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Merkor, 12e phase de l'été de l'an XI de l'ère 25
Village de Pnoud’Esorhey.
Dans une cabane qui ne paye pas de mine, les représentants de pas moins de huit villages ou regroupements de villages nordiques étaient réunis depuis une poignée de lunes.
Plusieurs tablées avaient été installées à la hâte, on avait plumé trois des poules du père Borgin, en omettant de le lui dire pour éviter les scandales.
Et puis on avait parlé de tout et de rien…. Surtout de rien en fait. Les différents représentant avaient évoqué les dernières moissons, la pousse des légumes, des tournesols et les saisons passées.
Et puis, après une bonne rasade de gnolle, Rob (de son vrai nom Robert) avait frappé fort sur la table.
« J’vous le dit moi, ils nous prennent le pognon, ils taxent le pâté et le jus. Ils nous envoient chier quand ils causent… pi au premier problème, ils font quoi ? Ils viennent nous défendre ? TINTIN, ils s’cachent en se rejetant la faute.
Et on fini par se défendre tout seul. Au final, si on doit produire la bouffe, construire nos baraques, se faire trouer la peau et même chercher nous même...m...moi j’dis… On peut leurs lâcher les chiens»
Il avala une autre rasade sous les applaudissement, sincères certes, mais surtout alcoolisé de ses confrères.
« Puis moi j’ai fait un petit croisement de chiens, repris l’un des représentants, ils sont mi chien, mi loup et re mi chien derrière...Hips. I...hips… leurs restera même plus les castagnettes. »
S’ensuit ensuite une série de blague forts amusantes mais dont le contenu n’es pas à mettre devant tout les yeux.
Et au terme d’une heure d’échange, de planification et autres plaisanteries douteuses, ils se mirent d’accord.
Et en ce jour, dans cette cabane qui ne paye pas de mine, la confédération paysanne venait de naître.
Fort heureusement, des esprits bien plus brillant que les quelques poivrots que nous vous avons brièvement montrés étaient déjà prêt à organiser ce plaisant foutoir.
Se relever.
encore
et encore
et toujours
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