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#26 2015-10-08 14:41:28

LeRoux

Re : Une invitation

Ce doit être ici, La Taverne des Bons Rieurs...


Couvert de leurs Peaux de loups, recouvrant leurs armures légères, visiblement des soldats due à l'allure grave de leurs visages à peine perceptible par les têtes de loups leurs servant de capuche,  des cavaliers Nordiens sans aucun blason perceptible de donné l'identité de leurs Maitres...

Les 2 individus qui venaient d'entrée dans la Taverne restèrent à observer la pièce un bon moment, à l'examiner pour détecter un potentiel danger ou trouver une personne précise...

Des Grand Noms D'Okord cétaient attablé à festoyer dans la taverne, le regard du plus vieux, un Homme Robuste d'une taille relativement moyenne, s’attarda quelques instant sur l'aguichante soubrette de la taverne qui s'appliquait à découper de fine tranche de jambon au comptoir... Avant de zieuter sur celui d'un compatriote: Kerberos dégustant un fort alcool au comptoir, son regard se portant alors sur une table dans coin de la Taverne, plus à l'écart des autres ou était attablé une jeune fille et semble t'il son protecteur, un Seigneur Nordien lui aussi.

Au bout de quelques instant, les 2 soldats se mirent à bouger vers la table l'Intendant d'Okord, Foulques, le plus petit soldats restant légèrement en retrait derrière son Commandant.

Le Vieux soldat ne s'arrêta pas et de sa main gauche déposa une Missive porté d'un sceau Nordien, tout en poursuivant son chemin vers la Table à l'écart des autres... Foulques Ouvrir la missive:

Par la présente Missive délivré par mon Fidèle Bras Droit, je vous informe, à mon grand regret, que je n'assisterais pas au Bal donné en l'honneur des seize ans de la demoiselle Roxanne de Gundor. Le Royaume D'Okord traverse une sombre période, le temps n'est pas à la fête alors que le Roi est en deuil... De plus un autre attentat a été commis sur une amie, La Baronne Chloé de Katan. Dernièrement, un invité, Le Seigneur Zedicus, Fils du Roi Fou pourrait passer pour prendre une leçon de vocalise, je tiens donc à le recevoir. Cordialement, Baron LeRoux Seigneur Nordien.

Les 2 soldats arrivèrent à la table, alors le baron Momo, réagit et se mit en travers du chemin de ses visiteurs impromptues.
Le 2 ème soldats en retrait porta alors sa main droite sur le pommeau de son épée, pour la dégainer mais son Commandant l'arrêta.

Baron Momo, je présume, je viens délivrer à l'attention de votre protégé une Missive Diplomatique de Mon Maitre ainsi qu'un cadeau pour lui témoigner de son amitié...

Le Soldat sorti lentement de son imposant manteau, la précieuse missive parfumé entouré d'un ruban rouge et la tendit au Baron Momo, tout en déposant sur la table un paquet emballé d'une peau de loup, ensuite les 2 soldats traversèrent la taverne pour s'attabler au comptoir à la gauche de Kerberos tandis que Le baron Momo ouvrir la missive pour la lire a voix basse à sa chère protégé:

Chère Lady Morgan, j'ai entendu beaucoup parler de Feu votre père et du Duché D'arald qui font maintenant partir de la Légende D'Okord, voici ci joint pour votre anniversaire, à défaut de gâteau, une parure de 16 diamants Du Nord venant de mes propres mines, veuillez la portez lors du Bal. Votre retour me préoccupe, Mes hommes sont discrets comme des Ombres aux nombre d'une dizaine, de bon cavaliers disposant de roussins, de puissante, rapide monture nordienne, ils vous veillerons sans que vous ne pouviez les voire, jusqu’à votre Retour au Nord, en ces temps troublé je tiens à votre sécurité. Votre Ami, Baron LeRoux.

Le Commandant s'adressa à la jolie Soubrette: Jolie coeur, Sert nous Des Tranches de jambons grillés mais pas ses lamelles pour apéritifs ainsi que 2 pintes de ton meilleur cidre. Il faudrait aussi de l'eau fraiche, de la nourritures pour une dizaine d'hommes et de Chevaux mais à livrer très à l'écart de votre Taverne, Fichu pays gromela t'il...

Posant alors une bourse d'environs 500 écus d'or sur le comptoir, Sert à la table De la duchesse Lady Ayla et autres Seigneurs de La Plume Noire une tournée d'alcool et de victuaille de ma part, il en prit une dizaine qu'il donna à la soubrette, voilà pour toi adressant un jolie sourire à cette dernière avant d'ajouter, en détournant son regard sur sa droite, tout en fixant Kerberos: N'oublie pas de resservir le même alcool à mon compatriote, je vois que sa pinte est presque vide. Celui-ci grommela quelque chose, comme un grognement surement un remerciement mais la réputation du colosse le précédait, le commandant du Roux savait qu'il ne fallait pas en attendre plus d'un Nordien comme Kerberos...

Est ce la Hasard si ces 2 soldats s'attablèrent à coté de ce colosse ?? Nul ne peut le dire à l'heure actuelle...

Dernière modification par LeRoux (2015-10-08 21:58:33)

#27 2015-10-08 19:49:08

Pandolf de Kerroperh

Re : Une invitation

Assis parmi les seigneurs et autres soldats de la Plume l'homme lige de la maison De Kerroperh vit plusieurs tournée passer devant lui sans qu'il n'ai droit à une choppe. Il était là assis à la table des maitres mais ce genre de petite attentions marquait bien la frontière existant entre nobles et gens du peuple. L'arrivée des hommes de Leroux fut l'occasion de voir atterrir devant lui une choppe. Les soldats n'ayant rien précisés le tavernier fort à son affaire avait servit le maximum de bières possible en donnant même une à un petit page de la Plume Noire âgé tout au plus de huit ans assis au pied de son maître à même le sol. Même si ces hommes n'était pas de la confrérie ce geste les rendit immédiatement sympathique.

#28 2015-10-08 19:58:56

Seb

Re : Une invitation

Un homme arriva à la taverne et vit un hibou s’envoler.
Il pensa « Tiens je connais ce hibou, on dirait bien que Dame Helyanor assistera au bal »

Il  poussa la porte de la taverne, y entra et se butta contre 2 individus qui étaient en train d’observer la pièce.

« Allons messires, un peu de place là, on ne peut plus rentrer ! »

Voyant que le plus vieux des 2  regarda la soubrette en train de découper le jambon il lui dit à l’oreille « Jolie hein ? »

Il contourna les 2 hommes et remarqua immédiatement la table du sieur De Gunwar et d’un pas décidé, il alla se présenter.

« Mon seigneur bonjour, je me présente Comte Seb, je serai honoré de venir au Bal organisé par le Duché de Gundor. »
Le seigneur lui répondit favorablement d’un signe de tête.

Se dirigeant vers le bar, il remarqua la présence de quatre frères de la Plume.

« Tavernier, 7 pintes s’il vous sied » dit-il en sortant sa bourse .
Il prit 4 bières et alla les offrir à ses amis, puis revint chercher ses 3 dernières bières et alla s’asseoir à la table de la plume. Apercevant le petit page assit à même le sol, il lui lança un écu puis sans mot dire il s’enfila cul sec sa première pinte, puis sa deuxième…

#29 2015-10-08 20:52:00

Lhassa

Re : Une invitation

Le gamin, haletant, revenait d'une course jusqu'au château. Il se faufila au milieu de la forêt de jambes qui se dressaient devant lui, et s'arrêta dans le coin le plus sombre de la taverne. Il tapota sur le bras de l'homme qui somnolait d'un œil. Sa pipe s'était éteinte. Il ouvrit un petit sac, prit une bonne pincée de feuilles séchées et les tassa, tout en écoutant l'enfant qui s'était hissé sur le banc à côté de lui. La flamme de l'allumette éclaira furtivement son visage marqué par une dure existence. Une fumée épaisse à l'odeur douce s'éleva de la pipe.

L'homme caressa la tête du gamin en se levant.

Il se dirigea jusqu'à la table où se trouvaient le Baron Momo. Il se posta devant lui et dit :

- Vous avez les salutations de Dame Lhassa, par la volonté de Podeszwa.

Il roulait étrangement les "r" en parlant. Son chapeau était orné une plume marron. Il portait une veste courte verte foncée et une sorte de pantalon en toile épaisse. Le manche du long couteau à sa ceinture était massif.

- Vous pourrez la saluer de ma part en retour, s'exclama Momo. Mais, dis-moi l'ami, tu n'es pas obligé de placer "par la volonté de Podeszwa" ou "par Podeszwa" à la fin de toutes phrases, hein ! Ne le prends pas mal, mais ça fait vraiment bizarre.

- Chez moi, en Osterlich, le respect, c'est important ! Respecter Podeszwa, c'est important. A chaque instant de notre misérable existence. L'homme à la pipe se tourna vers la table des seigneurs de la Plume Noire et ajouta d'un ton plus bas : Regardez cette femme avec toutes ses plumes. Regardez comment elle se tient... C'est irrespectueux ça... Podeszwa la punira pour ses outrages !

Le seigneur Momo ne pu réprimer un sourire.

- Je pense que Dame Ayla ne crois pas en votre dieu...

L'Osterlichois le reprit, sentencieux :

- Podeszwa juge tous les humains !

Momo hocha la tête en soupirant. Puis, il demanda :

- Dis l'ami, qu'est-ce que tu mets dans ta pipe, je ne reconnais pas l'odeur ?

- C'est de la Datura, par Podeszwa !

L'homme à la pipe prit congé du Baron et se dirigea jusqu'au comptoir.

- Hé ! L'Pierrot ! Le petit, il veut une pomme et des lentilles, par Podeszwa. Sans saindoux les lentilles, ach ! Sinon, j'te les mets dans les dents, comme l'aut'e fois. Tu t'souviens ?

Pierrot Grogrin fit une petite cabriole avant de disparaître en cuisine. L'Osterlichois toisa le géant qui se tenait à côté de lui.

- T'es bigrement grand, toi, par Podeszwa. Kerberos, c'est ça ? Hum... T'as une sacrée réputation... C'est pas souvent que j'te vois ici...

#30 2015-10-08 22:45:31

Bélial
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Messages : 798

Re : Une invitation

-Probablement parce qu'on y est souvent importuné, répondit Kerberos d'une voix morne. Il pivota sur son tabouret et posa un pied par terre. J'allais oublier : tutoyez-moi encore une fois et je vous sors les boyaux. Bonne soirée.

Kerberos se leva, emportant avec lui sa chope. Il n'avait pas bu une seule goutte depuis qu'il s'était assis, de même qu'il n'avait pas prêté grande attention à ce qui se disait autour de lui. Les mots peu amènes du Baron Momo et la généreuse offre du Commandant nordien avaient été accueillies dans une froide indifférence. Le mutisme et le retrait étaient ses plus fidèles alliés.

Kerberos savait qu'on le prenait souvent pour une brute sans cervelle, pour un assassin de bas étage ou même pour un vulgaire garde endimanché. Il n'en avait cure. La plupart de ces jugements émanaient de nobles (qui auraient été étonnés de découvrir sa passion pour le jeu d'échecs), une catégorie sociale pour laquelle Kerberos n'avait que peu de respect ; probablement parce qu'il voyait la crasse sous la mince dorure dont s'entourait le prince prestigieux ou le petit baron. Kerberos n'était pas adoubé, il n'en avait pas besoin ; à ses yeux l'insigne de la chancellerie brodé sur son plastron en cuir lui ouvrait autant de portes qu'un grand nom. Et puis, tôt ou tard, la mort faucherait ses détracteurs. Qu'elle soit naturelle ou non.

Il ne s'agissait pas de vengeance. Kerberos n'avait jamais pris aucun plaisir dans le cadre de ses activités pour le Comte Bélial. Il se contentait de faire ce pour quoi il avait un talent indéniable. Avec le temps, il trouvait une certaine poésie dans la chose. Le décès de la plus insignifiante personne au monde pouvait avoir de bien curieuses conséquences, c'était comme de couper le fil d'une marionnette. Parfois, la sensation était toute autre. Plus sombre. Plus viscérale. Plus lancinante, aussi. Ce soir était de ces fois là.

L'enfant n'était pas le problème. Ça peu paraître atroce au commun des mortels, mais Kerberos -en bon professionnel- les avait toujours trouvé facile à piéger. Non, le souci c'était elle. Il l'avait regardé, et elle avait soutenu son regard. Rien que d'y repenser ses doigts se raidirent sur la chope, tout comme ils s'étaient raidis autour du manche de la dague. Certaines morts réussissaient à le marquer plus que d'autres. C'est à cet instant que ses yeux tombèrent sur Lady Morgan. À mi-chemin entre le comptoir et le reste de la salle, il s'arrêta, comme s'il soupesait des risques inconnus. Kerberos se dirigea finalement vers elle.

-Cet endroit n'est pas fait pour une dame, Baron. Il resta impassible devant Momo, se contentant de jeter un regard circulaire sur le reste de la taverne. Je pense que vous devriez reconduire la Vicomtesse chez elle.

Kerberos poursuivit son chemin sans rien ajouter. Il trouva une table libre, dos au mur et s'y installa ; ce qui l'obligea à défaire l'espadon arnaché sur son dos et à le poser à terre.


Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux

Hors ligne

#31 2015-10-08 23:57:22

Eleanor

Re : Une invitation

HRP : je n'ai pas le temps de poster, je ferai plus long ce week-end...

#32 2015-10-08 23:58:25

pyros

Re : Une invitation

Le Comte Pyros était dans son cabinet privé en Fort Ponalie, avec sire Pardoc, son commandant d’armée.
Pardoc était les derniers commandants de l'armée du comte. Lors de la bataille d'hardor il se trouvait au sein du fief principal du comte pour y assurer la défense. Lorsque le comte avait été libérez, il l'avait aidé a reprendre un peu de force. Pardoc regarda les effectifs de l'armée comtal.

Votre armée se remonte petit à petit messire, fit Pardoc.

Le comte ne s’était pas totalement remis de la bataille d’Hardor. Il avait été blessé lors de cette bataille et sa détention par  le seigneur Zadams. Il regarda son fidèle ami et lui sourit.

Bien, très bien. Avons-nous reçu des informations sur de probable opération de l’ordre ?

Pardoc allait répondre lorsqu’un serviteur  entra dans la pièce. Il s’inclina devant le comte, puis il tendit une missive a son seigneur.

Messire un message de l’un de vos informateurs nous est parvenu.

Pyros pris la missive et la regarda. Apres l’avoir lut il la tendit a son commandant.

Un bal fit Pardoc ?
Il semblerait …

Pyros pris commença a rédigé une lettre.

Pardoc faite envoyer un messager a cette taverne.  Il devra donner cette missive à l’intendant.

Un messager arriva à la taverne et y entra. Il regarda autour de lui et trouva l’intendant du royaume.
Bonjour messire. Voici une missive de mon seigneur, le comte Pyros.

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#33 2015-10-09 01:22:00

Morgan

Re : Une invitation

Tandis que Kerberos s'éloignait et se trouvait une table libre, Momo relâchait la pression sur les manches de ses deux fendoirs. Les paroles du géant étaient brèves mais résonnaient encore dans l'esprit du Baron qui avait posé les mains sur ses armes dès qu'il l'avait vu se diriger vers leur table.

"Eugénie, marmonna le Baron Momo tout en fixant toujours du regard le colosse maintenant assis, je me demande bien de quoi il se mêle mais il n'a peut-être pas tord. Partons ailleurs !

- Non Momo, s'il te plait, répondit la jeune fille en posant un regard suppliant sur son protecteur, tu as fait demandé un plat spécial pour mon anniversaire ce soir, restons comme prévu, je t'en prie. Je ne vais pas continuer à me cacher sans cesse, comme tu le disais le bal va de toutes façons mettre fin à mon anonymat ! Personne ne tentera rien ici, trop de nobles sont attablés partout on y est plus en sécurité qu'ailleurs ! D'ailleurs c'est peut-être ça qu'il veut en fait ce... comment tu l'appelles déjà ?

- Kerberos, fidèle homme de main du sombre Comte Bélial. Une armoire à glace qu'il vaut mieux ne pas croiser sur sa route... je le soupçonne de pas avoir les mains très propres.

- Faudrait qu'il se les lave alors, plaisanta Eugénie avec un sourire entendu à destination de Momo ! Il n'a pas l'air de nous vouloir du mal en tous cas, bien que son regard et son allure me font froid dans le dos ! Pourquoi disais-tu vouloir te venger de lui quand tu es entré ? Pourquoi sembles-tu si disposé à l'affronter ?

- C'est un assassin, j'en suis sûr, il a du sang sur les mains, il est fait pour tuer. je connais bien le genre d'arme qu'il porte généralement dans son dos. C'est un espadon comme ceux qu'apprécient les membres de la guilde des guerriers de Blancherive en Bordeciel là où j'ai effectué ma convalescence. J'ai appris à les connaitre et en ai vu briser en deux de redoutables combattants d'un simple coup puissant de ces espadons. C'est très simple d'éviter des coups trop puissant grâce à une grande connaissance des techniques d'esquives. Mais ces guerriers sont très efficaces car ils les maîtrisent pratiquement toutes. Et je pense que ce Kerberos est de ce genre de guerrier. Donc peut-être qu'un jour ce sera lui qui me brisera ou moi qui offrirait deux nouveaux fourreaux de peau à mes fendoirs à gobelins. Et son maître, son maître... c'est le mal en personne, avide de pouvoir il veut tout entre ses mains !
Je veux me venger d'eux, du maître et de son serviteur car ils ont détruit ce qu'avait construit mon suzerain, ton Père. Ils ont unis le Royaume contre le seul Roi qui méritait vraiment la couronne. Ton Père voulait apporter la paix et la prospérité à Okord. Je lui avais dit maintes fois que les Seigneurs d'ici étaient trop occupés à leur petites luttes de pouvoir, à leurs petites guerres stériles et qu'il fallait frapper un grand coup, repousser tous nos détracteurs dans leurs retranchements. Il ne voulait pas utiliser ainsi la puissance d'Arald mais les faits qui suivirent m'ont donné raison. J'en tremble encore de colère quand j'y songe ! Mais tant que j'ai la charge de votre sécurité je me dois de reporter tout ceci à plus tard.

- Alors stop, n'en parlons plus. Les temps changent tu sais, et peut-être que ce Bélial n'est pas si mauvais que ça et qu'il pensait vraiment défendre les intérêts du Royaume? Après tout mon Père l'a nommé Grand Chancelier d'Okord non ? La seule décision royale qu'il ait eu le temps de prendre et elle est toujours en vigueur ! Bon, Momo l'heure du dîner approche, je vais me préparer je reviens, attends-moi ici."

Eugénie se leva devant le regard étonné de Momo devant ce qu'il venait d'entendre. Bélial pas si mauvais que ça ? La Vicomtesse s'éloigna en direction des chambres. Le Baron observa l'activité de la taverne, vérifiant que personne n'avait soudainement l'idée de suivre sa protégée. Il s'aperçut vite que Kerberos avait repéré le départ de sa protégée, il se répéta dans sa têtes les paroles insensées d'Eugénie en soupirant : elle est bien comme son Père, elle arrive à voir le bien même dans la plus ténébreuse personne !

Dernière modification par Morgan (2015-10-09 01:25:03)

#34 2015-10-09 01:22:49

Foulques, Intendant Suprême

Re : Une invitation

Consciencieux, Foulques continuait de compléter le parchemin que lui avait confié le héraut de Gundor :
- Wildor Ixarys et Dolmas Ixarys, de la Maison Gallia Celtae ;
- Baronne Katan, de la Maison de la Tour ;
- Duchesse Acidalia Toadfoot, de la Maison Occitane ;
- Baron Momo, de la Maison de la Feuille de Chêne ;
- Vicomtesse Eugénie Morgan, de la Maison de la Feuille de Chêne ;
- Comtesse Lhassa, de la Maison de la Feuille de Chêne, et son escorte personnelle ;
- Duchesse Ayla, de la Maison de la Plume Noire ;
- Comte Zadams, de la Maison des Justes ;
- Comte Zyakan, de la Maison de la Plume Noire ;
- Vicomte Pandolf de Kerroperh, de la Maison de la Plume Noire ;
- Vicomte Spleen, de la Maison Spleen ;
- Marquis Foxhound, de la Maison de la Plume Noire;
- Comte Bélial, de la Maison du Lys ;
- Vicomte Andior, de la Maison de la Plume Noire ;
- Baronne Helyanor, de la Maison de la Plume Noire ;
- Roi Godefroy, de la Maison du Coq ;
- Comte Seb, de la Maison de la Plume Noire ;
- Comtesse Eleanor, de la Maison de la Tour ;
- Comtesse Pyros, de la Maison de la Feuille de Chêne , et sa garde personnelle ;
- Vicomte Oman, de la Maison des Ombres ;
- Vicomte Ultan, de la Maison de la Plume Noire ;
- Vicomte Molag, de la Maison du Saint Ordre des Clefs de Damoclès, et son écuyer ;
- Comte Gowann, de la Maison de la Plume Noire ;

Il remarqua, avec une certaine satisfaction, que beaucoup de nobles avaient répondu à l'invitation. Ils comprenaient sans doute, comme lui, qu'il était important pour la reconnaissance d'Okord de venir nombreux à ce tournoi, pour que la renommée du Royaume se développe ! Ils verraient bien, ainsi, que les mœurs tribales et quelques peu barbares des premières heures avaient disparu, et que la noblesse d'Okord était tout ce qu'il y a de plus honorable.
Il fut heureux de voir que beaucoup de membres de la Maison de la Plume Noire s'étaient rendu disponibles, et fut honoré de constater que le Roi était présent. En revanche, il ne put s'empêcher de tordre le nez en remarquant qu'aucun seigneur de de la Confrérie des Ombres ou du Saint Ordre des Clefs de Damoclès ne s'était encore montré... Quel dommage, vraiment, quel dommage...

En soupirant, il espérait que, d'ici Vendor prochain, les derniers retardataires se feraient connaître...

#35 2015-10-09 15:37:15

rafadnar

Re : Une invitation

"Un homme arriva tout essoufflé d'avoir parcouru tant de lieux à essayer de rattraper son destrier, après avoir été éjecter du cheval lors du passage d'un ruisseau"

Mes excuses messire foulques, dans ma hâte de servir mon suzerain, le Duc Rafadnar, j'ai préjugé de mes qualités de cavaliers et me voilà, en piteux état pour vous signifier le regret de mon maitre de vous annoncer que son âge ne lui permettrait pas de faire la voyage pour ce bal, la plume étant suffisamment représentée, pour que son absence ne soit pas dommageable au prestige d'okord et ni à la faction de la plume noire, avec tout mon respect; je repars rejoindre mon maitre...

#36 2015-10-09 17:17:43

Oman

Re : Une invitation

En cette belle fin d'après-midi, je poussais la porte de la Taverne des Bons Rieurs, bonne humeur et odeurs d'alcool s’échappèrent aussitôt.

Au moins une taverne qui ne fabule pas marmonnais-je dans ma barbe.


Je franchis le seuil et me dirigea vers le tavernier.

Brave homme, servez-moi une cervoise et vous me rendrez cette journée parfaite.

Me retournant vers Foulques

Seigneur, Moi Oman, chef de la confrérie des Ombres me joindrais avec honneur et joie au bal annoncé.

#37 2015-10-09 18:25:04

Helyanor

Re : Une invitation

Regardant par la fenêtre qui se trouvait derrière son comptoir, Pierrot Grogrin aperçut au loin deux cavaliers qui s'approchaient à bride abattue. En quelques minutes, ils arrrivèrent devant l'auberge et sautèrent au bas de leurs chevaux fourbus par le long voyage. Il y avait là un jeune guerrier en armes, de haute stature et solidement bâti, accompagné d'une femme à qui il était bien difficile de donner un âge. Cette dernière tendit sa main gauche revêtue d'un gant de fauconnerie et un hibou s'y posa. Sans plus attendre, les deux voyageurs poussèrent la porte de l'auberge.
"Bon, on dirait que c'est bien là... Es-tu sûre que ton hibou dressé a bien délivré notre message?
- En tout cas, il ne l'avait plus à la patte à son retour. Nous sommes arrivés à temps, nous allons bientôt savoir si nous sommes attendus."
Le vicomte Andior et la baronne Helyanor, car c'étaient eux, allèrent se présenter au héraut de Gundor et reçurent la confirmation que leur missive lui était bien parvenue, après quoi ils s'avançèrent vers le comptoir. L'aubergiste jeta un coup d'oeil inquiet au hibou qui commençait à s'agiter.
"Il ne va pas faire du grabuge, votre bestiau ?
- Il n'est pas habitué aux endroits fermés, ni à cette foule. Il vaudrait mieux, en effet, ouvrir la fenêtre pour qu'il puisse sortir."
Pierrot Grogrin s'exécuta, et sursauta au passage de l'oiseau qui s'élançait au dehors.
"J'espère qu'il ne va pas s'attaquer à la basse-cour ou crever les yeux des chevaux.
- Non. Par contre, si vous avez des rats ou des souris, il en fera son affaire."
Entre temps, Andior avait aperçu, attablés, les autres membres de la Plume arrivés avant eux.
"Dame Ayla est déjà arrivée, ainsi que quelques autres. Allons les rejoindre. Aubergiste, offrez une tournée à la table de la confrérie de la plume."
En disant ces mots, Andior posa quelques pièces d'or sur le comptoir. Helyanor, quant à elle, y déposa trois perdrix qu'elle venait de sortir de son sac.
"Mon hibou a attrapé ces volatiles pendant notre voyage. Faites-les rôtir et servez-les à la table de la Plume."
Andior et Helyanor se dirigèrent vers la table où étaient déjà installés les autres membres de la plume.
Cependant, la matriarche, plus habituée à parcourir les sentiers de montagne qu'à se frayer un passage dans la cohue d'une auberge, fut abordée par un groupe de soudards avinés. Le plus hardi d'entre eux se dressa devant elle.
"La damoiselle cherche de la compagnie ?"
- Damoiselle ? on voit bien que vous avez trop bu." répondit-elle avec un demi-sourire.
Elle voulut passer son chemin, mais l'ivrogne posa la main sur son épaule. Elle tira alors une petite dague de sa manche et, d'un geste rapide et précis, se retourna sur lui et lui fit une belle balafre au visage.
"Mais c'est qu'elle griffe, la vilaine ! C'est tout ce qu'elle a en boutique ?
- Cela fera effet dans quelques minutes."
Helyanor rangea sa dague et resta campée, imperturbable, devant l'ivrogne, qui prit soudain une mine terrifiée avant de s'écrouler au sol en hurlant. Andior avait observé toute la scène sans intervenir : il savait qu'Helyanor n'avait besoin d'aucune aide en pareil cas. Il s'avança vers elle, l'air amusé.
"Toujours ce bon vieux poison hallucinogène, n'est-ce pas ? Suis-moi, nos amis nous attendent."

Dernière modification par Helyanor (2015-10-09 19:00:58)

#38 2015-10-09 20:22:08

Ultan

Re : Une invitation

Messire Ultan, Messire Ultan...

Ultan se retourna. Son Intendant, Ganelon, arrivait en courant vers lui, Ultan sentit les ennuis venir...

Messire Ultan, un bal...

Les yeux ronds, Ultan regarda Ganelon. Mais que diable voulait-il dire ?

Messire Ultan, un grand bal rassemblant la Noblesse. Il vous faut y aller...

Aller à un bal, mais pourquoi donc voulez-vous que j'ailles me dandiner, Ganelon ? Vous savez bien que j'ai ces mondanités en horreur...

Messire Ultan, vous ne pouvez pas passer votre vie à chevaucher, à travailler avec vos paysans et à parcourir vos terres afin de voir si tout va bien. Il vous faut vous montrer auprès de vos Pairs et de la Noblesse d'Okord !

Voilà qui ne convient guère, mon cher Ganelon...

Seigneur Ultan, vous devez aller à ce bal. Si vous ne faites point l'effort d'y aller, afin de discourir avec de de gentes Dames et de preux Seigneurs, je quitte votre service !

Mais Genelon, vous estes au service de notre famille depuis plus de 30 ans. Vous avez servi fidèlement mes parents, et moi même depuis tant d'années...

Précisément Monseigneur, vous devez m'écouter, au moins pour cette fois !

Ultan eut un petit sourire en coin. Combien de fois n'avait-il pas entendu déjà cela ?

Allons Ganelon, puisque vous semblez y tenir tant, j'irais à ce bal.
Apportez-moi mon écritoire, que je fasse belle lettre.

Ultan regarda l'invitation que lui tendait Ganelon, avant d'écrire sur le parchemin...

Moi, Ultan de Toward, aurait le plaisir et l'honneur de venir au bal de la nouvelle Lune, en l'honneur de la Damoiselle Roxanne de Gundor.

Puissent tous les Dieux veiller sur la maison de Gundor, et lui apporter honneur et prospérité.

Ultan de Toward
Vicomte et Intendant d'Ittifak
Seigneur de la Maison de la Plume Noire

Voilà, tu peux faire porter cette missive à qui de droit. Es-tu satisfait maintenant Ganelon, car j'ai un problème de moulin en mes terres du Krak du Sud que je dois aller régler ?

Ganelon eut un grand sourire...

Je crois bien que je vais rester à votre service, Messire Ultan...

Dernière modification par Ultan (2015-10-09 20:31:21)

#39 2015-10-09 20:37:06

molag

Re : Une invitation

Deux hommes entrèrent dans la taverne, ils étaient en sueur à force, semblerait-il, l'un d'avoir courut avec un gros sac qu'il ne laissait personne porter à sa place et l'autre d'avoir transporter d'encore plus grosses valises.

pffou !

Bonjour à tous, je suis le vicomte molag et voici mon écuyer Jérome.

J'espère ne pas être en retard pour annoncer ma venue, j'ai fait de mon mieux pour arriver ici, c'est fût un voyage bien plus rude que je ne l'aurai pensé.


Comme je disais, je viens me joindre à vous à ce bal en tant que membre éminent du culte de l'Appeltrëow. Je suis également une clef du saint ordre donc nul besoin de faire cette tête intendant Foulques.

Sur ce, je suis épuisé et vais donc partir à la rejoindre d'un coin où me reposer en attendant le départ

Sur ce, les deux nouveaux arrivant s'éclipsèrent en guète d'une banquette ou autre type de siège

#40 2015-10-09 21:22:36

Bélial
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Re : Une invitation

Kerberos ne se leva pas tout de suite. Il laissa le serviteur du Duc Rafadnar faire sa déclaration et observa l'arrivée du Vicomte Oman. Il reconnut également le Vicomte Andior ainsi que sa fidèle vassale, Helyanor Griseplume. Kerberos profita du chahut provoqué par l'altercation pour quitter sa place, abandonnant sa chope de bière. Il s'approcha du Baron Momo avec détermination ; un observateur attentif n'aurait pas manqué de remarquer que le colosse faisait rouler quelque chose entre ses doigts. Un bijou peut-être...

-Désolé.
Sans autre forme de procès Kerberos plaqua son avant-bras sur la gorge du Baron, collant celui-ci contre le mur.
-Ne luttez-pas, ce n'est pas ce que vous croyez. Chuchota le mastodonte à l'oreille du Baron. Morgan d'Arald la portait sur lui quand il est mort. Je crois qu'Eugénie mérite de la récupérer. Sa main libre se faufila contre celle du Baron Momo, glissant entre ses doigts une lourde chevalière ; elle était ornée de la croix d'Arald. Si vous avez à cœur de préserver son bonheur gardez-la loin des intrigues de la Cour et surtout, gardez-la loin de Lui. Vous ignorez ce dont Il est capable... Maintenant dégagez-vous et frappez-moi... Il arrive.

Comme pour souligner la lugubre affirmation, l'écho d'une cavalcade succéda aux mots de Kerberos.

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Le char était immense, six hommes auraient facilement pu y tenir. Il était d'un noir de jais, cerclé de fer clouté et doté de larges roues capables de résister aux ornières traitresses et aux plaques de glace. Forcer la porte rectangulaire qui constituait son unique moyen d'entrer relevait de l'impossible. Deux touches de couleur venait altérer l’austérité de la terrible machine : une fleur de lys ainsi qu'une couronne ; toutes deux peintes d'un jaune vif. L’attelage se composait de six shires à la robe sombre et aux fanons fournis, ils bavaient et hennissaient comme des damnés. Neufs cavaliers encadraient le char. Cinq d'entre eux n'étaient que de braves soldats, comme on en trouve dans toutes les seigneuries, arborant les armoiries de leur suzerain sur la cape. Les quatre derniers en revanche n'obéissaient pas à l'armée régulière, ça se voyait. Ils ne portaient aucun casque, leur équipement était éclectique et ils arboraient la même armure de cuir souple que Kerberos ; mais surtout eux chevauchaient à la hauteur du char. Trois hommes et une femme. Une femme à la peau cuivrée et aux cheveux bruns. Sa délicate chevelure se serait certainement trouvée embellie si la partie droite de son crane n'avait pas été rasée au niveau de la tempe, dévoilant ainsi une longue estafilade qui courrait de son oreille jusqu'à son nez mutin. Deux cimeterres pendaient à sa ceinture. On sentait tout de suite qu'elle était de la race des meneuses.

Toute la compagnie mit pied à terre, observant la taverne d'un air dubitatif. La femme aux cheveux brun cracha par terre, puis elle s'approcha du char. Quelqu'un à l’intérieur tira une persienne. Un homme murmura quelque chose et la femme opina.

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La porte de la taverne s'ouvrit, dévoilant la femme et ses deux cimeterres. Son regard vide parcourut rapidement la salle, évaluant des hypothèses inconnues, puis se posa sur Kerberos.
-Arrête de jouer, ordonna-t-elle. Il est là. Nous sommes tous là. Elle passa sa tête sous le chambranle de la porte. Venez, Monseigneur.

Deux soldats entrèrent, suivis de la frêle silhouette du Comte Bélial de Karan. Il avançait lentement, encapuchonné comme à son habitude, prenant appui sur sa canne. Trois lourdes médailles dorées étaient accrochées à son cou. Celle de l'Ordre des Chevalier de la Fleur de Lys, celle de la Chancellerie et enfin celle du Grand Défenseur d'Okord, remise par le Roi après la Seconde Guerre d'Osterlich. Une boutade à la mode dans la capitale disait que Bélial de Karan ne finirait pas enterré mais fondu. L’intéressé ne semblait pas s'en formaliser, apparemment occupé à dicter ses volontés à deux jeunes intendants qui se fondaient dans son sillage, recopiant ses mots sur des tablettes de cires avec un style.

-... enfin vous signifierez à ces impotents du Sud qu'ils doivent toujours le tiers de leur récolte au royaume. Dites leurs bien que nous comptons nous rembourser, même si cela doit se faire sur les cahutes en chaume qui leurs servent de masures. Le Comte s'arrêta, semblant comprendre un peu tard où il se trouvait. Il renifla. Puis il passa un index curieux sur le comptoir qu'il reporta sous ses yeux inquisiteurs. J'espère qu'il ne s'agit pas d'une mauvaise blague du Gundor, s'exclama-t-il d'un ton venimeux. Je manque cruellement d'humour ces temps-ci.

Dernière modification par Bélial (2015-10-09 22:10:09)


Seigneur de Ténare ; Marquis de Falcastre
Maître du Palais ; Gardien du Trésor Royal
Chevalier au Léopard ; Chevalier de l'Ordre des Fondateurs royaux

Hors ligne

#41 2015-10-09 21:51:48

Momo

Re : Une invitation

Une fois le comte Bélial arrivé au comptoir Kerberos replongea son regard dans les yeux du baron Momo comme pour lui resignifier le conseil qu'il lui avait donné peu avant.
le baron Momo compris qu'il se devait de réagir. Il enfonça son pouce sous le biceps du bras qui le maintenait tout en le repoussant de son autre main et dans la foulée il mit un vigoureux coup de coude dans la mâchoire du demi-géant sans toute fois y mettre toute sa force.
Evidemment ce coup n'était pas destiné à blesser.
Kerberos fit un pas en arrière un petit sourire aux lèvres puis se retourna pour rejoindre son maître.

Encore haletant de la surprise de l'attaque, le baron se rassit et vida son verre.
Le coeur battant il entrouvrit sa main et il eu du mal à croire ce qu'il voyait. Il avait sous ses yeux ce qu'il avait toujours vu au doigt de son seigneur et maître le grand Morgan 1er. Sa chevalière ornée de la croix d'Arald.
Ainsi cela confirmait ses doutes. Bélial était à l'origine de la mort du grand duc du nord, roi d'okord.

Décidément kerberos est des plus surprenant. se dit le baron Il faudra que j'essaie d'avoir une petite discussion avec lui en privé pour essayer d'en savoir plus. Il faut que je sache comment ça c'est fini.
Et il faudra que je le remercie malgré tout car cette chevalière revient à sa place.
Quelle surprise pour Eugénie cela va être quand elle va redescendre de sa chambre.

Il referma son poing bien décidé à le ne rouvrir que devant Eugénie pour lui présenter la chevalière.
Il resta un long moment à observer le comptoir où se trouvait ce monstre de Bélial et son fidèle kerberos.

#42 2015-10-09 23:05:24

Lhassa

Re : Une invitation

On entendit un incroyable tumulte dehors. Des centaines de sabots martelaient la terre. Des chevaux hennissaient. Bientôt on entendit des voix.

La porte de la taverne s'ouvrit violemment. Un homme en armure, portant le symbole de Podeszwa sur son bliaud, interpella Pierrot Grogrin :

- Hé ! Toi, le gros ! Oui, toi, derrière le comptoir... C'est toi qui tient cette auberge ?

Le tavernier acquiesça.

- Très bien. J'espère que tu as de quoi nourrir et abreuver trois cent dix chevaux et quinze ânes ! 

Pierrot Grogrin ouvrit de grands yeux et grommela quelque chose d'inaudible.

L'homme ressortit de la taverne. Il avait devant lui trois cents fiers cavaliers portant l'insigne de leur dieu, des personnes de haut rang discutant entre elles, deux carrosses tirés par des destriers puissants, sept chars légers attelés à des ânes et en derniers, des baudets portant de lourdes besaces.

Dame Lhassa se détacha du groupe pour aller vers son lieutenant. Elle montait un hongre à robe isabelle dressé à l'amble.

- Comment les choses se présentent-elles ? demanda-t-elle.

- Il y a trop de monde.

Lhassa mit pied à terre. Tout le monde en fit autant à l’exception des soldats qui attendaient les ordres de leur supérieur.

La porte de la taverne s'ouvrit à nouveau. Le lieutenant entra en premier, la main sur le manche de son glaive, le regard suspicieux.
Il se dirigea directement vers le coin le plus sombre de la pièce, d'où s'élevait des volutes de fumées, puis il revint vers la porte. Derrière lui, des dizaines d'hommes et de femmes s'éparpillèrent dans la salle.

Les demoiselles et les damoiseaux entreprirent immédiatement de faire un colin-maillard ; le page et les nains se mirent à courir derrière un chien, entre les tables, en criant et en riant ; les moines, les nones, l'érudit et l'apothicaire examinaient l'endroit et les personnes éméchées en serrant leurs chapelets et en récitant des prières.
Dame Lhassa, debout sur le seuil, se contentait de répétée :
- C'est vraiment indécent ! Donnez rendez-vous à des nobles dans un lieu de débauche tel que celui-ci ! Vraiment idiot ! Je n'ose pas imaginer l'opinion que ce... je ne sais plus comment... Gunwar ?... enfin, ce héraut du Gundor, doit avoir des nobles d'Okord !

Elle se tourna vers son lieutenant.
- Il dit quoi le Walder ? Il est sûr ? Il a bien compris ? C'est bien ici le lieu de rendez-vous pour se rendre au bal ? Comme si je n'étais pas capable de m'y rendre par mes propres moyens !

- L'Osterlichois est sûr de lui. Toutefois... Ma Dame, je ne sais pas si nous pouvons vraiment faire confiance à ces gens d'Osterlich... Je suis un homme du Nord, et...

- Tssst ! Taisez-vous donc ! le coupa sèchement Lhassa.

Elle promenait son regard brillant sur Bélial, Kerberos, les hommes de Leroux, devant le comptoir, puis sur les membres de la Plume Noire attablés devant leurs bières. Elle ordonna à son lieutenant:

- Reste à mes côtés. L'endroit ne me semble pas sûr. Je n'ai pas peur, bien sûr, mais certains convives pourraient avoir des réactions... imprévisibles...

Lhassa entra dans la salle, le chef de sa garde à sa droite, sa suivante à sa gauche, et suivie par les religieux et les servantes. La Comtesse marchait lentement cherchant un visage amical. A cet instant, elle aperçut le Baron Momo qui regagnait sa place.
Elle alla droit vers lui et le salua chaleureusement. Il lui fit remarquer que sa suite était fort bruyante. Face au capharnaüm de ces huit personnes, elle se tourna vers les nains, le page, les demoiselles et les damoiseaux, et s'écria d'un ton tranchant :

- Par Podeszwa, un peu de tenue je vous prie ! Je ne me répéterai pas...

A ces mots, tous les jeux cessèrent et les personnes incriminées rejoignirent le cortège qui s'était formé derrière la Comtesse.
Momo regardait Lhassa d'un air surpris. Il eut immédiatement l'explication d'une telle discipline.

- Ils savent que s'ils m’agacent de trop, ils devront jeûner pendant les sept prochains jours. L'obéissance, c'est ce que j'attends de mes gens !

#43 2015-10-09 23:16:16

Gowann

Re : Une invitation

La Taverne des Bons Rieurs, "c'est ici, il y a encore du monde, trop, quel est ce fatras..." se dit Gowann. Profitant du tumulte provoqué par la suite de la Comtesse, il s'introduit avec ses hommes dans la taverne.
Avec leurs longs arcs de Gwarhg, les trois gaillards avaient l'air de simple chasseurs. L'un deux accrocha Gronin par l'épaule et échangea quelques mots avec lui.Celui ci disparût dans sa cuisine et revint avec plusieurs bouteilles et
indiqua la table des Seigneurs de la Plume Noire. L'homme paya le tavernier, "sers nous  à manger aussi".
"Faites savoir que le comte Gowann sera présent à la cérémonie du Gundor" ajouta l'homme qui avait parlé,
avant de rejoindre les compagnons de la Plume.

#44 2015-10-09 23:50:54

Momo

Re : Une invitation

Vous avez bien changé dame Lhassa.
A mon retour de bordeciel nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour discuter et je vous trouve plus aguerrie, plus dure mais toujours aussi charmante.
Je me rappelle que vous pouviez chevaucher plusieurs heures avec votre devin pour seule compagnie. et je vous vois arriver avec une escorte digne d'un départ en guerre. Que les choses ont bien changées depuis tout ce temps.
A propos de votre fidèle devin, je ne le vois point. Il ne vous accompagne plus?

Ce bal promet d'être surprenant avec tant de seigneurs que beaucoup de choses séparent.
Mais je vous en prie ma dame, prenez place à notre table, Eugénie Morgan ne va pas tarder à revenir et elle sera ravie de vous revoir.

D'autant que j'ai une surprise à lui faire pour son anniversaire qui vous fera plaisir à vous aussi.
Ce sera un cadeau des plus inattendu qui m'a été transmis par un homme des plus improbable.
Et tout ça le jour de son anniversaire.

et le baron Momo désigna une chaise à son amie la comtesse Lhassa.

#45 2015-10-10 13:43:54

Momo

Re : Une invitation

La soirée s'était passée aussi calmement que peu se faire avec tous ces nobles et divers protagonistes dans une auberge qui devenait de plus en plus petite au fur et à mesure des diverses arrivées.
Lhassa et Momo échangèrent sur tout pleins de sujets divers et variés en attendant qu'eugénie Morgan les rejoignent.

Il semblerait que votre protégée tarde à nous rejoindre? fit remarquer dame lhassa

Vous avez raison répondit Momo Je vais de ce pas prendre de ses nouvelles.

Le baron monta à l'étage et frappa discrètement à la porte de la vicomtesse Morgan. En l'absence de réponse il ouvrir doucement la porte et découvrit Eugénie endormie sur son lit. Le baron tira une couverture sur elle et s'éclipsa.
Puis il retourna rejoindre dame Lhassa.

Nous finirons la soirée entre nous, Eugénie Morgan s'est assoupie. Le voyage a été rude et demain le sera encore plus, j'ai donc préféré la laisser se reposer.
savourons ce repas avant qu'il ne refroidisse.
Avant que je n'oublie, voici ce qui m'a été transmis pour être restitué à Eugénie. Appelons ça son héritage.

Le baron ouvris sa main en s'assurant que personne ne les observait et La comtesse Lhassa n'en crut pas ses yeux. Son ami Momo tenait dans le creux de sa main la lourde chevalière à la croix d'arald de feu Morgan 1er.

Incroyable, nous qui la croyons perdu à jamais, s'extasia la comtesse mais comment l'avez vous retrouvé?

C'est une longue histoire pour va remplir notre soirée ma chère. dit Momo en rangeant soigneusement la bague dans une poche dissimulée de son armure.

Et ainsi Momo commença le récit de cette bague et du comportement étrange de kerberos.

#46 2015-10-10 13:59:44

gron

Re : Une invitation

Un messager arriva en toute hâte à l'auberge des Bons Rieurs et remis une missive cachetée à l'aubergiste

-A remettre au héraut du Gundor s'il vous plaît, je repars immédiatement.

Sa mission effectuée, l'homme se retourna sans porter un regard à l'assemblée présente

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#47 2015-10-10 15:33:43

Ayla

Re : Une invitation

Des rires et bruits de chopes qui s'entrechoquent se faisaient entendre à la table de la Plume Noire :
"UN POUR TOUS, TOUS POUR LA PLUME".

C'est à ce moment là que la Duchesse Ayla vit entrer ce petit homme bourru, qui semblait hésiter à pénétrer dans l'auberge.
Il la toisa d'un regard froid, les paupières plissées, la bouche de travers et dégoulinante de bave.

Elle reconnut aussitôt l'intendant du comte de la Mortquitue !

Mais elle ne l'entendit point quand il se mit à bafouiller. Elle se détourna aussitôt vers ses amis et notamment vers un visage nettement plus agréable :

"À votre santé mon ami et seigneur des Loups. Je suis honorée et ravie que vous m'ayez choisie comme cavalière..."

#48 2015-10-10 23:36:39

Foxhound

Re : Une invitation

Le seigneur des Loups d'Okord, depuis son entrée dans la taverne, après s’être présenté a l"intendant du Duc de Gundor; se laissait guider par ses sens.
Elle était là, entourée par  les valeureux guerriers de La Plume Noire.
Les souvenirs se bousculaient dans la tête du marquis......la première fois que leurs regards se sont croisés, le seigneur des Loups n’était alors qu'un jeune baron quand il entra dans la lice du tournoi organisé par l'ancien roi Wanderer.Lors de sa première passe d'armes, il se retrouva le cul par dessus tête désarçonné par Antoine.
Foxhound était mal en point et se demandait combien de côtes intactes il lui restait.
Le medicus de campagne lui prodiguait alors quelques soins susceptibles de le faire tenir a cheval pour la joute suivante quant se présenta a lui la Dame qu'il avait aperçu en entrant dans la lice.
"Je suis la vicomtesse ( a l’époque) Ayla Hari, Dame de la Montagne au Lac, je constate que pour votre premier tournoi parmi les grands de se royaume, vous etes mal en point mais vous semblez bien vaillant."
Merci Dame Ayla, je suis honoré par la  considération d'une personne de votre rang a mon égard.
"Tenez, jeune chevalier, je noue ce foulard a votre gantelet pour vous porter chance, apaiser vos blessures et penser a moi dans les moments les plus sombres".
Les joutes qui s'en suivirent lui permirent de defaire de preux chevaliers, de perdre egalement contre d'autres mais il n'avait plus mal.....
Le seigneur des Loups ne revit plus Dame Ayla jusqu'a la grande bataille contre Yselda au cours de laquelle il reçu du roi Wanderer lui même l'hooneur de charger aux côtés du Chevalier des Hespérides, Le seigneur Le Rige et la Dame de la Montagne au Lac.  Cette grande bataille vit tomber de nombreux braves du royaume mais Foxhound en réchappa avec ses valeureux amis. Ahhhh, quel plaisir de déguster les pommes des Hespérides sur le champ jonché de cadavres et voir sa dame dans son armure tachée du sang des ennemis, le sourire aux lèvres, fatiguée mais étincelante...
Depuis ce jour, le Loup retrouve souvent la nuit sa dame sur les berges du lac.
"Ma chère Duchesse, je veille souvent les nuits sur mes amis de La Plume Noire et tout particulièrement sur vous, c'est pour cela qu'il ne pouvait en être autrement que de me présenter au bal avec la dame la plus belle du royaume.

A la votre, a la santé de La Plume Noire !!

#49 2015-10-12 09:58:55

Foulques, Intendant Suprême

Re : Une invitation

 HRP : comme vous l'avez compris, cet event se prolonge dans le topic "En attendant Gundor"
Vous pouvez bien sûr continuez de faire jouer vos persos ici
(il est possible de dire que vos persos continuent d'échanger ici avant le départ. 
En RP, il n'est pas déconnant que l'écoulement temps diffère d'une conversation à l'autre !)
Nemo

#50 2015-10-12 20:23:22

zaki

Re : Une invitation

Une vingtaine d'hommes en armes arrivèrent promptement dans la taverne.On pouvait reconnaître leurs armoiries,typiques des seigneurs Saxons.L'un d'entre eux semblait d'ailleurs être Zaki,au petit visage biscornu et balafré facilement reconnaissable.La salle était calme,le tavernier devait s'être pour des raisons obscures absenté.Le seigneur pris la parole :

-Eh bien,je crois qu'ils sont partis depuis belle lurette ! Ils le regretteront !

Un jeunot,connu sous le surnom de Grirpot,caractérisé par son âme candide et son esprit limité,intervint :

-Et alors ? De toutes façons personne ne veut aller dans ce foutu pays hypothétique qu'on trouve au nord du Royaume !

-Certes.Mais nous ne sommes pas dans ce lieu indigne à la noblesse d'Okord pour rejoindre ce "bal".Il fallait les prévenir du danger qui les guette.Après tant d'injures proférés à notre encontre,ils veulent fêter cette événement avec nous ? Soyons réaliste,Foulques est bien un Duc d'Osterlich.A ce qu'on dit,ils ont été privés de leurs escortes sans s'en être inquiétés outre mesure et errent aux côtés d'autres seigneurs d'Osterlich dans une cité aux fortifications inexpugnables. C'est un guet-apens qui précède l'invasion du Royaume par les puissances voisines.Certains tel Spleen sont des ordures qui ne seront pas regrettées.

En ce qui concerne d'autres seigneurs tels Molag ou notre Roi Godefroy,c'est plus gênant.Cependant,il n'est pas impossible qu'il ne s'agisse que d'une banale fête.

Mais,il est absolument naïf de faire confiance à de si obscures personnages.Le Royaume risque d'être démantelé par les guerres de succession et les invasions étrangères.

Quel terrible coup de dés !

Finalement,le petit groupe repartit vers Atem.Un bâtiment aussi malsain n'est pas digne de la Noblesse.

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