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La cérémonie finit on revenait à l'Est, les festivités se dérouleraient en Est-Heržt* la province qui avait vu naître la Marquise Hermýne vön Ølonoìs. Ses Esteñ pourraient lui manifester le Noble amour qu'ils lui portaient et surtout elle profiterait des traditions culinaires d'Esterõrd et du luxe de sa Capitale, le Vicomte Cochonou fin gourmet avait personnellement supervisé le menu.
La grande salle de Fángzàhn vøn Gergõrörôd* aux larges murs en pierre volcanique contrastait avec le marbre blanc du sol, illuminée des gigantesques baies ouvertes sur le canal. On pouvait y compter 63 cheminées, les fauteuils rembourraient en plumes de colibri entouraient une table de bois exotique finement sculptée pouvant accueillir plus de Nobles qu’Okord n'en comptait. Les servants rasaient les murs attentionnés qu'aucun verre ni assiette ne reste vide sous peine d’être tous fouettés. La diversité des mets rythmait le repas au milieu du brouillard, pas celui du canal au matin, mais des cigares mis à disposition de chacun.
Après la partie de chasse matinale, de dix heures du matin à dix-neuf heures du soir apéritifs et différents services succédaient les breuvages coulants à flots.
Le repas finit, on passait dans la salle des fêtes tout aussi dispendieuse avec ses miroirs aux cadres luxueux, ses lustres de cristal et tenture de fine soie. De célèbres ménestrels Esteñ chantaient en Okordien pour honorer leurs hôtes d'une nuit. Chantons, dansons, buvons, fumons, jusqu'à en dormir ou vomir, pendant ce temps les chèvres Esteñ se régalaient des restes.
https://www.youtube.com/watch?v=f1d1Fpg-sFE
Est-Heržt* -- Cœur de l'Est.
Fángzàhn vøn Gergõrörôd* – Croc du Gergororod.
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Dernière modification par Olonais (2020-04-17 16:29:37)
Le Seigneur Cochonou relisait le menu . Tout était parfait, les cuisines avaient bien travaillé.
S'il y avait une chose que Cochonou aimait, c’était la gastronomie Okordienne . De tout le monde connu , aucune ne rivalisait avec le plaisir de la table des Okordiens.
On pouvait le dire, les nobles savaient profiter de tout ce que le royaume avait à offrir.
Lorsque les futures mariées lui demandèrent de s’occuper du festin, Cochonou ne posa qu’une seule condition à Henri de Tuna non il n’y aurait pas de jambon au menu .
Pour l’occasion Cochonou avait fait appel à tous les meilleurs chefs de ses terres. Et ils ne l’avaient pas déçu . Enfin espérait-il, pourvu qu’il y est
Il relit le menu une dernière fois puis pris la direction des cuisines, maintenant il fallait tout goûter …quelle corvée !
Ensemble célébrons l’union de Henri de Tunna et de Hermýne vön Ølonoìs.
Premier service
Soupe d’abat aux oignons nouveaux , vielle crème aux châtaignes, mûres fermentées
Petit lapins aux poivres en broche , court jus de Calvok millésimé, fricassé de graines de sarrasin.
Méli-mélo de cucurbitacée et tubercule rôtis au four à pain , beaucoup de beurre et plus encore.
Deuxième service
Perdrix faisandé flambée au Calvok, les tripes en farce ailée sur pain noir, sauce verde.
Museaux de sanglier d’Esterord truffé, vinaigre du château de Vistula .
Galette de pois chiche et poree blanche .
Troisième service
Poularde du Sudor pochée dans son bouillon , croustillant de crête et de pâtes de coq.
Reste de gibier et champignons en pâté , sauce cameline.
Nage d’anguille du Canal façon Libertallia , pesto de cresson dès marécage .
Quatrième service
Succulent de lièvre farci au tripes , sauce sanguine dites à la royal.
Loir du canal ( cuisson en 12 h) confie aux miel ,et fèves aux saindoux
Faisant à la sauge accompagné de talemousse
Cinquième service
Cassolette Chevreuil aux verjus , tourte de cerf aux ariettes.
Queue de castor au sel , légume aux vinaigre de sariette.
Sixieme service
Lait de chèvre Esten caillée, émulsion d’œuf à l’hydromel et pistil de safran .
Septième service
Tarte aux baies sauvages de l’ouest
Dragées, fruit confit aux épices
Blanc manger aux pistache
Debout sur un immense balcon ouvert sur la salle du banquet, Otto faisait face au Grand Canal. Les pierres volcaniques noires semblait s’accommoder parfaitement avec sa tunique de soie noire, arborant sur la poitrine un Serpent cousue de fil d’or.
Sa coupe à peine vide, un serviteur apparut immédiatement, soucieux de la remplir à nouveau.
“ - Messire.. nous ne devrions pas tarder à prendre la route, le Tournoi du Grand Stratège se poursuit et les troupes attendent vos ordres.”
" - Tss, patience jeune Alatoric Gernonem. La baronne Elverid est fin stratège, mais le dénouement du combat est déjà acté. Prends plaisir du banquet, et va donc voir une gente compagnie. "
Le festin battait son plein, et les convives dansaient, chantaient riaient, regardaient le spectacle de ménestrels ou s'affairaient à dévorer la continuité ininterrompu de plats en provenance des cuisine.
Un tintement de cloche retentit et un homme au ventre proéminent, vêtu de blanc et arborant une toque de chef s'avança. S’inclina aussi bas que son ventre lui permis, et annonça : “Poularde du Sudor pochée dans son bouillon”
Un jeune page sonna une cloche et plusieurs apparurent, jaillissant en file indienne des cuisines; portant de lourds plats - parfois à plusieurs, qu’ils s’empressaient de disposer sur la grande table du banquet.
“... accompagné d’un croustillant de crête et de pâtes de coq !”, conclua le chef.
Le Glaive d’Aguilar sirota sa coupe
“ - Pfeu, j’espère que leurs soldats ne sont pas aussi bien portant que leurs chef.. Et que leur art de la guerre soit aussi acéré que leur papilles.. "
Attendant une réponse, Otto se tourna vers son jeune garde...
Aisément détourné de son devoir, le jeune garde était en pleine conversation avec une jeune servante. Un sourire au coin des lèvres, Otto laissa Alatoric en bonne compagnie et s'avança pour se mêler aux convives.
Dernière modification par Carmas (2020-04-18 12:51:12)
DISPARITION DES LAPINS AU MENU !!!!!!!!!!!!!
Dès l'annonce du menu, elle avait reçu un corbeau avec message d'extermination de sa lignée de la part de la Vicomtesse Nesyan. Elle ne comprenait pas pourquoi, son Père lui avait dit qu'il fallait respecter cette famille reconnue en Okord, il en avait été le soutien pour le Trône. Elle tenta de se renseigner, mais les messages en retour à base de Hein ? Comment ? Quoi ? Lui laissait présager une incompréhension certaine de l'éminent personnage.
Plus tard, on lui enquerrait que la seule Vicomtesse Nesyan était venue, pour le festin se réjouit-elle !!! Que nenni, elle avait déjà tué une trentaine de gardes et se rapprochait dangereusement des cuisines, avec pour objectif de libérer les lapins avant qu'ils ne soient cuisinés. Les lapins !!! La jeune Marquise avait oublié la passion dévorante de Nesyan pour ces charmantes bêtes.
Descendant pour aller à sa rencontre, elle la retrouva en train de massacrer un garde avec ses dents, un au bout de sa lame, le troisième la jugulaire tranchée par son bouclier. Reconnaissant la fille de Iödeke la furie pris le temps d'une longue et âpre discussion. Une conclusion heureuse pour les lapinous, confiés finement brossés avec une huile de carotte recommandée par l'intéressée, affublés d'une bande de soie noire et d'une couronne en or pour satisfaire aux exigences.
Une fois la tension descendue, la Marquise renouvela son invitation, promettant un plat sur-mesure, une place d'honneur au banquet, concluant Rhüum sei Nesyan, Freheit für lapinou.