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La Norbury historique trouve ses racines au cœur de la province de Goëtihall. C’est le Chevalier Clodomir, vétéran de guerre anobli par un Seigneur okordien après une longue carrière militaire, qui fonde la Ville libre de Norbury. Accompagné de sa famille, de ses serviteurs et des familles de ses hommes d’armes, il s’établit en Goëtihall.
Clodomir transforme rapidement ce modeste village en une place forte. Il gouverne la Goëtihall pendant de nombreuses années, mais la disparition de son ami et frère d’armes, Robert Ier de Carovar, le rend méfiant et suspicieux. Il se retire alors des affaires militaires et des Seigneurs du Hall pour se consacrer au commerce. Il intègre sa maison à l’Ordre des Marchands avant de disparaître soudainement.
Sous sa direction, puis celle de son successeur, le Sultan Amril Al-Maqil, Norbury devient une cité au commerce prospère. Amril, cependant, fait exécuter les deux fils de Clodomir, ceux-ci refusant de lui prêter serment.
Avec cet essor économique, Norbury fonde des colonies comme Caershire et Broughton. Plusieurs petites villes, telles que Karbury, Wingston ou Bardford, choisissent de se placer sous sa protection pour échapper au statut de « Camp Hostile ». Aujourd’hui, la Norbury compte seize cités.
La Horde pille le Grand Bazar d’Al-Hareya, qui sera abandonné peu après. Amril Al-Maqil et les troupes norburiennes participent à la défense du Katadra d’Überkhan. En récompense, Amril est nommé Gouverneur de Camorrie Orientale, une charge que la Norbury conservera jusqu’au départ en disgrâce de Sire Robert.
À la mort d’Amril, lors de la défense de la sainte chapelle de Norbury, le système de gouvernance évolue. Jusqu’alors dirigée par un seul dirigeant assisté de ses vassaux, la Norbury adopte un régime électoral : le nouveau Seigneur est élu par ses pairs, qu’ils soient nobles, vassaux ou représentants du peuple et des marchands. Il est secondé par deux Capitaines. Robert de Norbury succède ainsi au Sultan, assisté du Chevalier Alfred dit l’Ancien et du Marchand Jean.
Robert poursuit le développement commercial et fait prospérer la Seigneurie. Il crée un système de compagnies de mercenaires, qu’il n’hésite pas à employer pour ses propres intérêts. Ainsi, la Compagnie du Bélier ravage les hameaux, villages et fermes isolés du Cydon. Vaincu par le Baron Raoul l’Ermite, Robert dissout la Compagnie du Bélier.
Malgré son soutien à Cochonou pour son ascension au pouvoir, Robert s’oppose rapidement au nouveau souverain d’Okord. Il fonde, avec Sire Alfred, le Baron Raoul l’Ermite et d’autres, l’Assemblée de la petite noblesse, qui siège à Norbury. Présidée par Sire Alfred, l’Assemblée est représentée au conseil du Roi par le Baron Mordread.
Robert, s’étant emporté contre le Roi, doit finalement se repentir. Le Roi, magnanime, l’envoie en exil. Dame Mélissandre, anoblie par Robert et Capitaine de la Compagnie Ailée, est élue pour lui succéder.
Une campagne militaire dans le Nord d’Okord, mobilisant l’ensemble des compagnies franches, échoue et jette le discrédit sur les mercenaires norburiens. Le conseil de la Seigneurie retire son soutien à Mélissandre et élit Sire Alfred l’Ancien comme Seigneur. Mélissandre conserve cependant son titre de Capitaine de la Seigneurie et la présidence de l’Assemblée. Elle garde aussi le commandement de la Compagnie Ailée, qui devient l’armée permanente de la Seigneurie, tandis que les autres compagnies sont licenciées.
Sire Alfred commence son règne par un pèlerinage dans tous les lieux saints de Podeszwa en Okord. Sous sa direction, la Norbury soutient la Maison Trof. Gravement blessé lors du Tournoi de la petite noblesse et laissé pour mort, il revient alors que la Norbury sombre dans le chaos et y met fin. Alfred remplace l’élection du Seigneur par une succession familiale, fonde l’Ordre de Podeszwa (un ordre militaire chargé de défendre les lieux saints de Podeszwa en Okord), et réintroduit le mercenariat. La Compagnie Ailée est engagée par un Vicomte outragé dans le Nord-Ouest.
L’Ordre de Podeszwa est mobilisé pour défendre TombeStone, une sainte chapelle attaquée par le Baron Bertrand du Guesclin. Alfred mobilise la Compagnie Noire et convoque le Ban et l’arrière-Ban. La Norbury participe à la guerre contre le Duc Bürlock et le Cydon, mais son armée est défaite par Du Guesclin.
À la mort d’Alfred l’Ancien, une guerre civile éclate entre ses deux fils, Chilpéric et Clodion. Pendant ce temps, Clodion paie les clans des montagnes pour attaquer le Duc Bürlock, espérant gagner les faveurs de son suzerain Apos Troff. La Norbury, espionnée par le Cydon et attaquée par le mercenaire Skoll, voit une armée menée par Dame Hélène s’installer sur ses terres. Raoul l’Ancien, suzerain direct de la Norbury et Grand Maître de l’Ordre de Podeszwa, envoie des troupes protéger la sainte chapelle de Norbury. Torviens écrase la Compagnie Ailée, alliée à Chilpéric puis à Clodion, et signe un traité avec Chilpéric, le propulsant Seigneur de Norbury, tout en le maintenant comme Gouverneur. Torviens fait finalement tuer Chilpéric pour sa couardise dans la guerre contre les Saxons et prend le pouvoir.
La guerre des Mercenaires a dévasté les terres occupées par les Do’anraviirs, à l’exception de Mornemer — rebaptisée Krum — tandis que les autres fiefs majeurs ont été rasés ou abandonnés. Seuls subsistent quelques hameaux isolés dans les montagnes. Taugal a lancé un ambitieux programme visant à rétablir les droits de son peuple sur leurs terres ancestrales et à établir de nouveaux comptoirs commerciaux dans les vallées, au pied des monts.
Les Do’anraviirs vivent principalement de chasse et de pêche, tant pour leur subsistance que pour le commerce. Peu enclins à l’agriculture et à l’élevage, ils sont aussi réputés pour leurs raids, n’hésitant pas à piller villages isolés, temples et églises.
Longtemps opprimés par le Royaume d’Okord, ils ont été des défenseurs acharnés de la Principauté d’Estybril et ont intégré la guilde des marchands. Sous la domination du mercenaire Von Festung, originaire de Saxe et de retour d’Abrasil, les Do’anraviirs ont de nouveau été marginalisés. L’avènement de Thorion von Flower, soutenu par la Maison de Karan, leur a redonné espoir.
L’insurrection des mercenaires menée par Dautal, écrasée avec l’aide de la Maison de Karan, a fait des Do’anraviirs des alliés indéfectibles de cette dernière. Leur loyauté va d’abord à leurs amis et alliés, avant même à la couronne.
Pendant plusieurs années, ils se replient dans leurs montagnes et subissent à nouveau l’ostracisme de leurs voisins. Devenus mercenaires pour la Norbury, ils prennent le contrôle du territoire sous la direction de Torviens.
La Norbury, plongée dans le chaos, voit ses fiefs s’affronter jusqu’à l’anéantissement. Il ne restera bientôt plus rien de cette contrée.
Les survivants de la Norbury s’exilent dans le sud du Royaume, menés par Hubert de Chateney. Une assemblée, le Leid, y régit la vie des nouvelles terres. Dans l’ombre d’Albert, Hubert s’allie à la famille Trof. La nouvelle Norbury affronte alors la Léopardie, la Samarie et le Duc Francis d’Astaffort.
Marcomir est nommé Sénéchal du Royaume par le Roi Bernard de la Trimouille. En cette qualité, il doit châtier la Comtesse Pirouette pour ses attaques contre des civils dans les domaines du Seigneur Astaffort.
Il cède ses provinces à Dame Pirouette, perd Ittifak Nord face à l’Oracle Serpent. Nommé Gouverneur de Teleris par le Roi Astaffort, il échange les terres de Teleris contre celles de Coq-Art et fonde la Baronnie de Fribury, vassale de la Norbury. Il reçoit également la Forteresse de Rose des Sables, où il établit la Baronnie de Karbury pour sa maison.
Il participe à la défense du Royaume contre l’invasion de Baldir, repousse un raid des barbares de Träkbäläard sur le Manoir de Norbury, et rejoint l’ost pour repousser le seigneur de guerre du Träkbäläard.
L’avènement d’Euric le Marchand
Issu d’une famille d’épicier, Euric s’est enrichi grâce au commerce d’exportation de blé. Son flair pour les affaires et son habileté à manœuvrer au sein des intrigues lui ont permis de s’élever jusqu’au sommet des guildes marchandes de Norbury.
Une fois élu Seigneur de Norbury, il affiche clairement son ambition : transformer la Norbury en une république marchande. Il cède finalement sa place à Teowulf pour se consacrer pleinement à la direction de la Guilde Marchande de Norbury.
Teowulf, chef du clan Do’anraviir des montagnes de Norbury, est élu par le Leid comme nouveau Seigneur, à la suite de l’abdication d’Euric, ce dernier préférant se recentrer sur ses activités commerciales.
Son règne coïncide avec l’arrivée de la Moisson libre. Teowulf fait exécuter plusieurs agitateurs moissonneurs pour rétablir l’ordre. Soutien les adeptes des anciens dieux lors de la guerre civile Illyrienne.
Sa Majesté le Roi Mérovée le nomme prévôt du royaume d’Okord. Teowulf trouve la mort lors de la guerre d’Autriche, blessé mortellement au cours d’une bataille contre les armées de Dame Talera Happs. Theuderic lui succède.
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Les factions qui s'affrontent au Leid (assemblée) :
- Les Nobles, dirigés par Lord Aldric de Valtère.
- Les Do’anraviirs (clans des montagnes), représentée par Braergrile une chamane.
- Les Marchands, sous la direction d'Euric.
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