Forum d'Okord

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Le procès

Foulques tremblait un peu, de froid sans doute. Sa chemise rapiécé était bien maigre et il sentait encore pleuvoir sur lui les injures et les rires des gueux qui réclamaient sa tête.

Les mains fermement liées, il attendait, entouré de quatre puissants soldats de la Garde Royale. Comme s'il représentait un véritable danger...! Il pensa, avec amertume, au procès en grande pompe qu'on lui préparait : de toute évidence, il était l'os que le nouveau Roi avait décidé de jeter en pâture à la Cour et au peuple.

Quelques bruits diffus lui parvenaient de l'autre côté de la porte, dans la salle du Trône où il serait bientôt jugé. Des rires. Des éclats de voix sourdes qu'il lui semblait reconnaître. L'habituel bruissement de la Cour s'installant en prévision du spectacle, se reconnaissant avec amitié, respect - et parfois se toisant à distance. Toute cette vie qui papillonnait à quelques mètres de lui, si proche et à jamais inaccessible - cela il en était sûr.

Le grincement la porte le tira de sa nostalgie. L'assistance se leva d'un seul corps, et Foulques aperçut la salle du Trône, improvisée en tribunal pour l'occasion. Il fut poussé par l'un des garde derrière lui, et s'avança au milieu des regards curieux et inquisiteurs.

Le procès commençait.

Bélial

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Re : Le procès

-C'est à cet instant que le loup sort du bois... Murmura le Comte Bélial.

Il était entré en catimini, après tout le monde. Accompagné de Kerberos, le Chancelier se noya dans la foule. Il ne se mit ni trop en avant, ni trop en retrait ; se cantonnant à une place anonyme au milieu de gens anonymes. Là où il s'était toujours senti à son aise. Là où personne n'aurait eu l'idée de regarder.

Calme, les mains posées sur le pommeau de sa canne, son regard s'attarda sur Foulques d'Ambrivière, puis sur Guyard Phauques et enfin sur le trône.

Il sourit.

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Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux

zedicus

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Re : Le procès

*Le seigneur Zedicus entre dans la salle, suivi de plusieurs généraux. Ceux-ci s'installent en attendant.*

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Prince Zedicus,, membre du grand conseil d'okord, créateur de la ligue Occitane.

Ultan

Re : Le procès

Ultan, était également venu au procès. Il avait fait demande afin de pouvoir témoigner.

A qui servirait effectivement son témoignage, Ultan ne le savait point vraiment, mais il estimait de son devoir de dire ce qu'il savait...

Il écouta ce qui se disait. Sans surprise, une partie de l'accusation se dirigeait vers le Roi Godefroy. Cela il s'y attendait, car certains resvaient sans doute encore de revanche...

Amon

Re : Le procès

La jeune femme s’immisça discrètement dans la salle du procès, cherchant des yeux une place tranquille.

Avisant un petit espace, ni trop dans le fond, ni trop proche de la "scène", elle s'y faufila, et s'y installa. Lissant sa modeste toilette, elle se détendit en observant la salle et les présents, attendant patiemment que les choses commencent ...

Fée Nyx

Re : Le procès

*En mettant ses mains en porte-voix, bousculant légèrement ses proches voisins, Dame Fée se dresse et hurle*

Il faut l'écarteler !!!

Helyanor

Re : Le procès

Helyanor avait observé de loin l'arrivée de l'ex-intendant Foulques au milieu de la foule menaçante. Elle avait attendu que toute cette cohue se disperse pour enfin traverser la grand-place jusqu'à la salle d'audience, voulant éviter de lâcher son dossier au milieu d'une bousculade. A présent que la voie était libre, elle s'avança d'un pas décidé jusqu'à l'entrée et se glissa dans l'entrebâillement de la porte. L'assistance était nombreuse, mais il restait encore quelques places. Elle s'installa en bout de banc sur l'un des derniers rangs et cala soigneusement son dossier entre elle et l'accoudoir. Elle aperçut de loin l'accusé qui se trouvait déjà à la barre, entouré de gardes. Elle chercha du regard, sans les trouver, le juge, le procureur et les avocats : le fond de la vaste salle était trop mal éclairé pour y distinguer quoi que ce soit. Il ne restait plus qu'à attendre.

Dernière modification par Helyanor (2015-10-31 19:49:13)

Ixarys

Re : Le procès

L'arrivée des frères Ixarys fut annoncée par le pas cadencé des Gardes Pourpres.
Deux colonnes les encadrait, celle de gauche mené par le lieutenant Djoll, musclé et fin comme une branche. Il sussurrait des menaces aux passants obstruant le passage.
Derrière lui se tenait Forln, un nordien hirsute à longue barbe, maniant une hache dans une main et un massif bouclier en bois de chêne dans l'autre.
Derrière Forln se tenait les deux jumeaux Heiner, d'abord Nehlmar, puis Wolmar, deux rouquins nerveux en permanence, formant un redoutable duo en combat.
La colonne de droite était mené par le seigneur-commandant Logan Grel.
Il se remettait à peine du siège de Laestroit et de ses blessures. Pourtant, son visage semblait apaisé. Son épée, dans son fourreau... palpitait, comme vivante. La foule s'écartait instinctivement de lui, mal à l'aise.
Il était suivi par Caffort, un jeune homme brun charismatique et prometteur, Gren, le meilleur éclaireur des Gardes Pourpres, et sûrement des Marches de l'Est, ayant une balafre le long de la joue gauche, dû à une bagarre de taverne, et Nessa, l'une des rares femmes ayant tout récemment rejoint les Gardes Pourpres. Elle était particulièrement belle, mais les rares ayant été assez stupide pour la toucher avaient perdu l'usage de leur main durant quelques jours.
Entre ces deux colonnes marchaient côte à côte le Vicomte Ixarys et son frère, Dolmas Ixarys. La ressemblance était saisissante.
Enfin, derrière eux, un géant du nom de Siegfrid fermait le convoi, balançant de part et d'autre un gigantesque marteau à deux mains.

Ils arrivèrent à l'entrée du tribunal, où un garde les arrêta.
- Vous ne pouvez pas entrer avec vos gardes. Pas avec tous, en tout cas, s'expliqua-t-il.
Le Vicomte hocha la tête et se tourna vers ses hommes.
- Logan, Djoll, avec moi. Forln, à vous le commandement.
- À vos ordres, je prends le commandement ! répéta le nordien.
Ils entrèrent dans le tribunal.

piland

Re : Le procès

Une femme entra sans faire de bruit. D'une allure banale, Dame Noorunissa Inaya ne laisserai aucun souvenirs à qui que ce soit. Elle avait une simple mission que le Vicomte Piland lui avait confié. Elle comptait bien faire comme toutes les autres; La réussir. Pour une fois qu'elle n'avait pas à faire de kidnapping d'enfants ou bien d'empoisonnement de personnes " dérangeantes ". Sa mission était simplement de rapporter les informations du procés. Le Vicomte n'ayant ni le temps ni l'envie de se déplacer. La dernière promenade lui avait couté chère avec cette satannée embuscade.

Lamétoile

Re : Le procès

Rien de plus normal, que ce procès...
Reste a savoir si celui-ci sera ou non une parodie de justice,
si celui-ci répondra au trop nombreuse questions restées sans réponses lors des débat,
si celui-ci , seras dirigé par des personnes plus compétentes que celles qui ont laisser Okord se rependre dans une guerre intestine.
Reste a savoir si ils savent maintenant, qu'Okord, n'est pas le Royaume d'un Monarque, mais celui des Seigneurs qui le composent.

Le Comte Alester, en était là, las, fatigué, il suivait plus volontiers le cours de ses pensées, que celui du procès.
Cela dit ce procès, il ne l'aurait manqué pour rien au monde, et il était présent, parfois distrait, mais bien présent.

Il c’était installé non loin de la Vicomtesse Amon, et pour sa part il attendait.
Il attendait de voir quelle direction ce procès prendra.

antoine

Inscription : 2014-09-14

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Re : Le procès

Le duc Antoine se leva de son siège lentement, ses vieux os limitaient de plus en plus sa vélocité. Mais son esprit, lui restait aussi vivace que jadis ses 20 ans. Il prit Mordante, l'épée des Ducs de Samarie, par le fourreau et frappa le sol d'un coup sec qui résonna dans la salle.

Les murmures s'était tus, pour quelques secondes du moins. Assez pour que tous entende son accusation.

- Foulques d'Ambrivère, aveuglé par votre position et le profit, vous avez mené un Roi à sa chute ! Sans vos paroles vindicatives cachant mal votre ambition démesurée, vos manipulations et vos mauvais conseils, jamais un seigneur aussi digne, respectable et respecté que le feu Roi Godefroy n'aurait courut le royaume au bord de la ruine, si près, que ses fidèles et loyaux sujets aient dû l'en préserver par les armes. Depuis que vous êtes arrivé en Okord, votre perversion l'a aveuglé, il n'est en rien responsable de sa destitution. Votre venin doit s'écouler avec votre sang mais vous ne méritez pas la décapitation, la pendaison sied mieux aux hommes de votre espèce ! J'ai combattu avec le seigneur Godefroy tel un frère d'arme, c'est un grand chevalier et notre plus grand Roi.

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Marie, gouvernante du clan Samarie.
(HRP: Admin)

Lhassa

Re : Le procès

Dame Lhassa avait mis de l'ordre dans les documents qui s'entassaient devant elle. Elle avait aussi passé un long moment à discuter avec le sire Pylade, le juriste du Marquis Enguerrand, pendant que la salle se remplissait.

Soudain, les accusations du vieux Duc Antoine résonnèrent dans l'immense pièce.

La Comtesse Lhassa se leva vivement et interpella le roi Jacquouille :

Majesté, pardonnez mon intervention, mais si le Duc Antoine a des accusations à porter contre Foulques d'Ambrivère, qu'il intervienne en qualité de témoin de l'accusation, après avoir été convié à donner son avis sur l'accusé et sur les différents actes qui lui sont reprochés !
En effet, si chaque seigneur présent à ce procès se permet de prendre la parole sans y être invité, alors nous n'allons pas nous entendre et ça va être une belle cacophonie !

Elle s'avança, un parchemin à la main.

Nous voulons tous que ce procès soit l'occasion de la manifestation de la vérité, ce qui vous permettra, Majesté, avec la sagesse dont vous savez faire preuve, de rendre une décision juste concernant l'ancien Intendant Suprême. Cependant, la vérité ne peut émerger que dans un climat serein et calme, propice aux débats constructifs et à l'expression des témoins...

Dame Lhassa s'avança jusqu'au au roi puis déclara :
Sire, je vais vous annoncer l'identité des témoins qui ont accepté de témoigner en faveur de l'accusé Foulques d'Ambrivère.
Il s'agit du Duc Gron, du Marquis Bierni, du Vicomte Ultan, du Vicomte Ixarys et de son frère Dolmas Ixarys.

La Comtesse donna au roi le parchemin, avec les noms des témoins de la défense, en faisant une révérence. Puis elle recula de trois pas et toisa Guyard Phauque avant de dire :

J'ai hâte de connaître l'identité des témoins de l'accusation...

Ensuite, elle revint s’asseoir à sa place, près de Pylade de Basétage.

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Le procès

Guyard Phauque sourit à la comtesse Lhassa, puis fit face au Roi :

Majesté, nous invoquons la Coutume de Broucéphile, ayant cours sur le Royaume d'Abrasil dont nous sommes issus, et en vigueur au sein de la tribu d'Oklamord.
Celle-ci, comme chacun sait il lança un regard appuyé à la comtesse et à Pylade de Basétage autorise à l'accusation à ne pas citer ses témoins en début de procès, mais au fil de l'eau.

Bref, quoiqu'il en soit, je vous propose de commencer par convoquer un de nos nombreux témoins ayant désiré témoigner sur la vilenie de cet homme. dit-il en pointant un doigt accusateur sur Foulques.

J'appelle notre premier témoin, le sieur Momo, à la barre.

Dernière modification par Guyard Phauques, Intendant Suprême (2015-11-03 11:23:47)

Momo

Re : Le procès

Cela faisait plusieurs heures que le baron Momo se tenait sur les remparts de la ville à scruter l'horizon en espérant apercevoir la silhouette de dame Eugénie Morgan.
Le baron savait que le procureur l'avait invité à témoigner au procès mais son retard était inquiétant.
Un jeune garçon arriva en courant à ses côtés tout essoufflé.

Messire, le procureur vous demande à la barre du procès pour témoigner.
Ils vous attendent.

Le baron Momo fouilla dans sa bourse et donna deux pièces d'or au gamin qui se sauva aussi vite qu'il était arrivé.
Le baron descendit des remparts d'un pas rapide et se fraya un chemin dans la foule qui emplissait toutes les rue de la cité.
Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver au tribunal et en le voyant arriver un garde l'escorta jusque dans la salle.

Tout le monde était en place. Le roi qui siégeait, les deux avocats de la défense qui s'entretenait avec leur client et le procureur debout au milieu de la salle.

Ha vous voici Baron Momo. Veuillez vous asseoir sur ce fauteuil je vous prie

Le baron s'installa comme il pu dans le fauteuil qui lui paru bien étroit vu son armure et ses armes.

Le procureur Phauques s'avança vers le baron.
Baron Momo, je ne vais pas vous présenter, tout le monde ici vous connait. Pour commencer je voudrai vous demander comment s'est passé pour vous le bal donné en l'honneur du mariage de roxanne de Gundor la fille du duc de Gundor?

Ha, comment c'est passé LE bal? Mais c'était une gigantesque fumisterie ayant pour seul but d'humilier le plus grand nombre de seigneurs d'Okord.
Et vous pouvez imaginez à quel point ils ont pu être fier de leur coup vu qu'ils ont réussi à attirer au pied de leur château le roi godefroy lui-même. L'humiliation était totale.
Et dans quel but tout cela? Probablement un cadeau aux strobidulelatzmachinchoses en vu d'obtenir leur accord pour une immense alliance?

Allons baron vous vous égarez, ce n'est pas pour ce débat que je vous ai convié ici.

Je vous prie de m'excuser.
Oui je sais pourquoi je suis ici, pour dire à tous ce que nous avons risqué, moi et la jeune vicomtesse Eugénie Morgan dans le château par la faute de l'incommensurable bêtise de ce Foulques.
Déjà qu'il ne nous a guère mis en valeur au gundor mais en plus à aucun moment il ne s'est imposé pour mettre en avant la grandeur du royaume.
Pour répondre à un souhait de dame Morgan, ma protégée nous avions réussi à échapper à la vigilance des gardes dans la cour alors que toute la délégation se faisait raccompagner vers la sortie par les hommes en armes du gundor.
Nous n'avions pas compris pourquoi kerberos nous avait cherché au point de se faire blesser alors que nous ne cherchions qu'à rejoindre le bal dans le but de parler à la jeune mariée pour porter à sa connaissance que toute une délégation était bloquée aux portes au lieu de lui rendre hommage.
Il a fallut quelque peu croiser le fer avec quelques gardes pour ressortir et quand nous avions enfin rejoins la délégation sur le retour les autres seigneurs nous ont appris que cet abruti fini n'a rien trouvé de mieux de crier au loup quand il s'est apperçu que nous nous étions esquivé pour ne pas être chassé du château.
Nous serions probablement mort si kerberos n'avait pas risqué sa vie pour venir nous prévenir et nous faire sortir de ce traquenar.
Alors si vous me demandez si cet homme est coupable je ne saurai vous le dire mais si vous me demandez s'il doit mourrir alors ma réponse est oui.
On ne peut mettre en danger la vie de plusieurs seigneurs sans avoir à en payer les conséquences.

Merci baron pour ce témoignage et vous me voyez heureux que vous vous en soyez sorti indemne.
Pouvez vous nous parler de ce qui s'est passé dans le royaume suite au retour de la délégation?

De retour au pays je me suis assuré qu'Eugénie Morgan était bien rentré et j'en ai fais de même en mes terres.
J'ai appris par la suite par missive royale qu'une capitale allait être construite pour que la grandeur d'okord puisse rayonner par delà nos frontières et ainsi montrer à nos voisins que nous n'étions pas des barbares.
Un impôt royale allait être mis en place afin de financer ce projet.
J'ai été loyal car j'ai été convaincu comme beaucoup d'autres que cette capitale pourrait être une bonne chose pour le royaume.
Mais comme le roi, j'ai été berné par l'avidité d'un homme voulant laisser sa marque dans l'histoire.
En effet c'est bien plus tard que j'ai appris que ce n'était pas un projet du roi mais de l'intendant suprême.
Admettons que ce projet puisse être une bonne chose. Mais alors pourquoi faire venir un "architecte(?)" étranger?
Il y a de nombreux architectes okordiens capable de monter des forteresses de plusieurs milliers de pieds de haut alors pensez un château que quelques centaines de pieds, une rigolade.
et la pierre okordienne est des plus robuste.
je ne sais donc pas ce qui a motivé ce Foulques mais je suis d'avis que ce n'était pas pour notre bien.
tirez-en vos conclusions.

Enguerrand

Re : Le procès

Pylade de Basétage bondit plutôt qu'il ne se lève, dès le témoignage terminé. Il pointe l'index au ciel pour prendre les dieux à témoin dans un geste aussi éloquent que sa voix!

Justement, Baron Momo, nous les tirons nos conclusions!
Vous ne sauriez dire si nous sommes coupables mais vous souhaitez notre mort!  Voici donc comment on rend justice dans votre province! Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens? Est-ce là votre devise?
Vous avez risqué la mort, certes!
Mais pas à cause de nous!
A cause de votre entêtement à aller voir la jeune mariée en dépit des gardes qui empêchaient la délégation d'entrer.
Voilà la vérité!
Pourquoi aurait-ce été le rôle de l'Intendant de mettre en avant le royaume d'OKord alors que, de votre propre aveu le roi était présent?
N'est-ce pas au roi de s'imposer et à l'intendant de se retirer?
Que nous reprochez-vous finalement?
D'avoir fait mander un architecte de renommé mondiale, mais qui n'a pas l'heur de vous plaire parce qu'il est étranger?
Si c'est la seule réprimande que vous puissiez nous faire, cela vaut-il vraiment la peine de mort?

Il s'adresse au roi.

Sire, le témoin reconnait, lui-même, que l'érection d'une capitale n'était pas en soi une mauvaise chose. Qu'on fasse venir ici ces fameux architectes Okordiens capables d'ériger des murs de mille pieds de haut qu'ils nous montrent ce qu'ils auraient fait d'un tel projet!
Est-ce d'un tas de pierre dont nous avons besoin, ou de bâtiments reflétant le bon gout, le style, l'élégance dont nos voisins nous taxent de manquer.

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Le procès

Sèchement
Calmez-vous, Monsieur de Basétage. Je vous rappelle que nous sommes ici à l'étape d'interrogation des témoins, non de la plaidoirie. Respectez la procédure ou je vous colle un vice de forme.

Se retournant vers le sieur Momo :
Je vous remercie pour vos réponses, messires.
L'accusation n'a pas d'autre questions et laisse à la défense le loisir d'interroger notre témoin.

Enguerrand

Re : Le procès

Pylade regarde le procureur avec un sourire de défi.

Je n'en suis pas à la plaidoirie, Messire et ce que je viens de dire n'en était pas une. D'ailleurs c'est au roi de dire s'il y a vice ou non et de rappeler à l'ordre les intervenants, et certainement pas vous!
Je voulais seulement souligner le fait que le témoin nous a surtout fait part de ses sentiments et non de faits avérés!
Mais je vous remercie de m'offrir la possibilité de l'interroger.

Il fait une profonde révérence à l'attention du procureur. Puis il se tourne vers le témoin.

Messire Momo!
Vous nous dites que, je cite vos propres mots: " vous avez appris que le projet de capitale n'était pas le fait du roi mais de l'Intendant".
Si vous l'avez appris, c'est que vous ne le saviez pas. c'est aussi que quelqu'un vous l'a dit!

Pourriez-vous dire au roi, qui vous a donné cette information?

Jacquouille

Re : Le procès

Messieurs, j'apprécie vos libertés de points de vue ainsi que la qualité de ce début de procès mais je souhaiterai que chacun limite les attaques personnelles, surtout quand elles n'amènent aucun point objectif à l'accusation ou à la défense.

Baron Momo, désolé de vous avoir coupé la parole.

Momo

Re : Le procès

Merci majesté.
Messire Pilade de basétage, cette information a été maintes et maintes fois répétée dans la salle de la tribune royale et ce en présence du roi godefroy qui n'a jamais démenti cette information et cela me suffit comme preuve.
Si ce n'était pas vrai je suis sûr que le roi se serait empressé de rétablir la vérité.

Sur ce je vais prendre congé car je m'inquiète de l'absence d'une amie proche.
Majesté, messeigneurs je vous salue. dit le baron Momo avec une révérence pour le roi et quitta la salle d'un pas rapide.
Dans le couloir il croisa le jeune gamin et l'interpella.

Tiens petit, une autre pièce pour toi.
Si ceux de l'intérieur veulent me parler tu me trouvera sur les remparts comme tout-à-l'heure.
Et le baron quitta le bâtiment.

Lhassa

Re : Le procès

Dame Lhassa se leva. Le Baron Momo était parti sans y être invité ; cela ne la surprenait guère. Elle se tourna vers le procureur.

- J'aimerais poser quelques questions au seigneur Momo. Pouvez-vous le rappeler à la barre ?

On envoya l'enfant. Ce dernier revint au moins une demi-heure plus tard, tout essoufflé, mais seul. Il s'écria, visiblement navré :

- Je n'ai pas trouvé le Baron Momo ! Il m'a dit en sortant qu'il serait sur les remparts... Il n'y était pas ! Je l'ai cherché un peu partout... Je vous assure... Mais il est introuvable !

Dame Lhassa, le visage impassible, sourit intérieurement. Elle prit la parole :

- Messire Phauque, il faut croire que votre témoin ne souhaite pas assumer davantage ses propos !

Le Baron Momo affirme s'être éclipsé afin d'entrer dans la salle du bal, alors que toute la délégation Okordienne allait se faire raccompagner par les gardes du Gundor après avoir été menacée par ceux-ci. J'espère ne pas être la seule à trouver qu'une telle attitude est totalement inconsciente ! Vouloir entrer dans un palais, gardé par des centaines d'hommes lourdement armés, tandis qu'on n'y est pas le bienvenu, c'est une attitude purement suicidaire...

Je souhaite aussi revenir sur les propos du Baron Momo concernant le projet de capitale. Il affirme que c'était une idée du sieur Foulques d'Ambrivère. Cependant, il se contente de répéter des bruits de couloirs !

J'étais présente en Gundor. Aussi aurais-je aimé demander au seigneur Momo, s'il avait entendu comme moi, le roi Godefroy dire avant que nous quittions la cour du palais : "Nous y allons, j'ai une construction et une invasion à prévoir", ainsi que répéter lors du retour qu'il voulait faire ériger une somptueuse capitale en Okord... A moins que le Baron Momo ait l'ouïe sélective... Mais je crains que nous n'ayons pas la réponse, puisqu'il ne souhaite manifestement plus s'exprimer devant cette cours...

La Comtesse se retourna vers le procureur Phauque et lui dit :

- Il me tarde de connaître le prochain témoin de l'accusation !

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Le procès

D'un air lassé

A nouveau, il n'est pas ici question de donner vos impressions, mais d'interroger des témoins...

Bref, j'appelle donc notre prochain témoin à la barre : le seigneur Zedicus.

J'invite ensuite la défense à appeler ses témoins, dans le but d'alterner (1 témoin de l'accusation / 1 témoin de la défense)

Dernière modification par Guyard Phauques, Intendant Suprême (2015-11-04 17:26:00)

Enguerrand

Re : Le procès

OBJECTION! Votre majesté

Pylade a de nouveau bondit de son banc.

La règle clairement établie par tous les tribunaux qu'ils soient d'Okord ou d'ailleurs, stipule que l'on entend d'abord les témoins à charge et qu'ensuite, seulement, ceux de la défense.  De même, quand les audiences sont terminées, c'est le procureur qui débute les plaidoiries et qui laisse le dernier mot à la défense!
Le mélange les témoignages est propre à embrouiller les débats et ne sert pas la recherche de la vérité, qui est, je vous le rapelle, notre but, Messire Guyard.

Jacquouille

Re : Le procès

Objection accordée.

Le procès commencera l'audition de l'accusé puis avec celles des témoins de l'accusation suivis de ceux de la défense. Le procureur et les avocats de la défense interrogeront tour à tour les personnes auditionnées.

Nous avons déjà laissé passer le fait que l'accusé ne soit pas interrogé en premier.
D'ailleurs celui-ci doit être interrogé avant les témoins de la défense.

zedicus

Inscription : 2014-09-14

Messages : 257

Re : Le procès

Comment jugez-vous son initiative de créer une capitale pour Okord ?
Bien le bonjour seigneurs d'Okord.

La question qui m'est adressé est assez simple, l'ex intendant à voulu créer une capital pour ruiné notre royaume et permettre un affaiblissement de notre royaume. D'après certains rapports l'ex intendant aurait profité de la naïveté et de la maladie de sire Godefroy pour forcer sa décision !
Cette volonté de vouloir construire une capital n'est qu'une preuve de son égo surdimensionné, et de sa volonté de nuire !

Comment jugez-vous le comportement de l'intendant avant la rébellion, et durant celle-ci ?

L'ex intendant a je pense quelques problèmes mentaux et pensait qu'il pouvait manipuler le royaume. Il a voulu un conflit sanglant, la encouragé. Tout ceci démontre bien qu'il n'est qu'un vulgaire espion à la solde d'une puissance étrangère....J'ai en ma possession des documents prouvant que l'ex intendant a des dettes auprès de certaines personnes peu recommandable.
Pour avoir trahi Okord, il n'y a qu'une sentence possible

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Prince Zedicus,, membre du grand conseil d'okord, créateur de la ligue Occitane.

Guyard Phauques, Intendant Suprême

Re : Le procès

VOILA! VOILA! Votre majesté!

Le Procureur Phauques, s'est levé. Il a brandit les bras au ciel pour que ses larges manches retombent sur ses coudes, et les a ramené à lui. Il se décale et avance vers le seigneur Zédicus, qu'il salue d'un léger mouvement de la tête.

L'accusé a profité de la maladie du roi Godefroy!  Des rapports le disent! Et cette maladie a été causée par la drogue qu'on lui administrait...ET QUI? Majesté!
Qui avait intérêt à droguer le roi? Si ce n'est cet individu!.

Il braque un doigt accusateur en direction du pauvre Foulques qui est recroquevillé sur son banc.

Vous avez entendu! Le prévenu était endetté!

Il se saisit d'une liasse de papiers que Zédicus lui remet et les brandit devant la foule.

Les preuves sont là! Ecrites noire sur blanc! Des dettes de jeu!  Le misérable s'adonnait aux turpitudes des jeux de hasard dans les bas-fonds des fiefs les moins recommandables d'Okord. Il empruntait aux mercenaires pour assouvir ses penchants inavouables en leur promettant je ne sais quelle compromission en échange de leur largesses!
LE VOILA! L'Ex-Intendant Suprême, dans toute son ignominie!

Dernière modification par Guyard Phauques, Intendant Suprême (2015-11-04 20:21:49)