Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
L'ost était arrivée à Fort en Pomme, place forte détenue par le seigneur Arcadio, offrant, illégitimement le contrôle de la province. L'Ordre de la Tour Couronnée était bien décidée à vouloir participer au rééquilibre des contrôles de territoire face au nombre imposant de provinces détenues sans droit légitime par les seigneurs Araldiens. Tout ça n'était que justice après tout se disait le seigneur Oldjaitu qui n'avait alors participé à aucune guerre.
Le siège démarrait à peine qu'un messager fort pressé arriva épuisé, se cassant la figure en entrant dans la tante seigneuriale du Khan.
-De l'eau ! Ordonna Temür faisant signe à son écuyer qui s'empressa de remplir une coupe. Le messager tendait déjà la missive avant de boire la coupe entre deux souffles. Les nouvelles étaient inquiétantes, le seigneur Victor91000 avait pillé le port militaire royal en construction et assiégé Xiangyang. Mais Byambaa, son général et ministre de la guerre avait rassemblé les quelques garnisons restantes et lancé un appel à la guerre afin de contenir les forces ennemies et préserver la cité qui était si paisible. Hommes et femmes se bousculèrent pour rejoindre l'appel du général et défendre leurs terres.
***
Moins d'un mois après cela, le seigneur Dakh, encore plus opportuniste avait pillé à son tour Abakan et Torgalyg puis assiégea Erzhey. Le Khan était désemparé, les combats tournaient à l'avantage de l'ost à Fort en Pomme et l'attaque de Victor91000 était rondement menée par Byambaa qui gagnait du temps alors que Victor91000, confiant, assuré d'une victoire avait bêtement chargé causant sa capture après 2 semaines de siège. Mais rien était joué, ses généraux avaient toujours la force du nombre et il fallait encore gagner du temps. La forteresse d'Arcadio allait sans aucun doutes bientôt céder. « Les Dieux guideront le bras du juste » répétait Eudes alors que Temür était soucieux de sa situation. Mais les mots de son suzerain lui redonnait espoir et rage de vaincre.
***
Fort en Pomme conquis, le Khan allait à marche forcée à Xiangyang. L'armée était comme galvanisée par la victoire toute fraîche.
Arrivé sur place le seigneur Oldjaitu s'en alla rencontrer son assaillant en personne.
-Vicomte, enfin je vous salue en personne. Les renforts sont là et je vais m'assurer de vous botter le cul en rasant chacun de vos soldats qui se dresseront sur le champ de bataille. Mais tout ça ne fait que commencer. Aussi longtemps que vous serez hostile, aussi longtemps que vous ne présenterez aucunes excuses à mon vassal, aussi longtemps que vous ne rendrez pas l'or pillé sur mes terres avec un dédommagement supplémentaire de 650 000 okors pour couvrir les frais de réparation des dégâts, je serai, parmi d'autres un des acteurs de la vengeance sans fin contre vous. »
-Je vous le dis...
Aucune excuse, aucune rançon, je m'occuperai de tous vos vassaux et je finirai le ménage en débarrassant ce monde de votre horrible personne.
-Vous avez la langue bien pendue face à un homme qui a droit de vie ou de mort sur vous...
Le bougre semblait ne pas avoir compris les propos de Temür, était-il ignare et si peu doté d'intelligence à ce point ?
-Je ne comprends pas vos propos. Jétais en affaire avec Slinnix et vous vous êtes senti obligé de mettre votre nez là dedans... Vous m'avez menacé une première fois. Une deuxième fois. Et maintenant une troisième...
-Êtes-vous en train de vous payer ma tête ? J'ai juré de protéger Slinnix lorsqu'il me l'a demandé, vous l'avez espionné sans cesse alors je m'en suis mêlé, en tant que son suzerain... Vous trouvez pas cela normal ?
Vous avez joué les opportunistes en m'attaquant alors que mes armées étaient tournées ailleurs et pourtant vous avez été capturé et ma cité est toujours debout et inviolée ! ET CE... Malgré la force du nombre que vous aviez, malgré les attaques de Dakh sur mes fiefs.Vous êtes une vaste blague Vicomte, il devrait pas être permis de conférer un tel titre à un homme si peu sage et honorable.
Je vous ai donné une chambre confortable, deux repas chaque jours... J'ai été bon avec mon ennemi. C'est votre dernière chance, payez votre rançon, un tribu de 1 200 000 Okors, présentez vos excuses à Slinnix pour les regrettable actes à son encontre et vous sortirez d'ici à dos de cheval.
Dans le cas contraire, je ne considérerai pas votre personne comme un homme au cœur noble et honorable et aurait aucun remords à jeter votre tête dans la salle du trône aux yeux de toutes les maisons d'Okord...
-Espionner fait partie des règles du jeux me semble t il. Laissez vos vassaux se débrouiller par eux même plutôt que de vous mêler de tout. Je vous le répète. Je ne paierais pas 1 sou. Pas d'excuses... Par contre attendez vous à vivre dans l'inquiétude permanente.
Temür n'en croyait pas ses oreilles et de colère face à ce complet ignorant, il hésitait à l’exécuter lui-même sur le champ et soudainement se repris, pensant à l'armée qu'il devait décimer.
Rapidement, l'armée du Vicomte sonna la retraite laissant place au dernier opportun, le seigneur Dakh.
Le siège d'Erzhey, dirigé par le seigneur Dakh était bien mené, sa stratégie était bonne, donnant du fil à retordre au Khan. Mais par la force du nombre, le Vicomte fut défait, ramenant la paix sur les terres du seigneur Oldjaitu.
Dernière modification par Bertrand Du Guesclin (2019-07-25 17:46:55)