Forum d'Okord

Francis d'Astaffort

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Le Banquet de la victoire

Le Grand hall du Temple d'Yggnir de la ville d'Astaffort avait été préparé pour accueillir les principaux seigneurs okordiens ayant participé à l'ost royal contre les envahisseurs de l'Osterlich. Il s’agissait pour le prince Francis d'honorer le père des batailles ayant favorisé les armées du royaume contre l'envahisseur Von Stuffen et ses vils strolatz qui avaient été défaits.

Ce genre de période d'unité était rare en okord. En considérant que cela faisant des décennies que le royaume avait décliné en de multiples querelles internes. Une quantité de rois s'était succédé sur le trône, en se montrant incapables d'unifier le royaume en ne cherchant pas à l'étendre d'avantage. Les nobles s'étaient tellement entre-tués pour le contrôle des provinces que cela avait permis aux colonisateurs Ressyniens de venir occuper le tier le plus dépeuplé du pays.

Okord s'était vu rapetisser en perdant progressivement le Sudor et l'Esterod. Ce qui l'avait ramené à ses frontières initiales que le petit royaume occupait un demi-siècle en arrière. Au point que les sbires de Baldir avaient tenté de lui porter le coup de grâce en tentant de l'annexer pour de bon. Tuant la dame Estapea et bon nombres d'habitants de Sarras qui avaient tenté de leur résister avec les seules troupes de reine Pirouette et du Duc Gallin.

L'hésitation des grands familles du royaume à se rassembler pour combattre avait laissé le temps aux envahisseurs Osterlichois d'infliger de lourdes pertes territoriales. Comme les troupe de trois rois nobles okordiens étaient bien insuffisantes pour contrer l’ennemi héréditaire. La reine Pirouette avait perdu une première bataille contre Von Stuffen. Pendant qu’à l’Est. La maison von Kanal s’était faite submerger par les ennemis trop nombreux.

La situation s’était dégradée au point que le roi Baldir avait fini par envoyer ses soldats remonter les fleuves jusque au centre du royaume d’okord afin d’exiger que la reine lui donne son trône. L’envahisseur avait été fort heureusement défait par les plus grands stratèges des maisons Trof et d’Astaffort qui avaient dirigé l’essentiel de la bataille dans des plans efficaces pour vaincre l’ennemi. Cela s’était fait en dépit du sale caractère de la reine Pirouette ayant beaucoup déçu ses sujets par sa manie de vouloir envoyer les braves archers du nord se sacrifier inutilement en première ligne alors qu’elle même était restée en retrait avec ses cavaliers pour attendre la charge finale. En accusant le brave Général Doré de trahison sans en apporter les preuves après que celui-ci se soit fait capturer par l’Osterlich au combat. Elle avait provoqué la colère de la prestigieuse maison Troff et l’incompréhension

La réussite d’un ost fort de dix sept maisons différentes n’ayant que peu l’habitude de combattre ensemble en était que plus méritante et devait être célébrée comme une renaissance pour le royaume d’okord jusque là en déclin. Le prince Francis qui avait été légèrement blessé dans la bataille avait tenu à inviter les seigneurs combattants pour célébrer les morts victorieux et la réussite du premier grand combat collectif que les okordiens avaient du mener depuis qu’il était baron. Des chevaliers et prêtres d’Yggnir se mirent à entamer les célébrations en entonnant de manière joyeuse une chanson à boire alors que les invités commençaient à arriver dans la salle.

Lalala lalala lalaaaaa...

Levons la corne à notre victoire,
Ce soir nous sommes tous réunis,
Je suis heureux d’être parmi vous,
Amis précieux, buvons un coup!

Levons la corne de l’amitié,
Laissons tomber les vieilles querelles,
Parfois l’orgueil nous joue des tours,
Serrons-nous la main et buvons un coup! Hey!

Lalala lalala lalaaaaa...

Guilbert de Monocerote

Re : Le Banquet de la victoire

Guilbert n’a jamais eu l’occasion de venir en ce temple, mais tous les temples dédiés à Yggnir sont semblables.
Sauf que celui-ci dépasse de loin tout ce qu’il avait déjà vu.
Entre les colonnes, une longue table était dressée et de nombreux mets et vins y étaient posés.
Apercevant le Prince :

Je vous présente mes respects très cher Tokva.

Ce temple est une merveille.

C’est noble attention de vostre part que d’inviter les pourfendeurs d'Osterlichois, je dois avouer que je m’attendais à ce que ce soit la Reine qui le fasse mais elle a sûrement d’autres priorités faut-il croire.

Elle dois sûrement fouiller les corps ennemis à la recherche d’un quelconque infime indice qui pourrait éventuellement nourrir ses accusations de traîtrise .

Prenant le verre qu’un serviteur lui présentait, il le leva bien haut

A la victoire, à nos hommes tombés avec honneur, ils sont devenus des braves parmi les braves et siègent à la table d’Yggnir .

Au Duc puisse t’il trouver le moyen de fausser compagnie à ses geôliers et nous revenir en vie !

A vous tous mes Seigneurs.

Puis vida son verre d’un trait et le jeta à terre.

GLOIRE A YGGNIR !!!

Gallin "Ergot" Côt

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Re : Le Banquet de la victoire

* Gallin s'avança au milieu de la salle de banquet, sa silhouette se détachant des ombres mouvantes. Les discussions de la réunion se dissipèrent progressivement, laissant place à un silence attentif. Son nez aquilin projetait une ombre sur un visage sérieux, et la lueur des chandelles dansait dans ses yeux pensifs.
Son regard balaya les fresques ornant les murs du grand temple, chaque image portant l'empreinte des batailles passé d'Okord. *

- Le combat pour Okord n'a jamais été une sinécure. Aujourd'hui, nos cœurs sont alourdis par l'incertitude. Le général Doré a disparu. Von Stuffen est en fuite et laisse planer l'ombre de la guerre. Baldir, le vaincu, pourrait devenir une flamme instable dans la nuit. Qui peut se vanter de connaître sa réaction après sa défaite ?

* Il fit quelques pas, sa canne résonnant sur les pierres du temple. *

-  Les alliances se brisent, mais notre unité constitue le bouclier contre les tempêtes qui s'annoncent. La loyauté et la trahison : des fils tissés dans la trame de nos destinées. 

* Son regard s'égara dans le vide, fixé sur l'inconnu qui se profilait à l'horizon.

- Je ne puis rester ici plus de temps que nécessaire, Albert de la Paillousse, mon suzerain, approche pour redonner à notre maison son indépendance.
Notre indépendance ne doit pas être un acte de défi, mais plutôt une affirmation de notre identité et de notre responsabilité envers Okord. Les pages de l'histoire s'ouvrent devant nous, et il nous appartient de les écrire avec prudence, mais aussi avec fermeté.
La loyauté envers la reine est indéniable, mais l'heure est venue de tracer notre propre chemin. Les temps troublés requièrent des décisions audacieuses. La disparition de nos compagnons d'armes, la menace incertaine de Baldir, tous participent à la symphonie du changement.

* Il contempla la salle, où les vestiges des décisions passées semblaient flotter dans l'air.

- Le futur est une page blanche que nous écrirons de nos actes présents. Les alliances trahies et les généraux disparus ne sont que des obstacles sur le chemin. La sagesse et la détermination seront nos plumes.

Un soupir mêlé de résignation et de détermination s'échappa de ses lèvres.

- Compagnons d'armes, ce fut un honneur de guerroyer à vos côtés dans cette bataille. A présent, préparons-nous à affronter l'inconnu. Les vents du changement soufflent, et nous, tels des vaisseaux, devons les naviguer avec courage. Que nos cœurs soient fermes et nos esprits clairs.

Mes frères et sœurs, je vous salue.

* Gallin s'inclina légèrement et quitta la salle de banquet au bruit de sa canne sur les pavés, laissant derrière lui un silence lourd de réflexions et de décisions. *

Dernière modification par Elahi (2023-11-16 12:39:57)

Eudes

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Re : Le Banquet de la victoire

Marcomir entra dans la salle, il prit place à l'endroit que lui indiqua un serviteur. Dans la salle il vit plusieurs de ses compagnons d'armes. Il prit son verre, se leva, et déclara :

"Mes chers pairs, ce fut un honneur de combattre à vos côtés, cette victoire est celle de nos vaillants stratèges avant tout. Une grande victoire pour Okord. Osterlich réfléchira maintenant avant de nous attaquer. C'est un immense plaisir d'être ici parmi vous. Messire Astafort, ce temple est magnifique. Santé !"

Rainier de Bellebourse

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Re : Le Banquet de la victoire

Le Doyen Rainier de Bellebourse entra dans le grand temple, et s’arrêta immédiatement passé la grand porte.

« Par Podeswa que c’est laid. Comment un ancien Roy peut-il décemment amener ses frères à la prière avec si peu de goût ? »

Il s’avança ne sachant pas vers qui se tourner.

« De la boisson dans des cornes. Podeswa me met à l’épreuve. »

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Lignée des Trofs, et autres successeurs

Francis d'Astaffort

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Re : Le Banquet de la victoire

Le prince d'Astaffort se leva pour saluer les invités qui commençaient à arriver dans le temple préparé pour l'occasion. Il y avait là surtout des fidèles d'Yggnir et des soutiens de sa maison en dépit d'une invitation adressée à tous les participants de l'ost initialement.

"Bienvenue chers combattants. Je vous espérais plus nombreux mais j'imagine que l'étrange procès de la reine Pirouette envers ceux d'entre nous qui ont eut la malchance de se faire capturer par l'ennemi a du en retenir plus d'un. C'est fort regrettable mais en Okord les mauvais souverains passent vite comme s’effile leur soutien et heureusement car les intrigues tendent à trop souvent affaiblir l'unité du royaume. 

Soyez félicité pour nous avoir donné la victoire en tirant sur le camps ennemi messire Gallin. Vous avez vaillamment défendu les intérêts du royaume lors de deux bataille contre les envahissants Strolatz. Messire Albert de la Paillousse sera surement fier de voir que sa baronnie est devenue un duché pendant son pèlerinage. Bonne route si vous nous quittez déjà !"

Prenant son verre posé sur une table le Prince trinqua à son tour en voyant le baron de Monocerote le faire.

"Loué soit Yggnir, nos habiles stratèges militaires et les morts victorieux d'avoir permis cette victoire historique contre les envahisseurs d'Osterlich !

Il s'agit là d'un premier pas vers l'unité et la reconstruction de notre royaume qui fut bien dépeuplé et affaibli par une suite de malheurs et de divisions indépendantistes. Sombres périodes ou le Delta et la Samarie avaient tenté en vain leur chance comme principautés autonomes. En tant que roi je me suis efforcé de mettre fin à ce repli sur sois de certains nobles mais c'est finalement le danger d'une invasion qui aura réveillé bons nombres de seigneurs contemplatifs tels que messire Mordread et le serpent.

Gloire et honneur pour nos pourfendeurs d'Osterlichois !

En tant que Tokva je ne compte pas laisser ces misérables serviteurs de Baldir profaner longtemps les terres du Sudor et de l'Esterod. Un grand nombre de belles provinces que nos grands-pères avaient conquis avec vaillance contre ces barbares. Nous devons préparer l'avenir en formant toujours plus de jeunes barons aux arts de la guerre afin d'être prochainement en mesure de reprendre ce qui nous appartient. Les faibles tentant de refaire tomber le royaume dans la délation ne sauront arrêter nos courageux guerriers. Pour Yggnir !"

Fort de sa tirade, le prince invita finalement le Doyen Rainier de Bellebourse à venir prendre une place à sa table.

"Cher Doyen de la famille Trof, soyez le bienvenue en ces lieux. Auriez vous des nouvelles du Général Doré à nous transmettre depuis sa disparition ?"

Pirouette

Re : Le Banquet de la victoire

Pirouette est présente, venue tôt, elle a assisté à tous les discours.

Elle rira volontiers aux souvenirs des péripéties, félicitera l'hôte pour la richesse de son temple

Francis vous nous gatez. Nous ne vous savions pas si fin cuisinier, bravo quelle organisation

Mordread

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Re : Le Banquet de la victoire

Mordread arriva un peu en retard au Grand hall du Temple d'Yggnir de la ville d'Astaffort.
Il hésita un instant d'entrer dans un bâtiment dédiés à un dieu qu'il ne connaissait pas, puis il se dit qu'après tout cela serait inintéressant.
De plus il avait eu une invitation.

Il se présenta à l'assemblé en saluant bien les personnes présentes.

"Bien le bonsoir à tous, j'ai pensé que du bon maîs soufflé serait bienvenus parmi les victuailles et les boissons. Aussi voici tout un grand chariot qui vous attend à l'entrée. N'hésitez pas à vous servir !"

Puis il alla prendre un verre de vin et le leva :

"Je suis fière d'avoir défendu le Royaume à vos côté. Nous avons tous fait fi de nos différences de culture, de religion et de nos conflits d’intérêt pour un seul but commun. Même s'il y a eu quelques discordes nous avons su ensemble remporter une victoire qui était pour certains perdue d'avance.
Je lève mon verre à l'unité."

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Si on peut tuer par amour, alors on peut sauver une vie par haine.

Aguilar de Vivesource

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Re : Le Banquet de la victoire

HOLLAAAAAAA , messires ! Je salue bien bas tous les vainqueurs de l'envahisseur Stuffen . Gloire à vous tous , messires d'Okord .

Qu'on m'apporte un tonneau de vin et une pleine bassine du maïs soufflé estampillé "Mordread spécial" . J'ai grand besoin de me laver l'esprit et d'oublier certaines choses .

Et un merci spécial à l'organisateur de cette fête , le Prince d'Astaffort . Ainsi qu'aux quelques chefs de guerre qui ont mené nos troupes à la victoire , ils se reconnaitront .

Messire Rainier de Bellebourse , si la vaisselle en corne d'Auroch est indéniablement laide , elle a l'énorme avantage d'être .... incassable ! *Et il jette au loin sa corne d'auroch* . A votre bonne santé , messire !

Et je lève encore mon verre à Okord et à ses fils qui sont morts pour elle au camp des tentes dorées .  Honneurs à eux ! *les cornes d'aurochs volent par la pièce* .

Mordread

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Re : Le Banquet de la victoire

Mordread prit une corne d'auroch et tapa trois coup sur la table.

"Veuillez m'excusez j'ai reçu une missive des soeurs Siostry qui ne peuvent se rendre en ce lieu. Elles tenaient que je vous lise ce message :

Seigneurs Okordiens de tous bords et de toutes confessions.
Il y a des messages universels qui dépassent les frontières et qui passent la barrière des langues.
Seigneurs Okordiens, le monde sait maintenant que notre royaume est capable de frapper comme un seul homme et de repousser la plus grande des armées connues !
En tant que Siostry, je puis vous dire que l'unique lui même a été convaincu de la puissance que nous pouvons atteindre lorsque nous alignons nos forces et faisons passer nos ambitions personnelles au second plan.
Que la lumière de Podeszwa, ou que vos idoles vous guide encore dans ce sens.
Vive le royaume d'Okord uni !"

Sur ces mot Mordread remplit la corne et but un bon coup.

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Si on peut tuer par amour, alors on peut sauver une vie par haine.

Harald le Balafré

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Re : Le Banquet de la victoire

Harald le Balafré poussa les portes du temple juché sur un grand cheval noir au pelage fourni, et brandissant une épée. Il avait le nez rouge vif et un tonnelet de bière vide sous son bras libre, semblant encore sous l'euphorie d'une nouvelle victoire contre un campement hostile quelconque avec son armure de cuir noir décoré d'étoiles en argent ouverte sur son poitrail. Il s'exprima d'une voix forte et incertaine :

"Puissants seigneurs Okordiens, que le vieux Yggnir, là haut, daigne pardonner un simple Baron de s'introduire de la sorte dans sa demeure et d'avoir pris de l'avance sur cette petite beuverie ! hips..."

Sa monture s'ébroua et la svelte carcasse du Baron imbibé tomba à grand bruit sur le sol pavé, avant de rouler prêt de la grande table à laquelle il finit par se hisser.

"... Mais Yggnir n'a que faire des bonnes manières, car ce n'est pas à base de politesses que s'est faite notre victoire contre ce poltron de je-ne-sais-plus-qui-au-juste !"

Il piqua avec son épée ce qu'il réussit à distinguer comme un gigot et en engloutit une grosse bouchée, puis s'empara d'une corne d'auroch. Il fit demi tour vers son cheval en titubant et s'agrippa à la selle de ce dernier, ses longues jambes se balançant dans le vide.

"Alors à vot' santé, mes seigneurs !"

Enfin, Harald fit couler un torrent de bière de la corne à son gosier, penchant tellement sa tête en arrière qu'un peu de breuvage coulait comme un ruisseau dans le sillon de sa balafre jusque dans sa crinière blonde de nordique. Quand il eut terminé il tendit le récipient à son cheval qui aspira les restes avec sa langue en secouant son échine de plaisir. Lançant sa corne d'auroch derrière lui, Harald le balafré fit marche arrière en se hissant en travers de son cheval, la tête en bas, quittant la pièce en entonnant des chansons paillardes imperceptibles qui semblaient plus ou moins lui venir des brigands du nord. Les chants et les sabots de la monture contre le sol se faisaient entendre de plus en plus faiblement jusqu'à ce que l'énergumène ait quitté la ville, rejoint par quelques guerriers tout aussi joyeux.

Dernière modification par Personne (2023-11-19 12:10:02)