Forum d'Okord

Kap Hital

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Casus Belli de Kap Hital à l'encontre d'Arlenus Ulfarks en Arkadia

Déclaration de Casus Belli affichée en salle du trône

À Arlenus Ulfarks, seigneur d’Arkadia,

Depuis une année entière, votre maison n’a eut de cesse de porter atteinte au Domaine des Trofs, à son honneur, à ses droits et à sa stabilité.
J’ai longtemps observé ces offenses sans réagir, préférant croire à un possible retour à la raison, notamment grâce à la noblesse de coeur de la Siostry Aube-Claire. Aujourd’hui, force m’est de constater que votre persistance dans la nuisance rend nécessaire l’invocation du casus belli.

Vous avez d’abord menacé notre domaine d’un embargo, alors même que nous profitions de la paix conclue pour restructurer nos infrastructures et réparer les séquelles de nos dernières campagnes. Ces actes d’étouffement économique furent confirmés par les mots mêmes de l’Autriche en salle du trône.
Ainsi, à l’ombre de la paix, vous cherchiez à nous affaiblir.

Mais votre offense la plus grave demeure le vol de quatre millions de pierres en notre territoire.
Quatre millions.
Dont seulement quatre cent mille furent rendues sous la forme d’une taxe, vous permettant de repartir avec trois millions six cent mille pierres de notre domaine, prélevées de manière indue, injustifiable, et pour tout dire indigne.
Vous prétendiez agir par nécessité d’exploitation, alors que vous aviez à portée immédiate :
- le domaine d’Autriche, lui aussi en restructuration,
- et l’ancien domaine de Gwendal, directement à l’est du vôtre, sans aucune taxe
Aucun de ces lieux ne fut exploité, ou si peu. Les premiers ouvriers visibles sur les ruines de Gwendal ne s’y sont établis qu’il y a une à deux lunaisons…
et seulement après l’arrivée des miens entre autres.
Votre justification était donc fallacieuse, d'autant plus que n'importe quel espion sait faire part des quantités faramineuses de pierres que vous stockez en Arkadia.

Vous avez choisi, sciemment, d’importuner la Maison Trof, et vous l’avez fait avec constance.
Pour cela, j’invoque officiellement le casus belli, avec tous les droits qu’il me confère.

Je vous informe donc de ce qui suit :

1. Une attaque contre Arkadia est désormais déclarée.
Nos relations passent de la tension à la guerre déclarée, dont la responsabilité vous revient.
L'issue de cette guerre sera courte : repoussez mon attaque ou subissez l'installation d'une caserne.
Quelque soit l'issue de cette bataille, sauf à ce que vous étendiez ce conflit, je considèrerais comme close cette situation.

2. Mes troupes armées se présenteront en exploitation [102x109] à la fin de cette lunaison. Puis elles se dirigeront la lunaison prochaine vers votre cité Arkadia. Le forum économique ne sera ni attaqué ni perturbé dans ses tractations habituelles. Mes troupes traverseront quelques villages mais aucune agressivité ne sera portée sur ces gens, je ne cible qu'Arkadia.

3. Je vous reconnais bien sûr le droit de vous défendre à ma déclaration de duel
Vous disposez d’un peu plus de 6000 archers, 6600 chevaliers et de quelques 400 huskarls, soit un total supérieur à 13 200 guerriers.
J’envoie un nombre d’hommes légèrement supérieur, bien que de valeur militaire inférieure, ce qui me suffit à établir la légitimité du duel.

4. Si vous renforcez vos garnisons, j’en ferai autant.
Je ne laisserai aucun avantage être obtenu par des manœuvres de dernière heure.

5. Si vous vous déshonorez en appelant d’autres maisons,
alors j’appellerai toutes celles susceptibles de répondre à l’honneur et au droit, et
je m’autoriserai un casus belli contre chacune des maisons qui interviendraient en votre faveur dans ce duel.

Vous avez choisi la voie de l’affrontement depuis des mois.
Je ne fais aujourd’hui que vous rejoindre sur le chemin que vous-même avez ouvert.

Kap Hital
Maître des Travaux du Domaine Trof

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Kap Hital

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Re : Casus Belli de Kap Hital à l'encontre d'Arlenus Ulfarks en Arkadia

L’arrivée sur l’exploitation se fit en fin de lunaison.
Le campement installé restait sommaire, les troupes attendaient le signal pour prendre la direction d’Arkadia sans rester plus longtemps.

Un messager arriva de l’exploitation de pierres à quelques dizaines de mètres.
« Messire Hital, nous avons reçu un pigeon du domaine. »
Le petit message n’était pas signé mais Kap Hital reconnaissait le style de l’intendant.
« Des questions vous sont posées en salle du trône. Des réponses seraient appréciées, et rapidement, à Epyss Trof. »
La suite provenait de la salle du trône : « Porte parole du Lys : Maeva des Îles 
« Le Lys accueille très défavorablement les déclarations belliqueuses et sanguinaires visant la maison Ulfarks. L’Ordre considère que ce domaine constitue une zone importante pour ses intérêts politiques, militaires et économiques, et ne saurait tolérer l’installation, si proche des terres de certains membres éminents du Lys, d’une caserne sur le territoire du seigneur Ulfarks. Aussi invitons nous l’agresseur à réviser sa position et à cesser de provoquer des guerres en Okord.
Surtout que de vos aveux même, il y a quelques temps, vous me disiez que le sieur Ulfarks prenaient vos offres plutôt que les miennes qui suis pourtant supposée être son alliée. Comment pouvez-vous donc prendre pour prétexte fallacieux un supposé embargo commercial contre vous et votre maison, pour attaquer cette honorable et pacifique personne !
ce conflit n’est pas équitable. La maison Ulfarks n’a aucune habilité militaire et Troff le sait bien. Exiger un duel, c’est indirectement soutenir un massacre. »

Kap Hital s’amusa de ces propos et demanda à l’ouvrier de lui apporter de quoi répondre :

« Dame des Îles,
Depuis quand répétez vous bêtement les mots de l’Autrichien sans réfléchir par vous même ?

Premièrement à quel moment la maison Ulfarks a fait partie de l’ordre du Lys, qu’il soit blanc ou noir ?

Secondement, quelles sont les terres du Lys en danger si proches de la maison Ulfarks ? Les votres au delà du canal ? Celles de Tristan au delà du canal ? Celles de Khil au delà du canal ? Celles des croisés Nuada ou du Baswen ? Ou bien seulement celles de l’Autriche ?

Troisièmement, à quel moment le Lys a retiré de son code le devoir de Guerre ?  Vous vous en souvenez sûrement de cette mission de maintenir le royaume en éveil parce qu’Okord s’endort dans la prospérité ? Voyez plutôt, je maintiens la maison Ulfarks en éveil ! Et même je vous aide, vous le lys, à sortir vous même de votre léthargie ! - Intérêts économiques et politiques dites vous ? - Mais qu’est donc devenu le Lys au vu de ces propos ?

Quatrièmement, ce conflit ne serait pas équitable parce qu’il faudrait tenir compte de l’habileté militaire ?
Depuis plusieurs lunes la maison Khil affronte l’expérimentée armée Azur d’Alteria. A l’installation du camp c’était un équilibre parfait, et c’est effectivement devenu un massacre. Dans le silence le plus total de votre ordre.

Le Lys noir voulait imposer respect et crainte par la force.
Mais le respect ne s’impose pas, il se gagne. »

Dernière modification par K-lean (Hier 02:12:08)

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Arkenus Ulfarks

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Re : Casus Belli de Kap Hital à l'encontre d'Arlenus Ulfarks en Arkadia

À Sa Majesté le Roi Morvayn ,
et à Kat Hital, seigneur des Trofs,

Moi, Arlenus Ulfarks, seigneur d’Arkadia et représentant de la Banque du Givre, prends la plume non pour attiser les flammes de la discorde, mais pour rétablir la vérité face aux accusations graves et infondées portées contre ma Maison.

Je demande à ce que ces mots soient entendus avec la même solennité que la déclaration de casus belli dont ils sont la réponse.

Sur l’accusation d’embargo

Il n’a jamais, en aucun lieu ni en aucun temps, été proféré la moindre menace d’embargo à l’encontre du domaine Trof.

Au contraire, en salle du trône, devant témoins, j’ai explicitement affirmé accepter le maintien et même l’approfondissement des relations commerciales avec votre Maison.
Les paroles de représentants autrichiens n’étaient que l’expression de la politique de l’Autriche, non celle de la Banque du Givre.

Des missives envoyées à Maeva des Îles, qu'elle tiens à disposition de la Cour, attestent de cette position.
Plus encore : des ressources ont été effectivement vendues à vos marchands, preuve matérielle et irréfutable qu’aucun embargo n’a jamais existé, ni même été envisagé.

La seule position exprimée par la Banque du Givre fut la suivante — et elle demeure inchangée :

tout seigneur qui agresserait militairement notre domaine s’exposerait à des sanctions économiques.

Si vous vous êtes senti visé par cette affirmation générale, cela ne saurait être interprété que comme l’aveu d’une intention belliqueuse préalable à mon encontre.

Sur l’accusation de vol

Parler de vol relève ici d’un travestissement manifeste de la réalité.

Votre Maison a ouvert ses gisements et invité les seigneurs du royaume à les exploiter.
La nôtre — comme d’autres — a répondu à cet appel, dans le cadre d’un festival organisé par vos soins, et sous couvert de discussions claires concernant les taxes à acquitter, discussions dont je joins également les traces écrites.

Un voleur ne reçoit ni invitation officielle,
un voleur ne négocie pas une taxe,
un voleur n’est pas convié à une célébration publique.

Qualifier aujourd’hui de « voleur » des travailleurs honnêtes, ayant œuvré ouvertement et légalement, et avec votre coopération, révèle surtout le mépris que votre Maison semble nourrir envers ceux qui contribuent pourtant à la richesse du Royaume.

Sur la légalité des exploitations

La Banque du Givre a strictement respecté la législation okordienne en vigueur concernant les exploitations.

Aucune loi du royaume ne mentionne de seuil maximal de pierre exploitable,
aucune loi ne conditionne la légitimité d’une exploitation à l’état supposé des stocks du bénéficiaire,
aucune loi ne restreint l’usage du droit d’exploitation en fonction de jalousies économiques.

Fonder un casus belli sur le respect strict de la loi est, permettez-moi le terme, ubuesque.

Sur les accusations d’importunage

Nous ne vous avons aucunement importunés.
Nous n’avons fait qu’user de droits ouverts à tous les seigneurs du royaume.

Ironie cruelle : vous invoquez l’importunage tout en admettant implicitement que vos espions observent nos entrepôts, nos stocks et nos activités.
L’or attire les regards — parfois les plus cupides — mais cela ne constitue en rien une faute de notre part.

Sur la question militaire et le droit à la défense

Vous qualifiez d’« armée » ce qui n’est en réalité qu’une garnison défensive, destinée à protéger Arkadia contre bandits et protéger nos marchand.

Vous refusez aujourd’hui à notre Maison le droit le plus fondamental reconnu à tout seigneur : celui de solliciter aide et mercenaires pour assurer sa sécurité.
Nous n’avons jamais appelé à la guerre, jamais cherché l’escalade, jamais menacé vos terres.

Nous avons, au contraire, répété à maintes reprises notre volonté d’œuvrer pacifiquement au sein du royaume et de limiter notre armée.. ce faisant vous nier donc toute possibilité à notre Maison de ce défendre dignement

Conclusion et appel au Roi

Je demande solennellement à Sa Majesté le Roi Morvayn  d’exercer son autorité afin que justice et paix prévalent en ces temps troublés.

Ce casus belli n’est fondé ni en droit, ni en faits, ni en honneur.

Il ne s’agit que de l’aboutissement d’une volonté belliqueuse persistante de la Maison Trof, volonté que l’histoire connaît déjà trop bien, puisque votre Maison a, par le passé, massacré d’honnêtes gens d’Arkadia — et semble aujourd’hui prête à renouer avec cette voie ignoble.

La Banque du Givre ne cherche ni la guerre ni la domination par le sang.
Elle cherche la stabilité, le commerce et la prospérité du royaume.

Que la Cour juge.
Que le Roi tranche.
Et que l’histoire se souvienne de ceux qui auront choisi la loi plutôt que la violence.

Arlenus Ulfarks
Seigneur d’Arkadia
Maître de la Banque du Givre

Dernière modification par arlenus (Hier 22:35:42)

Kap Hital

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Re : Casus Belli de Kap Hital à l'encontre d'Arlenus Ulfarks en Arkadia

A la salle du trône,

En réponse aux justifications du seigneur d’Arkadia.

Comme vous l’écrivez, seigneur d’Arkadia, l’or attire les plus cupides.
Un carrefour commercial attire les marchands, votre forum du givre attire les marchands.
Et n’importe quel marchand peut vendre n’importe quoi pourvu que l’on y mette le prix.

J’ai mis le prix et j’ai obtenu des informations. Cela m’a pris du temps et cela m’a coûté cher. Mais je vous le dis, créer une alliance avec des marchands est l’idée la plus stupide que vous ayez pu faire.

Écrire au Roy Morvayn en lui demandant de vous suivre dans vos mensonges est là une bien triste situation et je suis persuadé que Le Roy Morvayn est bien plus honnête que vous.

Vous dites que ce casus belli n’est point fondé, que vous n’avez aucunement importuné la maison Trof ?
Vous dites que vous cherchez la stabilité et la prospérité du royaume ?

Alors je vous rappelle vos mots tenus dans votre alliance glacée sitôt votre annonce en salle du trône de vouloir prendre les pierres du domaine Trof.
Cela se passe donc bien avant la moindre déclaration de la Siostry Aube Claire, tout commence avec ces quelques mots. VOS mots. VOTRE réaction calculée.

Lunor, 17e-XI-25

Duc Rainer Le Dévoyé: Ami richissime, je vois d'un bon oeil vos démarches à l'égard des Trofs. Cette maison est grande adversaire de ce Forum - et de tout ce qui semble trop grand pour elle.
Duc Rainer Le Dévoyé: Isolons-la, écrasons-la économiquement et soumettons-la à une pression telle, qu'elle l'obligera à commettre des erreurs.
Duc Rainer Le Dévoyé: Les Trofs ont beaucoup de terres, mais peu de bon sens.
Marquis Arkenus Ulfarks: Pour clarifier devant vous la logique de ma démarche. Mon intervention n’est pas un caprice comme certain seigneur vont le penser, mais une réaction calculée. Si la maison Trof relève le défi que nous lui avons lancé, sa consommation de bois augmentera de façon drastique. Cela offrirait alors d’importantes opportunités économiques aux maisons qui commercent cette ressource. En revanche, si elle échoue, ma maison récupérera naturellement l’exploitation des gisements. Cette issue ne manquera pas d’ouvrir un débat, lequel mènera soit à une réforme des lois en vigueur, soit à une révision des méthodes d’organisation du travail et de gestion telles qu’elles fonctionnent actuellement dans ce royaume. Dans les deux cas, ce seront les seigneurs eux-mêmes qui devront repenser et améliorer la situation… et nous saurons, bien sûr, orienter ces changements à notre avantage. Autrement dit : face, nous gagnons ; pile, ils perdent.
Duc Rainer Le Dévoyé: C'est très bien conçu. Vous avez notre soutien. Et n'hésitez pas à préciser à la Cour que votre sécurité militaire est assurée par l'Autriche. Voici qui rendra fou le vieil intendant des Trofs.

Chacun pourra donc constater ici l’intention première, il y a presque un an déjà :
- l’intention calculée de la maison Ulfarks envers la maison Trof
- le soutien affiché d’un mercenaire qui s’est mis à la politique Okordienne et qui mettra bénévolement son armée à la protection de son plus généreux donateur.
- la volonté finale de ces deux personnages de ne servir que leurs propres intérêts.

Ceci était désormais affiché, ce casus belli est plus qu’avéré.
Mes troupes ne feront aucunement demi-tour.
Entourez vous de tous les fourbes et les menteurs que vous voulez,
Je saurais m’entourer de tous les seigneurs pour qui l’honneur a un sens.

Vous dites que vous ne voulez pas la guerre ?
Alors répondez au duel honorable que je vous ai lancé.
Faire appel à la moindre aide extérieure  à votre maison ne serait que la preuve que c’est bien vous qui désirez que ce duel devienne guerre.

À tous les marchands, d’autres forums économiques existent en Okord et dans aucun de ceux là vous n’êtes mêlés aux manipulations politiques. Sortez par la grande porte et trouvez la paix d’autres carrefours économiques.

À tous les mercenaires, accepter de l’or pour mener bataille est aisé, mais l’or est inutile lorsqu’on est mort. Cette bataille a deux issues : peu d’or, peu de sang et une simple caserne qui ne touchera que ce domaine de givre. La seconde issue est une guerre, entre ceux qui voudront de l’or et ceux qui veulent un royaume honorable. La bataille de vienne s’est arrêtée car des hommes d’honneur ont levé le drapeau blanc. Un drapeau blanc n’a aucune valeur dans les mains d’un mercenaire.

Au Roy Morvayn l’enfant sauvé, ce choix guidera votre avenir sur le trône.

À tous les Okordiens valeureux, n’ayez plus peur de l’aigle. Soyez prêts à sortir vos griffes pour défendre votre honneur. L’aigle fuira devant peu de faucons.

À Ferdinand, à Hélène,
Si vous êtes encore en vie prenez le chemin d’Epyss Trof. Vous serez en sécurité derrière ces hautes murailles. Siostry Aube-Claire vous aidera à reprendre votre gouvernance et à retrouver la lumière d’antan de l’Autriche.

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