les détails de l'affaire à qui le souhaite.
- Je reste ouvert à toute solution pacifique respectant l'intégrité du sieur Ixarys.
Et cela me fait mal de le redire, mais je revois ici le sieur Bürlocks utiliser les mêmes manières que son prédécesseur Zaki : manipuler de jeunes seigneurs pour les positionner selon ses intérêts, dans l'objectif de récupérer la province d'un homme qu'il a poussé à mourir.
Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.
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Il serait temps de recentrer un peu les choses.
Je n'ai pour l'instant absolument prise aucune mesure sur qui que ce soit.
C'est pourquoi je serais gré au seigneur Burlocks d'arrêter ses espionnages, ce qui me tente de plus en plus de faire de même malgré la menace du seigneur Jacquouille ("Si tu bouges un orteil, je vous rase"), au moins en attendant le dénouement de cette affaire ici.
La solution que j'ai proposé pour cette affaire est un déménagement. Le premier nom m'étant venu à l'esprit a été la Saxe, qui a encore un immense terrain libre, qui, je ne doute pas accepterait avec joie contrairement à moi cette dizaine de fiefs. Mais certes, elle est assez loin. Alors pourquoi la Haute et Basse Illyrie ne trouve-t-elle pas grâce à vos yeux ?
Enfin, je ne comprend toujours pas pourquoi ma terre a été conseillée par les seigneurs Burlocks et Molag.
Pourquoi ont-ils envoyés leurs jeunes vassaux sur une terre qui n'est pas forcèment hostile à eux, mais qui n'est pas prêt a accepter autant de fiefs des vassaux d'un autre, surtout sans m'avoir prévenu ?
Dernière modification par Ixarys (2016-02-10 09:02:33)
Seigneur Spleen, je vous demanderai de cesser de parler de "vassalisation forcée" car il n'y a eu rien de tel.
La situation était que la cause de la guerre n'était plus et les seigneurs de la Gallia Celtae n'avait plus de faction donc je leurs en ai proposé une. Les seigneurs Ixarys et Galdor étaient même très contents de cette nouvelle alliance.
Ensuite, pour clarifier les choses je tiens à donner plus amples informations quant à cette installation de nouveaux chevaliers.
Les terres leurs ayant été conseillée ont été celles de notre chaine vassalique donc faisant partie de celles-ci les marches ont été conseillées mais à même hauteur que les provinces Illyriennes. Votre terre n'a pas été conseillée plus qu'une autre.
Pour ce qui concerne la communication, cela me parait simple. Un chevalier est nouveau dans ce royaume, et c'est pourquoi il est bon pour lui d'entrer en contact avec des alliés pour s'habituer à la communication par pigeon. J'ai d'ailleurs conseillé aux jeunes chevaliers d'entrer en contact avec les détenteurs des provinces sur lesquelles ils s'installent.
La communication est une compétence qui s'acquière en communicant avec ses semblables, Il est selon moi inutile que le suzerain se mêle d'une affaire entre allié et seigneur non-hostile tel que des établissements de fiefs alors que celle-ci peut se faire entre les personnes intéressées. Cela peut même mener à des relations entre les deux seigneurs qui sait
"Content" n'est pas le premier adjectif qui me vient à l'esprit en y repensant.
Soulagé d'avoir trouvé une solution pour mettre fin à cette satané guerre, oui. Mais je ne me suis pas vassalisé de gaieté de cœur.
Si je me souviens bien, vous m'aviez d'ailleurs laissé le choix entre deux solutions : me vassalisez à vous, ou subir une série de mesures draconiennes, avec saisies de provinces, contrat de non-agression pour plusieurs mois et j'en passe.
Quoi qu'il en soit, envoyer 5 jeunes seigneurs dans la nature en se reposant sur leurs initiatives ne me paraît pas très prudent.
Et voilà où nous en sommes aujourd'hui.
Tanis observait dans l'ombre de la salle du conseil les grands de ce monde s'invectiver. L'audience s'était plutôt bien déroulé et Thyrandiel était parvenu à expliquer clairement la situation, sans perdre son calme. Il avait bien changé ces derniers mois, délaissant le puissant guerrier qu'il était pour devenir un parfait seigneur diplomate. Cette pensée le fit esquisser un sourire.
Seigneurs et dames de la cour, je vous salue.
Je confirme les dires du Comte Molag. Les terres d'Ixarys ne nous ont pas été conseillées plus que d'autres. Nous nous sommes d'ailleurs largement implantés en Basse-Illyrie (6 fiefs, sur ce territoire restreint), Haute Illyrie (15 fiefs) et en Saxe (5 pour le moment, en cours).
Si l'on y regarde de plus près, on constate même que la moitié des fiefs implantés sur les Marches des Vents de l'Extrême Est appartiennent au même seigneur : le baron Thybald Greyhold, mon vassal et ami. Et pour cause, son premier et principal fief a été construit sur cette région car notre foyer en basse-Illyrie était déjà trop restreint pour nous.
Et oui seigneurs Ixarys, Thybald Greyhold est né sur vos terres. Je crois d'ailleurs savoir qu'il a pu en discuter avec vous et vous a même demandé conseil.
Alors oui, nous sommes nombreux (8 joueurs actifs à ce jour). Mais si nous avions vraiment voulu "coloniser de force" les marches des vents de l'extrême Est comme vous semblez le suggérer Ixarys, ce n'est pas 12 fiefs que vous auriez vu apparaitre mais 20 ou 25.
Par ailleurs, comme je vous l'ai précisé de nombreuses fois en privé, nous n'avons rien contre vous et étions parfaitement disposés à vous aider dans vos projets pour cette région. S'il est besoin urgent pour vous de libérer telle ou telle colline, nous sommes aussi disposés à négocier, mais il est certain que nous ne déménagerons pas tous nos fiefs de cette région.
Par souci d'apaisement, nous avons retirer ce jour les bannières du comte Burlocks de nos fiefs, pour y lever celles de la Ligue du Coq du Prince Jacquouille.
Notre amitié et notre soutien demeurent aux seigneurs Bürlocks, Gargamel, Molag et à la nation Saxonne qui nous ont accueilli et considérablement aider dans le développement de nos petites colonies.
Dernière modification par Tanis (2016-02-10 11:52:07)
Je... Crois commencer à comprendre tout cela.
Mais je reste malgré tout inquiet de l'action que le seigneur Burlocks pourrait tenter d'exécuter à travers vos fiefs.
Il y a déjà eu un précédent.
La Haute-Illyrie, anciennement la province d'Outre-Rive, avec son Fort Neverland.
Qui était l'ancien propriétaire ? Fornox, mais encore avant ?
Le Rige.
Et comment a-t-elle fini dans le giron saxon ?
Durant la 2nde Guerre d'Osterlich, le seigneur Le Rige a disparu.
Profitant de l'après-guerre et du chaos provoqué par les barbares, son prédécesseur, Zaki, en a profité pour prendre la dite-province.
Après des négociations n'ayant rien donné, un GCO impuissant malgré l'intervention du roi d'alors, le seigneur Godefroy, nous avons fini par trouver un accord à la hâte à l'aide la présence opportune de Fornox, vassal de moi-même et de Zaki.
La province fut d'ailleurs l'objet des installations du seigneur Strategio, alors vassal du seigneur Zaki, sans doute pour consolider son emprise sur le territoire.
Tout cela prit fin avec Gallia Celtae, et revint dans le territoire de la Saxe à la fin de la guerre.
Notons d'ailleurs que le seigneur Strategio n'arrête plus depuis d'essayer de reprendre ce fort dont la Saxe a une revendication pour le moins bancale.
En espèrant que vous comprenez désormais mieux ma réticence.
Dernière modification par Ixarys (2016-02-10 12:34:13)
*Suite au temps de parole des différents seigneurs, et sans se faire annoncer, Dame Thyrandiel s'avança en faisant voleter sa robe rouge et ocre. Elle salua le seigneur Ixarys avec grâce*
Sir Ixarys, glissa-t-elle d'une douce voix, la politique est pour certain un vaste plateau de jeu où il faut avancer ses pions.
*Elle claqua des doigts et un valet vint déposer un plateau de trictrac*
Si l'on regarde le plateau, les seigneurs saxons ont, pour choisir un mot neutre, "mentionné" vos terres à quelques pions. Ceux ci avancent que c’était sans arrières pensés mais vous avez des doutes compréhensibles.
En réponse vous avez passé votre tour sans agir.
Les pions, magie de ce jeu vivant, ont continué à bouger d'eux même en vos terres.
Affolé de leur position, vous avez appelé à l'aide monsieur Spleen ici présent et avez tenté une contre-mesure tardive.
En conséquence le Coq s'est réorganisé pour dissocier jeunes seigneurs et seigneurs au passif belliqueux.
*Délicatement, elle saisit une pièce du jeu*
Maintenant c'est à vous de jouer, qu'allez vous faire ? Dit-elle en survolant du bras le plateau de jeu
Vous avez une grande quantité de choix qui s’offrent à vous.
Allez vous devenir un seigneur sanguinaire à la manière des saxons que vous décrivez ?
Emmenant ces terres vers un cycle de rancœurs et de guerres sans fin que vous connaissez bien il me semble.
Allez vous tolérer leur présence ?
Ignorant le comte Bürlocks auquel ils ne sont plus liés et les intégrants dans votre héritage. Tout en sachant que Spleen a mal négocié son entrée et qu’il devra se distinguer par la diplomatie. Ce à quoi mes seigneurs ne sont pas opposés.
Allez vous surprendre tout le monde et laisser la place à cette nouvelle génération envahissante en ces terres de l'extrême est ?
Renonçant à tous vos projets et à votre rancœur pour placer votre confiance en de nouveaux venus que vous avez libérés par votre dernier coup de tout lien avec ceux que vous considéré comme vos bourreaux. Laissant par la même ces terres dans une paix durable lorsque vous rendrez votre dernier soupir.
Ou bien allez vous sortir un coup divin ?
Coup à même de tout résoudre d’un coup
*La femme aux cheveux de feu sourit*
A moins bien sûr que tout cela ne soit qu’un piège pour les Saxons et que la paix ne vous importe peu.
*Elle regarda sieur Ixarys dans les yeux*
Je ne vous connais pas assez seigneur des marches des vents, je ne peux pas prédire votre mouvement.
La sagesse des ans transparaît dans vos propos et je crois en une solution pacifique, mais j'ai appris à me méfier des bêtes acculées.
Par conséquent j’aimerais entendre vos projets et des projets composés. Car comme vous le signalez, 8 nouveaux seigneurs dans une région si éloignée, Bürlocks ou non, cela déséquilibre le jeu.
*Elle reposa doucement la pièce de bois*
A votre visage je sais que vous l'avez compris, votre dernier coup sera lourd de conséquence. La moindre rancœur pouvant laisser place à une guerre suite à votre départ.
*Elle grimaça*
Je suis navré que notre arrivée en ces terres fassent peser une telle charge sur vos épaules éreintées...
*La dame fit une longue révérence et s’en retourna vers son époux*
Pardon pour mon impudence et ma franchise monseigneur lui dit-elle en passant.
Phrase à laquelle il répondit par un sourire amusé, elle avait toujours aimé ces jeux politiques et appréciait l’indépendance que lui laissait sa moitié.
Dernière modification par Thyrandiel (2016-02-10 13:26:40)
Je tiens à signaler que les discussions entre les seigneurs Ixarys, Spleen et moi-même ont repris.
Regardant Dame Thyrandiel finir sa plaidoirie, Spleen s'avança et tourna autour d'elle.
Elle est brave la petite dame, là, avec son chien-chien.
Elle cherche à nous apprendre les jeux de plateaux ? C'est... mignon.
Quoiqu'il en soit, je vous rappelle le positionnement de la Reine : "Que les suzerains gèrent cela entre eux".
Nous avons donc effectivement rouvert un entretien avec le sieur Jacquouille - pardonnez-moi de court-circuiter les sous-fifres...
Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.
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Sir Thyrandiel se tourna vers ses gardes dans un grand sourire
Connaissez vous la réaction primaire d'un ignare quand il ne comprend pas ce qu'on explique ?
Un jeune garde s'avança, et clama en tapant sur son poitrail
La colère monseigneur!
Le jeune seigneur éclata de rire puis se rasséna un peu
Bien mon brave !
Voyez sieur Spleen, les jeunes sont des ressources.
A contrario il semblerait que certains adultes ne soient bons qu'à mordre susurra un autre garde dans son dos
Il suffit ! déclara le baron devenu froid
Il ajusta sa cape et s'avança au milieu de l'assemblé en prenant un ton grave
Ce mercenaire a beau me divertir, vous comprendrez que je préfère mourir que de traiter avec lui. Comment un chevalier pourrait-il accepter cela ?
Comment accepter une seule condition de quelqu'un qui prend contact pour vous menacer et qui ensuite insulte votre dame ?
S'avançant vers ma reine et s'inclina bien bas
Ma reine, il semblerait que je doive vous désobéir.
Prenez ma tête si vous le souhaitez mais je ne saurais tolérer la façon dont cet arriviste nous traite.
Cependant par cet acte, sachez que vous enverrez un message à tous vos jeunes chevaliers : la chevalerie n'existe pas, il n'y a pas de place pour des fiers nouveaux en ce royaume.
Se tourna vers les représentants des différentes factions et confréries
Et vous seigneurs, je suis curieux de savoir ce que vous pensez de toute cette affaire.
Si c'est là l'image que vous voulez donner du monde d'Okord faites !
Nous n'avons pas chapitre à la diplomatie pour nous y initier
Nous subissons les conséquences d'actes passés
Nous sommes punis pour éviter des hypothétiques actes futurs
Quel intérêt a une telle vie ?
Je n'ai nulle envie de rester plusieurs années cloîtré dans une tour à cultiver ma vengeance tel un pleutre ! Je préfère celer mon destin ici et maintenant !
Je n'ai aucune peur à quitter ce monde !
L'homme aux yeux rouges prit le temps de reprendre son souffle
Mais j'ai encore de l'espoir.
Certains d'entre vous comme le seigneur De Karan ont, malgré mes origines, et en accord avec les règles en vigueur, participé à ma progression.
Je suis content d’avoir connu la plupart d’entre vous.
Sur ce, je prends congé pour vous laisser réfléchir à votre définition de la chevalerie.
Ma reine vous savez où me trouver.
Il prit le bras de son épouse et parti la tête haute, glissant au Seigneur Ixarys en passant devant lui
Il semblerait que votre mercenaire ai choisi pour vous la voix du sang et du feu pour vos terres. Vous ne pourrez plus vous estimé victime des saxons puisque vous produirez bientôt les mêmes atrocités et les même manigance qu’eux.
Sans prendre la peine d'entendre les réponses, il s'enfonça dans le long couloir qui desservait la salle. Parmi les bruits de pas, on l'entendit hurler au loin
Spleen, si vous me chercher je serais en Thalarius !
Un vrai meneur meurt avec les siens !
Dernière modification par Thyrandiel (2016-02-14 00:35:08)
Interloqué, Spleen regarda le baron s'éloigner.
Mais quelle mouche l'a piqué... ?
Pour information, cette affaire est scellée, à mon sens depuis deux jours.
Je remercie le sieur Jacquouille pour nos échanges constructifs.
Spleen le Bâtard, descendant illégitime du Mercenaire et d'une gueuse.
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Interloqué, Spleen regarda le baron s'éloigner.
Mais quelle mouche l'a piqué... ?Pour information, cette affaire est scellée, à mon sens depuis deux jours.
Je remercie le sieur Jacquouille pour nos échanges constructifs.
Malheureusement, certains seigneurs sont cupides... et ne souhaitent pas respecter notre accord. En conséquence, ils ont été exclu de la ligue du Coq.
Avant que le seigneur Burlocks ne vienne geindre ici-même ou sur sa gazette de propagande.
Oui, j'ai massacré son fief sur mes terres.
Car mon suzerain le seigneur Spleen venait de payer le seigneur Molag 250 000 pièces d'or pour son déménagement là-même où s'installa le fief du seigneur Burlocks.
Oui, j'ai rasé son fief car il se paye ma tête et celle de mon suzerain.
Je suis quelqu'un de patient, mais on ne se fiche pas de moi indéfiniment.
S'il recommence, un affrontement armé aura lieu.
Je pris les autres seigneurs, suzerain comme vassaux du seigneur Burlocks de se tenir à l'écart, ils n'ont rien à se reprocher.
Le traité que vous avez signé avec Molag ne me concerne en aucun cas,et aucune clause ne définissait la possession future de cette plaine.
Vous venez de rompre par votre action irréfléchie un traité de paix vieux d'une semaine.
Le traité ne vous concerné en aucun cas.
Vous avez tout dit.