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Messsires, Mesdames, moi Talera Happs, Grand Jarl des tribus D'Amara, prends le parti d'Erwan
Un parti que je sais au combien indéfendable, mais voilà, alors que le royaume pourrais subir une nouvelle invasion d'Osterlich, le Roi s'en alla combattre Erwan en valdor
après le conflit opposant Denryl à Bedwyr, ma maison n'a guère d'autre choix que d'intervenir en faveur de la paix, nous devons préserver nos force pour le royaume
c'est d'ailleurs en ces termes que je me suis adressé au roi, qui ne voulut guère entendre raison.
alors j'ai fais envoyé mes troupes en Valdor, défendre cet irascible prétendu roi.
mais c'est en paix, que mes troupes viennent, pas le moindre trait, pas le moindre javelot ne sera lancé contre le roi, nous ne dégainerons point l'épée les premier, et je demande à Sire Ferdinand de bien vouloir envoyer un observateur dans cette bataille pour témoigné de mon serment pris en cette lettre
si le roi veut écraser Valdor, qu'il en soit ainsi, mais qu'il le fasse en écrasant ses frères et soeurs okordienne qui ont a coeur les intérêts du royaume, qui n'ont jamais versé le sang des siens en premier, que le roi pave son règne du sang des tribus Amarienne
mon roi, est ce ainsi que voulez vous commencez votre règne? dans la folie d'orior? en écrasant sous votre maison, vos loyaux sujets?
La folie atteint frère Erwan, sans nul doute, Orior veille sur son esprit, mais qu'est qu'un peu de folie dans ce royaume? il est ce fol dont nous rions tous, incapable de mettre ses desseins à exécution
il est incapable de trouver et de faire exécuter son seigneur, dont le dernier était lui même incapable de prévoir le coup politique qui allé le renversé
honnêtement, n'y a-t-il pas à rire?
honnêtement, qu'il y a-t-il à lui reproché? allons quelle maison n'a jamais voulu cerné la couronne d'os des géant de notre royaume? quelle maison n'a pas vu sa seigneurie remplacé dans un coup politique? quelle maison n'a jamais voulu essayé de vouloir son indépendance?
mon roi, vous avez pris le parti d'un seigneur malhabile, incapable de défendre ses terres, j'en prends acte, et m'engage en cette lettre, à protéger le seigneur Karl et la Dame Wolfhart de toute ignominie que le frère Erwan pourrais vouloir à leur encontre
je suis sûr que ces derniers trouverais refuge derrière vos remparts, ou derrière les miens
je vous en conjure, renoncez à cette affaire, ne serais ce que le temps que la menace d'osterlich sois éloigné du royaume
daignez souffrir de sa présence, quelque temps encore
La lettre fût frappé du sceau des Grand Jarls
Dernière modification par GrandJarl (2024-10-25 01:36:44)
vous trouverez ici une rapide explication et un historique de la maison: https://www.okord.com/ranking.html?profile-3451
Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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Le silence régnait dans l'étendue verte. L’on pouvait entendre le vent murmurer, faisant claquer les étendards dans les grandes plaines de Verdelaine.
Denryl regardait d’un air sévère les troupes qui lui faisaient face. Au loin, les étendards blancs à la croix de Valdor flottaient dans les airs, mais ils n’étaient pas les seuls. A leurs côtés flottaient également les étendards frappés du hibou bleu et du Lion rouge.
Lorsqu'on lui fit parvenir la lettre, son regard se durcit à mesure qu'il prend connaissance de son contenu.
Que l'on m'apporte une plume et un parchemin.
Dame Talera Happs, Grand Jarl des tribus D'Amara,
Vos mots sont habiles, mais vos actions ne suivent pas la logique de vos paroles.
Quel est votre but ? Quel intérêt peut-il y avoir à laisser fleurir la graine de la folie, davantage encore que sous la poigne du seigneur Karl ?
Nous ne combattrons pas les vôtres. Pas parce que nous sommes moins nombreux à vous faire face. Mais parce que vous faites partie des gardiens de ce royaume. Vous en êtes le bouclier. Vous êtes l’une des Grandes Défenseuse dOkord. Et pourtant, alors que vous vous proclamez mon loyal sujet, vous vous dressez aux côtés de ceux qui ne peuvent que causer du tort au royaume.
Alors pourquoi ?
Lorsque les épines du conseil de Valdor commenceront à pousser, lorsque ses racines se seront profondément ancrées, que ferez-vous alors ? Que ferez-vous lorsqu’un peuple entier aura changé pour suivre un conseil qui intrigue dans l’ombre ? Le conseil de Valdor est tel un membre gangréné, et vous m’empêchez de le traiter avant que la décomposition ne se propage.
Alors pourquoi ?
Dame Happs, vous mentez, peut-être sans le savoir vous-même. Vos troupes me font face, et je ne peux me résigner à verser leur sang. Mais lorsque cette ombre gagnera les Îles des Paillotes, lorsque cette ombre atteindra les terres de l’Emirat d'Hérydr, et déploiera ses ronces dans les terres centrales, il sera déjà trop tard. Mon bras prend souvent la vie, mais toujours mes intentions sont claires. Ce n’est pas votre cas, je ne sais déchiffrer votre choix. Vous aurez alors tué bien plus d’okordiens par votre inaction, et contrairement à moi, ce ne sera pas le sang de guerriers que vous aurez sur les mains.
Alors pourquoi ?
Si le conseil de Valdor porte la guerre à ses voisins, porterez-vous le poids de ces actes ?
Si le conseil de Valdor ordonne tuerie de civils innocents, porterez-vous le poids de ces vies perdues ?
Si la folie de ce conseil met en péril les négociations de paix avec l’Osterlich, porterez-vous le poids de tous les morts qui suivront ?
Dame Talera, vous pensez agir selon les intérêts du royaume, mais je pense que laisser le conseil de Valdor en place va à l’encontre de ceux-ci. Si je peux vous offrir le bénéfice du doute, je ne pardonnerai cependant pas l’échec, pas après une opposition millitaire directe au pouvoir royal.
Ainsi, que les seigneurs et dames d’Okord prennent acte : le Grand Jarl des tribus D'Amara portera désormais le poids de toute action néfaste qui serait perpétrée par le conseil de Valdor, chose que le pouvoir royal en place souhaitait éviter.
Si le conseil de Valdor déclenche un massacre, la dame Happs en sera considérée comme la complice directe, devra en assumer la responsabilité et en réparer les torts.
Si le conseil de Valdor provoque la mort de nobles, la dame Happs en sera considérée comme la complice directe, devra en assumer la responsabilité et en réparer les torts.
Si le conseil de Valdor provoque une guerre par ses actions, la dame Happs en sera considérée comme la complice directe, devra en assumer la responsabilité et en réparer les torts.
Au nom de Cylariel, le comte Karl ainsi que dame Maria Wolfhart auront libre passage sur mes terres, et pourront y résider s’ils le souhaitent.
~ Le sceau royal est apposé sur la lettre ~
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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Une escouade de chevaliers arborant l'aigle blanc autrichien sur fond nuit se placèrent sur les plaines de Verdelaine, suffisamment à l'écart des belligérants pour s'en distinguer et marquer leur neutralité. Cette neutralité était confirmée par la taille modeste de l'escouade : la cinquantaine de chevaliers n'étaient manifestement pas envoyés pour livrer bataille.
L'homme qui semblait mener l'unité autrichienne était connu de ceux qui avaient récemment pu se rendre à la Cour ; il s'agissait du grand intendant Friedrich, ambassadeur d'Autriche auprès des maisons de l'Ouest et détaché à la Cour, qui connaissait une ascension importante dans l'ordre politique autrichien.
Friedrich fit un signe à l'un de ses hommes et lui remit une lettre, qui avait été rédigée et signée par le seigneur Ferdinand. Le messager reçut pour ordre d'en assurer la transmission à celui qui représentait le Grand Jarl des tribus d'Amara.
Dame Talera Happs, Grand Jarl des tribus d'Amara,
J'ai pris connaissance avec intérêt de la lettre par laquelle vous attiriez mon attention sur les événements politiques agitant Valdor et, indirectement, la tranquillité du Royaume.
L'Autriche sera toujours soucieuse de sauvegarder la paix au sein du Royaume, aussi ai-je accueilli positivement votre demande tendant à l'envoi d'un observateur autrichien. Parce que j'accorde une importance toute particulière à la situation, et en signe d'amitié, je dépêche mon envoyé le plus précieux, l'ambassadeur Friedrich. Il veillera à ce que les belligérants se comportent conformément aux principes supérieurs qui devraient guider tout royaume civilisé - et si l'opportunité se présente, interviendra en qualité de médiateur en vue d'un règlement pacifique du conflit.
En revanche, nous sommes jalousement attachés à l'intégrité territoriale et politique du Royaume d'Okord. Preuve de cet attachement, la défense de l'unicité d'Okord est proclamée dans la Charte fondamentale autrichienne. En cohérence avec ces principes, je ne saurais donc prendre le parti ni du frère Erwan, ni du seigneur Karl : je ne reconnais et ne reconnaitrai jamais nulle entité qui déciderait de se détacher du Royaume.
Avec amitié,
Ferdinand,
Duc d'Autriche
Après le départ du messager, Friedrich remonta sur sa monture et, escorté de deux chevaliers agitant un étendard aux couleurs autrichiennes, se dirigea vers les troupes du roi afin de présenter les hommages prescrits par le protocole.
Dernière modification par Ferdinand (2024-10-25 12:12:58)
Ferdinand
Seigneur d'Autriche
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Bien qu'absente du champs de bataille, voilà que les deux protagoniste s'affronté, non pas à coup d'épée, mais à coup de lettre ouverte interposée
Mon Roi, l'explication se veut simple et pragmatique, quand un agresseur viens à nos portes, nous prenons tout ce qui nous passe sous la main, une chaise, un bâton, qu'importe, pourvu que nous ayons une chance de survie
La dernière fois qu'Osterlich fût venu, le royaume était terriblement désuni, cinq à dix de nos provinces furent perdu, la bataille des tentes dorée fût terriblement serré, nous croyons perdre
un rempart est un rempart, qu'importe celui qui les a fait érigé, il y fait toujours bon de s'abrité en temps troublé
Mon cher Roi, essayez vous de me faire revenir sur mes mots? n'ai je pas juré dans ma lettre précédente protégé Sire Karl et Dame Wolfhart?
Si les racines du mal de valdor, venais à pousser, alors ma maison serais parmi les premières à venir les brûlé
mon roi, nous ne reculerons pas, nous ne ferons pas couler votre sang en premier, mais nos troupes gênerons votre progression sans hésité, si vous souhaitez saccagé Valdor, il faudra nous passer au fil de votre épée
la lettre fût frappé du sceau des grand jarls
puis la dame écrit une lettre, à la destination du roi seul cette foi
Mon cher Roi, votre rhétorique ne vous sauvera pas.
admettez simplement être tombé sur une adversaire plus rusée, et demandez vous quelle utilité pourrais avoir le frère Erwan dans notre contexte
je peut comprendre que votre maison, ne sois que peu affairée a la politique du royaume, mais ne croyez vous pas plus certain d'avoir quelque carte en plus dans notre main?
un frère Erwan bien utilisé, pourrais sauvé votre maison de la ruine, même si vous ne voyez pas encore comment.
si vous n'êtes pas capable de comprendre les arcanes du pouvoir, laissé le frère Erwan entre des mains plus expertes, les miennes, je vous assure que sa destinée ne sera guère plus longue
Bien cordialement
Talera Happs
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Le Grand Jarl Actuel: https://www.okord.com/ranking.html?profile-21203
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Cela faisait quelques temps déjà que les troupes étaient reparties, avant même que le gros de l'armée des Happs n'arrive renforcer la garnison. Denryl savait qu'une effusion de sang avec la maison Happs ne servirait aucun autre dessein que la discorde. Il ne pouvait donc ni se résigner à faire couler leur sang, ni laisser impuni un tel acte au risque de saper son autorité.
Dame Talera,
Par votre missive, je vois que vous essayez de justifier vos choix et sauver la face.
Mais vous semblez faire bien peu de cas de l'autorité royale, que vous avez baffoué en vous opposant à mes troupes pour soutenir une maison en pleine sédition. Par là-même, vous fragilisez mon autorité et l'union du Royaume, lui portant directement atteinte.
Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que la paix ait lieu avec l'Osterlich. Et pour ce faire, je n'entâcherai pas mon honneur et celui du royaume en intriguant pour faire porter la responsabilité d'un échec à un autre. Aussi, si les pourparler échouent, ce n'est pas vers moi que les okordiens brandiront leurs lances, mais contre l'Osterlich.
Mais c'est aussi contre vous qu'ils ont failli les brandir : pour ce qui vous concerne, vous avez permis l'essor d'une menace en devenir pour le royaume. La seule guerre qui n'a pas éclatée, c'est la guerre civile que vous avez failli provoquer et qui aurait sûrement eu lieu si je n'avais pas retiré mes troupes, ou si j'avais accepté les propositions d'ost d'autres que mes vassaux.
Hélas, vous avez ébranlé la confiance que je portais à votre loyauté, non pas envers moi, mais envers Okord.
Mais ce qui est fait est fait, et comme je l'ai annoncé dans ma lettre à la noblesse, vous avez maintenant à charge les actions de Valdor.
Si quelque chose devait arriver à cause du conseil, ce n'est pas la royauté, mais la maison Happs qui en sera entâchée.
J'espère que cela servira de leçon à votre maison : toujours être prêt à faire face aux conséquences de ses actes.
Mes respects,
--
Denryl Altéria,
Monarque du Royaume d'Okord.
La réponse de la dame ne se fit pas attendre :
vous seriez prêt par égo boursouflé à renoncé à un bouc émissaire qui vous aurez protégé en cas de guerre?
je sais que la réflexion n'est pas le fort des adeptes d'yggnir, mais soit, je retirerais mon soutien envers Erwan en temps et heure, puisque notre bon roi m'ordonne de laissé sa maison être dévoré par les chiens
pauvre de moi, moi qui lui avais généreusement offert un bouc émissaire sur un plateau d'argent.
mais je le garde encore quelque temps, peut être le moment venu vous sauriez entendre raison
Bien cordialement
--
Grand Jarl de la tribu d'Amara
Représentante de la maison Happs
Talera Happs
Denryl lit la lettre sans sourciller, la faisant passer à son valet. Que voilà une étrange manière de combattre, se dit-il. Mais il savait qu'il avait su faire les bons choix, et qu'il ferait encore les bons : un accord de paix ne saurait être basé sur la tromperie. Il s'en retourna auprès de la reine, l'esprit tranquille. Le Valdor n'était plus de son ressort, ni de celui de la royauté. Une autre que lui en porterait désormais le fardeau. Une dont il savait maintenant qu'il fallait se méfier.
Dernière modification par Altéria (2024-10-26 00:44:01)
Maison Altéria, Dames et Seigneurs de Cylariel et de Massoala
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