Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 2019-05-08 18:42:28

Des Armoises

[Maison] Vallombreuse

Nicolas, fils de Fleuret d'Ellébore, a vu le jour en Nouvelle-Samarie, terre prospère - et alors fort peuplée - que gouvernait en sage le puissant Prince Baudoin.
Fils puîné - et bien-aimé - d'une famille de cette petite noblesse d'épée qui fournit capitaines et bannerets aux grands seigneurs d'Okord, Nicolas servit en page agité, puis en écuyer querelleur, sur les terres de Clisson [136x26] et à Château-Gaillard [134x29].
Jeune bachelier, il se passionna pour la joute, courant tournois et mêlées, ne vivant - égoïstement - que pour rompre des lances et gagner des baisers.
En ces vertes années, il se tailla une réputation de combattant loyal, et l'on remarqua - sur le pré - la puissance de sa voix, particulièrement utile dans le tumulte du béhourd.
Il en retira des bleus, des bosses, des dettes, quelques amis, et le surnom de "Gueulard".

f418.jpg
Combattre. Festoyer. Dormir. Recommencer.

Respectueux d'une antique tradition familiale, Fleuret associa le prénom de son fils à une plante qui semblait le caractériser.
Il choisit l'Armoise (Artemisia), et fit connaître son choix au jour de l'adoubement de Nicolas.
Vivace, haute et touffue, comme le garçon.
Mauvaise herbe, à l'état sauvage. Trésor (aromatique, ornemental, médicinal) pour qui sait la domestiquer.
Repousse parasites et nuisibles (indémodable qualité).

Le temps de l'insouciance s'acheva tristement pour le "Gueulard", coureur de lices et de jupons.
Fleuret - chevalier d'Ellébore - fut emporté par les fièvres.
Son fils âiné, Vaast - chevalier des Douves* - présentait une résistance miraculeuse aux maladies. Sa plante-soeur ne le préserva cependant point d'une mauvaise chute de cheval.
[*Plante des marais, aux fleurs blanches et jaunes, qui possède des feuilles "nageantes" et des feuilles "submergées"]

Nicolas, chevalier des Armoises, hérita donc de la tenure d'Elléborée, et prêta serment d'allégeance au Prince Baudoin.
Il était jeune encore. Et il ne savait rien.

Baudoin fut pour lui bien plus qu'un suzerain. Il guida ses premiers pas de baron en parrain, lui fournissant or, grains et conseils.
La tête brûlée, à la surprise de sa propre maisonnée, se passionna pour l'étude, découvrant le plaisir des mille joutes qu'il pouvait livrer par l'esprit.
La géographie, en particulier, lui sembla en mesure de satisfaire - dans le même temps - sa nouvelle soif de savoir et son inaltérable goût de l'aventure et de la prouesse.
Il y avait peu de cartes et le monde était vaste. Comme sa fortune augmentait et que fleurissaient en Nouvelle-Samarie de nouveaux domaines armoisiens, il consacra une partie de son bien à la cartographie et dépêcha l'aventurier Mortimer d'Arcalion aux quatre coins d'Okord, pour solliciter les savants de ce monde et compiler leurs savoirs.
[ https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2441 ] [#1].
Nicolas chevauchait lui-même inlassablement lorsqu'il s'agissait de collecter des informations. C'est ainsi qu'il rencontra, pour la première fois, l'émissaire déomulien Norbert de Vaugrehaude (qui aurait ultérieurement une immense influence sur sa vie).
[https://www.okord.com/forum.html#viewto … ?pid=27755] [#4]
Les résultats de cette longue quête furent décevants. Les connaissances étaient jalousement conservées, et la division des savants valait bien celle de la noblesse du royaume.
Okord n'avait rien d'un Temple de sagesse.
On pouvait cependant y trouver la foi, et Nicolas fut initié par son suzerain aux mystères podeswites.
Croyant sincère, il effectua les pèlerinages d'usage, et sacrifia à la gourmandise auriphage du culte.

Jeune épée d'un Grand d'Okord. Servant zélé du dieu unique. Seigneur d'un domaine aux dimensions croissantes.
Des Armoises était entré dans le grand jeu. Celui de la féodalité et des factions.
Il lui était alors facile de se définir : Il était un vassal du Lys.

w0iu.jpg
Les plaines de Carovar hantent les cauchemars de nombreux vétérans.

Il combattit pour son seigneur. Comme son père, et son frère avant lui. Participa à de grandes campagnes, qui le menèrent sous les murailles du redoutable Antijaky ou dans les plaines de Carovar, face aux légions du Roi Louis.
Avec le soutien de quelques seigneurs éclairés, notamment celui de Carmen de Guarida - il fit bâtir les Hospices d'Okord, réponse aux atrocités qui avaient entaché les manoeuvres militaires en Carovar.
[https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2509] [#1]
Des Armoises devint vicomte. Il faisait désormais partie du Conseil du Prince Baudoin, et son avenir semblait plein de promesses.

Mais le seigneur d'Elléborée - depuis Carovar et l'exécution ignoble du roi Louis - avait développé une forme d'aspiration extrême à pureté, et à la rédemption.
Ce fut le temps de l'isolement.
Découvrant les pratiques écoeurantes de certains prêtres podeswites, il quitta l'église qu'il avait fidèlement servie pendant des années.
Apprenant que l'un de ses membres avait procédé - sans la moindre sanction - au massacre d'un village, il quitta l'Ordre des Chevaliers du Léopard, pour lequel il semblait pourtant être né.
Il développa une haine d'Abrasil, ne supportant pas son emprise sur Okord, sur ses dirigeants et sur le prévôt des Marchands, et ne fit aucun mystère de ses sympathies indépendantistes.
[Les plus jeunes d'entre nos barons doivent savoir qu'Okord était alors une province du puissant empire de Torkson][https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2498] [#3].
Il déclina, au nom de ses principes - et d'un immense orgueil - le privilège de gouverner une province, mais donnait libre cours à sa violence sitôt qu'une noble cause semblait pouvoir la légitimer.
Il accourait aux tournois, comme autrefois, et sa rage le fit vaincre plus d'une fois. Ainsi triompha-t-il, deux fois de suite, au grand tournoi de Constantinople qui accueillait la fine fleur de la chevalerie samarienne.
Et pourtant, il n'était pas heureux.
Approchant des sommets, il avait découvert que pour s'y maintenir, il fallait transiger avec la droiture.
Il se désespéra de ne pas trouver d'exception à servir, et les liens avec son bienfaiteur Baudoin commencèrent à se distendre.

Des Armoises abandonna toute ambition de rang, et s'efforça de retrouver ce qui lui semblait le stade ultime de la noblesse : La fonction de chevalier.
Ainsi fonda-t-il la Fraternité des Chevaliers Sans-Epée, avec le soutien d'Inari le Renard, d'Hannibal Hardrada et de Foulques de la Nouë.
[https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2663] [#1]
Il se voua corps et âme à sa quête de Roi, tout en participant au passionnant projet collectif de défense d'Okord contre la terrible menace dela Horde.
[https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2708] [#1]
A ce titre, il contribua à une périlleuse expédition en Osterlich, dépêchant quelques-uns de ses meilleurs hommes - dont Mortimer d'Arcalion - en terre hostile.
[https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2688]
Les temps qui suivirent le retour de cette mission furent difficiles.

La noblesse okordienne se passionna soudainement pour la guerre de succession gundorienne, oubliant tout à fait le péril qui menaçait, au-delà du Royaume, la cité de Rührkastel et le Grand-Duc Wladimir.
La Compagnie de la Galerne - Des Armoisiens ayant pris statut de mercenaires pour ne pas impliquer diplomatiquement Okord et le roi Antijaky - combattit la Horde sur de lointains remparts jusqu'aux limites critiques de ses forces.
Les quelques survivants furent libérés de leur service par le Grand-Duc, qui accéda par ailleurs à la requête du Strolatz-Messager Pargun d'accompagner les "Hommes de l'Ouest".

Empli d'amertume et presque ruiné, Des Armoises cessa tout à fait de fréquenter la Salle du Trône.
Il songea qu'une épouse pourrait éclairer son existence.
Elle lui donnerait au moins descendance, et il s'agissait là du dernier de ses devoirs.
Sa passion pour Déomul, probablement liée à sa détestation d'Abrasil, le poussa à solliciter les services du diplomate impérial Norbert de Vaugrehaude, rencontré à l'"époque carovarienne".
La quête de l'épouse fut pour le moins étonnante... [https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=2746] [#1], mais aboutit  au mariage - heureux - de Nicolas et de Brunissende.

Eprouvé par l'inconstance des politiques okordiennes et profondément déçu par l'abandon des projets de défense commune au profit d'une guerre de mercenaires de plus, Des Armoises prit la difficile décision de quitter Okord.

Antijaky régnait sur Okord. Des Armoises gouvernait, aux côtés de sa Dame, le vicomté déomulien de Brabant,
Antijaky abdiquait. Brunissende perdait la vie en lui donnant une fille.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

r5bz.jpg
Château d'Aiglouette, vicomté de Brabant, Déomul.


Nicolas des Armoises a quitté son paisible fief déomulien de Brabant-l'Aiglouette pour accéder au souhait de son fils cadet - Renaud - d'être élevé en Okordien.
Silhouette alourdie, expression maussade, regard sévère, l'homme semble marqué par l'amertume.
Veuf, prisonnier de principes désuets, revenu de presque tout et déçu par presque tous, Des Armoises vit sans grandes espérances, se bornant à accomplir ses devoirs de père et de chevalier.
Resté fidèle aux idéaux de la Fraternité des Sans-Epée, c'est l'étoile du matin qui orne son côté.
Quelques souvenirs heureux (Les Hospices d'Okord) et une estime inaltérée ont poussé le vicomte de Brabant à chercher l'alliance de Carmen, Gardienne des Marches du Suroît.
C'est en Méridion (loin de sa terre natale), aux côtés de son amie, qu'il a reconstruit un domaine, et fondé la Maison de Vallombreuse [https://www.okord.com/forum.html#viewtopic.php?id=3912] [#1].
C'est depuis sa forteresse de Cent-Gardes qu'il a repris, depuis peu, sa quête du Vrai-Roi.
Qui pourrait être Reine.

"Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années
Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs.
Toute sorte de biens comblera nos familles,
La moisson de nos champs lassera les faucilles,
Et les fruits passeront la promesse des fleurs."

[F.d.M.]


BLASON------------------------------

jd6i.png

L'agneau passant d'argent, symbole d'innocence, de bonté  et de franchise - couronné de sable - exprime l'exigence d'une souveraineté juste et l'espoir que soit donné au peuple un roi-chevalier.
Responsabilité des puissants vis à vis des plus faibles. Hommage aux paisibles et aux doux. Harmonie sociale et protection.


CRIS & DEVISE----------------------

CRI DE GUERRE : Nuit Claire !
CRI D'ARMES : Pixie !
DEVISE : Bien faire et laisser braire. Pas l'inverse.


TITRES-------------------------------

Nicolas,
Chevalier des Armoises, baron d'Elléborée, vicomte de Beaumanoir, Comte de Vallombreuse.
Vicomte-consort de Brabant-Aiglouette.
Chevalier Sans-Epée.


CAPITALE----------------------------

Capitale économique : Les Armoises [174x156], province de Luscanie.
Centre politique : Citadelle de Cent-Gardes [136x189], province de Vallombreuse.

mofl.jpg
Cent-Gardes, sentinelle des marais de Vallombreuse


SEIGNEUR ET DESCENDANCE------

Comte Nicolas des Armoises, veuf de Brunissende de Brabant.
Père de :
- Hector de Brabant (20ans), aîné, chevalier des Ormes, héritier du fief déomulien.
- Renaud de Vallombreuse (16 ans), cadet, héritier du fief okordien, condamné par son père à une errance d'un an (Pas encore de plante-soeur).
- Caliste d'Ancolie (15 ans), benjamine, sollicitée - pour le mariage - par quelques nobles déomuliens. Réticente.

5tow.jpg
Caliste, Hector et Renaud. Futur de la Maison.


SERMENTS--------------------------

Ni suzerain, ni vassal.
Des Armoises ne sera plus féal que d'un Roi.
Le serment d'alliance revêt, pour Nicolas, une signification particulière.
Il n'a aucune dimension militaire ou économique, mais constitue un symbole, un témoignage.
C'est le serment d'un Sans-Epée, qui croit avoir décelé en un seigneur ou une dame d'Okord les qualités d'un souverain.
L'alliance, univoque, exprime admiration et respect.
L'alliance devient une Espérance.

- Allié de Sire Alceste.

5m25.jpg
Alceste, Seigneur des Marches d'Extrion.

- Allié de Sire Eudes de La Nouë, Hiérarque de l'Ordre de la Tour Couronnée, Grand Chancelier d'Okord.

tzrp.jpg
Eudes, Seigneur des Terres des Marées Populaires et des Terres Kaljoran.

VASSAUX--------------------------

Aucun.


FONDATEUR-----------------------

Nicolas des Armoises.
Retour dans le Royaume en l'an I de l'ère 19.

yaik.jpg
Des Armoises, par le peintre valésian Andoro Zaletti. Oeuvre de commande.


ARME ANCESTRALE---------------

Nuit Claire, épée droite, dont l'acier ressynien fut trempé aux lueurs d'une Lune pleine.
N'est plus portée par Des Armoises - devenu Sans-Epée - qui la conserve précieusement à Beaumanoir en nourrissant l'espoir de la ceindre à nouveau.

t51f.jpg
Nuit Claire, l'Inconsolable, qui n'arme plus la hanche du comte sans épée.


GALERIE---------------------------

w8gh.jpg
Brunissende de Brabant
"Voilà longtemps que celle avec qui j’ai dormi.
Ô Seigneur! a quitté ma couche pour la vôtre,
Et nous sommes encore tout liés l’un à l’autre,
elle à demi vivante et moi mort à demi."
[V.H.]

io8b.jpg
Mortimer d'Arcalion
"Qui trouve un ami, trouve un trésor" [Proverbe de Solède]

vkps.jpg
Pargun de Rhürkastel
Ombre osterlichoise d'Arcalion le solaire.

Dernière modification par Des Armoises (2019-06-25 23:54:48)

#2 2019-05-19 01:25:24

Des Armoises

Re : [Maison] Vallombreuse

Décès du seigneur Aldegrin de Karan.
Les Espérances de la Maison sont désormais au nombre de trois.

#3 2019-06-25 23:52:28

Des Armoises

Re : [Maison] Vallombreuse

Décès de l'irremplaçable Carmen de Guarida.
Les Espérances de la Maison sont désormais au nombre de deux.

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB