Forum d'Okord

Mélissandre

La nouvelle

Robert de Norbury, disgracié, envoyé en exil, la Norbury pouvait sombrer dans une lutte de pouvoir. Le Seigneur de Norbury avait laissé le bon soin à Sire Alfred de nommer au plus vite son successeur. Dans une lettre, connu de Sires Alfred, Eudes et Robert, était écrit que Mélissandre, Capitaine de la Compagnie Ailée était anobli chevalier et par la même devenait Baronne de Norbury.

*Le vieux chevalier se leva et s'inclina devant la Dame.*

"Ma Dame, savez vous pourquoi je vous ai fait venir ici au palais de la Seigneurie ?"

La dame, blonde, élancé, vêtu de son armure portant les couleurs de sa compagnie répondit.

"Messire Capitaine de la Seigneurie, Chevalier, je ne sais point pourquoi vous m'avez mandez ici. Je suis en pleins entrainement avec ma compagnie."

*Le capitaine de la Seigneurie chargé de co-géré avec le Seigneur déplia la lettre et la lu.*

"[...] Par la présente, Dame Mélissandre, Capitaine de la compagnie Ailée est faite chevalier et devient grâce à ce titre Baronne de Norbury." Sire Alfred s'inclina une nouvelle fois.

"Mes respects Baronne."

Mélissandre était là planté en face du vaste bureau du chevalier, les bras ballants.

"Je...Je ne sais que dire, c'est un honneur pour moi, mais aussi pour ma compagnie. Je savais que le Seigneur Robert admirais la Compagnie Ailée mais de là à me nommer pour lui succéder."

Sire Alfred sourit puis demanda.

"Ma Dame, votre première annonce comme souveraine de Norbury ?"

Mélissandre encore sous le choc prit le temps de réfléchir.

"Eh bien je... J'irais me présenter au Roi, lui rendre hommage. Que l'on convoque les compagnies franche, cela mérite un défilé."

Sire Alfred demanda.

"Souhaitez vous que l'on vous présente une collection de robe pour votre nouvelle condition ?"

Mélissandre sembla outré.

"Une robe, je ne suis pas une dame, mais un soldat et un soldat porte son armure. Point de robe pour la Dame de Norbury. Faites ce que j'ai demandé."

Sire Alfred s'inclina et quitta la pièce. Mélissandre contempla les portraits des Seigneurs de Norbury, Clodomir simple chevalier qui avait fondé la ville, puis le Sultan Amril Al-Maqil mort tragiquement en défendant la sainte chapelle contre la Horde et enfin Robert de Norbury le marchand devenu seigneur. Bientôt l'on peindrait le portrait de Mélissandre, la roturière, soldate, devenue Baronne.

Alfred l'Ancien

Re : La nouvelle

Dame Mélissandre s'avança au sein du conseil de la Seigneurie. Ce conseil accueil l'ensemble de la noblesse de la Norbury, ainsi que le peuple représenté par les marchands. Le conseil dirigé par le Seigneur et deux capitaines est actuellement entre les mains de la Dame de Norbury, assistée de Sire Alfred en premier Capitaine et du Marchand Jean second Capitaine.

Sire Jean se leva : "Dame Mélissandre, le conseil vous retire son soutien en tant que Seigneur de la Norbury à la majorité. Vos récents déboires militaire ont mis la Seigneurie en danger. Les changements politique dans le Royaume nous oblige à quelques ajustement. Unanimement le conseil reconnaît votre valeur militaire."

Dame Mélissandre s'adressa au conseil : "Nous sommes des mercenaires, nous ne dirigions pas les opérations dans le Nord, cette défaite est dommageable, mais j'accepte la décision du conseil. J'ai croisé Bertrand de la compagnie Noire et Caius Tulii des Impérius, ils m'ont indiqué que la Norbury les ont congédié. J'ai remarqué que leurs hommes avaient commencé à évacuer la ville et que la milice urbaine était mobilisé pour supervisé leur départ. Qu'en est-il de mes hommes et moi ?"

Sire Jean se rassit, regarda le conseil, de nombreux signes de tête lui firent comprendre qu'il pouvait lui annoncer la nouvelle.

"Dame Mélissandre, vous êtes chevalier, Podeszwiste ainsi que vos hommes, la Compagnie Ailée est la plus noble et discipliné des troupes militaire que la Norbury est accueillis. Nous avons l'honneur de vous demander d'accepter de faire de votre Compagnie la garde officielle de la Seigneurie et d'en prendre le Commandement."

Mélissandre, surprise, répondit : "Nous acceptons avec honneur et continuerons de servir la Norbury." Elle s'inclina.

"Madame ce n'est pas tout, bien que vous ne soyez plus la Dame de Norbury, vous avez été nommé premier Capitaine de la Seigneurie, vous présiderez l'assemblée de la petite noblesse que la Norbury accueil."

Mélissandre s'inclina. "Sire Alfred ne va t-il pas en prendre ombrage ?"

"Aucunement madame, je suis maintenant le nouveau Seigneur de la Norbury." la vielle voix familière de tous au conseil venait de résonner, l'homme au tabar blanc orné de l'insigne de Podeszwa sur une cote de maille venait de se lever. Il était légèrement courbé par l'âge mais portait encore fièrement l'épée au coté. "Ce sont les ajustement don nous vous parlions."

Mélissandre s'inclina avec un immense respect. "Sire Alfred je suis ravis de continuer à travailler avec vous, un si noble chevalier."

Les débats sur la politique Norburienne se poursuivirent longtemps dans la nuit.

Alfred l'Ancien

Re : La nouvelle

Terres de Norbury, le Jidor, 25e-II-21

Mélissandre se tenait devant les troupes de la Compagnie Ailée qui formait déjà une phalange. 1 000 hommes à l’unissons attendant un seul signal pour avancer. A leur côté, des hommes d’armes, et chevaliers de la Seigneurie de Norbury. Tout au plus 500 hommes.

Sire Alfred avait revêtue une tenue militaire légère son grand âge ne lui permettait plus de porter sa lourde armure de chevalier. L’épée au côté il galopait en direction de Mélissandre, accompagné par plusieurs autres chevaliers.

Arrivés à la hauteur de la Capitaine, les chevaliers arrêtèrent leurs montures et saluèrent la soldate.

« Capitaine ! » Lança Alfred.

« Nos hommes sont-ils prêt ? »

« Prêt à combattre mon Seigneur. » Répondit calmement Mélissandre.

« Les hommes de la milice urbaine et du ban sont également sous votre commandement Capitaine. » Alfred salua Mélissandre. Cette dernière lui rendit le salut.

Alfred et les chevaliers s’éloignèrent. De sa voie forte Mélissandre s’adressa à la Compagnie Ailée, mais ses paroles étaient surtout destinés aux miliciens et hommes levés par les nobles.

« Messieurs, tenez la ligne, rester épaule contre épaule avec votre voisin. Tenez votre pique fermement devant vous. Ne rompez pas les rangs, ne cédez pas à la panique et ensemble nous rentreront en vainqueur ! » La compagnie Ailée, rapidement suivi par le reste de l’armée Norburienne hurla un crie de guerre.

***

De l’autre côté de la plaine l’armée des chevaliers Godefroi, Hariulf et Artaud. Ces trois chevaliers fieffés avaient trop écouté les conseils de Dinah Shama Hamsin'na la terrible cheffe de La Horde. Cette dernière avait encouragé les petits chevaliers à préférer les armes plutôt qu’un siège au sein de l’assemblée de la petite noblesse.

Depuis Hariulf, adorateur d’Yggnir, avait entreprit des raids sur la Norbury. Fermes pillés, meurtres de masse. Quand la Seigneurie de Norbury envoya enfin son armée rétablir l’ordre, Hariulf avait fait appel à ses deux compères Godefroi réputé pour sa fourberie et Artaud u jeune chevalier tout juste pubère.

Les trois hommes alignaient environs 1 000 hommes d’armes. Comment trois petit chevalier n’ayant que quelques arpent de terres pouvaient aligner autant d’hommes. La réponse tenait dans une bannière qui flottait aux côtés de celle des trois chevaliers, la Compagnie Noire. Cette dernière avait vendu ses services pour presque rien. Son seul but venger la rupture du contrat par la Norbury.

Hariulf, un grand gaillard aux cheveux long et au visage couvert de cicatrices, leva son épée et donna le signal de la charge. Les hommes d’armes commencèrent à avancer les uns à côtés des autres. Suivit par quelques archers.

***

Mélissandre donna le signal, le tambour donna le rythme, la compagnie Ailée s’élança, avec une petite seconde de retard les hommes d’armes peut habitué suivirent et reprirent la ligne.

« Restez en ligne, tenez ! » Mélissandre avait pris place dans la phalange et criait ses ordres qui étaient repris par les officiers.

« Archers tenez vous prêt ! »

Les archers Norburiens suivaient de prêt, flèche déjà encoché.

Les deux armées étaient à une centaine de mètres de distance l’une de l’autre.

« Archers ! Tirez ! » Hurla Mélissandre.

Ces derniers stoppèrent leur marchent, et ouvrirent le bal de l’affrontement. La volée de flèches passa par dessus la phalange Norburienne et alla s’écraser sur la ligne ennemies, quelques morts certainement, mais la grande majorité des projectiles avaient été arrêté par les boucliers.

Quelques secondes plus tard les Norburiens reçurent également une volée de flèche. Les hommes de la compagnie Ailée comme un seul homme brandirent leur bouclier, du côté des hommes du ban ou de la milice le geste était moins professionnel et le nombres de pertes sûrement plus important.

Les flèches continuèrent de partir d’un côté et de l’autre. Plus que 50 m, 30 m !

« Abaissez vos piques ! » Hurla Mélissandre, d’un seul trait toute les piques furent abaissé.

Puis ce fût le choc, brutal. Les deux lignes tinrent bon. Les flèches continuaient de s’abattre.

Mélissandre jeta un regard en arrière, puis hurla. « Ouvrez la ligne ! » En un instant les hommes laissèrent un passage, l’ennemi commença à si engagez hélas pour lui les chevaliers Norburiens chargèrent et désorganisèrent la ligne adverse. La ligne Norburienne se referma une fois les chevaliers passé. Ces derniers taillaient les piquiers ennemis prit au dépourvu.

La bataille dura toute l’après midi et fût indécise pendant deux heures, puis la ligne d’Hariulf céda. Un corps à corps plus violent débuta.

Devant un tel spectacle, Hariulf préféra s’enfuir avec quelques partisans.

Après la bataille, les prêtres Podeszwistes offrait réconfort au blessé et un accompagnement aux mourant. Les soldats ennemis blessés furent achevés. Une centaine de prisonniers avait tout de même été fait, parmi eux Sire Artaud, le visage couvert de sang.

Le cadavre de Sire Godefroi fût découvert parmi les innombrable mort. Mais point d’étendard de la Compagnie Noire, point de Bertrand parmi les morts ou captifs. Ce dernier avait réussis à opérer un replis avec ce qui lui restait de ses hommes.

Sire Alfred félicita Mélissandre et ses Chevaliers pour cette victoire. Ordre fut donné de pourchasser Hariulf, mais aussi la Compagnie Noire.

Alfred l'Ancien

Re : La nouvelle

Sire Eudes faisait les cents pas dans ses appartements. Il songeait a l'annonce qu'il allait devoir faire en salle du trône. Eudes repris la missive et la lu une fois de plus.

" Messire Eudes de la Maison Hollard,

Veuillez annoncer à sa majesté et à l'ensemble de Royaume que la Norbury fait sécession de sa Région, le Nord d'Okord. La Norbury reconnaît l'autorité d'Alaïs de Ronceveau, Gouverneure de Goëtihall. La Seigneurie fait allégeance à la couronne d'Okord. En revanche elle ne reconnaît aucune autorité, ni légitimité à la Région de Nord Okord et à sa Gouverneure Sveltana Valesni.

Robert de Norbury a finis exilé pour avoir été contre ce système, moi Sire Alfred dit l'Ancien, actuel Seigneur de Norbury je poursuivrais son œuvre.

J'invite les Dames et Seigneurs contre cette réforme à se faire connaître et à rejoindre la Norbury dans sa lutte pour la liberté.

L'Assemblée de la petite Noblesse d'Okord a rendu un avis négatif sur cette réforme.

Sire Alfred L'Ancien. "

Sire Eudes regarda le portrait de lui qu'il avait commandé à un artiste.

Il inspira profondément, puis quitta ses appartements.

"Gardes, en route pour le palais royal."