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#1 2015-05-25 02:54:50

Osuria

Tractation Baron Shaner/Osuria

Salutation à tous,

Je prends la peine ainsi que de mon temps pour régler cette affaire et victoire.

Elle ne se réglera certainement pas sur la Tribune du Royaume d'Okord. En ce sens j'ouvre cette salle dans le plus grand des calmes et espère, de ma plus grande espérance, que les hôtes ici présents feront de même. Nous sommes un Royaume courtois et seul le plus barbare ne réussira pas à s'y faire. Je demande, s'il en a, aux modérateurs de supprimer tous commentaires désobligeants et irrespectueux. Clairement, nous demandons seulement des opinions avec une voix non-haute, tapissant le décors de cette tractation entre le Baron Shaner et moi-même, le Baron Osuria.

Je débute. Ensuite, j'amène le Baron Shaner et personne d'autre pour le moment à répondre à mes prochains mots.

Baron Shaner,


Mes raisons :

Reprendre de droit mes 4 espions, encore pendus devant son fief.
- Cette raison est justifiable, j'ai le droit de prendre ce qui m'appartient.
Pour avoir participé à la perte du Fort de Saber, en [117x117].
- Cette raison est justifiable. J'ai eu vent, avec l'aide de la Tribune, que vous avez participé et aidé militairement/économiquement/moralement, toujours en lien avec votre vassal Ayla, à la conquête du fort de l'honorable Saber. Est-ce vrai ?
Pour ses méchancetés, maintes fois répétées, sur la Tribune du Royaume d'Okord.
- Cette raison est justifiable. Vous cachez votre rire lors de mes phrases philosophiques, de mon profond esprit. À plusieurs reprises, vous m'avez presque hué. Je vous ai prévenu face à cela, je vous ai dit : Chevauchez aussi vite que le vent sait vous porter... puis vous ne l'avez pas fait. Vous me craignez depuis le début, j'ai tord ?
Le Baron Shaner ose dire qu'il est plus faible que moi simplement pour se faire passer comme une victime. Mais il a 3 Vassals et possède plus de points que moi-même au classement d'Okord. Il possède officiellement ma carrure.
- Cette raison est justifiable. Vous êtes de ma carrure, enfin. Vous l'étiez.
Un chevalier ne frappe pas dans le dos. Il affronte le danger en face à face.
- Cette raison est justifiable. C'est ce qui explique mon attaque en partie. Cette phrase sort même de votre propre bouche.


La tractation :

I : Le Prince Zedicus propose que le baron reverse 500k à Osuira et 300k à son altesse. Et bien sûr 1 million à la banque du Lys.
II : Le Baron Shaner désire la restitution intégrale de ce qui m'a été pris. Or, nourriture, d'une part. Plus le remboursement des unités perdues lors du combat et des murs détruits lors de l'assaut.

III : Le Vicomte Zyakan dit que les attaques sur le Baron Osuria peuvent être arrêtées très simplement s'il se lasse de subir ces pillages. En gros, il suffit de libérer le Baron Shaner ; chose faites par l'armée de sa vassal.
IV : Le Prince Zedicus demande ; Vous perdez et demander réparation ?
V : Le Baron Shaner répond à cela ; Pour une action qui n'a aucune raison d'avoir été effectuée. Mes excuses, mais non. Pour vous, il n'existe aucune raison justifiable. Mais pour moi, oui. Et tellement elles sont bonnes, je me suis amusé à les décortiquer et prouver que je suis un chevalier de bon nom. J'ai agis pour mes raisons, pour ma sécurité. Ainsi, parce que vous n'êtes pas partial, vous ne pouvez point vous permettre de critiquer librement les gestes de votre adversaire. Deux poids, deux mesures.

VI : Le Vicomte Zyakan demande, en plus des demandes du Baron Shaner, également qu'on lui rembourse le prix de toutes les unités ayant été tuées lors de mes attaques des fiefs d'Osuria, défendu par le Prince Zedicus.
VII : Le Comte Zaki affirme une vérité. Il dit que c'est le vaincu qui doit payé. Plus tard, il affirme que la Baron a payé par le sang. Et effectivement, le sang à un prix.

VIII : Constat de Shaner, durant la bataille au fief du Baron Shaner :  Un total de 401 hommes ont péri.
IX : Constat d'Osuria, durant la bataille au fief du Baron Shaner : Un total de 397 hommes ont péri. Un pillage de 15616 nourriture, 3194 or
X : Constat d'Osuria, durant les batailles contre le Vicomte Zyakan, le Vicomte Gowann et la Comtesse Ayla : Un total de 985 hommes ont péri. Plus de 65 000 nourriture pillé par ses détracteurs, des dizaines de mille d'unités d'or parti dans les coffres de ces riches Vicomtes et Comtesse.

XI : En ce sens, et pour que cela soit bien compris : j'estime avoir clairement donné la rançon, vu que j'ai plus perdu en terme d'hommes, unités de nourriture et d'or devant le Baron Shaner. J'ai perdu 1382 hommes, autant d'unités de nourriture et d'or que lui. Je ne dois plus rien à personne. Sauf pour le Baron Shaner, qui lui me doit la vie.

Je refuse la proposition de mon Suzerain. Je refuse la proposition du Baron Shaner. Le Baron que je suis ne demande rien au Baron Shaner. Il lui demande simplement la paix, après cette tractation, après ces quelques aventures.

À vous la parole, Baron Shaner.

#2 2015-05-25 12:27:41

Shaner

Re : Tractation Baron Shaner/Osuria

Osuria a écrit :

Salutation à tous,
Mes raisons :

Reprendre de droit mes 4 espions, encore pendus devant son fief.
- Cette raison est justifiable, j'ai le droit de prendre ce qui m'appartient.

Vous avez espionné mon fief, et y avez échoué. Vos espions ayant été pris sur le fait, l'espionnage est sanctionné dès qu'il est découvert.
Vous savez quel est le sort qui leur est réservé et n'avez aucun droit de venir m'agresser chez moi pour venger des hommes que vous avez sciemment envoyé à la mort.
Sachez que selon les us et coutumes du domaine de Castel-Cerf, les espions sont exécutés sur la place publique et laissés tel quel pendant trois jours. Ce délai passé, les derniers hommages leurs sont rendus selon les us et coutumes religieuses en vigueur sur le domaine. Castel-Cerf respectant la diversité des religions, une courte recherche sur leur foi aurait été effectué. Les derniers hommages leur auraient été rendu selon ce que souhaite leur religion.

Osuria a écrit :

Salutation à tousPour avoir participé à la perte du Fort de Saber, en [117x117].
- Cette raison est justifiable. J'ai eu vent, avec l'aide de la Tribune, que vous avez participé et aidé militairement/économiquement/moralement, toujours en lien avec votre vassal Ayla, à la conquête du fort de l'honorable Saber. Est-ce vrai ?

Vous êtes dans le faux.
Dans le sens où la Comtesse Ayla n'est en rien ma vassale mais ma suzeraine, je me dois de participer à son ost, quel qu'en soit les raisons. J'ai prêté serment de fidélité envers ma suzeraine, et ma loyauté m'oblige à répondre à son appel aux armes.
Dès lors, ma levée de ban est en règle, et il s'est joint à celui de ma suzeraine et de ses autres vassaux.
"L'honorable" Saber étant une cible à l'écart, sans alliance, il s'agissait d'un agneau égaré du troupeau. Au vu de sa situation, toute action vindicative à l'encontre d'Ayla provenant de Saber serait vue comme une action désespérée de reprendre un bien qui lui a été pris de droit.

Par ailleurs, mes gains dans ce combat ont été très minimes. Même sans ma participation, ce fort aurait été pris.


Osuria a écrit :

Pour ses méchancetés, maintes fois répétées, sur la Tribune du Royaume d'Okord.
- Cette raison est justifiable. Vous cachez votre rire lors de mes phrases philosophiques, de mon profond esprit. À plusieurs reprises, vous m'avez presque hué. Je vous ai prévenu face à cela, je vous ai dit : Chevauchez aussi vite que le vent sait vous porter... puis vous ne l'avez pas fait. Vous me craignez depuis le début, j'ai tord ?

Quiconque se vante d'être l'ami de la sagesse s'embourbe dans ses délires de sophiste.
Jouer avec les mots n'est en rien de la philosophie.
Quant à votre menace, elle était simplement le fait d'un homme qui a été humilié publiquement. Chacun l'a vécu, et beaucoup y ont survécu.

Si vous appelez ça une raison pour venir frapper à ma porte pour massacrer mes hommes, piller mon fief et me faire captif....
C'est une attitude franchement puérile, Baron.

Quant à vous craindre... Je ne crains que le courroux de mon suzerain direct. La Comtesse Ayla me ferait autrement plus peur par sa volonté et sa franche détermination que vous ne pourriez jamais me faire trembler.
Votre nom m'évoque tout un lot de surnoms dont je vous aurais gentiment affublé publiquement. Mais au vu de ce qui a été dit, je m'abstiendrai, par égard envers mes hommes, qui n'ont jamais demandé de subir un châtiment dont je devrais apparemment être le seul à subir.

Osuria a écrit :

Le Baron Shaner ose dire qu'il est plus faible que moi simplement pour se faire passer comme une victime. Mais il a 3 Vassals et possède plus de points que moi-même au classement d'Okord. Il possède officiellement ma carrure.
- Cette raison est justifiable. Vous êtes de ma carrure, enfin. Vous l'étiez.
Un chevalier ne frappe pas dans le dos. Il affronte le danger en face à face.
- Cette raison est justifiable. C'est ce qui explique mon attaque en partie. Cette phrase sort même de votre propre bouche.

Parce que j'étais légèrement plus puissant que vous, cela ne vous autorise pas de venir frapper à ma porte, piller mon fief et massacrer ma garnison. Je me répète encore une fois, je sais.
Vous aviez l'appui de votre suzerain pour cela, qui avait reçu le Vicomte Saber comme vassal, y voyant l'opportunité d'un casus-belli.

Les choses ont déjà été dites.

Quant à ma citation, je ne voyais pas là l'existence d'une raison. Par face à face, j'entends un duel.
Pas que vous vous cachiez derrière vos engins de siège et vos hommes d'armes pour assaillir mes murailles et me les détruire dans le simple but d'avoir le dernier mot.



À toutes vos raisons, je réponds ceci.
Vous vous targuez de m'avoir fait plié. Vous vous vantez à qui veut l'entendre que je vous craint.
Je ne vous voulais aucun mal jusqu'à aujourd'hui.

Venir m'espionner chez moi.
Venir massacrer ma garnison et me faire captif.
Tout cela car je vous avais vexé quelques temps avant.

Ma foi, c'est vous qui me craigniez mais à présent que je suis plus bas dans les échelons, vous croyez que je vous crains ?
Laissez-moi rire...
Non, je ne vous crains pas, Baron.
J'ai pitié de vous.
Et je vous envie de faire si peu cas de votre honneur à venir porter cette affaire ici-même.



Je ne reviendrai sur aucune des autres déclarations, qui se sont portées dans la Tribune. Et parce qu'elles se sont déroulées là-bas, elles ne peuvent guère être prises en compte comme faits avérés, où la colère et l'amertume se mêle volontiers à la rage et la mesquinerie.

Cependant, pendant que je m'évertuais à être libéré par le Baron lui-même, et à être remboursé, rien de ces attaques ne s'était encore déroulé.
En définitive, j'ai cessé de demander le prix de ma libération et la restitution de mes biens dès lors que ma suzeraine a rempli son devoir.
En cela, je ne dois aucunement la vie sauve au Baron Osuria, mais à la Comtesse Ayla, qui risque bien plus à présent.


Il s'est porté une discussion avec le Duc Antoine, et j'espère qu'il se portera garant de ces termes.

Ce que je lui ai dit était ceci :

Que les seules choses qui seraient effectuées vis-à-vis du Baron Osuria se résoudrait selon la loi du Talion. Oeil pour oeil, dent pour dent.
Ce que j'ai fait respecter au mieux de mes attentes.
De simples embuscades ont été tenues jusqu'à ma libération. Et elles se sont arrêtées dès ma libération orchestrée.


J'aspirais à la paix bien avant que le Baron ne vienne frapper chez moi.
Désormais, je souhaite lui faire payer chacune des vies perdues lors de ces batailles, pour la simple vexation subie par le Baron lors de mes répliques sur la Tribune.
Cependant, je m'abstiens. Car le sang a déjà suffisamment coulé pour de si puériles raisons.

D'aventures, je ne conserve aucun souvenir. Ce que je garde en tête, c'est simplement l'extraordinaire désinvolture du Baron Osuria face à la perte de nombreux hommes pour une farce pareille.
S'il y a bien une leçon dont j'en tirerai, c'est qu'il me faudra bien veiller à faire attention à ce que je dirai et ferai. Car je n'ose imaginer ce qu'il pourrait passer par la tête de ce genre d'individu si je venais à détruire son fief pour une moquerie sur la Tribune.



À présent, Baron, soit, faisons la paix.
Ne me demandez pas de vous serrer la main pour officialiser cela.
Ne me demandez pas de signer un quelconque traité pour déterminer les clauses de la paix.
Vous avez frappé au coeur de mon fief, et mes alliés vous ont fait payé votre audace éhontée.

J'ai rendu dent pour dent ce que j'ai subi.

Dernière modification par Shaner (2015-05-25 12:39:28)

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