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#1 2014-09-14 23:55:42

Morgan

Mumbaï, la Montagne du Destin

Du haut des remparts du château d'Ergal, deux nobles Seigneurs fixaient les portes de la ville, grandes ouvertes, qui laissaient entrer une nouvelle troupe armée. La bannière du Comte Esluge précédait les chevaliers en armure qui pénétraient dans la place forte. le Duc Morgan se tourna vers l'autre Seigneur :

" Il s'agit des Gardes Blancs du Seigneur Neodien, le Comte Esluge. Vous ne trouverez pas plus vaillant chevalier dans le Royaume Prince Edwin !

- Tant mieux Duc Morgan, nous aurons besoin de courageux guerriers dans cette campagne.

- Oui. C'est vous qui aviez raison, je dois l'admettre, la force militaire que nous pouvons rassembler ensemble est de nature à pouvoir repousser les armées du Prince Galzbar. Je suis fier de voir que les Seigneurs d'Arald ont répondu en nombre à l'appel : la Baronnne Ludivine, le Comte Crob, le Vicomte Céliar de Rouanard, le Vicomte Monstro9090, le Comte Esluge,  le Vicomte PiraTriZ, le Baron Torquil, le Baron Momo, le Baron Dyur, le Baron Zalfos, le Vicomte Deadsir, le Marquis Dajbog et le Baron Kripton. Avec le Duc Godefroy et vous-même, cette armée tient toutes ses promesses ! "

Les deux contemplaient ainsi l'arrivée des armées venues en grand nombre. Des campements s'étalaient un peu partout dans l'enceinte de la ville. On entendait de la musique, les soldats avaient besoin d'un peu de divertissements avant de partir au combat.

" J'enrage simplement de ne pas pouvoir vous accompagner au combat, reprit le Duc Morgan

- Vous devez rester ici, vous le savez. Ergal ne peut rester sans défenses, le Prince Galzbar est trop dangereux."

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Le jour se levait à peine, les hommes savaient ce matin que ce serait le dernier pour bon nombre d'entre eux. L'armée se mit en route, les chevaliers ouvrant la marche, les armes de siège la fermant. C'était plus de 16000 hommes qui marchaient maintenant sur Mumbaï. La route n'était pas très longue, bientôt les versants de la montagne se détachaient de l'horizon pour menacer les téméraires qui pensaient pouvoir prendre la place forte du Prince Galzbar.

Beaucoup s'interrogèrent, se demandant quelle folie les avait amenés ici. Quelques cris de joie se firent entendre, quelques éclaireurs rapportaient que des troupes ennemies quittaient Mumbaï, afin d'éviter la bataille contre l'ost du Duc Morgan. La victoire était-elle donc possible ? On serait bientôt fixés.

Au milieu de l'après-midi les soldats s'arrêtèrent devant les premières murailles. Les volées de flèches fusaient de toutes parts. Le souffle acéré des pointes en acier fit tomber plusieurs milliers de soldats. La colonne de lanciers fut décimée. Les archers alliés tentaient de riposter comme ils pouvaient, décochant leurs flèches au-dessus des murs. Impossible de viser précisément mais les cris de l'autre côté semblaient montrer que l'ennemi souffrait également.

Soudain, alors que les troupes approchaient, le pont-levis s'ouvrit laissant la cavalerie de Galzbar sortir et charger. Les chevaliers de l'ost et les milliers de cavaliers sortirent des rangs, à sa rencontre. Le choc fut terrible. Les soldats tombaient les uns après les autres. Les coups d'épée pleuvaient, désarçonnant, mutilant, décapitant. Des milliers tombèrent de part et d'autre.

Bientôt les unités à pied rejoignirent les cavaleries en plein combat, ajoutant à la confusion générale. Le combat était impitoyable, le fracas des armes résonnait dans la montagne. Après plusieurs heures de combat, le dernier soldat de Galzbar tomba, la victoire était maintenant proche mais encore fallait-il franchir les défenses.

Les trébuchets crachèrent leurs rochers, les balistes décochèrent leur lourde flèche tandis que les béliers fracassaient les murs et portes. Bientôt l'ost pu pénétrer à l'intérieur de la place fort, le combat fit rage encore près d'une heure et enfin, les troupes parvinrent au donjon principal et arrêtèrent le Prince Galzbar.

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Le Duc Morgan observait l'horizon depuis déjà plusieurs heures. Il avait eu vent de la victoire grâce aux pigeons envoyés par les Seigneurs d'Arald. Il attendait maintenant le retour des troupes. Enfin il aperçut la colonne qui s'approchait au loin. Il était impatient de féliciter les vainqueurs. Quand l'armée atteignit les portes de la ville, le Duc Morgan pu s'apercevoir de la férocité du combat.

" Si peu sont revenus, pensa-t-il !"

Le Duc Morgan voulait vraiment féliciter tous les soldats victorieux. Il fit s'installer l'armée au pied du château. Du haut des murailles, accompagnés de tous les Seigneurs d'Arald, mais aussi du Prince Edwin et du Duc Godefroy, le Duc Morgan s'adressa aux troupes mais aussi au peuple. Le Prince Galzbar, enchaîné, était présent à côté du Duc.

" Victoire ! Vous avez remporté la victoire ! Soyez-en remerciés. Par le sacrifice de nombreuses vies vous avez donné la victoire. Mais pas n'importe quelle victoire, celle de la liberté ! Prince Galzbar, fit Morgan se tournant vers le Prince. Vous nous avez menacé, vous avez demandé qu'on prête allégeance au Roi sous peine de croiser votre armée. Ce sont d'abord vos vassaux qui ont pillé nos terres. Mais devant leur incapacité à faire face à leurs responsabilités, vous êtes venus vous-même nous frapper. Sous-estimant la rapidité de notre cavalerie vous avez été fait prisonnier une première fois par le Vicomte Deadsir. Cela aurait pu vous servir de leçon mais non, écoutant votre colère vous avez décidé de réunir votre armée. Vous avez frappé Deadsir, ensuite qui alliez-vous frapper ? Heureusement, avec l'aide de nos alliés, le Duché d'Arald a regroupé les forces nécessaires pour stopper vos plans ténébreux. Nous sommes et resterons toujours libres de nos choix. Essayez de nous contraindre à vous suivre et vous n'obtiendrez que notre résistance acharnée. S'adressant de nouveau aux armées, le Duc Morgan reprit de plus belle : Chers courageux soldats, maintenant vous allez vous reposer et ce sont vos Seigneurs qui vont batailler. Car quel plus beau jour pour fêter notre liberté acquise en inaugurant le premier Tournoi du Duché d'Arald ? Les préparatifs ont commencé pendant que vous partiez à la guerre, tout est donc prêt. Vous n'avez plus qu'à profiter de la fête et soutenir vos Seigneurs qui en auront bien besoin..."

Les foules se dispersèrent, tandis que le Duc Morgan fit signe aux autres Seigneurs de le suivre, à l'intérieur du château. Le Tournoi allait maintenant pouvoir commencer...

Dernière modification par Morgan (2014-09-14 23:57:07)

#2 2014-09-15 22:49:13

Jacquouille

Re : Mumbaï, la Montagne du Destin

Le Marquis Jacquouille apprit de son conseiller la terrible bataille qui venait d'avoir lieu.
Après avoir pris connaissance des faits, il fit rédiger cette lettre...

Duc Morgan,

Nous ne nous connaissons pas, ou certainement que de nom ou de réputation. Mais je tenais à vous apporter mon soutien moral suite au combat qui a eu lieu.

J'ai tout d'abord été très touché par ce cri de liberté qui va permettre, au moins l'espace d'un temps, de permettre à toute une région de vivre dans la paix et dans la prospérité qui l'accompagne.
Je suis très fier d'avoir comme suzerains, deux seigneurs qui ont pour valeur la loyauté et le respect des autres. Et je suis très fier que grâce à ces valeurs, ils vous ont mené à la victoire! Bravo!

Bon... vous n'êtes pas sans savoir que le sieur Galzbar était jusqu'à il y a peu mon suzerain également. Depuis le début du conflit qui vous oppose à lui j'ai eu des doutes quant à sa démarche. Il disait agir au nom du royaume, afin de vous faire porter allégeance au roi...
Contrairement à lui je ne vais pas parler à la place du roi mais je crois humblement que le roi ne souhaite pas prendre parti. Je crois qu'il s'est servi de la couronne pour assouvir ces envies de pouvoir et de destruction. Mal lui en a pris.
Des milliers d'hommes ont péri par sa faute.

J'espère qu'il s'arrêtera là et que ses vassaux comprendront qu'ils ont leurs mots à dire.

Vive les combattants de la liberté: le Duc Morgan, le Duc Godefroy, le Prince Edwin ainsi que tous ceux qui les ont suivis!
Et Vive le Roi!

#3 2014-09-20 17:12:21

Esluge

Re : Mumbaï, la Montagne du Destin

Cher Aurore,

Ton père est toujours en vie, ne t'inquiète plus. Je vais te conté la bataille de Mumbaï, j'aimerais qu'ensuite tu donne ma lettre à des troubadours et des taverniers pour qu'à travers tout notre comté, les neodiens puissent entendre le récit de cette bataille. J'espère que ça incitera les braves gens à rejoindre la Garde Blanche pour regarnir les rangs de l'armée de notre comté.

Cela ne faisait que quelques heures que nous marchions au milieu de cette marée de fer et d'acier survoler de nombreux bannerets flottant fièrement au vent. Du haut de mon cheval je contemplais les heaumes brillant sous la lumière du soleil, quand soudain au loin j'aperçus sur la montagne, un éperon rocheux sur lequel on pouvait distinguer les murs du donjon de Mumbaï qui nous surplombait. Plus nous rapprochions plus la cité ce dévoilait. Bientôt nous fûmes assez proches des fortifications pour voir le pont levis et les soldats qui courait dans tous les sens entre les créneaux du mur d'enceinte de Mumbaï. Notre armée s’arrêta.

  I) La mort venus du ciel

Des cors se mirent à rugirent, les bannerets étaient tous immobile planant au vent, mais des dragons bleu ciel et des coqs pourpre s'avancèrent vers les première lignes. Surement le Prince Edwin et le Duc Godefroy qui s’apprêtaient à prendre la tête des cavaliers et des chevaliers pour la charge. Je fit demi tour pour faire face à mes hommes, je ne disposait que d'un demi milliers de soldats dont 168 Garde Blanc aux armures rutilante, je leur fit signe de s'avancer. Des cris se firent entendre, et des milliers de bouclier recouvrèrent les heaumes des soldats, une nuée de flèches assombrissait le ciel, j'au juste le temps de m'abriter sous le bouclier, puis les flèches s'abbatèrent par milliers sur nos écus. Des cris de douleur s'élevèrent par centaines, puis ils firent place à des gémissement et les cors se remirent rugirent encore plus forts. C'était le signal, il étant tant de charger, je dégaina mon épée la brandissant fièrement, je fit cabrer mon cheval, et lorsque ses sabots retouchèrent le sol, je m'élança à l'assaut des remparts. Mes Gardes Blanc m’emboîtèrent le pas et des milliers de cavaliers et de chevaliers sortirent des rangs brandissant fièrement leur bannerets.

  II) La grande charge

Le pont levis de Mumbaï s'abaissa, et le prince Galzbar le franchit au galop suivit de milliers de chevaliers hurlant un cri de guerre déchirant l'habituelle calme qui régnait sur le mur d'enceinte. Les deux hordes de chevaux et d'hommes en armure, s'approchèrent de plus en plus. Les bannerets s'abaissèrent les un après les autres. Un grand fracas brisa nos lignes. Des hennissements surgirent. Puis des hurlements suivirent. Ils laissèrent leur place au fracas des armes. Le combat était féroce, les chevaliers s'acharnaient, les épées battaient les boucliers, les masses brisait les heumes et les écus et les hommes sombraient dans le chaos qui régnait sous les sabots de chevaux où la poussière et le sang servait de couverture à la mort en personne. Soudain, le contrôle de mon corps m'échappa, mon épée frappait toute seule, mes réflexes prirent le contrôle de mon bouclier. J'ordonna à la Garde Blanche de se regrouper, seule quelques dizaines d'entre eux parvinrent jusqu'à moi. J'essayais de mettre un peu d'ordre dans ce chaos. Je pris l'un de mes bannerets avec mon bouclier et je le brandit en espérant que mes chevaliers le verraient et nous rejoindraient. Il fallait absolument que je reste sur mon cheval malgré les coups, je savais que si je tombait je finirais piétiné. Mon épée battait des dizaines d'écus, beaucoup de mes adversaires tombaient. Mes petit à petit, les adversaires ce firent de plus en plus rares, le champ de bataille s'éclaircissait.

  III) Le chaos

Un grand nuage de poussière ce dirigea vers nous, les piétons approchaient, leur cris recouvraient petit à petits le fracas de nos armes. Puis ils déferlèrent sur le champs tel un torrents meurtrier. La marrée de fer et d'acier étaient de retour et les bannerets flottaient toujours au dessus des heaumes. De nombreux chevaux furent empaler par cette masse de piques, et les cavaliers qui tombaient été déchiqueté par des dizaines d'épées qui se jetaient sur eux. Au loin, je vis une sorte de cercle de pique, au centre, un homme, sans doute le prince tombait au combat. Les piétons quittèrent petit à petit le champ de bataille. Le calme était revenus et quelle silence. Petit à petit je reprenais mes esprits et douleur surgirent dans tous mon corps, j'étais couverts de sang, le mien ou celui des hommes tombés au combat ? Sans doute les deux, mon cheval marchait sur des cadavres meurtris et défiguré de chevaux et d'hommes, couvert d'acier de sang de lambeaux de chair et de poussière. Quelle vision d'horreur. Même le ciel d'habitude si calme était couvert de projectiles venant de nos armes de sièges et de nos archers.

  IV) La Faille

Une brèche fut ouverte et nos hommes s'y engouffrèrent, je pris la tête de mes hommes et nous pénétrâmes dans la cité. S'en suivit un dernier carnage, les archers décochèrent de plus belle, une flèche transperça ma jambe, et me je m'écrasa au sol de tout mon poids, la douleur qui suivit le choc fut terrible. Je failli tourner de l’œil, mais ce n'était pas le moment. Mes hommes d'armes accoururent et me couvrirent de bouclier, je me releva malgré la douleur déchirante et leur ordonna de continuer l'assaut. Puis je m'agenouilla et retira d'un coup la flèche, un de mes cavalier, me laissa son cheval, je banda rapidement la plaie avec un morceau de ma cape et je remonta à cheval pour reprendre le commandement de mes hommes.

Les derniers archers furent exécuté, un pillage s'en suivit et les soldats de l'ost se retirèrent de la ville en ruine. Le duché d'Arald venait d'entrer dans une nouvelle ère, après le guerre d'influence avec l'ex-Prince Zadams, une véritable guerre avec le Prince Galzbar venait e débuté. Ce n'était que la première bataille de cette guerre mais aussi la première grande victoire de notre duché et surement pas la dernière. Aujourd'hui le duché avait rendez vous avec son destin. Le duc sera fier de nous, et reconnaissant envers ses alliées.

  Cordialement, ton père, commandant de la Garde Blanche

Dernière modification par Esluge (2014-09-20 17:20:11)

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