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#1 2022-01-17 11:46:57

Bernard de la Trimouille

Délégation à l'Emir

" - Ouvrez la herse ! Ouvrez la herse pour votre Roi !"

La petite troupe d'une centaine de chevaliers traversa le pont mobile et pénétra dans l'enceinte de la Trimouille. Thierry accourut à la rencontre de son frère tandis qu'il mettait pied à terre.

" - Mon frère, êtes-vous sûr  de cet ordre que vous m'avez envoyé ? demanda Thierry, agitant un parchemin de sa main dextre.
- Il ne peut en être autrement, je ne peux laisser les agissements inconsidérés de quelques uns mettre en péril notre démarches.
- Ne craignez-vous pas que cela génère quelques tensions durant votre voyage avec un des membres de votre délégation ?
- Si le Dogue de Saxe s'amuse à faire des grillades avec des brochettes de colons alors que nous sommes chez l'Emir, je puis vous assurer que l'ambiance du trajet de retour n'aura nullement l'occasion d'être tendue !"

#2 2022-01-17 18:39:12

Cochonou

Re : Délégation à l'Emir

Cochonou ralentit son attelage, il distinguait la tour carré s’élevant au-dessus du château de Trimouille.
C’est ici qu’avait été construit la Sainte Chapelle, siège de l’Ordre de Podeszwa.

Il prit soin de faire boire ses 6 Prewalskis et Ãstrïrda, sa chèvre, qui l’accompagnée, a son habitude. Il caressa son pelage blanc luisant, et essuya ses magnifiques sabots noirs.

« Allez monte ma belle, je ne veux pas que tu sois sale en arrivant, et puis tu t’es assez dépensée. »
La biquette s’exécuta, après avoir esquisser ce qui ressemblait à un sourire.

Cochonou, pris une gorgée de vin, et s’assura que le tonneau de Calvok était bien refermé, il ne s’agissait pas d’en perdre, le voyage serait long. Le jeune Galahad sera certainement content de regoutter à ce millésime. Quand au Roi, Cochonou ne savait pas trop s’il s’y connaissait en vin. Lors de leur récente bataille, il n’avait pu se croiser, se faisant capturer l’un l’autre par leurs armées respectives. Cochonou savait juste que le Roi était un personnage austère, obsédé par la grandeur de sa maison, mais qui maintenant qu’il était au pouvoir, semblait écrasé par le poids de sa charge.

Le jeune Roi était allé dans le bon sens. En se proposant, Gauterit espérait grandement participer à la délégation.

Tout fonctionner comme prévu.
Mieux même, car l’ancien roi Cochon, n’avait pas prévu de passer par Trimouille, il lui faudrait insister pour être laisser seul dans la chapelle.

Quand au reste, sera t’il toujours vivant après avoir rencontré l’Emir …. cela reste incertain , une chose est sûr ; cela en vaut la peine

L’attelage repris sa course

Dernière modification par Cochonou (2022-01-17 18:40:18)

#3 2022-01-17 19:27:30

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Un nuage de poussière s'élevait de la route, attirant l'attention des guetteurs :
" - Que vois-tu ?
- Une chèvre ?
- Comment ça, une chèvre ?
- Un emblème ! Une chèvre de gueules sur fond de sable !
- Le Marquis Cochonou est en vue ! vociféra l'un des guetteurs en se penchant vers la haute cour depuis la barbacane."

Bernard tourna la tête vers le guetteur, constatant que tous ses hommes n'avaient pas encore conscience de servir un Roi d'Okord. Peut-être le dernier, s'il échouait...

" - Et alors ? Faut-il donc que j'ouvre cette herse moi-même ? puis, se tournant vers son frère, il ajouta : Vous êtes toujours là, vous ?
- Il sera fait selon votre volonté, votre altesse, répondit Thierry, avant de tourner les talons."

#4 2022-01-17 22:35:33

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Malgré tous les avis négatifs de ses vassaux, arguant que c'était un piège, que la Trimouille allait le sacrifier comme Apos avait voulu sacrifier le Sudor pour sauver le reste d'Okord lâchement et sans vouloir se battre, que ces négociations n'avaient pour but que de dépecer le royaume et de négocier quelle partie on voulait bien sacrifier parce qu'on était devenu trop fats pour se battre, que les ennemis de toujours avaient voulu profiter de cette invasion pour faire avancer leurs intérêts, Galahad avait tenu bon et rejoint la délégation royale. S'il y avait une chance pour sauver Okord et le Sudor de l'invasion, il fallait la tenter, et il avait pris des contacts afin de préparer le terrain. Et s'il y restait, ceux qu'il laissaient derrière lui savaient ce qu'il fallait faire.

Monseigneur! Monseigneur! Nous arrivons en vue des tours de la Trimouille

Par les milles pestes, ce voyage aura été long. Et encore, le meilleur est-il déjà terminé, et à partir de ce soir, ce sera de mal en pis jusqu'à rencontrer cet Emir! Hâtons nous mes amis, plus vite nous arriverons, plus vite nous serons fixés sur notre sort et celui du Sudor!

#5 2022-01-18 16:19:39

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Un étrange équipage traversa le pont mobile et pénétra dans la cour du château.

Au-dessus de la barbacane, l'un des guetteurs donna un coup de coude à son collègue :

" - Je t'avais bien dit que j'avais vu une chèvre !"

Bernard s'avança vers son hôte tandis qu'un palefrenier accourait pour s'occuper des bêtes.

Le Roi accueillit chaleureusement ce seigneur, ancien Roi, qu'il n'avait eu l'occasion que d'apercevoir de loin lors de leur affrontement en VÕrmârsch. Après de premiers échanges, le seigneur Cochonou exprima son intérêt pour visiter la Sainte Chapelle, requête à laquelle Bernard répondit avec plaisir.

Les deux hommes pénétrèrent dans la Chapelle, le Roi servant de guide à son hôte.

" - Comme vous pouvez le constater, nous avons structuré la Chapelle autour d'une opposition entre l'obscurité des premières travées et la luminosité du choeur, le fidèle étant invité à traverser l'ombre de notre histoire guidé par la Lumière de Podeszwa."

Continuant à cheminer, les deux hommes s'arrêtèrent devant un reliquaire :

" -  Voici un fragment de Tomb Stone, offert par le frère Mordread après l'épisode du pillage des lieux saints par les Saxons. Et de l'autre côté, au milieu de la nef, une peinture du massacre de la Sainte Chapelle de Norbury par le chef barbare Torviens et ses montagnards ; le fragment de poutre noircie placée dessous a été envoyé par Hubert de Chateney.
L'obscurité. Peut-être serai-je amené à faire réaliser une autre peinture pour la prochaine travée si nous échouons dans notre tâche... "

Un homme entra dans la Chapelle et s'approcha du Roi pour lui signifier l'arrivée du seigneur Galahad. Bernard s'excusa auprès de son hôte, le laissant cheminer dans la Chapelle tandis qu'il regagnait l'entrée du château.

#6 2022-01-18 21:51:58

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Arrivé à quelques kilomêtres, Galahad et son escorte légère piquèrent des éperons pour pousser un petit galop puis, à vue de l'entrée et des tours, voyant la herse encore baissée, il ralientirent l'allure pour s'approcher au pas. Le fanion de Galahad était bien visible sur la lance de ses escorte. Les hautes tours semblaient trop proche et au moment de franchir les derniers mêtres, le Guide du Cydon se demandé si c'était là finalement une bonne idée... Mais les dés étaient lancés et les augures étaient bonnes. C'est donc le sourire sur le visage que Galahad termina de s'approcher de sa destination.

#7 2022-01-18 22:34:39

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Bernard sortit de la Chapelle et se dirigea avec une certaine appréhension à la rencontre de son invité quand un héraut se porta à son niveau pour lui porter un message : le seigneur Du Guesclin acceptait de déchirer sa déclaration de guerre à l'encontre de l'Emir et de cesser ses attaques contre le Prince Aposs Trof ; que ce résultat fût le fruit de sa diplomatie convaincante ou de ses troupes persuasives, il n'en était pas moins un succès pour le Roi qui confortait ainsi son autorité et sa démarche envers l'Emir. Cette nouvelle arrivait à point nommé alors que le représentant du Cydon venait de lui être annoncée.

A pas rapides, Bernard gagna la haute cour du château et se dirigea vers le prince Galahad qui semblait en de bonnes dispositions.

" - Prince Galahad, j'espère que vous avez fait bon voyage, je n'ignore pas que le trajet depuis le Cydon peut être long ! Je suis ravi que vous ayez souhaité participer à cette délégation et que l'intérêt du Royaume dépasse les désaccords qui ont parfois pu être les nôtres."

Un guide envoyé par l'Emir était attendu pour le lendemain, aussi auraient-ils l'occasion de se restaurer et de se reposer avant d'entreprendre la suite de leur périple.

#8 2022-01-19 00:18:58

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Galahad salua son hôte.

Le voyage fut long mon Roy mais l'avenir du royaume devrait tous nous concerner. Je pense que tout est maintenant en place pour la rencontre avec l'Emir ou ses représentants.

Galahad faisait allusion aux récents événements. Il avait réussi à calmer les siens par rapport aux envahisseurs et quelques échanges diplomatiques avaient mis un scénario sur la table que le guide du Cydon espérait voir concrétisé bientôt.

Restait à comprendre quel était le projet du roi et Galahad était aussi là pour ça. Le rôle du précédent roi dans l’invasion avait été des plus obscurs et aurait mérité une enquête que son successeur n’avait pas jugé bon diligenter. Peut-être de peur de ce qui en serait ressorti ou peut être le roi était il en possession d’informations qu’il n’avait pas jugé bon partager. Trof n’avait peut-être pas tout dit. Quoi qu’il en soit, c’était là une erreur parce que le doute entachait maintenant la maison Trof et par là, pouvait atteindre le roi. Il était en tout cas trop tôt pour en parler et Galahad voulait installer un climat propice à un dialogue ouvert avec Bernard de la Trimouille, afin de comprendre où il voulait aller.

Le Cochon est il déjà en vos murs? Je ne l'ai encore jamais rencontré et il me tarde de faire sa connaissance.

Sur un ton plus badin

Est-il aussi impressionnant qu'on le dit?

Sortant un paquet de sa sacoche

Voici un petit cadeau pour vous roi Bernard, une tapisserie représentant le Grand Canal et le Sudor ! J’ai également apporté un tonnelet du célèbre alcool de pomme qui y est distillé. Il nous tiendra chaud au corps après une rencontre avec les représentants de l’Emir que j’espère fructueuse!

#9 2022-01-19 12:56:21

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Continuant sur le ton léger du Prince, le Roi osa une boutade :

" - Je vous remercie pour ce présent, cher Prince ; je ne manquerai pas de m'en inspirer lorsque je préparerai ma prochaine campagne !
Le seigneur Cochonou est déjà arrivé, je vous propose que nous le rejoignions dans la Sainte Chapelle de la Trimouille, vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion ! Mes cuisiniers se sont déjà fait la leur et m'ont demander de mettre à disposition une cinquantaine de servants supplémentaires... "

#10 2022-01-19 21:28:43

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Le Prince Galahad rit de bon coeur de la boutade du roi Bernard.

Je vous suis.

Et il emboita le pas du roi pour se diriger vers la sainte chapelle, curieux de voir à quoi ressemblait Cochonou qu'il salua en arrivant.

Bonjour Duc Cochonou! Je suis ravi et honoré de faire enfin votre connaissance en chair et en os. J’espère que nous aurons l’occasion d’apprendre à mieux nous connaitre lors de ce voyage qui je l’espère sera aussi instructif qu’agréable.

Dernière modification par vstev (2022-01-19 23:22:33)

#11 2022-01-20 09:30:51

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Le soir, les trois seigneurs partagèrent un repas simple, selon la stricte règle podeszwite. Il fut essentiellement question de la rencontre qui les attendait. Le Roi rappela que son principal objectif était de comprendre le dessein de l'Emir, et au-delà les projets à long terme du Sultan lui-même. Il leur faudrait également découvrir quelle était la nature exacte de la relation entre Baldir et les ressyniens. Enfin, ils devraient parvenir à mesurer l'étendue des forces de l'Emir car l'on ne menait pas de la même façon une relation diplomatique face à mille hommes ou face à un million !

Le lendemain, un esclave vêtu d'une simple tunique ressynienne et de sandales trouées se présenta au château. Son expression trahissait aisément que l'okordien n'était pas sa langue natale.

Tel était le signal de départ. Les trois seigneurs et leur petite escorte gagnèrent la côte suivant les indications de l'esclave. Un navire ressynien les y attendait pour les mener jusqu'au camp de l'Emir.

#12 2022-01-20 16:30:34

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Le Roi ne pourrait décrire la traversée : si les seigneurs Cochonou et Galahad étaient habitués à la navigation, le trémoïlien ne pouvait en dire autant. La seule chose dont il pouvait se féliciter était de s'être contenté d'un léger repas la veille du départ. Après tout, si la délégation se passait mal, il pourrait se consoler en considérant que l'Emir lui épargnait le calvaire du trajet de retour.

Lorsqu'enfin le bateau accosta, un homme enrubanné attendait la délégation sur le débarcadère.

" - Mes seigneurs, vous êtes les hôtes de l'Emir, je vous conduis à lui. "

#13 2022-01-20 18:20:47

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Plus Galahad regardait Cochonou, plus il lui semblait familier. Il se demandait s'il ne devenait pas un peu fou ou si sa mémoire ne lui jouait pas des tours... Aurait on mis quelque chose dans ses boissons, ou son repas. Quelque chose ne tournait pas rond.

Dernière modification par vstev (2022-01-20 18:21:33)

#14 2022-01-20 18:40:21

Cochonou

Re : Délégation à l'Emir

Cochonou était assez serein quant à la suite des évènements. La mort et la torture le laissant de marbre, rien ne pouvait l’atteindre.

Le pire était passé de toute manière. L’homme était mort de faim depuis des jours.

Le repas à Trimouille avait été frugal, quant à la suite ; on ne pouvait pas qualifier cela de repas ou même de collation. Un potage insipide, trois trucs verts se battant en duel dans une assiette vide ; pas de viande, pas de pain, et pas de vin.
La famine en vrai.

Le voyage était quant à lui plaisant, le Roi offrait un divertissement aux deux seigneurs qui se gaussaient de le voir trembler comme une feuille lorsque le vent prenait de l’envergure.

Quand au Sire Galahad , l’homme avait perdu la boule. Il était arrivé à Trimouille et l’avait salué comme s’ils ne se connaissaient pas. L’homme cochon avait d’ailleurs cru à une farce de mauvais gout, et s’était vexé. Puis il réalisa que le jeune Prince était complétement sincère, comme frappé par l’amnésie. Il ne semblait pas se souvenir de leurs négociations passées, lorsque Cochonou avait remis au Cydon leurs anciennes provinces, ni de leurs présences au sein du Conseil Royal d’il y a quelques jours. 

La belle affaire que cette délégation. Un Prince fou, un Roi au régime et un Cochon affamé. Le royaume était entre de bonnes mains, pour sûr.

Les aboiements des marins l’alertèrent sur l’arrivée imminente. Il vérifia une dernière fois que le parchemin était bien dissimulé, puis se dirigea en direction du pont.

#15 2022-01-20 21:45:16

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Il devint vert, puis jaune, puis rouge et finit par remettre ses tripes à babord puis à tribord et enfin sur les bottes du capitaine. Pour un viking devenu saxon, la honte, assurément. Puis, petit à petit, ses idées se remirent en place. Le trajet pour rejoindre La Trimouille, une mer un peu agitée, puis un trajet à cheval et l'arrivée face aux tours de la ville royale. Et enfin les retrouvaille, sans épée tirée cette fois, avec le roi Bernard puis avec le Duc Cochonou.

Galahad n'était pas dans son assiette mais avait fait contre vents et marées bonne figure, efin bonne figure, pas tellement. Il n'avait pas reconnu Cochonou, alors qu'ils avaient longuement négocié, les yeux dans les yeux et que Galahad l'avait convaincu de sa bonne foi et de son ingénue volonté de remettre le Cydon sur le bon chemin. Retour des province et début de ce qu'on avait appellé plus tard la reconquista.

Le Guide du Cydon était mortifié. Il ne savait plus où se mettre. Il n'avait pas reconnu, ou plutôt avait eu un long moment d'amnésie, ce qui l'avait empêché de remettre Cochonou. Celui grâce à qui tout avait été possible.

Il se giffla plusieurs fois devant le regard médusé des marins d'eau douce du roi, puis s'était avancé vers le cochon, contrit.

Mon cher Duc, veuillez pardonner mon inexcusable grossièreté. Je ne sais point quelle folie m'avait envahi de ne point vous remettre! Vous... Surtout vous! Qui m'avez si bien traité! Une vie de contrition n'y suffira point...

Il redevenait vert, mais son estomac n'en était plus responsable cette fois...

Heureusement pour lui, les cris des marins indiquèrent qu'ils allaient bientôt pouvoir débarquer.

Dernière modification par vstev (2022-01-21 10:52:34)

#16 2022-01-21 16:12:23

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Les seigneurs traversèrent d'abord une grande étendue de sable avant d'être guidés jusqu'à un camp où d'innombrables tentes se serraient les unes contre les autres.

Bernard s'adressa à ses deux compagnons :
" - Assurément ce n'est pas là un village de colons ! Je n'ai jamais vu un campement aussi gigantesque ! Seigneur Cochonou, lors de notre affrontement, cent vingt mille hommes se sont faits face sur le champ de bataille ; combien sont-ils ici, dix fois plus ?"

Tout en continuant à avancer, le Roi repris :
" - Nous avons déjà atteint le tiers de nos objectifs : évaluer les forces de l'Emir ! Seigneur Galahad, j'espère avoir sincèrement dissuadé votre allié d'attaquer l'Emir, car quelles que soient les qualités militaires d'un saxon, je doute qu'il vaille cent najars !"

#17 2022-01-21 18:14:46

Cochonou

Re : Délégation à l'Emir

Cochonou acquiesça en direction du Roi .

« Oui Sire , il est difficile de se rendre réellement compte du nombre  .
Mais cela fait passer nos armées respectives pour une petite avant garde, un contingent d’éclaireurs au mieux .

Même si tout les seigneurs du royaume s’unissaient, nous serions à un contre deux , trois , qui sait ; et sans savoir s’il s’agit du total de ses troupes.

C’est intéressant Sire ;
Si l’Emir avait voulu conquérir la totalité du royaume , ce serait déjà fait .
Il est évident que nous ne sommes qu’une fourmi pour lui , aussi je me demande pourquoi il nous reçoit? Il doit vouloir quelque chose d’autre . Sinon nous ne serions pas là.

Nous devrions être fixé assez vite désormais »

Dernière modification par Cochonou (2022-01-21 21:26:42)

#18 2022-01-21 21:40:05

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Le camp militaire était immense. A perte de vue, plusieurs centaines de milliers de tentes, plusieurs centaines de milliers de Najars. Galahad acquiesca à la remarque de Cochonou.

De fait, ils pourraient s'emparer d'Okord assez facilement... pensa t'il.

Puis, la délégation traversa le camp sans que personne ne sembla perturbé par la présence de ces étrangers. Et ils arrivèrent dans une grande tente bleue au centre du complexe militaire et en hauteur, point d'orgue d'une mise en scène très efficace et destinée à leur faire prendre conscience de la puissance militaire de l'Emir.

Ils pénétrèrent la plus grande des tente ou El-Boabdil les attendaient, assis en tailleur et entouré de son traducteur et de la vicomtesse Cecilia d'ovan, son émissaire. Après de respectueux signes de bienvenue de part et d'autre, le roi offrit un exemplaire du livre du Poderznik à l’Emir qui lui offrit en retour des instruments de navigation.

Bernard d’Okord remercia l’Emir puis aussitôt exposa la raison de leur venue : comprendre les dessins de l’Emir et ouvrir un dialogue.

L’Emir répondit qu'il ne faisait qu'appliquer les coutume d'Ohm transmises de génération en génération depuis les temps immémoriaux. ils ne souhaitait que s’installer où les seigneurs okordiens avaient vierge de tout travaill une terre qui ne demandait qu'à prospérer.

Galahad ne dit rien, laissant la préséance au roi Bernard, tout comme Cochonou.

L'Emir expose simplement le but de toute l’opération qui a lieu au nom du Sultan : installer ses colons sur les terres laissées en friche, la travailler et établir des relations pacifiques avec ses voisins. Il poursuit en exposant qu'il peut être notre ami ou notre ennemis. Que nos deux peuples peuvent cohabiter ou se déchirer.

Son émissaire prend ensuite la parole pour rappeler qu’avant de parler de paix il fallait laver l'affront de Gildis Vafᚦrúdóttir: l’enlèvement et la mise en esclavage de colons ressyniens. Elle demandait en réparation les provinces d'Hafjǫrðr et Tjǫrnhvítr.

Galahad, resté impassible jusque-là, se demanda comment le roi allait répondre, et se préparait déjà à devoir réagir en tant que suzerain de la maison Vafᚦrússon.

Dernière modification par vstev (2022-01-21 21:43:15)

#19 2022-01-24 23:05:18

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Les négociations avançaient cahin caha, l'Emir se montrant chaque fois une peu plus inflexible, menaçant même. Après le cas Vafᚦrússon, venait celui de la déclaration de guerre de Bertrand du Guesclin et l'intervention d'un chef de guerre qui menaçait d'aller lui couper la tête avant que l'Emir ne demande à chaque membre de la délégation de mettre une province chacun en gage si d'aventure d'autres attaques okkordienne venait troubler l'installation pacifique des colons Ressyniens...

Le roi, quand il s'agissait de défendre ses propres terres se fit à son tour menaçant

Bernard de la Trimouille a écrit :

Comme nous avons déjà pu le dire à l'Emir, nombreuses sont les sirènes - okordiennes comme ressyniennes - qui tentent d'envoyer le navire de la paix par le fond. Les capitaines doivent tenir ferme la barre et savoir boucher leurs oreilles avec la cire de la sagesse. Une menace qu'adresserait l'Emir de Ressyne au Roi d'Okord nous rapprocherait dangereusement des récifs de la guerre.

A cet instant, un okordien fit son entrée dans la tente apportant la tête de Gildis Vafᚦrúdóttir en guise de cadeau à l'Emir. La maison Vafᚦrússon avait été renversée et un certain Hozrak Carvaria apportait la nouvelle. Son ami Télur Avarek avait pris le pouvoir et offert 3 provinces du Sudor pour compenser les quelques colons capturés et mis en esclavage. Les poings de Galahad se fermèrent et il songea à son ami Hojrvarr qui était bien mal récompensé de ses efforts, mais on eut pas le temps de s'apesantir que déjà, un autre thème était sur la table.

Ensuite vint l'affaire des colons sois disant massacrés par les strolatz de Baldir mais on eut pas le temps de la traiter qu'un véritable Strolatz grand d'un mètre quatre-vingt pénétra à son tour dans la tente, portant la grande hallebarde de Cochonou en mains.

L'Emir demanda si l'arme appartenait bien à Cochonou ce que le Cochon confirma.

Le strolatz mit alors un genoux en terre devant l'assemblée, médusée...

Strolatz a écrit :

Chwala Podeszwa, nous vous retrouvons héritier de Godefroy le Grand ! Vous êtes le digne maitre de la Lodtz!

Cochonou se leva et eut une phrase qui remettait beaucoup de choses en perspectives, dont la fameuse question des soldats de Baldir massacrant des colons ressyniens posée par Célia d'Ovan.

Cochonou a écrit :

Remet mon arme avec les autres mon frère, je ne voudrais pas offenser notre allié, le Grand Emir.

Cochonou était en réalité Gauterït Le Grand; descendant de Godefroy Le Grand; Grand Général de la neuvième colonne Infernale.

La délégation okordienne venait de perdre un de ses représentants...

L'Emir reprit alors les discussions et répondit à une question du roi d'Okord qui lui demandait de combien de provinces il aurait eu besoin pour l'installation de ses colons.

Traducteur de l'Emir a écrit :

L'Emir pense qu'une grosse vingtaine de provinces supplémentaires seraient suffisantes.

Répondit le traducteur...

Cochonou, enfin, Gauterït Le Grand, ajouta que certaines devaient revenir à l'Osterlich, et anonça commencer par donner les siennes... Galahad se demandait si celles-ci s'ajouteraient à la grosse vingtaine ou étaient comprises dedans...

Le roi profita d'une accalmie pour mander une lettre vers Okord afin "de mettre un terme à la division qui guettait Okord". Galahad fit de même vers Perceval et se demandait si Okord avait jamais été uni...

Dernière modification par vstev (2022-01-24 23:33:17)

#20 2022-01-27 12:25:26

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Galahad n'avait pas encore eu l'occasion de discuter avec l'Emir et avait l'impression que de plus en plus le roi d'Okord anticipait presque les demandes de l'Emir et il arrivait à un point où il devenait clair que la couronne ne ferait rien pour empêcher l'Emir de faire très exactement ce qu'il voulait. A aucun moment il n’y eut de contre-proposition, aucun début de refus de quoi que ce soit, rien, le roi se contentait de contenter son nouvel ami de 3 jours et semblait prêt à lui céder la moitié du royaume si tel était son désir. L'Emir s'essuyait les pieds avec le sourire sur la souveraineté des okordiens et le roi d'Okord souriait à son tour en accédant à toutes se demandes, la langue encore collée à ses bottes.

Gauterit ne disait rien mais en même temps, il ne fallait rien espérer de ce côté-là pour les okordiens. Pire, il avait rappelé que l'accord entre Baldir et le Sultant que représentait l'Emir impliquait que l'Osterich lui aussi aurait sa part du gâteau dans les terres okordiennes.

Galahad se retrouvait fort isolé face à ceux qui organisaient le dépeçage d’Okord.

Après, il fallait constater que les ans passant, le nombre de seigneurs okordiens diminuant, il y avait sans doute trop de provinces pour trop peu de seigneurs, et dans les faits, la loi du fer avait prouvé qu’Okord n’était pas en mesure de les protéger toutes, mais la manière dont Trof, Trimouille et Hubert avaient organisé le dépeçage lui était insupportable, surtout dans le chef du premier qui l’avait utilisé à son propre bénéfice. Le second sans doute par pur népotisme, était entré dans els pantouffles du premier sans rien remettre en question.

A cet instant, Trof entra pour venir rajouter une couche de léchage de botte de l’Emir qui était mis par les deux rois okordiens successifs dans un fauteuil par rapport à l’atteinte de ses résultats. Non seulement les provinces tombaient les unes après les autres mais les traîtres utilisaient ces provinces, -dont certaines avaient été voici peu cydonienne, léoparde ou estens- en les vendant à l’Emir contre des troupes qui allaient esnuite servir pour aller prendre d’autres provinces aux seigneurs okordiens. Trof comme Trimouille étaient passés du statut de roi à celui de mercenaires payés par l’Emir pour conquérir d’autres terres. Cela devait suffire, le roi et sa clique devaient tomber et payer le prix de leur trahison.

L'Emir décida de ne pas tuer de suite le trublion saxon et prit congé de ses deux acolytes.

Si l’Emir voulait véritablement la paix en plus des terres dont il avait besoin, il allait devoir écouter un discours, certes moins sirupeux que les deux carpettes qui venaient de sortir, mais plus réaliste. Galahad y perdrait peut-être la tête mais son honneur serait sauf.

Dernière modification par vstev (2022-01-27 21:44:12)

#21 2022-01-27 17:19:14

Bernard de la Trimouille

Re : Délégation à l'Emir

Bernard sortit de la tente. Il avait d'abord essayé de se montrer ferme vis-à-vis de l'Emir, mais tous ses efforts avaient été sapés par les efforts déployés par les cupides saxons tant pour semer la discorde avec le peuple ressynien que la division entre okordiens ; les attaques contre des colons et la déclaration de guerre avaient, sans surprise, des conséquences sur les échanges. De la même façon, les conflits internes menés par les opportunistes du Cydon contre des seigneurs okordiens montraient une piètre image du royaume et son incapacité à faire front.
Lorsque le seigneur Gauderït dévoila ses origines et vint se ranger du côté de l'Emir, traduisant ainsi l'alliance de ce dernier avec Baldir, le coup fut rude pour le Roi.
Poignardé dans le dos par les saxons, Bernard se retrouvait devant une union de deux puissants voisins, quand lui-même n'apparaissait que comme le chef d'une poignée de tribus en conflits constants.
Aussi le Roi parla-t-il franchement à l'Emir : voyait-il Okord comme une nation amie ou une province vassale ? La franchise de Bernard sembla plaire à l'Emir ; il apparaissait clairement que ses intentions n'étaient nullement belliqueuses mais que les comportements inconsidérés des saxons avaient été perçus, à juste titre, comme des agressions. L'Emir avait besoin de terres pour installer des colons ; Okord comptait des dizaines de provinces inoccupées ; le compromis semblait acceptable.
L'Emir chiffra à 20 le nombre de provinces nécessaires ; ce chiffre paraissait raisonnable considérant le nombre de colons ressyniens et la taille des étendues en friche en Okord.
L'Emir n'était clairement pas dans une posture d'exagération et entamer une négociation sur ce chiffre aurait fait passer Okord du rang de peuple ami à celui de vaincu tentant de réduire son tribu. 
Dans ce contexte, le Roi prit la meilleure décision dans l'intérêt d'Okord, acceptant d'aider le peuple ressynien, donnant lui-même sept de ses provinces.
Visiblement, cela avait déplu au marchand Galahad qui voulait troquer l'amitié d'un puissant voisin contre quelques provinces pour sa jouissance personnelle.
Aussi avait-il souhaité que les okordiens présents quittassent la réunion pour pouvoir manigancer sereinement, là où le Roi avait toujours parlé en toute transparence.
Mais cela importait peu à Bernard, la situation du Royaume l'inquiétait bien davantage que la sienne propre ou celle de sa faction.

#22 2022-01-28 00:31:59

Gauterït Le Grand

Re : Délégation à l'Emir

La Neuvième Colonne, possédait un flotte considérable, en effet  pour transporter 20 000 Strolatz et leur Général , il fallait énormément de navires.

Gauterit rentrait chez lui , en « Nouvelle Osterlich ». Non plus en Cochonou , mais en commandant en chef de la Neuvième Colonne Infernale de Baldir .
Tout avait fonctionné comme prévu .
Le Roi Bernard , en bon monarque avait mis de côté orgeuil  et vengeance , afin de sauvegarder son peuple , et en cela , pour certains seigneurs ; il était un grand Roi.

D’autres le traiteront de lache , de couard, et de poltron .

Le jeune Galahad déjà à la tête d’un Cydon quasi indépendant , n’avait qu’as être poussé. Et en cela le Roi et la maison Trof , ne l’avait pas épargné non plus devant l’Emir . Le Cydon s’en irait lui aussi .

Gauterit n’avait pas anticipé la déclaration de la Leopardie, en particulier , mais cela ne l’étonnait guère.
Le Sudor finirait par lâcher , puis le Nord .... bah avec le Nord , on ne peut pas prévoir .

Tout avait très bien fonctionner. Merci au  seigneurs Okordiens , d’être aussi prévisibles.

Leurs égos, leurs orgueils, ne pouvaient les mener qu’au conflit et à la destruction.
Ils sont désormais terriblement affaiblis.
Mission accomplie

Gauterit vérifia que la serrure du coffre était bien fermé, puis le dissimula sous son lit . Il s’assit sur sa couche , pris sa Hallebarde dans ses mains , puis très progressivement , se mis à rire , à rire , à rire de plus en plus fort .

#23 2022-01-29 03:37:55

Galahad

Re : Délégation à l'Emir

Gauterit avait fini par partir également.

Enfin seul avec l'Emir. Galahad voulait non seulement pouvoir lui parler mais espérait également en tirer quelques enseignements, le tout en gardant sa tête sur ses épaules, ce qui était loin d'être gagné. Comme Trof et Trimouille l'avaient dépeint à l'Emir en lui remettant, comme à leur habitude, tous les torts du monde sur les épaules et, bien évidemment, l'intégralité des résistances okordiennes. C'était lui donner beaucoup trop de crédit et ils ne s'étaient même pas rendus compte qu'ils lui avaient permis d'aborder un bulletin des plus positifs de son point de vue, mais également un bilan des plus mauvais quand à leurs propres résultats, ils n'avaient convaincu aucun seigneur okordien de céder leus provinces excédentaires à l'Emir et pire, le roi et sa clique ainsi que quelques seigneurs isolés exceptés, la plus grande majorité des seigneurs okordiens s'étaient levés contre leur projet de céder sans résister le tiers du royaume... Mais ils étaient trop suffisants et fats que pour s'en rendre compte, tout aveuglés par les breloques, médailles et bons points reçus de l'Emir. Trof était rentré dans la tente en offrant pas moins de 5 provinces okordiennes à l'Emir pour lesquelels il avait reçu non suelement les troupes pour aller casser de l'okordien rebelle, mais également des ressources pour les alimenter et les payer. Comment la honte ne les etouffait elle aps sur place.

Quand Trof était là, impossible d'en placer une, l'homme babelait comme une pipelette passant d'une question à l'autre sans laisser de temps de respiration; et la Trimouille était bien trop sérieux et protocolaire que pour permettre autre chose que des platitudes entendues et lisses, des questions-réponses qui bien sûr n'essayaient pas de remettre en question les volontés de l'Emir ni de remettre en question son projet ou de le limiter. Il avait bien tenté un timide demande afin de savoir si Okord était considéré comme vassale ou amie de Ressynie mais il n'avait point reçu de réponse. La réponse sembalit assez évidente pour ne pas être prononcée.

Une fois face à face avec l'Emir, il commença par demander si le quota de provinces était atteint, ce à quoi l'Emir répondit qu'il en manquait encore une grosse vingtaine. Il ne devrait donc rester aux okkordiens que quelques 80 provinces une fois les colons installés. C'était peu, mais néanmoins encore suffisant, Galahad en convenait, même s'il faudrait faire de la place et déplacer quelques populations, ça laisserait encore assez de provinces pour les seigneurs restants et on pourrait toujours en reprendre plus tard si nécessaire. Néanmoins, il poursuivit en exposant qu'il y avait une contradiction dans les termes qui avaient été présentés aux seigneurs okordiens par Trof et Trimouille. En effet, il était tout bonnement impossible de prendre autant de provinces aux okordiens en occupant uniquement les provinces délaissées et en friche, il faudrait donc nécessairement à un moment donné en prendre qui n'étaient pas libres mais bien occupées, et personne mis à part les deux rois fous n'offrirait volontairement des provinces où son peuples cultivait, travaillait et vivait. Si l'Emir voulait véritablement la paix, une paix durable tant pour ses colons que pour les okordiens, il faudrait sans doute revoir ces chiffres à la baisse et que chacun y mette du sien. Les rois d'Okord avaient menti s'ils avaient promis que cela était possible et avaient en tout cas menti à leurs sujets soit pas bétise, soit, au mieux, par omission.

L'Emir fut très clair:
"Les rois n’ont rien promis de particuliers, ils ont agit et fourni des provinces aux colons"

La seule chose qui importait à l'Emir était de moissonner les provinces. D'où elles venaient, à qui elles appartenaient n'avait aucune importance. Et les rois d'Okord avaient eux même alimenté cette collecte, ce pillage. Galahad était même persuadé que l'appétit de l'Emir avait été grandissant et que le nombre de province, face à la facilité avec laquelle les rois les avaient offertes, grimpait comme l'appétit vient en mangeant.

Galahad fulminait mais n'en montrait rien, s'il se trahissait, il ne sortirait pas vivant de la tente. Il chercha donc à savoir jusqu'où l'Emir irait il dans la destruction d'Okord que les rois avaient commencé et lança inocemment

Et si je combattait pour vous? Que je prenais des provinces pour vous?

Le traducteur répondit que l’Emir ne souhaitait pas s’imposer par force aux okordiens, il préfèrait que les okordiens légitimes lui cèdent leurs terres d’eux mêmes. En revanche mettre une certaine pression aux propriétaires terriens pour les encourager à déménager leurs fiefs ou céder leurs provinces était souhaitable.

Voilà donc ce que vont maintenant faire Trof et Trimouille. Jouer les gros bras de l'Emir en allant pousser les seigneurs okordiens à lâcher leurs provinces, voire les leur prendre de force pour les offrir à l'Emir. Ils étaient beaux les rois d'Okord, de vulgaires baillis! D'ailleurs, l'Emir ajouta "pour chaque 2 provinces récupérées par votre concours il s’engage à en épargner une de votre choix". Corruption, voilà qu'on tombait encore un peu plus bas. On était loin des valeurs de la chevalerie dont ces deux rois se targuaient, ce sultan était un vulgaire marchand de tapis s'il pensait que des chevaleirs allaietn ainsi s'abaisser. Il finirait peut être par croire d'Astaffort qui avançait que Célia d'Ovan était une sorcière et qu'elle avait du les ensorceller pour les rendre aussi idiots.

A ce moment, après une phrase de l'Emir qui ne fut pas traduite, Nur Al-Dhin, son général, sortit son sabre.

Galahad se demanda un instant si sa dernière heure était venue, mais le général lui proposa simplement de l'accompagner sur le champs de bataille ou le Samarien allait affronter les armées du sultan tandis que l'Emir lui proposait d'échanger la province que Galahad attaquait mais que ce lâche de Trof venait d'offrir au sultan contre 2 province de Sveltana Valesni.

Galahad, ravi de l'opportunité d'espionner un peu plus, accepta, tout content de s'en sortir à si bon compte. Il faudrait par contre renoncer aux éléphants, du moins dans un premier temps, s'il voulait survivre quelques heures de plus...

Dernière modification par vstev (2022-01-29 03:48:30)

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